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15 août 2020 – Schwarzsee – Chexbres

Très sympa cet hôtel. On a été gâtés par Poupoussy qui nous a proposé de manger au resto de l’hôtel hier soir. Cuisine très raffinée et plats excellents.

Mon suprême de poulet sur lit de risotto aux tomates, courgettes grillées, et sauce maison
La truite saumonée de Poupoussy avec ses petits légumes et sa sauce beurre citron
Et pour Eden, de tendres filets de poulets panés à la chapelure sur leur lit de pommes de terres allumettes, accompagnés de leur sauce œuf – huile.
Oui, chicken nuggets frites mayo… C’est jour de fête.
Et en dessert, un « tête à tête »… Je pense qu’il y avait facile 10 boules de glace là dedans. C’était pas humain. On n’a pas réussi à finir (mais on n’était pas loin !!)

Sinon, la nuit fut excellente dans notre hôtel en face du lac noir. On n’a entendu que les cloches des vaches. Au réveil ce matin on traîne un peu.

Eden : « je suis une japonaise »

On se dirige vers le buffet du petit déjeuner assez tard, vers 10h. On décide d’en faire notre brunch et de sauter le repas du midi.

Une fois rassasiés, on range nos affaires et on charge le camion.

Contrairement à hier, il fait beau aujourd’hui.
Pas de pluie à l’horizon.

On décide de profiter de notre dernière journée de vacances (bon, OK, on a aussi demain – dimanche) et de faire quelques activités dans le coin. On laisse donc Züüd sur le parking de l’hôtel et on regarde ce qu’on peut faire ici.

On commence par les luges d’été. C’est franchement fun et ça procure de bonnes sensations de vitesse.

Prêts pour l’embarquement
Youhouououou

C’est tellement fun qu’on le refait une deuxième fois.

Puis on voit qu’ils ont aussi des trottinettes en location pour faire une descente. La différence ici c’est que c’est des trottinettes géantes, avec des roues bien larges adaptées aux cailloux. Et que je peux prendre Eden avec moi sur la trottinette, ce qui n’était pas possible à Beatenberg. On tente le coup pour ne pas rester sur un « semi-échec » pour Eden. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud 🙂

Nous voilà donc sur le télésiège qui nous amène en haut de la station. De là on loue notre matériel : deux trottinettes géantes.

Une fois le matériel récupéré
Eden est beaucoup plus rassurée comme ça 🙂
ça a de la gueule ces engins !
Avant de démarrer on s’arrête sur cette immense aire de jeux pour les enfants. Eden est contente
Alors que nous on peut se balancer tranquillement sur un banc / balançoire sympathique

Puis il est temps de descendre cette montagne pour de bon. Cette fois, tout se déroule sans accroc.

Poupoussy à bloc
Et nous aussi
Les paysages pendant la descente
On voit Züüd devant l’hôtel 😀
Le parking de la station s’est rempli !
Mes deux bikeuses 😀
Manque plus que la veste en cuir « Hells Angels » avec les franges c’est top !
La fin du parcours

On rend nos trottinettes et on retourne au camion en faisant une petite balade le long du lac.

Il y a des baleines dans ce lac !

Il est temps maintenant de faire les derniers kilomètres qui nous séparent de la maison. Pour prolonger le plaisir des vacances jusqu’au bout, on évite encore les autoroutes et on prend les petites routes de campagne. On va d’abord jusqu’à Montreux où on a repéré une borne qui nous permet de vidanger le camion. Puis il est temps de rentrer.

Home sweet home !

Il faut maintenant tout sortir, ranger les vélos et toutes les affaires, lancer les machines à laver, nettoyer le camion et le remettre à sa place de parc habituelle, faire quelques courses pour la semaine. Tout ça nous prend toute la 2ème partie de l’après-midi.

Et pour finir en beauté (puisqu’on n’a pas encore assez mangé), on se termine dans un resto sympa à Vevey (promis, demain c’est régime).

Le gars a insisté pour nous faire cette attention, alors que Poupoussy avait déjà prévu le coup à la maison 😀
On repart de Vevey en longeant la promenade et en profitant du coucher de soleil
On a trouvé un bon spot ce soir : super paysage, vue de malade, bel emplacement, au calme. Je pense qu’on va rester ici quelques temps 😀

Voilà, il est temps de conclure ce deuxième épisode de nos vacances Suisses. L’année dernière (2019) on avait pas mal roulé (1’800km en 2 semaines), et notre conclusion avait été que la Suisse a d’énormes trésors à offrir pour ceux qui souhaitent s’y attarder. Cet été on a pu nous offrir 3 semaines pour vagabonder. La différence avec l’année dernière c’est qu’on avait très peu préparé / anticipé notre parcours et trajet. On a du coup pas mal improvisé en regardant le soir ce qu’on pourrait faire le lendemain, et la direction qu’on allait prendre. Au final, on a l’impression d’avoir réellement profité de ces vacances. On a fait moins de kilomètres (environ 1500 en 3 semaines), mais on a probablement plus pris le temps de visiter les endroits où nous nous trouvions. Le fait de mixer plusieurs guides et surtout applications est également un point intéressant à mentionner :

  • le guide vert Michelin (format papier et application) est intéressant pour trouver des itinéraires, de belles routes et des points d’intérêt (musées, châteaux, cols, panoramas…)
  • L’application « Family Trips » éditée par l’office du tourisme Suisse permet de trouver des idées d’activités qui vont intéresser les enfants
  • On a aussi utilisé Outdooractive pour des visites / randonnées dans des villes avec les points d’intérêt à voir
  • ainsi que SwissMobile pour les pistes cyclables, les randonnées, etc. (même si elle est plutôt destinée à des utilisateurs sportifs ++)
  • et sans oublier évidemment Park4night qui nous a énormément aidé pour trouver des spots sympa. La version payante vaut le coup car elle permet de filtrer selon de nombreux critères.

Un grand merci à tous les lecteurs et serial commentateurs de ce blog. Cela fait plaisir de savoir que vous nous suivez pendant nos voyages, et de lire vos commentaires et remarques.

Je me pose la question de continuer ce blog dans son format actuel lors des prochains départs. Je trouve l’approche super pour le côté partage (et même d’un point de vue très égoïste, pouvoir se replonger dans un voyage quelques années après et se remémorer certains jours est top). Le revers de la médaille c’est le temps que ça prend tous les soirs. Et j’ai de plus en plus l’impression que ce temps se fait au détriment de l’instant présent. Au lieu de passer des soirées sympa dans le camion, il faut copier les photos, les trier, les éditer, puis rédiger l’article, l’uploader, etc.

Il va falloir que je me pose pour voir si je peux trouver une alternative moins chronophage, mais qui garde quand même l’intérêt du blog avec ses anecdotes, son interaction, et le vécu partagé en temps « quasi réel ». N’hésitez pas à donner votre avis là dessus dans les commentaires.

A suivre 🙂

Voilà, vous pouvez éteindre votre navigateur et reprendre une activité normale. A très vite.

14 août 2020 – Beatenberg – Schwarzsee

Hier soir après toutes nos aventures de la journée, on a fait 500m et on s’est installé sur un des rares parking autorisés dans le coin.

C’était pas foufou comme spot, mais on était tranquilles, et après la journée d’hier, c’est ce qu’il nous fallait.

On émerge, on range nos affaires, prend notre petit déjeuner, puis on reprends la route qui redescend dans la vallée.

On a un beau panorama de l’autre côté même si un peu nuageux

A l’origine on avait prévu de descendre dans la vallée en face de Spiez. Il y avait deux balades qui nous semblaient intéressantes et faisables pour nous. Mais la météo ne semble pas terrible dès la fin de matinée, et on pense que ça ne va pas le faire. Sans compter qu’on a décidé de faire une journée plus tranquille aujourd’hui.

On décide donc de nous rabattre sur Interlaken qu’on souhaite visiter. On se gare en centre-ville et on passe à l’office du tourisme qui nous font quelques recommandations sur les balades possibles dans la ville.

Eden s’est fait une nouvelle amie
Interlaken l’internationale. Les touristes doivent leur manquer ! surtout les étrangers.
L’Aar relie les deux lacs (Lac de Thoune et Lac de Brienz)
Le vieux quartier de Unterseen
Et sa vieille place centrale
Un chien SDF et alcoolique… Il carbure à la vodka le pauvre
Tient ils ont installé une grande roue ici
Les hôtels et les magasins de montres de luxe au centre-ville
Eden a décidé de se mettre au Quidditch.
PS : en cherchant comment on écrit Quidditch, je suis tombé sur cet article qui explique qu’il y a un vrai sport appelé Quidditch moldu, avec une coupe du monde et tout !
Le parc du casino d’Interlaken
Très belle réalisation 😀
Qu’on ne pouvait pas ne pas immortaliser
Il y a aussi cette horloge de fleurs qu’on a eu le temps d’admirer…

A midi on décide de manger local. On s’arrête donc au « Spice village », restaurant indien à Interlaken. Normal.

Une fois repus on retourne au camion et on réfléchit à la suite. Enfin, en réalité je fais une turbo-sieste pendant que Poupoussy prend les choses en main. Quand je me réveille elle m’annonce qu’elle a réservé un hôtel pour ce soir à Schwarzsee, pour finir les vacances en beauté, et accessoirement pour fêter dignement mon anniversaire. La classe !

On prend donc la route de Swchwarzsee, mais en passant par les petites routes, histoire d’apprécier le paysage. On se prend encore pas mal de pluie (cf. réflexions de ce matin).

On arrive finalement vers 17h.

Notre emplacement pour cette nuit
Avec magnifique vue sur le lac et les montagnes…
Non, je déconne. On aura bien la même vue, mais depuis ici 🙂

On s’installe dans nos quartiers. On se change rapidement et on profite de la piscine couverte dans laquelle on est tous seuls.

En route pour la piscine
Elle est bien bonne.

Ce soir on va profiter de ce bel endroit et reprendre la route demain, probablement pour rentrer…

13 août 2020 – Zurich – Beatenberg

La journée avait commencé avec un niveau de seum positif. Après notre bouffe avec les amis hier soir on avait repéré un parking à proximité de leur domicile. En s’y rendant on s’est aperçu qu’il était tout en pente. Même avec les cales, impossible d’être vraiment à plat. Personnellement ça ne m’a pas empêché de dormir, par contre Poupoussy ne l’a pas super bien vécu apparemment.

Le pompon c’était ce matin quand on s’est aperçu qu’il y avait aussi un chantier juste à l’entrée du parking, et que les gars étaient arrivés avec le tracteur à chenilles et du matos bien bruyant pour refaire la chaussée… Niveau de seum en augmentation.

On a donc décidé de lever le camp assez rapidement. Direction : Interlaken, mais en passant par des petites routes sympathiques.

On sort d’abord de Zurich en suivant une route « verte » (qu’on rate finalement – seum +1). Puis on prend l’autoroute pour contourner Lucerne et aller jusqu’à Kriens. Là on s’arrête pour prendre notre petit déjeuner, puis on continue en passant par la vallée de l’Entlebuch. On s’arrête dans une fromagerie et on fait le plein de fromages de fabrication locale. Puis on continue et on arrive à Thun sur les coups de 12h30. On longe le lac de Thun par la rive nord (qu’on n’avait jamais faite jusque là).

Les paysages sot magnifiques de ce côté.

La ville de Spiez. On voit son château à droite
On voit la Jungfrau au fond
une aire de picnic au bord du lac

On décide de nous arrêter près d’une grotte, à quelques kilomètres d’Interlaken. La grotte, on ne va pas la visiter, mais il parait que le resto de la grotte offre une vue magnifique sur le lac et les montagnes en face.

Pour arriver à la grotte / au resto, il y a une petite grimpette d’un quart d’heure, mais une fois sur place, le spectacle est vraiment au RDV.

Vue de notre fenêtre
Y’a pire
Bon, en réalité c’est plutôt un snack qu’un resto. Ils proposaient un plat de spaghettis « spécial famille », servi dans un caquelon. Soit disant sauce pesto – ils y ont ajouté de la crème. Sacrilège ! mais pas mauvais !
On redescend du resto vers le lac et le parking
Pendant que Poupoussy retourne au camion faire une petite sieste, je vais avec Eden à un parc attenant à la grotte
Il y a un p’tit dragon au parc…
Il n’impressionne pas du tout Eden
Elle a réussi à le dompter
Le resto et l’entrée des grottes vues depuis le chemin qui redescend au parking

On retourne au camion, on réveille Poupoussy et on se met en route vers Beatenberg, située à quelques kilomètres de là, au dessus d’Interlaken. On a repéré il y a quelques jours une descente possible en « trotti-bikes » (espèces de grosses trottinettes avec des routes de vélo). On en avait déjà repérées à plusieurs endroits en Suisse, mais à chaque fois il y avait des restrictions d’âge. Souvent 8 ans. Ici, ils prévoient deux tailles de trottinettes, une pour les petits, une pour les grands. Et deux parcours : un de 6km pour ceux qui veulent descendre vite, et un autre de 12km pour ceux qui veulent prendre leur temps et éviter les pentes « trop pentues ».

Bref, on se gare à l’arrivée des télécabines de Beatenberg. La dame de la télécabine nous pose quelques questions. Elle n’a pas l’air inquiète sur l’âge / la taille d’Eden. Par contre elle m’a demandé si Eden savait bien faire du vélo. J’ai expliqué qu’elle sait en faire (ce qui est vrai), mais c’est pas encore 100% fluide. Du coup, elle nous a conseillé le parcours de 12 km moins pentu. Ça tombe bien, connaissant les filles, c’est bien ce que j’avais imaginé. Elle nous dit que ce parcours prend d’habitude entre 1h et 1h15 maximum, et qu’on doit ramener les trottinettes en bas de la télécabine vers à 17h45 maximum parce qu’ensuite ils ferment. Il est 16h, si on compte 10 minutes de montée + quelques minutes pour prendre les trottinettes, ça devrait être large.

On monte directement à la station intermédiaire, départ de cette descente en trotti-bike.

En route

On récupère nos engins et nous voilà partis pour une descente de 12km. Enfin, quand je dis qu’on est partis, tout est relatif. Eden n’est pas très rassurée sur la trottinette. Les premiers mètres sont laborieux. Au bout de quelques minutes la confiance arrive petit à petit. Mais elle reste quand même fébrile. Sur la bitume ça passe encore, mais quand on arrive sur un chemin en terre et cailloux, c’est plus compliqué. Elle se ramasse au bout d’un moment, et perd encore un peu plus confiance en elle. Finalement on revient sur du bitume, et ça repart un peu.

Sur la fin du parcours, ça va vraiment mieux, mais on a déjà perdu beaucoup de temps
On sent qu’elle est bien concentrée

On s’est aussi rendu compte que les 12 km c’était pas uniquement de la descente : il y avait aussi quelques montées. Hyper pratique en trottinette… Le niveau de seum arrive gentiment au Max. On arrive finalement dans le village. Il nous reste encore 3-4 kilomètres jusqu’au départ du télécabine. C’est à ce moment là qu’on a atteint notre niveau de seum maximum.

On s’est pris une grosse rincée.

On s’est abrités sous un porche en attendant que ça passe. Au bout d’une dizaine de minutes, la pluie s’est arrêtée et on a pu continuer. On est arrivés à destination à 19h15, soit 3h (au lieu de 1h). Champions du monde 😀

On va peut être attendre un peu avant de retenter la trottinette…

Pour augmenter un peu le niveau de seum (qui était pourtant élevé), on avait aussi ouvert le lanterneau au dessus du lit avant de partir pour rafraîchir le camion. Du coup notre lit est bien trempé ce soir…

Allez, demain est un autre jour, on garde le moral 😀

12 août 2020 – Zoug – Zurich

Au top notre emplacement de la nuit dernière près de Zoug. Le bruit de la rivière qui nous berce, pas un seul passage hormis quelques cyclistes… Merci Park4night.

Après notre petit déjeuner, on trouve un endroit pour une vidange rapide, puis on se rend au centre de Zoug pour le visiter.

On se gare ici, juste en face de cette église
On longe d’abord les bords du lac, avec sa promenade et son immense jet d’eau
Euh, non, en fait il est tout rikiki 😀
Puis notre « circuit » commence réellement ici
On se balade d’abord dans la partie médiévale de la ville
Très sympa et bien conservée – même si la lumière est un peu violente pour les photos
C’est quoi ça ?
Voilà une partie de la muraille de Zoug au 12ème siècle
Puis on monte un peu et on retrouve les morceaux de la muraille du 15ème siècle
Une autre tour de la muraille du 15ème
Le musée de la ville de Zoug, entouré d’une muraille et de douves
Ce qui semble être l’hôtel de ville
De retour dans la partie plus ancienne de la ville
Ils étaient petits au 12ème siècle

On s’achète de quoi manger le midi (des bretzels garnis – miam), puis on file à Zurich où on a envie de revoie le Zoo qu’on avait visité avec Eden quand elle avait… 6 mois. Elle devrait capter un peu plus d’infos maintenant 😀

Je vais vous épargner 5’000 photos d’animaux en cage, juste quelques unes pour le plaisir.

Déjà cet Emeu qui est devenu notre pote. Il est en « semi-liberté » dans la partie Australie : on entre dans sa zone et on peut le voir de très près sans grillage…
Avouez qu’il est mignon !
Les immenses tortues des Galapagos
Un bébé Alpaga
Un loup
Le tigre, majestueux, qui surveille son enclos
Oh et puis non, une bonne sieste c’est pas mal aussi
Des Yacks au spa : ils leur ont installé un brumisateur 😀
ça gratte entre les cornes !
Ah, ça va mieux !
Alors les gorilles ils étaient au top. Un gardien étaient monté au dessus de leur enclos pour voir comment il pouvait renforcer la clôture sur un des côtés. Ils n’aimaient pas du tout sa présence et lui ont bien fait savoir. A coup de bâtons jetés…
Et de regards bien noirs
Et de tentatives d’intimidations…
Ce Koala, on l’a vu de devant, on s’est dit : « comme il est mignon, il dort en se tenant à la branche… » Puis on est passé derrière lui, et on a vu qu’il était en fait assis sur une branche, le boule bien en place 😀
Le roi des baboins, le king. Il n’a pas arrêté de ken toutes les femelles du coin pendant les 5 minutes qu’on les a regardé… Eden : « Hey, mais on voit son zizi »
L’éléphant : On l’a attendu longtemps, et finalement tout ce que j’ai réussi à prendre c’est cette photo de ses fesses !
ou celle là… guère mieux…
La savane africaine avec ses rhinocéros
ses girafes
Et ses zèbres qui tournent en fond autour du faux baobab
Sans oublier les suricates, avec toujours au moins un qui fait le guet…
Les perroquets africains sont super doués
On termine avec la réserve Masoala, qui reproduit dans un immense espace tout un écosystème de la forêt primaire malgache. Ici un « Fody lahy mena » ou « oiseau mâle rouge » (ils se font pas chier les malgaches pour les noms d’oiseaux :D)

On termine la journée en ayant fait pas mal de marche (entre Zoug et le zoo…). On rejoint des amis près de Zurich pour un repas convivial et on retourne au camion vers minuit.

11 août 2020 – Isenthal – Rigi – Zoug

Hier soir j’ai profité de notre spot magnifique pour faire quelques photos.

Le village de Fluelen
Avec Altdorf au fond
Et toute la vue

Ce matin au réveil, la vue est toujours aussi splendide. Par contre, ça cogne fort dès le matin.

On décide de descendre près du lac et nous mettre à l’ombre pour prendre notre petit déjeuner. On décampe et on reprend la route étroite qui nous ramène au lac.

Super étroite et en épingles à cheveux

En bas de la route on trouve un parking au bord du lac qui nous semble parfait pour un petit déjeuner…

On est bien là
Eden en profite pour se rafraîchir les pieds
Et les mollets

On rebrousse chemin et on retourne à Brunnen. On avait repéré un petit musée qui nous semblait intéressant, mais qui était fermé hier – lundi. Il s’agit du musée Victorinox, le fameux Couteau Suisse. Le musée est gratuit. C’est en fait un mix entre un magasin d’usine, un show-room et un musée, avec quelques parties interactives, et même la possibilité de se construire son propre couteau suisse personnalisé.

Le plus grand couteau Suisse du monde : 141 fonctions, 1,3kg 😀
Super pratique dans la poche…
Et juste à côté, le plus petit au monde : entièrement fonctionnel, fabriqué à la main, existe en 12 exemplaires à travers le monde

On termine le musée et on quitte Brunnen en direction de Goldau. Là un funiculaire (oui, encore!) nous attend pour monter en haut du Rigi. Cette montagne célèbre de Suisse (avec le Pilates) est assez isolée, et permet donc (en théorie) d’avoir un panorama à 360° sur toute une série de sommets des alpes, ainsi que les lacs alentours. On peut même voir jusqu’au Jura… Mais ça, c’est la théorie…

Et c’est parti pour 45 minutes de grimpette
Le paysage pendant la montée
On voit le sommet au loin
Il y a deux trains qui montent au Rigi : le rouge qui vient de Vitznau, et le nôtre – bleu – qui vient de Goldau

En arrivant on prend un truc à manger au self, puis on monte au sommet.

L’ancienne caisse du Self 😀
Alors, on prend le chemin pour les jeunes en pleine forme avec sac à dos, chemise rouge, pantalon vert et bâtons qui arrive au sommet en 5 minutes ? ou le chemin des vieux avec costume gris, chapeau, canne et qui arrive au sommet en 15 minutes ?
Eden hésite…
Allez, le chemin des jeunes
Le panorama de là haut est effectivement magnifique. A droite le lac de Zoug, à gauche le lac des 4 cantons
Le lac de Zoug
Le lac des 4 cantons
Zoug
Lucerne
Le Pilatus
Par contre, on n’a pas vraiment de bol.
Le ciel est globalement dégagé, mais plutôt poisseux.
probablement à cause de la chaleur
Du coup, difficile de reconnaître les sommets alentours
Mais ça reste sympa quand même
On monte sur l’antenne
Tient, les avions volent à nouveau ici…
Eden
vue
depuis
l’antenne
Des trains miniatures en bas
On redescend par le chemin des vieux
Le village de Goldau
Eden est tombée amoureuse de cette vache Rigi
L’hôtel Rigi Kulm
On décide de redescendre une partie du chemin à pieds
Des trains bleus remontent
C’est un vrai ballet
Il y en a moult
Nous on continue à descendre
Il est temps de reprendre le train pour redescendre

On rejoint notre camion et on continue notre route. Il fait super chaud aujourd’hui, on décide de trouver un endroit frais où on pourra se baigner. On tente au début le lac de Zoug, mais il y a peu de plages, quand on en trouve, elles sont soit bondées, soit difficilement accessibles avec le camion (et on ne parle pas du parking). On se replie sur une autre option proposée par quelqu’un de Park4night : le parking des grottes de l’enfer (mwahahaha).

L’emplacement est top, et juste à côté coule une rivière. On fait quelques pas pour trouver un accès, et on en trouve un tout proche de notre emplacement.

Des gens ont aménagé une espère de petit barrage qui permet d’avoir moins de débit sur une partie de la rivière
On eut y barboter tranquillement
Avec cette chaleur ça fait du bien !
De retour au camion
Préparation du repas
Miam !

10 août 2020 – Lac de Klöntal – Brunnen – Isenthal

Nuit super calme sur notre spot. Pas sûr qu’on ait complètement le droit de camper ici : on a entendu 2 gars qui ont klaxonné cette nuit. Soit des jeunes en manque de sensations fortes, soit des vieux grincheux – parce qu’honnêtement, on ne dérageait personne sur ce spot en pleine campagne… m’enfin.

La surprise du matin, c’est qu’on n’a plus de gaz. On a normalement deux bouteilles qui nous tiennent plusieurs semaines. On a fini la première il y quelques jours. D’habitude quand on en finit une on la remplace, mais comme c’était une bouteille française, on a voulu attendre d’être en France pour la remplacer (histoire de consigne). Malheureusement la deuxième a rendu l’âme plus vite que prévu (bizarre – peut être n’était-elle pas complètement chargée ? est-ce possible qu’il y ait des fuites ? elle a dû rester dans le camping-car non utilisée pendant près d’un an…). Bref, pas de gaz ce matin, donc pas d’eau chaude pour le café / chocolat. On bascule rapidement le frigo en 12V histoire d’éviter qu’il se réchauffe trop rapidement. On zappe le p’tit déj et on prend la route.

On a une belle route à faire aujourd’hui. Cette route, c’est le col de Pragelpass. La route est tellement secondaire, qu’elle n’apparaît même pas dans nos guides. On l’a découverte parce qu’il y a des gens qui y ont enregistré des spots pour passer la nuit sur Park4night. Après avoir lu les commentaires, on a compris que cette route était fermée les weekends à la circulation des véhicules à moteur (c’est pourquoi on s’était arrêté au lac de Klöntal hier soir), mais manifestement ouverte en semaine. Heureusement qu’on avait lu les commentaires avant, parce que les panneaux en allemand n’était pas très explicites pour nous (même avec Google Translate), et nous auraient plutôt incité à rebrousser chemin, alors que c’était bien autorisé.

Bref, on passe d’abord tout près du Lac de Klöntal (où on ne s’est pas garé hier car le camping y est interdit dans toute la zone).

Très beau lac

Puis on entame la montée vers le col de Pragepass. La route est effectivement super étroite. On croise difficilement sur certains passages, on fait pas mal de marches arrières où on laisse passer des véhicules dans l’autre sens. Mais ça passe crème.

Les paysages deviennent de plus en plus sauvages au fur et à mesure qu’on monte, et on se marre entre nous en fantasmant sur le beau café-restaurant qu’on aurait aimé trouver en haut du col où on pourrait prendre notre petit déjeuner. Et là, grosse surprise : il y a effectivement un superbe café-restaurant en haut du col. Complètement improbable.

C’est pas beau ça ?
Santé ! des chocolats froids avec du lait de vache de montagne !
Servis dans des verres qui partout auraient fait hurler la team Kitch 😀
Mais la ça passe nickel 😀
Ils ont osé la « working vache avec sa cravate et sa petite mallette en cuir »
la vue est sympa
Il y a une aire de jeux de ouf pour les p’tits
Une petite chapelle

Une fois rassasiés, on reprend la route et on entame la redescente vers Muotathal.

La route est toujours aussi étroite

On arrive à Muotathal, et on s’arrête à un supermarché pour acheter deux bouteilles de gaz. Sauvé ! Maintenant il faut qu’on repasse en France pour déposer les deux anciennes bouteilles vides consignées. Heureusement qu’il y a de la place dans Züüd, on a réussi à les caser (c’est gros ces trucs!).

On continue notre chemin. On traverse rapidement Schwytz (à poser sur un mot compte triple) et on redescend jusqu’à Brunnen. On avait beaucoup apprécié notre passage ici l’année dernière. Du coup, on a décidé d’y refaire un tour. Et surtout, d’aller nous baigner. Il fait super chaud aujourd’hui, et piquer une tête dans le lac des 4 cantons nous parait une bonne façon de nous raffraichir.

On se gare en centre-ville et on prend nos affaires de plage. On rejoint la plage municipale à pieds.

On s’installe sur la cafétéria et on se prend une salade pour nous mettre en jambes.

Y’a pire comme ambiance
Eden commence déjà à se baigner pendant que nous on profite de la terrasse (et on peut la surveiller d’ici, classe)

Au bout d’un moment, on se trouve une place à l’ombre où on s’installe. Je me baigne avec Eden pendant que Poupoussy farniente en mode baleine échouée 😀

Le temps se gâte. Alors qu’il faisait super chaud et grand soleil tout à l’heure, de gros nuages tous noirs commencent à arriver. Ça sent la tempête. On finit de profiter de la plage, puis on se retire.

La place des Suisses de l’Etranger

La Place des Suisses de l’étranger à Brunnen est le port d’attache pour plus de 746 000 Suisses habitant à l’étranger. Elle symbolise le lien entre la Cinquième Suisse et la patrie.

La Place des Suisses de l’étranger est une des rares réalisations construites lors des festivités commémorant les 700 ans de la Confédération helvétique en 1991 qui existe encore. Elle constitue le terminus de la « Voie Suisse » qui entoure le lac d’Uri, le long de laquelle chaque canton est représenté. La place symbolise ainsi l’appartenance des Suisses de l’étranger à la Confédération helvétique et exprime leur attachement à la patrie.

La place est la propriété de la fondation « Place des Suisses de l’étranger Brunnen » fondée en 1988. Le terrain de 5400 mètres carrés a été acquis en 1989 grâce à une vaste collecte de fonds effectuée auprès des Suisses de l’étranger ainsi qu’avec le soutien de la Confédération. A l’entrée de la place, les noms des généreux donateurs venant de la Suisse et de l’étranger sont inscrits sur un bloc en granit.

ça se gâte sur le Grütli en face
wow
Brunnen

On rejoint notre fidèle Züüd qui n’a pas bougé et nous attend sagement sur son parking. On décide de trouver un endroit avec vue pour cette nuit. Il y a un spot au bout du lac des 4 cantons qui semble pas mal. Il faut faire une 20aine de kilomètres pour le rejoindre. Il commence à pleuvoir et le vent souffle fort. Mais un coup d’œil sur la météo nous indique que ce n’est que passager, et que la soirée et la nuit devraient être calmes.

Voilà notre spot pour ce soir
C’est encore agité pour le moment
mais la vue est incroyable d’ici
Tient, un début de ciel bleu
Chambre avec vue 😀

9 août 2020 – Unterschächen – Lac de Klöntal

Super spot la nuit dernière. On a été bercés toute la nuit par le bruit de la rivière. On avait bougé en fin de soirée pour nous rapprocher de l’eau.

Vue d’en haut
Et vue d’en bas
Et vue de la fenêtre du camion – remarquez le téléphérique.

On se prépare à quitter notre beau spot. On retourne à la route « principale », et on continue la montée en direction du col de Klausen.

Sur la route, on s’arrête plusieurs fois pour admirer le paysage. C’est vraiment grandiose. La route monte en lacets, puis longe la montagne sur un belvédère pendant plusieurs kilomètres. On peut admirer la vallée en dessous, ainsi que les montagnes de l’autre côté.

Le cirque où on a dormi cette nuit
Le belvédère
On s’arrête à plusieurs reprises pour admirer la vue
Le village d’Unterschächen en contrebas
Les sommets aux alentours
Oui, le car postal passe également ici
Des chalets à flanc de montagne.

Quand soudain, Poupoussy me dit : « c’est quoi ça ? ». On s’arrête, et là, surprise :

Deux lamas, tranquillou billou, au bord de la route
Genre le truc improbable 😀
Ils ont l’air aussi intrigués par nous que nous par eux
mais WTF ? qu’est ce qu’ils font ici ?
Bref, on immortalise ce moment de forte complicité, et on repart en direction du col
Superbe cascade en contre-jour
On dirait des p’tites maisons collées sur un circuit de train miniature
On arrive bientôt au col
Notre belvédère
Le col, on arrive
La vallée en contrebas
On arrive enfin au col
Une vieille Mercedes qui s’est arrêtée là également
Superbe en mode décapotable
Hop, souvenir de notre passage ici
La route que l’on vient de prendre
Drôle de forme ce rocher
On entame la redescente de l’autre côté
La route tout en lacets

On redescend donc tout en bas de la vallée. On quitte le canton d’Uri et on entre dans celui de Glaris. Ici, on décide de nous arrêter près d’une station de ski familiale. On y monte en funiculaire pour ensuite remonter encore avec des télécabines et faire une petite randonnée à la montagne.

Pas de photo du funiculaire (ultra-moderne), mais voici les télécabines jaunes 🙂
Vue depuis la cabine
Superbe chalet typique
Voilà nos cabines 🙂

On s’arrête en haut des télécabines pour manger notre picnic avec vue sur les montagnes, puis on entame la balade du lutin. Cette balade permet de suivre les traces d’un nain de jardin dans ses différentes activités. Le sujet importe peu, l’important est la carotte pour faire avancer Eden. Et ça fonctionne super bien :D. Elle est au taquet pour retrouver le nain.

La vue pendant le picnic
Le nain a installé des fontaines pour les enfants
C’est parti pour la balade
Il donne des instructions le nain. Parfois il faut mettre les pieds dans l’eau
Suivre les traces du nain
Des poteaux d’incendie en forme de nain
On cherche le nain dans la foret
Dans la prairie. mais il est où ce p**** de nain ?
Bon, on a trouvé son installation hydraulique
Et sa piaule
On redescend
L’arrivée en bas du télécabine qu’on a pris pour monter

On reprend le funiculaire qui nous ramène dans la vallée. On s’achète une glace (il fait super chaud ici), et on reprend la route. Direction le lac de Klöntal où on aimerait passer la nuit. Après vérification, il s’avère que le camping au bord du lac est interdit. On s’arrête donc quelques kilomètres avant le lac, en face d’une prairie avec des vaches, d’un cirque et d’une cascade. On devrait être bien ici 🙂

8 août 2020 – Steingletscher – Unterschächen

Excellent choix ce spot. Une nuit bien tranquille, même si on a été réveillés par les cris des marmottes et des moutons.

On quitte notre emplacement assez tard, le temps de profiter de l’endroit encore un peu. On redescend ensuite la route qui nous relie à celle du col de Susten. Sur le chemin on s’arrête pour apprécier le lac formé par la fonte du glacier.

Mais laissez moi passer bon sang !

Puis on rejoint la route de Susten et on termine les derniers kilomètres qui nous séparent du col. On fait quelques arrêts en chemin pour apprécier la vue incroyable.

Alors que revoilà le glacier d’hier 🙂
Ma princesse 🙂
On voit presque où on était garés hier 🙂

Nous arrivons enfin au col. On se dégourdit les jambes en faisant le tour et en prenant quelques photos.

Il y a de tout ici : des campings-car, beaucoup de motos, et… des quads 😀
C’est bôôôô la Suisse
Vue du col de Susten depuis un peu plus haut
Ici c’est la Suisse !
La montagne des nains
Vue vers l’autre côté du col
Aire de jeux pour enfants avec vue de ouf
Il est tout petit Züüd à côté du monstre derrière nous
We were here !
Eden a trouvé une coccinelle

Nous quittons le col de susten avec des paysages pleins les yeux. Mais ce n’est que le début. La descente de l’autre côté de la vallée est également incroyable. Des paysages dignes d’une carte postale Suisse. Le col de Susten fait indéniablement partie de mon top 5 des cols Suisses pour la beauté de ses paysages.

Nous descendons de presque 1’500m d’altitude. On s’arrête pour manger un morceau au village d’Altdorf. Le village est connu pour avoir été le théatre d’une des plus célèbres histoires qui ont construit l’identité Suisse :

Guillaume Tell en est le héros légendaire du mythe fondateur de la Suisse. Son histoire est évoquée pour la première fois dans le livre blanc de Sarnen. D’après la légende, le bailli impérial de Schwyz (oui, ça en fait des points au Scrabble!) et d’Uri — au service des Habsbourg, qui tentent de réaffirmer leur autorité sur la région —, Hermann Gessler, fait ériger sur la place des Tilleuls à Altdorf un mât surmonté de son chapeau, exigeant que les habitants le saluent comme s’il était effectivement présent. Guillaume Tell passe devant le chapeau en l’ignorant. Gessler le condamne alors à tirer un carreau d’arbalète dans une pomme posée sur la tête de son fils (Walter). Par la suite, Tell tue Gessler d’un carreau d’arbalète en plein cœur alors qu’il passait dans le chemin creux (Hohle Gasse) situé entre Küssnacht et Immensee.

Le récit a donné lieu à de nombreuses controverses historiques portant sur son authenticité. Aujourd’hui, l’histoire est tenue comme une légende.

Bref, nous on est à Altdorf, on a bien mangé, et on se balade dans le centre village.

Sur la place de l’hôtel de ville
Même le bâtiment du Crédit Suisse est stylé
Pour ceux qui connaissent : on dirait pas un peu la Sainte Victoire ?
Drapeau du canton d’Uri
Le fameux Guillaume Tell, son fils Walter, son arbalète, et sa pomme…

Pour finir cette journée, on a envie de se rafraîchir un peu (oui, il fait chaud même dans le canton d’Uri).

On se trouve une coin où on peut se baigner (un peu) dans la rivière, et peut être même passer la nuit.

Bon, la vérité c’est qu’il n’y a qu’Eden qui ose se baigner dans ces eaux glacées. Mais j’ai trempé les pieds (enfin, les orteils)
On n’est pas bien là ?
On va probablement rester ici pour la nuit
Y’a pire comme vue
Quelques voisins au loin qui font un barbecue…

7 août 2020 – Giswil – Steingletscher

Spot mitigé la nuit dernière. Autant le paysage était juste fantastique, autant cette route de montagne sert aussi de circuit d’entrainement pour certains excités de l’accélérateur, qu’ils soient à 2 ou 4 roues… Il y en avait notamment un en voiture qui n’arrêtait pas d’essayer de battre son propre record en montée et en descente jusqu’à tard dans la nuit. Et le matin c’est les motos qui ont repris.

On se console avec la vue lors du p’tit déjeuner.

On redescend de notre promontoire. On retourne vite fait à notre point de vidange d’hier pour en refaire une petite avant de reprendre la route. On s’arrête aussi faire quelques courses puis on part vers notre première destination de la journée. Il s’agit des Gorges de l’Aar, qui semblent être une des attractions touristiques de la Suisse à voir le nombre de voitures qui étaient garées sur le parking.

Situées entre Meiringen et Innertkirchen, les gorges de l’Aar sont particulièrement impressionnantes avec une profondeur allant jusqu’à 200 mètres et une largeur d’à peine plus d’un mètre à l’endroit le plus étroit. Ce défilé spectaculaire a été creusé dans un rempart de rochers, le « Kirchet », qui barrait le passage aux eaux de l’Aar s’écoulant depuis la région du Grimsel. Au cours des millénaires, l’eau s’est frayé plusieurs chemins différents. Les gorges de l’Aar constituent le plus récent d’entre eux.

Depuis le fin du 19e siècle, ce passage long de 1,4 kilomètres est accessible en toute sécurité par des passerelles et des tunnels. Il faut compter environ 40 minutes pour traverser les gorges de Meiringen à Innertkirchen.

L’entrée des gorges
Très étroit par endroits
Impressionnantes ces galeries
De plus en plus étroit
Jolie cascade
C’est fou ces passerelles
On arrive bientôt au bout
Les falaises les plus hautes de la gorge font près de 200m de haut
Poupoussy & Eden
La sortie des gorges

On arrive enfin de l’autre côté des gorges. Un train passe à proximité, et le trajet retour est compris dans le prix du billet, donc tout le monde en profite.
Ça donne pas mal de monde qui attend son train.

Le pont à traverser pour prendre le train
tout le monde attend
Ciao le p’tit train

Une fois arrivés à l’entrée principale, on a une petite faim et on se rend au self pour manger un p’tit truc.

un p’tit truc local 😀
https://youtu.be/NUdXZ_pgDSI
Eden s’amuse sur l’aire de jeux pendant que son papa fait une sieste sur le gazon

Il est temps d’enchaîner avec la deuxième activité de la journée. En effet, à 1km de là se trouvent les chutent du Reichenbach. On avait pris un billet combiné pour les deux activités (pratique).

Une plaque commémorative Sherlock Holmes près du funiculaire rappelle que Conan Doyle fut si impressionné par l’aspect sauvage des chutes qu’il a décidé que son détective mondialement connu Sherlock Holmes y tomberait et y mourrait après un combat avec son ennemi de toujours, le professeur Moriarty.

En 1899, les ingénieurs audacieux ont posé les rails du funiculaire. Il conduit 24 passagers en 7 minutes juste en bas des chutes de 120m de haut. De là, un petit chemin permet de monter jusqu’en haut des chutes pour une perspective très impressionnante.

La première étape consiste à prendre un funiculaire (mais beaucoup moins long / impressionnant que celui du Pilatus).

Puis au bout de 7 minutes, nous voilà au pied des chutes d’eau. On démarre une petite balade qui nous amènera à leur source.

Vue de la station haute du funiculaire
La vallée de Meiringen
Qui a repéré Züüd ?
Le funiculaire continue ses allers-retours
La gare d’arrivée
Vue depuis une plateforme intermédiaire. Les chutes sont juste en dessous
Et là c’est juste en haut des chutes
Eden sur le pont qui surplombe le début des chutes
Allez, on redescend

Poupoussy fait la connaissance d’une famille Malgache qui habite dans la Vallée de Joux. @Alice : si tu lis ce blog, ils te connaissent bien apparemment 😀

On retourne au camion. On se dirige à présent vers le col de Susten. Il parait que la route qui y mène est magnifique. En effet, on n’est pas déçus.

La carte postale Suisse

A quelques kilomètres du col, on bifurque sur une petite route payante qui nous amène au pied du glacier de Steingletscher. Ce glacier est très accessible : il est à peine à quelques centaines de mètres de la route. Par contre, comme tous ses copains de la région, il a tendance à fondre à vitesse grand V. J’ai vu des photos de 2006 et il était bien plus imposant !

Tout au long de la route on trouve pas mal de camping-car, vans et fourgons qui passeront la nuit ici. On va d’abord jusqu’au bout de la route et on s’arrête pour prendre quelques photos au pied du glacier.

Encore des moutons en libre accès.

Puis on redescend de 200-300m et on se trouve un endroit tranquille pour passer la nuit.

Eden s’amuse dans l’eau glacée de la rivière (c’est l’eau qui vient directement de la fonte du glacier – elle dit qu’elle n’est pas froide)

même pas froid

Tandis que moi je prend mon appareil et part faire une petite randonnée dans le coin.

Le col de Susten qu’on prendra demain
Eden joue toujours dans l’eau ? mais elle a les pieds en titane ou quoi ??
Notre petit coin de paradis
Reflets de glaciers
De retour au camion
Cette vue du Glacier :love:

On prépare à manger et on se prépare pour la nuit.

Le coucher de soleil sur les montagnes est magnifique

Pour se mettre dans l’ambiance « glace », on a regardé La reine des Neiges 2 avec Eden. Note pour plus tard : arrêter les dessins animés avec trop de chansons…

Vers minuit je tente une ultime sortie pour des photos d’étoiles. Difficile à dire si le résultat est bon, il faudra voir ça sur un vrai écran.

En tout cas on voit la voie lactée 🙂

6 août 2020 – Lucerne – Giswil

Journée Lucerne aujourd’hui. Après les préparatifs du matin, on descend les vélos et on se dirige d’abord vers le musée des transports de Lucerne. C’est plat, il fait beau, il y a des pistes cyclables partout, bref, ça se passe bien pour la quasi-totalité d’entre nous.

Les jeux à l’entrée du musée des transports

En arrivant sur place on décide de commencer par le planétarium. On achète des billets en dernière minute sur l’appli (pour éviter la queue), et on arrive à rentrer. La projection dure environ 40 minutes. Le sujet est « mission terre ». Ca parle des conséquences du réchauffement climatique avec quelques explications bien pensées, et d’autres un peu moralisatrices. mais dans l’ensemble c’est plutôt réussi. On a droit à un casque avec les explications en Français pendant toute la projection. A la fin, un astronome donne quelques explications complémentaires sur l’état du ciel en ce moment. Malheureusement, c’est uniquement en allemand, donc plus compliqué à suivre.

Une fois cette première aventure terminée, on passe à une autre attraction : la « Swiss Chocolate Adventure ». Une balade d’une demi-heure à bord d’un vaisseau auto-guidé qui nous fait découvrir la fabrication du chocolat (Lindt), depuis la récolte des fèves jusqu’à sa mise en boîte (par Lindt). Avec un peu de pub au milieu pour Lindt… On reste un peu sur notre faim, d’autant plus qu’à la dernière étape du circuit (la dégustation des fameux chocolats Lindt), il n’y avait plus rien à manger :D. La dame de l’accueil à eu pitié de nous et nous a filé 2-3 chocolats Lindt…

On sort de là et on a un peu faim 😀

On reprend nos vélos et on se dirige à nouveau vers le centre de Lucerne.

Le lac
Tient, le pilatus est bien dégagé aujourd’hui !
A l’entrée du musée, cet immense tunnelier
Belle promenade au bord du lac
On prend se reprend une salade chez Tibits, mais cette fois à emporter. On se trouve un banc en face du lac et on profite de la vue

On reprends nos vélos et on cherche la muraille de Lucerne. Il parait qu’on peut monter dessus et voir la ville d’en haut. Après quelques détours on trouve un endroit où on peut monter sur une tour reliée à la muraille.

L’intérieur de la tour
La vue d’en haut
Les tours qu’on peut visiter en marchant sur la muraille
On visite ainsi 3 tours
Belle charpente
La tour de l’horloge abrite des horloges d’églises et d’édifices administratifs de la région qui ont été démontés de leur lieu d’origine et remontés ici
Fin de la balade
C’est quoi cet animal ?

Il commence à se faire tard, et on a encore pas mal de choses à faire aujourd’hui. Première étape : revenir au camion. Les pistes de vélo sont toujours aussi agréables ici à Lucerne.

2ème étape : trouver une laverie automatique. On a besoin de laver quelques affaires. On en trouve une en centre-ville. On y va avec le camion, on se gare en warning, et on fait nos p’tites affaires.

Il y a du matos !
Elle est stylée la laverie
Avec des prises. J’avais oublié de charger ma brosse à dents électrique hier au bar 😀

Il est temps de quitter Lucerne. On décide de revenir sur nos pas. On était venus ici un peu vite car la météo du côté du col de Grimsel était mauvaise. Mais maintenant que le soleil est revenu (et semble-t-il durablement), on décide de faire marche arrière et de reprendre là où on s’était arrêtés ou presque. On revient donc à Giswil pour faire une vidange dans notre super spot de l’aller. Puis on se dirige vers un autre spot pour la nuit. Des gars sur Park4Night conseillent un coin dans la montagne au dessus du lac de Sarnen.

Le spot est vraiment cool
Vue magnifique
sur les montagnes alentours
Et le lac de Sarnen
On va être bien ici. Il y a quelques motards qui passent, mais d’ici la nuit tombée, ils devraient se calmer…
Coucher de soleil depuis le camion

5 août 2020 – Mont Pilates

Nuit étonnamment calme dans notre petit parking. On est quand même pas très loin du centre, dans une impasse certes, mais en face d’un terrain de foot, et de salles de sport, d’un début de parc / promenade, et d’un quartier résidentiel. Je m’attendais à quelque chose de plus chahuté, mais finalement c’est plutôt cool.

La météo semble plus favorable aujourd’hui qu’hier. Les températures reviennent à la normale estivale, et il semblerait qu’il y ait quelques rayons de soleil. On va tenter l’aventure et monter au Mont Pilates. Il parait que c’est une expérience à vivre. Et tant qu’à vivre une expérience, autant y aller à fond. On prend donc le « Golden Trip » qui nous permet de partir de Lucerne en bateau, monter en funiculaire jusqu’au Mont Pilates, puis de redescendre avec un téléphérique puis des télécabines, avant de reprendre le bus pour revenir à Lucerne. Tout un programme.

Après les traditionnels rangements et petit déjeuner dans le camion, nous voilà partis en bus pour rejoindre la gare centrale de Lucerne. On achète nos billets dans la boutique des transports de la ville de Lucerne. Pour information, le demi-tarif fonctionne très bien (et heureusement, sinon ça douille), et la carte junior aussi (donc Eden ne paie rien). Puis on se rend sur le quai. Notre bateau va partir dans quelques minutes.

Le voilà qui arrive
Et c’est parti pour une balade en bateau de 1h30 🙂
Ciao Lucerne
Les masques ne semblent pas indispensables quand on est sur le pont, cool !
Ce bateau a l’air stylé
Les hôtels de luxe de Lucerne
Le casino
Bon, le Palace est en travaux… il faudra qu’on revienne…
Catamaran ?
Alors parlons un peu météo : il y a quelques nuages quand même. Là on voit le sommet du Pilatus
Plein d’endroits sympas autour de ce lac des 4 cantons
On dirait des hôtels tout en haut…
On aperçoit encore le sommet, c’est bon signe. On y croit. Si on voit le sommet d’en bas, c’est qu’on voit le lac d’en haut…
La petite maison dans la prairie
L’hôtel près du lac
De belles demeures. Rien que le parking du bateau ça doit faire la taille de notre appartement 😀
Chacun avec son échelle pour descendre dans l’eau
Poupoussy en mode camouflage. On a enfin trouvé une utilité au masque : se réchauffer quand ça souffle un peu trop froid. PS : un message à caractère publicitaire s’est subtilement glissé dans cette photo. Sauras-tu le retrouver ?
Des chalets dans la montagne
Alors finalement on fait un détour ici. On est tout en bas des hôtels qu’on a vu tout à l’heure sur la montagne. Depuis le débarcadère il y a un funiculaire qui amène les clients directement jusqu’à leur hôtel
Les hôtels sont juste là haut
Et le funiculaire arrive directement au débarcadère. La classe !
Ah, un bateau arrive avant nous… faut qu’on attende qu’il libère le débarcadère
Superbe
Hop, le funiculaire repart
Et s’engouffre dans la forêt
Sympa la maison les pieds dans l’eau
Le restaurant Tell
Elle a bien travaillé Sophie pour tondre le gazon !
Village perché
En haut : le Pilatus. En bas, Hergiswil (là où on était hier, au musée de Glasi)
On se rapproche de Hergiswil
Voilà notre musée d’hier
Sommet toujours visible, c’est bon signe

Après cette traversée en bateau, nous arrivons enfin à destination. Tout le monde débarque et se précipite sur les funiculaires. Malheureusement, c’est pas exactement comment on l’avait imaginé. On nous donne un ticket avec l’heure de notre funiculaire. On a 1h30 d’attente. Pas grave, on en profite pour manger un morceau en regardant les funiculaires arriver et repartir.

Finalement c’est à nous. On s’installe masqués tout en haut du funiculaire.

Depuis bien plus d’un siècle, les motrices du Pilatusbahn grimpent jusqu’au sommet de la montagne imposante qu’est le Pilate, en empruntant le trajet de train à crémaillère le plus audacieux du monde. Avec une déclivité maximale de 48 %, il s’agit du train à crémaillère le plus raide du monde, unique dans son genre. Cette déclivité extraordinaire comportait le risque que les dents motrices des systèmes de trains à crémaillère traditionnels de l’époque seraient inefficaces. Les constructeurs ont donc dû créer un système doté d’une crémaillère spéciale.

Jusqu’en 1937, le trajet de 70 à 80 minutes sur une longueur de 4618 mètres était parcouru avec onze voitures motrices à vapeur, en passant par la station à eau et de déviation Ämsigen (à présent un arrêt du train) la station de Mattalp, puis le long de l’Eselwand jusqu’à Pilatus Kulm. Dès 1905 déjà, les possibilités d’un changement du service vapeur en un service ferroviaire électriques étaient à l’étude. Cependant, le projet d’électrification était reporté à cause des coûts exorbitants à l’époque. À partir de 1931, les responsables de la société Pilatus-Bahn se sont penchés à nouveau sur la problématique de l’électrification du service ferroviaire; cette fois ils étaient motivés par le degré d’usure démesuré des véhicules. Le 15 mai 1937, le service ferroviaire électrique avec les nouvelles motrices fut inauguré officiellement. Deux des anciennes motrices à vapeur ont été conservées jusqu’à ce jour. Elles sont exposées en Suisse, au musée des transports à Lucerne, et en Allemagne, dans le Deutsche Museum à Munich.  

Notre bateau à quai
Et c’est parti pour une petite grimpette
Le paysage commence à être sympa !
Pas sûr qu’on s’en rende bien compte, mais c’est vraiment super raide !
La station intermédiaire. C’est là que les funiculaires se croisent
On commence à voir le sommet
Mais avant ça, une ultime montée
Les vaches arrivent jusqu’ici !
ça monte ça monte
Ah ouais !
impressionnant
Le chemin piéton
Nous dans quelques minutes
On y est presque

Ca y est, on est arrivés. Premier constat : c’est nuageux !

Côté Lucerne
Notre funiculaire repart
Donc il y a vraiment des gens qui montent jusqu’ici à pieds ?
Deuxième constat : le temps est hyper changeant ! En quelques secondes, un nuage peut venir tout masquer
Deux minutes plus tard
Du côté des montagnes aussi, ça change rapidement
On voit bien les sommets enneigés au dessus des nuages. A gauche le Titlis
Carte postale
On décide de grimper sur les quelques sommets aux alentours
Le premier nous donne une petite vue sympa sur la station
On ira ensuite là haut
Eden essaie de surfer sur sa maman
J’ai vu des gens courir sur ces chemins
On va monter par là aussi
Tient, ça se dégage un peu sous les nuages
Bon, comme je disais, en quelques secondes, on se retrouve là dedans…
Voilà voilà…
ça devait être une balade dans les tunnels autour du Pilatus, avec à chaque fenêtre des vues fantastiques sur le lac des 4 cantons…
Bon, de ce côté ça va toujours
Tient ça se dégage enfin ?
Publicité mensongère. Quand on lève la tête…
Voilà ce qu’on voit 😀
La station vue d’en haut
Il y a un chemin qui traverse les falaises
petite fenêtre dans les nuages
Mais pas pour très longtemps
L’hôtel Pilatus Kulm
Yeah, on voit enfin Lucerne!
Profitez-en, ça ne va pas durer
C’est presque fini
Pour info, c’est ça qu’on aurait dû voir 😀
Allez, il va être l’heure de rentrer
Dans le Téléphérique du retour
On est passés sous les nuages on dirait
Lucerne
Le lac des 4 cantons
A la fin du 1er trajet, on arrive à la station intermédiaire. Il y a là moult activités : luge d’été…
Accrobranches…
Mais il nous faut continuer notre descente. On passe en mode télécabine
On traverse la forêt
Arrivée bientôt?
Toujours Lucerne au loin
Avec des quartiers sympas
On était passés là ce matin : en haut les hôtels accessibles en funiculaire
Le stade du FC Lucerne ?
C’est marrant, la fin de la télécabine arrive en centre ville. On survole littéralement les maisons
Les jardins
Allez, au boulot
Les terrasses…
La piscine derrière le palmier 😀

Terminus, tout le monde descend. On marche quelques minutes pour rejoindre le bus de ville qui nous ramène au centre de Lucerne.

On va faire quelques emplettes en ville.

Avec du soleil ça rend beaucoup mieux quand même
N’est-ce pas ?

On termine la journée au Tibits de Lucerne (pour ceux qui ne connaissent pas : un self-service végétarien où ils facturent la nourriture au poids). Délicieux et ça fait du bien quelques légumes 🙂

De retour au camion, il est déjà 20h. Poupoussy va coucher Eden qui est bien claquée après cette longue journée. De mon côté, je vais au bar du coin et branche quelques appareils électriques (PC, chargeur appareil photo, chargeur batterie vélo) en mode manouche 😀

4 août 2020 – Col du Grimsel – Lucerne

Pour ceux qui suivent et qui sont en mode suspens depuis hier soir : nous ne sommes finalement pas restés au col. Vers 20h, un peu après avoir fini d’écrire l’article du jour, on a décidé qu’au vu des circonstances (grosses bourrasques de vent, brouillard, forte pluie, températures proches de zéro, neige annoncée pendant la nuit et route du col fermée entre 21h et 6h du matin pour risque d’éboulement) c’était un peu too much de vouloir passer la nuit ici. On a donc levé le camp et on a descendu le col du côté Bernois. On s’est arrêté quelques kilomètres avant Innetkirchen, dans une clairière au bord de la route du col.

Notre emplacement de cette nuit. Au calme et à plat.

Ce matin il pleut encore. Et la météo s’annonce mouillée au moins jusqu’à 14h dans la région. On décide du plan de bataille pour la journée : un musée pour ce matin histoire de ne pas perdre trop de temps à attendre le soleil, et une balade à Lucerne cet après-midi, quand la pluie aura cessé.

On se dirige donc vers Hergiswil, sur les bords du lac des quatre cantons. En chemin on s’arrête pour faire une petite vidange du camion. On s’arrête à Hergiswil et on se dirige vers le musée Glasi.

Ce musée retrace l’histoire du verre et de la verrerie Glasi Hergiswil. Le musée commence par une mise en scène en sons et lumières qui dévoile les coulisses du travail du verre. Les pièces du musée ont été mises en scène pour retracer l’évolution de l’artisanat à la Glasi Hergiswil ainsi que les fluctuations économiques de l’entreprise. Le musée raconte l’histoire des paysans habillés de feutre, la lutte du pot de terre contre le pot de fer, des patrons contre les ouvriers. Des pièces interactives présentent la grande crise qui a suivi la Seconde guerre mondiale et le sauvetage de la verrerie par Roberto Niederer. Le musée est un film déambulatoire, un théâtre forain, un cabinet de curiosités, une machine à remonter le temps.

Explications sur les premiers « verriers » qui s’installaient dans les vallées, coupaient tous les arbres de la région pour leur fourneaux, puis quand il n’y avait plus d’arbres, passaient à la vallée suivante… pas très écolo tout ça 😀
Toute la première partie de la visite, c’est une mise en scène de l’histoire du verre et de la verrerie
Pendant la guerre, la verrerie a produit des bocaux pour la conservation des aliments. On dirait que ce couloir est immense
Ou alors qu’Eden est un géant 😀
Le vrai camion qui faisait les livraisons à l’époque
Roberto Niederer qui a repris l’usine lors de sa faillite était un amateur de formes artistiques du verre
A la fin du circuit on arrive à la « vraie » usine : le fourneau qui tourne 24h/24 (impossible à arrêter). Les ouvriers sont encore en pause. Ils reprennent à 13h30.
Et c’est parti. Lui il fabrique des espèces de vases rectangulaires
Et voilààà
Une autre équipe de quatre personnes travaillent à la chaîne pour produire…
Pour l’instant ça ressemble à une grosse courgette
Ou une petite aubergine…
Un gros cornichon ?
Hop, on souffle tout ça
On va lui ajouter un p’tit tchitchou au bout
Une fois soufflé, voilà ce que ça donne… alors, c’est quoi ?
vous y êtes ?
Dernier morceau
là ça devient clair
Voilà un magnifique verre à pied
Une 3ème équipe travaille sur du lourd.
Le gars va chercher la matière première dans le fourneau
Attention, chaud devant !
Faites de la place !
Ah zut, ça coule !
C’est pas grave, j’ai mis du papier-ménage en dessous*
Vazy que j’te verse tout ça là dedans
Allez hop
Un p’tit coup de ciseaux et c’est fini
Encore quelques manipulations
Et voilà le résultat

Vraiment très impressionnant cette visite.

On continue par une exposition des pièces d’archives réalisées dans l’usine.

Une exposition de pièces d’archives de l’usine. Ici des objets du 18ème siècle

Puis un labyrinthe de verre

On a des surpantoufles et des gants
C’est assez bluffant, difficile de savoir s’il y a un verre ou non
Un vrai labyrinthe
Avec des jeux de lumière stylés

On finit avec d’autres expérimentations à base de verre…

Un verre déformant 😀
Mwahahah
Heheh
Rhooo
Bon, OK, j’arrête 😀
Des sons différents selon la taille des assiettes
La boule de cristal
Un verre incassable

Ca y’est, on a fini. On passe encore un peu de temps dans la boutique. Ils vendent des trucs hyper stylés. Après vérification, on trouve pas mal de leurs objets dans d’autres magasins, et également en ligne sur leur shop…

Prochaine étape : trouver un truc à manger à 15h. Pas facile en Suisse. Mais on y parvient : ça commence par un Burger, et ça finit par King :D.

Dernière étape de la journée : Lucerne. On y trouve un parking un peu à l’écart du centre historique, mais proche d’un arrêt de bus. Le bus nous amène à la gare, et on suit un parcours « touristique » qui nous permet de nous balader dans le centre historique et de voir les principaux monuments et points de vues.

Certains bus sont décorés avec des dessins de cœurs faits par des enfants 🙂
C’est Meuuuugnoooon
On arrive par la gare de Lucerne. Juste derrière elle se trouve le KKL, le palais de la culture et des congrès de Lucerne. Il s’agit d’un édifice culturel multifonctionnel, construit à Lucerne selon les plans de Jean Nouvel. Doté d’une salle de concert à l’acoustique considérée comme exceptionnelle, le KKL programme des concerts de qualité.
Des bateaux prêts à partir pour une croisière sur le lac
Eden prête à partir pour une croisière avec les canards
Devant la gare de Lucerne
Le fameux pont de la chapelle qui a brûlé en 1993
Sa tour servit tour à tour d’archive, de trésorerie, de prison et de chambre des tortures (sympa)
Le ciel est bien chargé, mais au moins il ne pleut plus !
Le théâtre de Lucerne
Eden essaie de battre le record du monde d’Usain Bolt
L’église des jésuites
Et celle des Franciscains
Hôtel du sauvage
Vitrine d’une ancienne pharmacie
Plein de détails sympa sur les maisons
Gros débit sur la Reuss
Musée historique de Lucerne
Les remparts de la ville
Vue depuis un autre pont
Les dessins à l’intérieur du pont sont assez macabres
Place de Muhlen
Et ses maisons décorées
Magnifiques facades
Une boutique entièrement dédiée au couteau suisse Victorinox
l’hôtel de ville
La confrérie du Golden Bretzel 😀
Eden se rafraîchit à chaque fontaine
Le fameux Lion de Lucerne. Sculpté en 1820, il commémore les officiers et les centaines de soldats du régiment des Gardes Suisses morts au service du roi de France Louis XVI, en 1792, lorsque les révolutionnaires prirent d’assaut le palais des Tuileries à Paris.
S’il y a un avantage au COVID, c’est qu’on a les monuments pour nous tous seuls !
Ass bar. Amis anglophones, je vous laisse traduire. Est ce qu’il y a des « happy hours » ? :p
PS : en vrai, c’est plutôt un truc cool : Ils vendent des produits de boulangerie «frais de la veille» à prix réduit. L’idée : rassembler les invendus d’une vingtaine de boulangeries partenaires et les écouler le lendemain à un prix cassé.
Une marionnette un peu flippante dans un magasin d’antiquités.
Il m’a trop rappelé Benson dans Toy Story 4 O_o
Pendant ce temps, chez Hermès…
Allez, cette fois on l’emprunte ce pont !
Mais d’abord un selfie
Lumière du soir

Il ne nous reste plus qu’à retourner au camion (par bus). Une journée bien remplie… Espéront que demain la météo sera avec nous !

* sopalin

3 août 2020 – Biel – Col de Grimsel

Cet emplacement dans la forêt est décidément un très bon plan. On a passé une excellente soirée hier avec les amis, les enfants dans un des camping-car et nous dans l’autre :D.

Ce matin on se réveille et on regarde la météo. Ils annoncent des nuages mais peu de pluie le matin. Par contre ça risque de se gâter dans l’après-midi. On décide donc de tenter une petite aventure en vélo : Descendre le long du Rhône en vélo, jusqu’à ce qu’on soit fatigués. Ensuite, on n’aura qu’à rejoindre la gare la plus proche et remonter en train avec nos vélos jusqu’à la gare de Biel où nous sommes posés.

Allez ciao les amis, et bonne route !
C’est parti pour une balade en vélo.
Le chemin longe donc le Rhône, tantôt des cailloux, tantôt petite route avec très peu de passage
On traverse des villages valaisans typiques
Cascades
Le train qu’on prendra dans quelques heures
On retrouve le pont suspendu qu’on avait déjà vu l’année dernière – toujours aussi impressionnant
Ce pont permet de relier à pieds les deux côtés de la vallée
Le temps se gâte un peu on dirait
Vue depuis le pont suspendu
De l’autre côté
Joli chalet
Yara est né ici il y a peu apparemment
Le village d’Ernen
Des maisons du 16ème siècle
Même la banque est stylée

En quittant Ernen on a deux possibilités : redescendre directement vers la prochaine gare (Fiesch ou Lax) et rentrer, ou continuer par un chemin qui monte un peu, puis redescend dans la vallée – avec possibilité de prolonger jusqu’à Brig.

On tente la version longue, et nous voilà partis pour une petite montée (rien d’insurmontable a priori).

Hé les mini-biquettes

On grimpe pendant une bonne demi-heure, mais finalement on décide de rebrousser chemin. D’abord parce que certains commencent à avoir des douleurs au genou – on va éviter de forcer. Ensuite parce qu’on s’est rendu compte que ce chemin aurait nécessité de pousser le vélo en montée dans un chemin en terre et cailloux sur 1,5km… et qu’avec Eden et le Follow-me, c’était peut être un peu too much.

Bref, on redescend à Ernen, puis on prend le chemin du bas. On arrive à Lax et on s’arrête pour manger un morceau.

On prend ensuite le train qui nous ramène à Biel.

A la gare de Lax
Le train permet de revoir les mêmes paysages, mais avec un angle de vue différent.
Le fameux pont suspendu
Nous voilà arrivés

On rentre au camion, et on range les vélos et toutes les affaires. Puis on se dirige vers le col de Grimsel.

De plus en plus froid à mesure qu’on grimpe. Et la pluie n’arrête pas de tomber
On y est. Il fait p**** de froid ! et ça flotte !

On décide de trouver un endroit où passer la nuit ici, en espérant que demain il fera meilleur et qu’on pourra y voir quelque chose. C’est un peu frustrant d’être arrivé jusqu’ici et de ne rien voir.

On est pas bien là ?
Magnifique vue, en théorie
Vue panoramique depuis le poste de conduite.

Bon, il fait 3°C à l’extérieur, un vent de malade, et une pluie qui ne cesse pas. On vient de voir que les autorités cantonales ont décidé de fermer la route du col cette nuit entre 21h et 6h car il y a un risque de glissement de terrain.

Il est 19h, on va voir si on reste ici ou pas. La suite demain 🙂

2 août 2020 – Col du Saint Gothard – Col de la Furka – Biel

Nuit très calme au col du Saint Gothard. On a entendu quelques cris de marmottes le matin, mais impossible de les repérer. Elles savent se fondre dans la masse ces p’tites bestioles !

Après nos traditionnels préparatifs, on commence à descendre de l’autre côté du col du Saint Gothard.

Ciao le col

On prend d’abord la « nouvelle route », parce que l’ancienne route est coupée à la circulation. Mais ensuite on trouve un endroit pour prendre l’ancienne route, bien plus sympa.

L’ancienne route au milieu, la nouvelle à droite
La vallée est magnifique
Ils construisent plein d’éoliennes sur le site du Saint-Gothard
On n’a pas trop compris l’utilité de cette construction. Quelqu’un aurait une explication ?
Vallée glaciaire typique

On arrive en bas du col. On fait un petit détour pour aller voir le « pont du diable »

On se gare un peu en dessous, puis on démarre une petite marche pour le rejoindre
La balade emprunte l’ancienne route qui est maintenant un chemin piéton / une piste cyclable
De belles cascades se jettent dans la rivière en contrebas
Est ce que vous voyez quelque chose sur cette paroi ? un truc qui vous choque ?
Y’a des gens qui font une via ferrata – de grands malades !
ça monte super haut en plus !
Un monument en mémoire d’une bataille qui aurait eu lieu ici entre les forces françaises et russes il y a 2 siècles…
Le monument est accroché à la falaise
Les fameux ponts
Avec un train qui passe
La balade nous fait passer par des anciennes galeries creusées dans la roche
Et ça grimpe
Très impressionnante la construction de ces ponts
Hop, encore un train
On était sortis par le trou de la galerie en face
Explications sur la bataille et le monument
Le départ de la via ferrata
même pas peur
OK, il y a de petites échelles plantées dans la roche, mais quand même !
j’arrête, je ne regarde plus
Beaucoup de nuages aujourd’hui
Le fameux monument
Et l’enchevêtrement de ponts
On repart vers la voiture en passant sur l’ancien pont

On rejoint le camion et on rebrousse chemin. On repasse par Andermatt, puis on se dirige vers le col de la Furka. On l’avait déjà emprunté l’année dernière, mais il avait fait moche, et on n’avait pas vu grand chose.

Seule photo qu’on avait fait lors de la montée et descente du col de la Furka l’année dernière.

Cette année le temps est plus clément.

La montée vers le col, côté Uri
Tient, faudrait penser à enlever les décos…
Encore une magnifique vallée glaciaire
Il fait quand même meilleur que l’année dernière
Ancien restaurant / refuge au col de la Furka ?
La route que l’on vient de parcourir
Vue de l’autre côté du col de la Furka. A droite, le belvédère avec l’accès vers le glacier du Rhône qu’on a visité l’année dernière. Au fond, la montée vers le col de Grimsel qu’on devrait prendre demain
Superbe route
Col de Grimsel
Ils vont galérer ceux qui seront derrière nous demain
Accrochez vous avec une vitesse de pointe de 15km/h 😀

Une fois redescendus, on s’arrête pour manger un morceau, puis on se dirige vers notre spot d’il y a deux jours à Biel. On y retrouve des amis qui ont également loué un Camping-car pour 2 semaines de vacances en Suisse et en Italie. Les enfants s’amusent ensemble pendant que les grands prennent l’apéro et préparent le repas du soir.

Rencontre des manouches en vacances 😀
Eden et ses copains 🙂

Ce coin est vraiment paisible. Pas de passage de voitures, et vraiment au calme.

1er août 2020 – Biel – Col de Nufenen – Col du Saint Gothard

Superbe emplacement hier soir. Pas un bruit, à peine quelques randonneurs ou cyclistes qui passaient par là, vraiment cool.

C’est le 1er aout – fête nationale Suisse. On décore Züüd pour l’occasion.

On prend notre temps le matin pour nous préparer. On part vers 10h à la recherche d’un point de vidange pour les toilettes. Notre première tentative est un échec. Park4Night nous avait pourtant prévenus. Il s’agit d’un camping pas très loin de la route. Le propriétaire refuse de laisser ceux qui font du camping sauvage utiliser ses installations sanitaires, même contre rémunération. Et il l’explique en argumentant que s’il fait ça, il encourage le camping sauvage, et que personne ne viendra plus payer sa place de camping chez lui. Autant je peux comprendre son raisonnement, autant je pense qu’il fait fausse route : Nous qui faisons du camping sauvage, ça ne nous incite pas du tout à aller chez lui (ou dans un autre camping – mais ça c’est une autre histoire). Et ceux qui s’arrêtent dans des campings ça ne les fera pas changer d’avis non plus sur leur pratique.

Bref, on tente un autre camping sur notre chemin, et la réponse est la même. Tant pis, on verra ça plus tard. On bifurque de la route principale et on prend la direction d’Airolo, en passant par le col de Nufenen. Ce col est situé à 2’478 mètres, ce qui en fait le deuxième plus haut col routier des Alpes Suisses.

La route pour atteindre le col est vertigineuse. On fait des pointes à 15 km/h 😀

Arrivés en haut du col on fait une petite halte pour admirer la vue et nous dégourdir les jambes.

Belle vue depuis le col
Les montagnes où on s’est baladé hier (Aletsch)
Et le glacier de Blinnenhorn
Deux gars qui sont arrivés jusqu’au col avec des Mini
Quelques secondes après ce selfie la pluie s’est mise à tomber 😀
Je surfe sur la vibes 😀
On voit les gouttes dans l’eau ?
La bas c’est le tessin
On quitte donc le Valais
La descente va être folklo
Remarquez cette déco de malade : les moins Suisses de Suisse décorent leur voiture 😀

On reprend la route et on descend le col de Nufenen. Aujourd’hui on doit rencontrer Pierre, un ami de Poupoussy qui traverse la Suisse pour descendre rejoindre sa famille en Italie. On lui avait donné RDV au col deu Saint-Gothard, mais finalement on lui propose de nous voir à Airolo parce qu’on n’arrivera pas à temps au Gothard. On se retrouve donc à la gare d’Airolo après que Pierre soit monté puis redescendu depuis le col du Saint Gothard pour rien (désolé Pierre 😀 – En plus, le pauvre a flippé à l’aller et au retour car il avait un souci de frein à main. Il se disait que s’il lui arrivait un pépin avec le frein, il était mal…).

Bref, on se cherche un parking par trop loin du centre (pour ne pas lui faire un autre détour de ce type), mais pas trop central non plus (pour qu’on puisse faire un barbecue à l’écart des regards indiscrets).

Ce sera finalement le parking de la remontée mécanique d’Airolo. On trouve même une vieille table en bois qui va bien nous servir.

Poupoussy, championne du Barbecue
La table, le auvent, le barbecue – la grande classe
Cette déco de ouf
Le roi de la saucisse cramée : c’est bibi 😀
Bon, franchement, ça allait bien. On a tout terminé !
Merci Pierre d’avoir fait le déplacement. Et merci pour le gâteau. Et encore désolé pour la montée inutile au Gothard 😀
Et merci pour la couronne de princesse d’Eden

On quitte Pierre qui continue sa route jusqu’au sud de l’Italie. Nous on fait un petit détour d’une dizaine de km pour trouver un point pour vidanger nos toilettes. On en profite pour faire une vidange complète.

On revient à Airolo, puis on commence à grimper au col du Saint-Gothard nous aussi.

Tient, on voit notre magnifique parking à Barbecue au fond : les 3 terrasses à gauche de la maison avec le toit bleu
Le début de la route du Saint Gothard
Airolo
Il pleut là bas

Il y a deux routes qui montent au col en fait : l’ancienne (Tremola) et la nouvelle. On a commencé par l’ancienne, puis on a bifurqué sur la nouvelle pour essayer de trouver un premier emplacement pour la nuit. Il ne nous a pas plu, du coup on est redescendu un peu pour reprendre l’ancienne route et finir par cette route là.

L’ancienne route est magnifique avec ses pavés et ses lacets
Superbe route
On trouve un très bel emplacement au bord de la route, à 300m du col. On est seuls, pas un bruit à part le cri des marmottes à côté.
Vue depuis notre emplacement
On décide de faire une « rando-marmottes-glaces »
entend bien le cri des marmottes qui sont en face de nous, mais impossible de les repérer, même avec le gros zoom ou les jumelles…
A défaut de marmottes
Puisqu’il n’y a pas de marmottes, allons jusqu’au col
Au col, les camping-cars sont tous entassés… très peu pour nous
Il y en a vraiment partout
L’auberge du Saint-Gothard
Bon, alors la glace s’est transformée en Rösti aux champignons 😀
La vue depuis le col
Dans l’auberge, un « autel » à la gloire du groupe Gotthard et de son chanteur Steve Lee – qui a apparemment été fauché par un camion alors qu’il était arrêté au bord d’une route sur sa Harley…

On revient au camion et on se prépare pour la nuit.

31 juillet 2020 – Zermatt – Eggishorn – Biel

Encore une nuit sympa sur cet emplacement (le même que la veille), même si la circulation démarre assez tôt. Hier soir on a élaboré plusieurs plans pour la suite du voyage, en fonction de la météo et de l’humeur du matin. Au réveil on est parti sur une des options : un parc où on peut expérimenter en vrai le fonctionnement des bisses du valais. On range les affaires, prend notre petit déjeuner, puis nous voilà partis pour cette destination.

Notre bel emplacement

Plus on avance, plus on se dit que finalement une des autres options nous semble plus pertinente. On avait en effet regardé s’il était intéressant d’aller voir le glacier d’Aletsch, mais la météo nous avait refroidi : ils annonçaient des orages dès le milieu de la journée, et pas mal de nuages bas. Mais quand on regarde le ciel à 10h du matin, eh bien pas un nuage à l’horizon. On décide donc de changer de plan et de partir directement en direction de Fiesch d’où on peut prendre deux télécabines qui nous amènent à l’Eggishorn, point de vue le plus exceptionnel sur l’Aletsch.

Nous voilà donc à bord d’un premier télécabine – seuls donc sans masque 😀
On enchaîne ensuite avec un autre engin, plus volumineux (avec masque donc)

On arrive sur la plateforme de l’Eggishorn.

Voilà le spectacle qu’on voit en sortant de la cabine
Au centre le Münch (sauf erreur), à droite (en noir), l’Eiger
On a l’impression d’être tous prêts, mais on a vu un hélicoptère passer près du glacier, il était minuscule !
Eden dans un tonneau
C’est presque abstrait
On fait quelques balades pour changer de point de vue. On décide de monter à la pointe de l’Eggishorn
Finalement on rebrousse chemin et on se trouve un spot pour le pique-nique du midi
Probablement qu’aucun sandwich au monde n’a jamais eu un tel paysage 😀
Le sommet qu’on n’a finalement pas fait. Le chemin était trop funky
Un autre glacier
La vallée en contrebas
Moult parapentistes
Ce glacier d’Aletsch est hypnotisant
Allez, quelques selfies avant de redescendre
Encore une photo d’Eden, elle est douée 🙂
Des abricots du Valais en dessert
Vue panoramique
Il est temps de repartir, snif

On reprend le télécabine et cette fois on s’arrête à mi-chemin. Le « village » de Fiescheralp est en fait composé d’hôtels et de chalets en location.

La vue y est tout aussi incroyable
et les vaches s’y promènent à l’open bar
Ici, c’est les habitants qui sont entourés de grillages électrifiés pour éviter que les vaches ne viennent brouter les jardins 😀
Y’a des vaches partout j’vous dit !
Ça devient compliqué par endroits 😀
Bon, ils ont quand même une belle vue

La température à Fischeralp est déjà plus élevée qu’à Eggishorn – il y a plusieurs centaines de mètres d’altitude de différente. Mais c’est rien comparé à ce qui nous attend en bas, à Feisch.

Allez, on redescend dans la vallée
Qui arrive à repérer Züüd ?
Et maintenant ?

En arrivant en bas on constate la température et on se dit qu’il va falloir qu’on trouve une solution pour ce soir, parce que dormir dans la vallée ça va être trop « caliente ».

On s’arrête dans une Coop pour faire quelques courses (bières à mettre au frais, glaces), dans une boucherie pour acheter quelques saucisses à griller pour demain (fête nationale Suisse :D), et nous voilà partis. On continue notre chemin et on remonte le Rhône.

Nous arrivons dans un petit village en bord de route dans lequel on trouve un « parcours Kneipp ». Pour ceux qui ne connaissent pas (c’était notre cas jusqu’à cet après-midi), Sebastian Kneipp, fondateur de la méthode Kneipp, était un prêtre d’origine bavaroise (1821-1897). Il était apparemment un grand fan de la médecine naturelle – d’après la légende, il se serait guéri lui même d’une grave tubercusole, considérée comme incurable à l’époque, en prenant deux à trois fois par semaine un bain par immersion totale dans l’eau glaciale du Danube et en procédant aussi à des affusions froides avec un arrosoir! Bref, il aurait fait quelques expérimentations pendant des années sur l’application de l’eau, l’utilisation de plantes médicinales, des recommandations sur une nourriture équilibrée et sur une activité physique et aurait élaboré un système de traitement approfondi, dans lequel il intégrera en tant que prêtre, le soin des âmes. Alors toute la partie spirituelle, toussa, c’est pas trop notre truc. Par contre, il y a des sentiers de randonnée qui s’inspirent de sa méthode et qui sont plutôt fun, surtout quand il y a des jeux d’eaux (et qu’il fait une chaleur à crever).

La première étape consiste à rejoindre le début du parcours depuis le parking
Le paysage est plutôt sympa dans le coin. On va monter tout en haut derrière les plus hauts chalets
Ensuite, il suffit de suivre les instructions : par endroits on enlève les chaussures et on marche pieds nus
Ensuite, on a droit à des applications d’eau un peu partout : ici les bras
Là il faut boire de l’eau glacée
Ici carrément marcher dans la rivière et remonter
Enfin, c’est carrément la douche à l’eau glacée
On n’avait pas pensé à prendre nos maillots de bains, donc on fait au mieux 😀
Courageuse !
Poupoussy fait carrément un shampoing
Bref, c’est vraiment sympa et rafraîchissant !

Le chemin retour est un peu moins bien indiqué, mais après quelques allers-retours dans la forêt, on retrouve finalement le camion.

Sur la place du village

La température commence à baisser, il est bientôt 20h. On décide quand même de trouver un emplacement à l’ombre. Par chance, Park4Night nous suggère une aire de repos où manifestement rien n’indique qu’on ne peut pas se garer.

On va être plutôt bien ici, entre les arbres…
Il y a même un barbecue pour demain (bon, on sera probablement déjà partis :D)

30 juillet 2020 – Zermatt – Gornergrat

La journée a démarré tôt pour une fois. D’abord parce que même si cet emplacement est fort sympathique, on entend quand-même un peu la route et le train qui passent vraiment juste à côté. Alors certes, c’est pas aussi bruyant que les boguets de Savièse, mais moi ça m’a réveillé. Mais sinon (et surtout) parce qu’on veut profiter de la météo qui semble plus clémente ce matin que cet après-midi. Il faut donc qu’on se lève tôt. On émerge donc vers 7h30 (en vacances, c’est un exploit). On s’habille rapidement, p’tit déjeuner, puis on se prépare. On a 10 minutes à pieds pour rejoindre la gare de Runda, d’où un train nous amènera jusqu’à Zermatt. Pour aller plus vite, on décide de donner à Eden son vélo pour éviter qu’elle traîne en route (on était un peu juste pour l’horaire du train, et si on ratait celui-là, le suivant était 30 minutes plus tard, et tout est décalé d’autant).

Une jolie coccinelle « Split » pour les connaisseurs. C’est une très vieille.

En arrivant à la gare, on se rend compte qu’on a oublié le cadenas du vélo d’Eden. Qu’à cela ne tienne, on est en Suisse. On le pose derrière le panneau de la gare de Runda, et on croise les doigts pour qu’on le retrouve là en fin de journée quand on reviendra.

Le train arrive dans 2 minutes

On monte dans le train, et on mets nos masques (ça c’est la partie pénible).

On repasse devant le camion mais en train cette fois. J’avais pas remarqué le reflet d’Eden sur la vitre du train :love:

En arrivant à Zermatt on ne perd pas de temps. On sort de la gare et on fait 50m pour rejoindre la gare du train qui part vers Gornergrat, notre destination de la journée.

Gornergrat, c’est d’abord une plateforme panoramique ensoleillée et accessible toute l’année, située à 3’089 m d’altitude, et qui figure depuis 1898 sur la liste des plus belles excursions de Suisse. Le Gornergrat Bahn était le premier train à crémaillère du monde. Aujourd’hui, ce train moderne et durable se déplace grâce à un mécanisme de rétroaction qui récupèrent l’énergie, garantissant des trajets sobres. Grâce à cette méthode, l’énergie pour une à deux nouvelles montées en montagne est gagnée par trois descentes. Le train à crémaillère le plus haut d’Europe en plein air transporte ses passagers 365 jours par an de la gare de Zermatt (1’620 m) au sommet du Gornergrat. Le trajet dure 33 minutes et franchit un dénivelé de 1’469 mètres. Sur 9.4 km de voie il passe par des ponts impressionnants, des galeries ainsi que des tunnels et longe des forêts de mélèzes et d’arolles, des gorges et des lacs de montagne. Le panorama de là-haut est juste fantastique : massif du Mont Rose avec la plus haute montagne de Suisse (Pointe Dufour, 4’634 m), vue sur le deuxième plus grand glacier des Alpes – le glacier du Gorner – ainsi que sur 29 sommets culminant à plus de 4’000 mètres. Sans oublier le Cervin, plus proche que jamais.

Après environ 30 minutes de montée (masqués), nous descendons un arrêt avant le terminus. Cet arrêt permet, après une petite marche de 10 minutes, de rejoindre le lac Riffelsee dans lequel, par temps clair, le Cervin se reflète.

Il nous faut encore descendre pour arriver jusqu’au lac
Nous voilà au bord du lac. Quel spectacle incroyable
La météo est effectivement avec nous. A cette heure, il n’y a que très peu de nuages dans le ciel, c’est bôôô
On ne s’en lasse pas 🙂
On se fait quelques selfies en bon touristes que nous sommes
Elle a grandi 🙂
Elle non, par contre :D. Photo prise par Eden
Je vous préviens, vous allez bouffer du Cervin aujourd’hui 😀
On retourne à la gare et on rate de 2 minutes le train pour continuer jusqu’au sommet. Heureusement il y a un train qui passe juste après.

Nous voilà donc arrivés au sommet du Gornergrat. La vue est époustouflante de tous les côtés.

Les crevasses du glacier
Tient, il commence à y avoir des nuages au sommet du Cervin
Le sommet du « petit cervin ». Sauf erreur, il y a une station de ski qui fonctionne toute l’année là bas…
Il est beau ce glacier
De plus en plus de nuages
Vue panoramique depuis la plateforme la plus élevée
Castor et Pollux (véridique)
Détails crevasses
Sacré couche de neige / glace
La terrasse ensoleillée du restaurant d’altitude
De plus en plus de nuages. Ceux qui viennent maintenant, c’est mort pour voir le sommet…
La piste de ski au fond
Un corbeau qui s’aventure à plus de 3’100m d’altitude
Un p’tit selfie avant de redescendre
Le magasin de la distillerie de Gin située sur la plateforme. Ils ne vendent leurs produits qu’ici
Allez, on redescend
Eden a trouvé un cor des alpes et a commencé à en jouer.
Elle se débrouille super bien !
Depuis le train retour, on ne voit plus du tout le sommet
D’ailleurs, voici ces fameux trains à crémaillère
Ils ont de la patate pour grimper tout ça
Vue de la montée. A droite, des pistes pour descente en VTT
Allez, adieu le Cervin, c’était cool
Arrivée à Zermatt, vue depuis le haut

On est enfin de retour. Il commence à faire faim. On trouve un p’tit resto traditionnel Suisse qui ne paie pas de mine, et est super bon.

Une fondue aux tomates après tous ces efforts 😀
PS : il fait peut être chaud chez vous pour une fondue, mais ici il fait entre frais et bon 🙂

Une fois rassasiés, on se fait une balade dans Zermatt.

Les vieux chalets du centre village
Remarquez le ciel bien blanc – il pleut par intermittence, avec des nuages qui couvrent le ciel…
C’est qui qui avait raison de partir tôt ce matin ? c’est bibi 😀
Certains chalets datent du XVème siècle
Ils sont montés sur pilotis. C’est souvent des greniers ou des fumoirs
Vraiment sympa ces ruelles
Le centre de Zermatt est composé de magasins de luxes et d’hôtels haut de gamme
Fontaine bonhomme
Derrière l’église se trouve le cimetière de tous les alpinistes qui ont été tués dans la région.

Le cimetière des alpinistes est le témoin touchant des malheurs survenus dans les montagnes entourant Zermatt. Un lieu commémoratif pour les alpinistes décédés. Les inscriptions le prouvent: des femmes et des hommes du monde entier ont péri sur le Cervin, le Täschhorn, le Weisshorn, le Liskamm, le massif du Mont Rose ou l’Obergabelhorn. Au cimetière des alpinistes se dressent les pierres tombales de 50 alpinistes décédés. La plupart d’entre elles datent du XIXe siècle, certaines même du début du XXe siècle. La pierre tombale de deux célébrités s’avère ici une exception. En effet, ils ne sont pas décédés dans la montagne, mais de mort naturelle: Peter et Peter Taugwalder, père et fils. Ils étaient tous deux les guides du premier alpiniste à gravir le Cervin, Edward Whymper. Seules ces trois personnes sont revenues saines et sauves à Zermatt. La première ascension réussie date du 14 juillet 1865. Leurs quatre camarades de cordée ont chuté, dont Michel-Auguste Croz, guide de montagne de Chamonix. Il repose désormais en paix aux côtés des deux Peter. Deux des Anglais décédés sur trois sont enterrés autour de l’English Church: D. Robert Hadow dispose d’une pierre tombale à l’extérieur, le révérend Charles Hudson repose dans l’autel de l’English Church. Le troisième Anglais ayant trouvé la mort, Lord Francis Douglas, n’a pas de sépulture car son corps n’a jamais été retrouvé. La pierre tombale de l’alpiniste la plus célèbre des XIXe et XXe siècle se dresse aussi au cimetière des alpinistes: Eleonore Noll-Hasenclever (1880 – 1925). Elle fut emportée par une avalanche le 18 août 1925 en redescendant du Bishorn. Les pierres commémoratives sont aujourd’hui encore décorées en partie par les proches et les camarades des défunts avec des bougies et des fleurs. Parfois, on peut même lire les raisons de l’accident: avalanche, chute de pierre, crevasse. Une pierre arbore une phrase saisissante en mémoire d’un jeune alpiniste: « I chose to climb », soit « j’ai choisi l’escalade ». La pierre se pare du pic à glace rouge ayant appartenu au défunt ainsi que d’un drapeau américain.

La tombe de ceux qui ont chuté lors de la première ascension réussie du Cervin
La suite de notre balade nous amène sur ce célèbre point de vue du Cerin. Malheureusement le temps n’est vraiment pas avec nous
On dirait vraiment le logo de Toblerone 😀
Toblerone | L'origine des logos
La maison des deux guides qui ont accompagné la première ascension réussie du Cervin
J’ai remarqué plusieurs maisons de ce type avec une partie en dur et une en bois. Un style local ?
La fontaine aux marmottes
Le mode de transport pour Ze hôtel de Zermat

Ah oui, parce qu’il y a une petite particularité ici à Zermatt : il n’y a pas de véhicules à moteur thermiques dans le village, uniquement des véhicules électriques (ou cette calèche).

Du coup, il y a des petites camionnettes électriques un peu partout. On a même vu la police là dedans (mais pas assez rapides pour la prendre en photo).

Avant de quitter Zermatt et reprendre le train on fait quelques rencontres… D’abord un ours
Mais surtout Wooly 😀

On reprend donc le train pour revenir à Ronda.

Bonne nouvelle, le vélo d’Eden est toujours là 😀 Vive la Suisse !

On retourne au camion, et on passe la fin de la journée à farnienter et préparer la suite de l’aventure…

29 juillet 2020 – Nax – Sion – Leukerbad – Sierre – Zermatt

Wow, ce spot de rêve. Pas un bruit de toute la nuit, réveil avec toujours cette vue de malade. Le pied.

Après quelques rangements et petit déjeuner avec vue, on descend de notre spot et on rejoint la vallée. On se dirige vers Sion où on veut visiter un château. Sur la route on est attirés par un panneau de ferme en auto-cueillette. Ça a l’air sympa, bio, local (forcément), donc on fait un petit détour pour nous y rendre. Sur place, c’est vraiment cool : chaque « client » prend un gros panier vert, et un couteau, et peut se balader dans les allées et cueillir ce qu’il veut. A la fin, on pèse les fruits et légumes, on paie, et voilà.

Plein de serres où on peut se balader librement
C’est un peu haut pour Poupoussy
Mais elle y arrive finalement !
Oh les belles aubergines !
Il y a moult salades !
Allez on en prend une !
Yeah !

Bref, trêve de mondanités, on continue notre route et on se gare à proximité du château de Tourbillon, à Sion.

C’est un peu avant 1300 que Boniface de Challant (eh oui), évêque de Sion, entreprend la construction du Château de Tourbillon, terminé par ses successeurs. Le château est incendié et démantelé lors des guerres de Rarogne, en 1417. Au milieu du siècle, l’évèque Guillaume VI de Rarogne le rénove en lui donnant l’aspect qu’il gardera jusqu’à la fin du XVIIIème siècle et que l’on connait par de nombreuses gravures. Devenu résidence estivale de l’évêque, Tourbillon est peu à peu délaissé, surtout au cours du XVIIIème siècle. L’incendie de Sion, le 24 mai 1788, qui ravage un bon tiers de la ville, emporte le château dans ses tourbillons enflammés. Il ne sera jamais reconstruit. Il faut attendre la fin du XIXème siècle et la prise de conscience de la valeur du château comme monument historique pour que les premiers travaux de consolidation stoppent la ruine de l’ensemble.

Le musée d’Art de Sion – c’est par là qu’on est arrivé vers le château
Une jolie maison aux volets bleus
adossée à une superbe tour. Tient, des ruches en haut
la rue des châteaux (oui, il y en a deux)
Tu vois, c’est là haut qu’on va !
Oh pinaize, ça grimpe
En face, la Basilique de Valère qui possède un orgue du XVème siècle encore en état de marche
Vue sur Sion dans la montée
Allez, on ne lâche rien
Courage
On est arrivés aux remparts… c’est fini ?
Non, il reste encore une bonne grimpette !
Ca y’est, on est en haut !
L’intérieur des ruines de Tourbillon
La tour de garde
Vue côté nord
L’intérieur de la tour
Eden en mode Zen
vue sur la vallée. Au fond, Sierre
La porte d’entrée
Eden fait une démonstration de danse médiévale 😆
Allez, il est temps de redescendre
On se dirige vers le centre ville pour trouver de quoi manger
L’hôtel de ville
Et juste à côté, la brasserie du Grand Pont qui – d’après un collègue connaisseur de Sion – serait d’un super rapport qualité/prix
Il a vu juste. on s’est régalé avec ce Poke Bowl thon mariné
Des tomates fraiches mozzarella di Buffala et basilic du jardin
et un risotto aux chanterelles pour Eden

Après le repas, je décide de faire un régime et d’aller perdre quelques kilos de cheveux. La situation n’est effectivement plus tenable, et avec la chaleur de ces derniers jours, il faut agir, et vite. On hésite entre (je vous jure que c’est vrai):

  • Myst’hair coiffure Marisa
  • Jupit’hair
  • Nouvel Hair

Finalement ce sera Coiffure Carmelo, plus sobre, mais efficace.

Avant
Après

Je suis tout léger !

Prochaine étape, Sierre, où on a repéré un magasin vrac où on va pouvoir faire quelques emplettes. Facile à trouver, il est bien équipé, et on trouve ce qu’on voulait.

On continue notre chemin, et on se dirige vers les bains de Leukerbad (Loëche-les-Bains). Malgré le Covid, ils restent ouverts avec quelques restrictions pas vraiment contraignantes. On y passe 3 heures à barboter dans des eaux un peu chaudes pour la saison, mais avec la brise de la fin d’après-midi, tout à fait acceptables. Avec Eden on se régale avec les toboggans et avec Poupoussy ce sera plutôt bulles et jacuzzi…

Il est 20h passés quand on sort des bains. Il nous faut partir car on a réservé un billet de train spécial demain (teasing). On prépare un sandwich rapide qu’on mange en route, et c’est parti pour une petite heure de route jusqu’à (presque) Zermatt. On s’arrête près de Täsch, sur le parking d’un hôtel qu’on a repéré sur Park4night. Les propriétaires (un couple d’Italiens très sympa) mettent à disposition le parking de leur hôtel pour les camping-car pour 10 CHF la nuit. C’est appréciable, car dans la vallée il y a très peu d’emplacements pour Camping-car, et manifestement ceux qui ont essayé du camping-sauvage se sont fait rattraper par la patrouille… On va éviter.

Eden s’était déjà endormie sur la route. Poupoussy la couche pendant que je m’installe sur la terrasse de l’hôtel avec un petit cocktail pour rédiger l’article de cette journée.

Faut pas se laisser abattre 😀

28 juillet 2020 – Savièse – Nendaz – Nax

Bon, on ne pourra pas nominer le bivouac d’hier soir au top 10 des « best-spot-awards »…

Dernière photo prise hier soir – la vue était très sympa quand même !

Nos doutes ont commencé quand en début de soirée on voyait entendait passer les p’tits jeunes avec leur boguet. On s’est dit que ça allait se calmer pendant la nuit. Que nenni…

Enfin, si, ça s’est quand même calmé à un moment… mais c’était sans compter sur les travaux qui ont démarré très tôt le matin. On a eu droit à la tronçonneuse du voisin, puis carrément au marteau piqueur ! Plus les gens qui trouvaient normal de venir jeter leurs bouteilles de verre dans la poubelle prévue à cet effet (sans déconner). Il parait qu’un voisin s’est fighté avec sa femme vers 4h du mat’ parce qu’elle l’a trompé cette nuit… Moi j’ai rien entendu, mais Poupoussy apparemment oui…

Bref, on émerge un peu plus tôt que prévu, puisqu’on est déjà réveillés. On descend au village à proximité et on s’installe sur un banc entre la maison de la commune et l’église pour le p’tit déjeuner.

Y’a pire comme endroit pour le croissant du matin

On fait quelques courses dans la supérette du village, puis on se dirige vers la commune de Nandaz, plus précisément au village de Veysonnaz où on a repéré une balade sympathique à faire au bord d’un Bisse.

Pour les néophytes (comme on l’était jusqu’à hier), et pour la faire courte, les Bisses sont des canaux d’irrigation. Ceux du valais datent probablement du XIVème siècle. Les gens de l’époque se sont rendus compte d’un paradoxe : ils avaient de l’eau en abondance dans les torrents lors de la fonte des neiges et des glaciers, mais leurs champs et cultures étaient secs car non irrigués correctement. Ils ont donc décidé de dévier ces torrents, ou au moins une partie, pour l’irrigation de leurs cultures. Aujourd’hui ces bisses viennent irriguer les vignes et les abricotiers du valais (oui, ceux-là même que vous achetez au bord de la route – il y en a moult à Nendaz !)

Si le sujet vous intéresse, j’ai lu cette courte description qui donne pas mal de renseignements historiques.

Sur la route qui mène à Veysonnaz
Incroyables ces chalets à flanc de montagne
Vue vers la vallée du Rhône
Voilà donc le début du bisse
Un p’tit ruisseau avec un chemin à côté pour se balader
De temps en temps, on peut voir le paysage en bas
Mais la plupart du temps on est bien à l’ombre
ça tombe bien, parce qu’il fait bien bien chaud aujourd’hui
On a fait plein de concours de bateaux avec Eden
Elle est un peu mauvaise perdante – elle tient ça de son père 😀
Quelques passages un peu plus aériens, mais rien d’insurmontable
Beaucoup de verdure. D’ailleurs une dame ramassait des « épinards sauvages » pour en faire une tarte…
Il y a carrément des intersections de rivières et de bisses ! ils peuvent tout rediriger de part et d’autre !
C’est très bien aménagé en tout cas !
Au bout du bisse : une famille ours
Et c’est reparti pour le chemin retour
On y est presque !

On termine la balade le long du Bisse, et on se cherche un endroit pour pique-niquer. On monte jusqu’à la station de Thyon, et on se fait quelques sandwichs.

Après une courte sieste (eh oui, c’est les vacances), on redescend dans la vallée, et on se dirige vers le lac souterrain de Saint-Leonard.

Témoin privilégié de la formation des alpes, ce lac souterrain navigable se niche dans le coteau entre 30 et 70 mètres de profondeur sous le vignoble. Avec une longueur de 300 mètres, c’est le plus grand lac souterrain naturel et navigable d’Europe.

La grotte étant complètement immergée, toutes les visites se font à bord de bateaux à rames pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes. A cause du COVID, il faut absolument réserver sa place sur internet avant la visite. On n’a pu réserver que pour deux personnes (tous les bateaux étaient pleins). Poupoussy s’est donc sacrifiée et nous a laissé visiter avec Eden.

Voilà le lac souterrain
Pas facile à prendre en photo dans l’obscurité
Des poissons ont été introduit dans le lac il y a quelques années. Ils ont bien la dalle !
Eden floue sur le bateau 🙂

On termine la visite et on sort du lac souterrain. Le temps s’est gâté et il pleut des cordes. On court jusqu’au camion pour nous abriter. Poupoussy a profité de ce temps pour faire une vidange du camion – Bravo 🙂

On cherche un endroit pour passer la nuit. L’expérience d’hier nous pousse à chercher un endroit plus à l’écart. On trouve un parking qui sert au départ d’une Via Ferrata. On est seuls, et on a une vue de malade mental sur Sion et toute la vallée !

Notre emplacement de ce soir
La vue n’est pas dégueu !
Les filles se reposent pendant que je prend quelques photos
Cette vue !
Tient, on dirait qu’il pleut là bas au bout
Ah ben il pleut ici aussi maintenant !
ça se calme
C’est bô
L’aéroport de Sion

Allez, on se quitte là dessus ce soir. Le temps s’est rafraîchi et c’est tant mieux. On va passer une bonne nuit ici !

27 juillet 2020 – Marécottes – Savièse

Notre emplacement était on ne peut plus calme. On n’entendait rien à part le bruit du vent dans les feuilles des arbres, le chant des oiseaux, et quelques animaux de la forêt (c’est quoi ce bruit ? 0_o).

Eden ce matin : « on peut aller à la piscine ? »

Après le p’tit déj et les traditionnels préparatifs, on décide de redescendre dans la vallée, puis de remonter pour aller jusqu’au barrage de Mauvoisin (Totoro).

Dans la redescente, on a une belle vue sur la vallée du Rhône

On s’arrête dans la descente pour acheter des abricots du Valais (ça tombe bien, on y est…).

A côté du kiosque on retrouve le pont qui est juste au dessus du cou / des gorges / de la nuque / du pharynx du Trient qu’on a visité hier. On y fait une petite balade avec Eden.

On arrive tout en bas de la vallée du Rhône, on prolonge jusqu’à Martigny (le coude), puis on remonte en direction du Grand Saint-Bernard, avant de bifurquer vers la gauche direction Verbier. Puis on monte jusqu’au pied du barrage de Mauvoisin.

C’est parti pour 45′ de montée jusqu’au barrage…
Le camion garé en bas
ça y est, on aperçois le barrage
La montée est plutôt raide au début
Agrémentée de panneaux explicatifs sur la construction du barrage dans les années 50
Ensuite on entre dans une galerie qui présente d’autres panneaux
Et qui nous amène par une pente bien raide jusqu’au barrage
On y est presque
Au pied du barrage
Impressionnant !
Encore quelques mètres de grimpette dans des galeries, puis on arrive sur le barrage
On y est !
La vue est superbe depuis là haut !
De belles cascades jaillissent d’un peu partout
Le beau lac artificiel de Mauvoisin
Et le barrage vu de l’autre côté
Un chemin permet de faire le tour du lac… il y en pour 4h aller, et 4h retour. Une autre fois peut être 😀
Papillon, papillon !
Sur le barrage, on a droit à une exposition d’art contemporain. Alors Valentin, j’ai rien contre toi, vraiment… Je respecte ton travail, et tout…
Mais honnêtement, le coup des mulets, c’était too much pour moi. Même Eden fait mieux…
On entame le retour vers le camion par un autre chemin qui longe les falaises…
ça y’est, on retrouve le camion !

Il est 14h passés, et l’estomac crie « famine » !

On décide de manger un morceau à l’hôtel restaurant de Mauvoisin. Excellente salade Mauvoisin avec des produits du coin, et profiteroles pour finir.

Puis on revient dans la vallée, et on se dirige vers Sion où on a repéré un espace où Eden va pouvoir nager. Il fait bien chaud (déjà au barrage ça chauffait bien, sauf dans les galeries où il faisait bien frisquet), mais quand on descend dans la vallée du rhône, c’est carrément Caliente !

Les « îles » de Sion sont un petit paradis, sauf quand il y a du monde (ce qui était le cas aujourd’hui). Mais on a quand même pu trouver un coin tranquille pour faire plouf

Après cette petite escapade aquatique, il est déjà temps de chercher un endroit pour passer la nuit.

On décide de remonter un peu au dessus de Sion pour profiter de l’air un peu plus frais. La première tentative n’est pas satisfaisante (parking certes à l’écart, mais qui ne nous plait pas beaucoup).
La deuxième est plus sympa. C’est certes un peu près de la route, mais avec une vue de ouf !

Eden attaque la soirée avec un abricot d’ici 🙂

26 juillet 2020 – Chexbres – Marecottes

Les dernières semaines ont été éprouvantes.

Je ne sais pas vous, mais moi, au début du confinement, j’avais fait la liste de tous les trucs que je voulais faire pendant cette période et que je n’avais pas le temps de faire d’habitude.

Alors certes, je ne dis pas que je n’ai rien foutu, mais quand même… la liste est restée bien remplie. Dans cette liste il y avait notamment réfléchir aux vacances de cet été. Bon, il était entendu qu’au vu de la situation sanitaire on ne s’éloignerait pas trop… voire qu’on resterait en Suisse. M’enfin, on aurait quand même pu mieux préparer ce voyage.

Sans compter qu’après le confinement (qui, rappelons-le, en Suisse n’a été qu’un « semi-confinement ») est venu le temps du déconfinement. Et ce serait mentir que de dire qu’on s’est tourné les pouces pendant la période. Côté boulot c’était plutôt du genre intense. Et ce, jusqu’à la dernière minute…

Bref, tout ça pour dire qu’on a plus ou moins terminé le boulot vendredi soir, et que samedi on était tellement KO qu’on a décidé de rester à la maison et préparer tranquillement le voyage et le camion.

Pour une fois on démarre donc nos aventures un dimanche.

Ce matin, donc après avoir chargé les affaires, rempli les réservoirs, chargé la batterie, nous sommes prêts pour décoller à l’aube vers 11h30.

Et c’est parti !

On décide de partir vers l’Est. Bon, de toutes façons, côté Ouest c’est Genève, rien d’excitant. Au sud c’est la France, et au Nord le Jura… à l’Est, il y a les montagnes, les alpes, le Valais… bref, ça semble pas mal.

Bon, j’ai quand même eu un peu de temps hier (samedi), pour au moins regarder quelques activités à faire dans le Valais.

On se dirige vers notre premier point de chute, et il s’agit justement de chutes : la cascade de la Pissevache !

Elle porte bien son nom

Sympathique

Je vous ai passé le repas du midi, qui, comme le veut la tradition, s’est déroulé dans un Fast Food :miam:

Une fois cette 1ère étape terminée, on continue notre périple et on se dirige vers les gorges du Trient.

Les billets se prennent chez le fleuriste (va savoir). On entre dans les gorges et Eden me demande si « c’est ici le cou du Trient ? » (la gorge, le cou, la nuque, c’est pareil) 😀

Il y’a de gentils lutins qui nous accueillent à l’entrée de la nuque
très sympa

Le cou du trient, c’est une rivière (le trient du coup – vous suivez ?) qui a creusé la roche sur plusieurs centaines de mètres. Et un petit chemin en bois a été disposé le long de la paroi verticale…

C’est quand même très étroit par endroits !

Une fois cette attraction gorgesque terminée, on quitte la vallée du Rhône et on prend la route qui monte dans la vallée du Trient.

On se dirige vers le Zoo des Marécottes. Il s’agit d’un zoo d’altitude, accolé à une piscine semi-naturelle (creusée en partie à même la roche). Dans le zoo, on peut voir de près des animaux de la région (donc des éléphants, tigres, et girafes…)

Magnifique ce Lynx
Ne pas trop s’approcher non plus…
J’adore les poils en pointe sur les oreilles

Il y avait aussi quelques biquettes en libre service dans le zoo avec possibilité de les caresser ou de se faire manger le pantalon…

Sur l’enclos du Lynx, un panneau à destination des cerfs, genre « Faisez gaffe, n’entrez pas » 😀
Et la traduction approximative en anglais 😀

Pendant la visite on fait un coucou aux amis restés à Paris.

On termine notre visite par une p’tite glace, puis on cherche un spot pour la nuit. Le premier est sympa mais on se le fait piquer par un gars qui est arrivé 20 secondes avant nous. Qu’à cela ne tienne, on en tente un 2ème un peu plus aventureux (ancien chemin d’exploitation de la forêt), mais avec une vue de dingue. Ce sera ici pour ce soir !

Notre spot
Et la vue depuis là haut

Bon, je ne résiste pas à vous partager la récolte des tomates qui ont poussé sur la terrasse :love:

10 août 2019 – Siat – Chexbres

Il a plu cette nuit, malgré les prévisions qu’on avait regardées la veille qui disaient le contraire. Bon, nous ça ne nous a pas beaucoup dérangé. Mais ce matin il pleut encore, et le ciel est très bas.

On prend notre petit déjeuner, on prépare les affaires, et on se sépare de nos compagnons de soirée d’hier.

On a pas mal de route à faire pour rentrer aujourd’hui, et des choses intéressantes qu’on veut voir en chemin.

On décide de prendre la route qui n’est pas forcément la plus courte en kilomètres ni en durée, mais qui nous semble la plus jolie et la plus intéressante. En redescendant dans la vallée depuis notre spot d’hier soir on s’aperçoit qu’un voyant rouge est allumé :

Quand c’est rouge, c’est pas bon signe…

Une rapide recherche sur Google nous indique ceci :

Ce voyant remplit un rôle double : il signale une baisse de pression du circuit de freinage, et un niveau de liquide de freins trop faible. Ces deux alarmes sont très importantes, car elles indiquent que les capacités de freinage du véhicule sont affectées de manière significative.
Les freins sont constitués de disques ou de tambours. C’est la pression élevée du circuit qui permet de fournir l’énergie nécessaire au freinage. Toute chute de la pression diminue l’efficacité du dispositif et doit conduire à une intervention rapide. Elle peut être le résultat d’un niveau de liquide trop faible à la suite d’une négligence d’entretien (c’est pourquoi le témoin fait double emploi).

Il peut également s’agir d’une fuite dans un point quelconque du circuit, ou de la présence d’air dans les tuyaux.
Dans tous les cas, il est impératif d’intervenir rapidement, par ses propres moyens ou par le truchement d’un garagiste.

On s’arrête et on vérifie le niveau de liquide de frein : RAS, il est au max. On avait refait le circuit de frein (arrière) avant de partir, on était plutôt sûrs de notre coup. On a aussi vérifié s’il n’y avait pas de fuite de liquide de frein au niveau des roues : RAS de ce côté là également.

Par acquis de conscience, on s’arrête au premier garage ouvert qu’on trouve et on leur demande leur avis. Les deux garagistes examinent le circuit de freinage, le frein à main, font 2-3 essais rapides et nous indiquent que d’après eux ce serait plutôt un capteur qui dysfonctionne, car tout leur semble en ordre. Rassurés, nous continuons notre périple (en faisant quelques essais de freinage au préalable : c’est pas comme si on avait 2-3 cols à plus de 2’000m d’altitude à passer aujourd’hui (et donc à redescendre)).

Bref, notre premier col est l’Oberalppass, qui s’élève à 2046m. La route a l’air sympa, et le paysage l’est probablement autant.

Mais on ne le saura jamais parce que nous, ce qu’on a vu, c’était ça :

On arrive quand même au col et on immortalise cet instant

On redescend de ce col et on attaque le col de la Furka à 2’436m. La route a l’air sympa, et le paysage l’est probablement autant.

Mais on ne le saura jamais parce que nous, ce qu’on a vu, c’était ça :

On arrive quand même au col et on immortalise cet instant…

Bref, tout ça pour dire que vers midi on arrive à notre premier point de chute de la journée. Il s’agit du glacier du Rhône qu’on peut approcher de très près depuis la boutique de souvenirs accolée à l’hôtel Belvédère. Pour les moins téméraires que nous sommes, l’approche se résume à se rapprocher du glacier et à visiter une grotte de glace creusée directement dans le glacier.

Quand on arrive sur le site, le ciel est encore très bas. On ne voit presque pas le paysage en contrebas du site, et on ne comprends pas vraiment où on est et où est le glacier…
On voit juste une descente vers ce qui semble être un lac
Difficile à comprendre ce qui se passe avec ce brouillard.
Bref, on se rapproche du truc blanc au fond qui semble être le glacier
En fait il s’agit de bâches blanches posées sur le bout du glacier, sur la partie où est creusée la grotte, permettant de le protéger au maximum pour éviter qu’il ne fonde complètement 🙁
On pénètre dans la grotte de glace
Il s’agit en fait d’une grotte qui a été creusée depuis la fin du 19ème siècle. Chaque année le glacier avance de plusieurs dizaines de mètres, et ils creusent la grotte d’autant
Il fait un peu frais dans la grotte !
En sortant de la grotte, on se rend compte que les nuages commencent à se dissiper
On peut admirer le bout du glacier dans toute sa splendeur
Ainsi que l’amoncellement de bâches blanches pour protéger la grotte
Et enfin, le lac glaciaire en cours de formation, avec ses icebergs
Le nuage se lève de plus en plus
Iceberg dans le lac glaciaire
Voici donc le tout début du Rhône. Les gouttes qu’on trouve ici finiront leur parcours dans la Méditerranée.
Le glacier qui se jette dans le lac glaciaire
En remontant
Remarquez la cordée à droite de la photo
Vue depuis le glacier vers le bas. En 1850 le glacier arrivant jusqu’à l’hôtel que l’on vit à droite de la photo
Tout ça, c’était recouvert de glace…
Début du Rhône

On termine la visite et on retourne au camion. On descend avec Züüd jusqu’en bas du col, et on s’arrête pour manger dans un self-service qui se situe à l’emplacement de l’hôtel où arrivait le glacier en 1850.

Pendant qu’on mange, un train à vapeur touristique se prépare à escalader le col de la Furka.

Après le repas, on continue notre route et on trace en direction du canton du Valais.

En chemin on aperçoit une drôle de structure au dessus de la vallée. On s’arrête pour voir de quoi il s’agit.

Il s’agit en réalité d’un immense pont suspendu pour piétons, au dessus de la vallée.
On le traverse histoire d’avoir quelques sensations fortes
Vue d’en haut
Vue de l’autre côté
Et c’est reparti dans l’autre sens

Après cette étape improvisée, on fonce vers la « vraie » étape qu’on avait prévu. On voulait finir nos vacances en beauté, en nous détendant dans des bains chauds. On a opté pour les bains de Saillons qui ne se trouvent qu’à une heure de chez nous, et qu’on n’a jamais testé jusqu’à aujourd’hui.
Verdict : c’est très agréable, et bien aménagé.

Il faut maintenant rentrer à la maison. Il est déjà 19h30. On s’arrête pour manger un morceau en route, et finalement nous voilà chez nous un peu après 21h.

Voilà, vous pouvez éteindre votre navigateur et reprendre une activité normale. Pour nous, ces deux semaines étaient un premier survol, un premier aperçu de ce que la Suisse a à offrir du point de vue touristique. On se doute bien qu’on n’a fait qu’effleurer le potentiel, qu’il y a encore 1’000 choses à voir et à découvrir : des milliers de km de randonnées, des balades à faire en vélo, des montagnes à escalader, des musées / châteaux / galeries à visiter, des spécialités à goûter, du folklore à découvrir, des cols à passer, des points de vue à apprécier…

On y retournera, c’est sûr !

Merci de nous avoir suivi. Merci aux fidèles commentateurs et lecteurs, et à très vite pour la suite des aventures.

9 août 2019 – Susch – Siat

Le spot de cette nuit était pas mal du tout. Isolé malgré la route qui passait pas très loin, aucun passage, et surtout belle vue sur la montagne d’en face.

Avec le soleil qui nous réveille tranquillement le matin, que demander de mieux ?

Après le p’tit déjeuner, on décide du plan de bataille de la journée. Comme il fait encore beau, on décide de trouver des activités qui nous permettent de profiter du temps.

On démarre par une petite visite d’un village typiquement Engadinois : Zuoz.

De belles maisons colorées
et toujours cette architecture typique
La place centrale du village. Il va manifestement y avoir un évènement ce soir…
On a remarqué qu’ils aiment bien les rues pavées dans le coin.
Construit en 1564, rénové en 1952. pas mal !
La ruelle la plus étroite du village
stylées les fenêtres…
L’hôtel du village
Détail des fenêtres.
SuperSuisse, le héros de tous les Suisses (avec son verre de rouge à la main)
Un drapeau Suisse cousu main (dessous de plat ?)

Très sympa cette balade.

On continue notre chemin, et on s’arrête dans un premier camping pour demander si on peut faire une vidange.

Il s’agit du camping Cul (véridique)

La dame de l’accueil accepte (gratuitement!), mais au moment de nous installer, un gars se prétendant le patron du camping nous interdit de le faire en indiquant que c’est réservé uniquement aux clients du camping. Décidément, il porte bien son nom ce camping. On fait quelques kilomètres, et le camping suivant accepte de nous laisser faire une vidange pour 5CHF…

On a plusieurs options pour nous rapprocher de la maison. Celle qu’on a finalement retenu consiste à reprendre la route du col de l’Albula (là où nous avions dormi), mais de la faire dans l’autre sens, et cette fois avec du beau temps.

On a le temps d’apprécier le paysage avec cette montée. Vu la pente, on roule à 15-20km/h…
En arrivant au col on profite de ce paysage déjà vu, mais cette fois avec un ciel bleu et sans pluie !
ça change vraiment tout !
Pas loin de notre emplacement de l’autre nuit
Plein de petits ruisseaux de part et d’autre de la route
Même photo que l’autre jour, mais avec le beau temps…

On décide de manger au refuge (le bâtiment à droite sur la photo)

Elle est mieux cette photo 🙂

On redescend du col de l’Albula, et on tombe sur un « groupe » qui joue du cor des alpes. On s’arrête (comme on peut), pour écouter.

Pas beaucoup de places pour s’arrêter. On est un peu penchés 😀 Remarquez : on n’est pas sur la route, on ne gêne personne 😀
Ils étaient nombreux !
Au bout d’un moment ils font une pause
C’est le moment qu’on choisit pour continuer notre chemin…

On a envie de se dégourdir un peu les jambes. On décide de retourner sur un des sites qu’on avait voulu voir (l’ancienne route près de Davos que le tunnel a remplacé) mais qu’on a dû abandonner pour cause de sieste et pluie. En arrivant sur place, Eden se plaint d’avoir mal au ventre. On la laisse se reposer et au bout d’un moment on lui donne un médoc pour calmer la douleur. Une heure plus tard elle semble aller mieux, alors on attaque la petite marche. Mais au bout de quelques mètres, cela reprend. On décide de faire deux groupes : un groupe qui va se reposer dans le camion (Eden & Poupoussy), et un groupe qui va continuer la petite randonnée (Ohad). Je pars donc seul à l’aventure sur cette ancienne voie de communication convertie en sentier de randonnée.

Le sentier longe la voie de chemin de fer
Au début on marche le long de la rivière
Puis on traverse quelques tunnels
Assez rapidement on se retrouve au bord de la falaise
Le chemin de fer passe là dessus
des torrents se jettent dans la rivière. Ici le torrent a creusé un tunnel avant de rejoindre la rivière.
on imagine bien les carrosses, puis les voitures emprunter cette route…
ça devient vite très vertigineux
a gauche, le vide
A mi chemin, on a une cascade qui plonge dans la rivière. Vue d’en dessus c’est assez impressionnant. Remarques la voie de chemin de fer qui enjambe la cascade avec un pont qui relie deux tunnels. ils étaient forts les ingénieurs de l’époque !
Le même pont vu d’au dessus la cascade
Sur la deuxième partie de la balade, on quitte la « route », pour emprunter un sentier pédestre plus classique, mais toujours aussi vertigineux
La passerelle sur laquelle on était passé sous la pluie (en cherchant le pont du train)
J’arrive enfin à la gare de Wiesen.
Le prochain train qui me ramènera au camion est dans 15′. Pile le temps de me prendre une p’tite bière pour me rafraîchir.
Et c’est parti pour 8′ de trajet en train beaucoup moins intéressant que la balade du coup (oui, parce qu’on est presque tout le temps dans des tunnels, et quand on en sort, c’est tellement rapide avant qu’on entre dans le suivant qu’on a à peine le temps de comprendre où on est qu’il fait déjà tout noir…

On retrouvant Eden et Poupoussy, le mal de ventre d’Eden a l’air d’avoir passé. En tout cas elle ne refuse pas la glace que je lui ai acheté à la gare de Wiesen.

Nous décidons de nous avancer le maximum pour faire un peu moins de route demain. On prend donc le chemin le plus rapide qui nous rapproche du canton du Valais qu’on veut traverser demain. Le moteur chauffe un peu avec toutes les montées et descentes qu’on lui fait subir. Surtout que dans certaines voies « rapides », il ne faut pas trop traîne (on crée rapidement un ralentissement).

On consulte Park4Night pour savoir où dormir cette nuit. La région est assez pauvre en emplacements indiqués. On finit par en trouver un qui nous semble pas mal. Il faut « juste » monter pendant 5 kilomètres pour sortir de la vallée. La montée est finalement assez longue car on roule très doucement tellement la pente est raide. En arrivant sur place on rencontre un couple de Vaudois qui voyagent avec un Volkswagen T6 Westfalia. On sympathise et on prend l’apéro avec eux, qui se prolonge en repas du soir. On se quitte un peu avant minuit après avoir passé une excellente soirée en leur compagnie.

8 août 2019 – Col de Stelvio – Susch

Le spot de la nuit dernière était définitivement le plus impressionnant qu’on ait eu depuis le début du périple Suisse. La nuit a été un peu froide (et pour une raison qu’on ignore, on n’a pas réussi à faire démarrer le chauffage – l’altitude peut-être ?), mais quel paysage au lever du jour, en ouvrant la fenêtre !

On est tout au bout à droite
La route est dégagée
Vue d’ensemble
Zoom sur un premier glacier
Et un deuxième
et un troisième
Et un quatrième

Quel spectacle. ça fait du bien de se lever avec cette vue. On est hyper contents de pouvoir profiter de ça. On imagine qu’il est difficile de trouver des emplacements aussi uniques sans camping-car (ou tente au pire).

La route qui serpente en dessous de nous est déjà empruntée par des motards et des cyclistes, mais ils ne nous ont pas dérangé cette nuit.

On se fait un p’tit déjeuner avec vue sur les glaciers, puis on attaque notre journée. On décide de descendre non pas par la route qui était sous nos pieds (et qui reste en Italie), mais par une route qui retourne en Suisse, puis nous permet de repasser ensuite en Italie (oui, c’est compliqué).

Bref, on remonte un tout petit peu et on redescend vers ce point où on peut tourner à droite pour repartir en Suisse
Ca change tout avec du soleil et un ciel bleu ! ENFIN !
Paysages en redescendant vers la Suisse
La route est sympa de ce côté également 🙂

On redescend jusqu’au fond de la vallée de l’Ofen, puis on tourne à droite en direction de l’Italie. Le dernier village avant la frontière s’appelle Müstair. On y trouve un couvent et une église classés au patrimoine mondial de l’Unesco, notamment pour les fresques du IIXème et du XIIème siècles.

Voilà le complexe. On va se contenter de l’église (à droite)
Exemple de fresques…
On est pas des experts, mais ils ont pas l’air super en forme les gars…
Là aussi, c’est pas une histoire de bisounours si on a bien compris…
Bref, voilà quoi
L’architecture est sympa par contre…
Détail du plafond
Ah oui, et il y avait aussi ça sur un mur d’une pièce… un peu glauque…

Bref, après cette sympathique visite qui nous a remonté le moral, on décide de poursuivre et visiter le village.

Les façades sont effectivement typiques de la région, souvent peintes et richement décorées.
Les portes aussi sont sympa

On poursuit notre route et on traverse la frontière (à nouveau) avec l’Italie. Notre objectif est de descendre la vallée de l’Engadine depuis la frontière avec l’Autriche. Pour cela, il nous faut faire une petite incursion en Italie.

Des châteaux sur la route

On s’arrête manger dans un petit self en bord de route, qui a l’énorme avantage de disposer de prises électriques (pour recharger le PC) et d’une aire de jeux à proximité (pour recharger Eden). Repas sympa pour un tarif Italien (comprendre : bien moins cher qu’en Suisse).

J’ai trouvé un nouvel ami au resto.

On repart et on termine les derniers kilomètres qui nous séparent de l’Autriche.

Eden nous demande : « Donc maintenant on est en autruche » ? 😀

Juju nous fait faire des détours par des p’tites routes de montagne fort sympathiques.

C’est étroit, mais c’est beau !
Ah cette couleur !

On passe en Autriche, et quelques kilomètres plus loin, on repasse en Suisse. 4 passages de frontières aujourd’hui. Qui dit mieux ? 😀

Côté Suisse, c’est toute la vallée de l’Engadine qui nous attend, avec ses villages typiques et ses paysages à couper le souffle.

On démarre par le village de Sent.

La place centrale
Les maisons sont vraiment particulières ici
Eden teste toutes les fontaines pour nous dire si l’eau est potable ou non.
Village avec les montagnes en fond
très particulières ces maisons…
Tiens, un camion de la RTR : Radio télévision Suisse Romanche 🙂

Pour ceux qui se demandent ce qu’est le Romanche : il s’agit de la 4ème langue officielle en Suisse, après le Français, l’Allemand et l’Italien. Il est parlé par environ 60’000 personnes, principalement dans le canton des Grisons. J’ai récemment appris qu’il y avait en fait 5 dialectes / variantes du Romanche, et qu’ils se sont mis d’accord en 1982 pour en créer un « officiel » qui est désormais enseigné à l’école et utilisé dans les documents administratifs. Pour plus d’infos, lisez ceci : https://fr.wikipedia.org/wiki/Romanche.

Bref, après notre tour dans le village de Sent, nous rejoignons un autre spot conseillé par notre guide. Il s’agit d’une balade à faire au dessus du village de Tarasp. Cette courte marche (quelques minutes) offre un panorama sur toute la vallée.

Et c’est parti.
La vue de là-haut
Le village de Sent (où on était tout à l’heure), c’est celui du haut
Il y a aussi un château en face
Et plein de sentiers de randonnée
Et ce petit étang avec une grosse boule à facettes au milieu (mais pourquoi ?)
Allez un p’tit selfie à 3
Et c’est reparti
Café restaurant dans le village

On repart, et on prend une petite route qui longe la vallée par le haut. On traverse 3-4 petits villages tous avec les mêmes constructions particulières.

La château de l’autre côté

On cherche un endroit pour se poser ce soir. Pas très facile dans cette vallée étroite. Il y a peu de parkings disponibles, et pas mal d’entre-eux sont interdits aux campings-cars. C’est finalement Park4Night qui nous aide à trouver un emplacement de 1er ordre, en remontant depuis Susch vers Davos, un peu à l’écart de la route.

Le coucher de soleil sur les montagnes d’en face est de toute beauté.

On finit la journée avec le repas du soir en mode apéro dînatoire, avec pour dessert un ApfelStrudel : gâteau typique autrichien qu’on a acheté en route.

7 août 2019 – Col de l’Albula – Col de Stelvio

Il a plu toute la nuit. Quand on avait regardé la météo dans les Grisons avant de partir, on avait bien vu qu’il pleuvait tout le temps, mais là ça fait 10 jours que ça n’arrête pas dans le coin. Heureusement qu’on a passé une partie des vacances dans le Centre, le Nord et l’Est de la Suisse, et qu’on ne s’est pas concentré sur ce canton :D.

On démarre notre journée par la redescente depuis le col de l’Albula vers La-Punt-Chamues-ch (bizarre ce nom de village), qui se trouve dans la vallée de l’Engadine.

Redescente dans la vallée

On bifurque en direction de Saint-Moritz, mais qu’on évite pour nous engager dans la vallée de la Bernina, en direction du col qui se trouve à 2330m d’altitude.

On s’arrête une première fois à Pontresina en milieu de journée. On s’y balade pendant une petite heure, pendant une petite accalmie.

Rapide l’accalmie, fallait profiter.
L’église
Un des nombreux palaces
Un bâtiment typique de la région
Entre deux gouttes d’eau, on aperçoit au loin le glacier qu’on voulait voir de plus près

Une petite randonnée permet en effet de se rapprocher de ce glacier qui surplombe la vallée. On se rend sur place après déjeuner.

Malheureusement, comme c’est le cas depuis hier, il pleut. Et plutôt fort. On est obligés d’abandonner l’idée.

Sur le parking du départ de la randonnée vers le glacier, le Bernina Express passe devant nous
Des cascades partout

On continue notre périple et on grimpe jusqu’au col de la Bernina. Pas moyen de s’arrêter en chemin pour prendre des photos : il pleut. Pas moyen de sortir nous balader quand on arrive au col : il pleut.

D’ailleurs, il pleut tellement que par moment ça finit par rentrer à l’intérieur 😀
Col de la Bernina
Nuages bas, pluie, cascades…

On continue notre périple et on redescend de l’autre côté du Col

Toujours sous la pluie

Le style des habitations change, on sent beaucoup plus l’influence italienne. Les panneaux sont également écrits en italien et en allemand.

Parfois le train passe carrément sur la route. Il faut attendre qu’il ait fini son arrêt en gare pour pouvoir avancer…
Parfois il fait des virages de forme hélicoïdale pour monter ou descendre…

Vers 16h on passe la frontière avec l’Italie et on s’arrête à Tirano, après avoir fait près de 2’000m de dénivelé négatif. On s’arrête près du centre et on visite la ville historique – il ne pleut presque pas, profitons-en.

On n’a pas pris le Lonely de l’Italie, donc pas trop d’idée de ce à quoi correspond cette tour.
Une oeuvre d’un artiste qui a voulu symboliser le long chemin que doivent parcourir des femmes et des enfants dans certaines parties du monde pour accéder à l’eau potable. Le labyrinthe est composé de briques dans lesquelles sont plantées des herbes / plantes comestibles
Cour intérieur de la mairie

Vers 17h, après avoir fait quelques courses dans un supermarché italien (mmm, de la Scarmoza), nous voilà repartis en direction du col de Stelvio, situé à 2800m.

Pour changer, il pleut, et les nuages sont super bas, donc peu de photos…

petit arrêt en bord de route. On ne voit pas trop, mais la falaise à côté de nous est impressionnante.
Des cascades dans toutes les directions
Il y en a partout, on dirait que l’eau serpente de tous les côtés de la montagne

On termine la montée et on arrive au col.

Voilà la route qu’on vient de faire…

On s’arrête d’abord sur un promontoire, sur le parking d’un restaurant d’altitude qui offre un beau panorama de la route qu’on prendra peut être demain (il y a deux possibilités de redescente).

Remarquez le parking avec 3 véhicules blancs au niveau du 1er virage. C’est là qu’on va passer la nuit 🙂

Puis on se trouve une place pour la nuit. Ce parking situé en haut de la route nous semble parfait. Voilà la vue qu’on a depuis la fenêtre

Pas mal !
La partie haute du glacier est cachée, mais on a bon espoir que demain les nuages seront partis…
Vue depuis le camion vers le bas
Et en bas de la vallée…
Sinon, voilà à quoi ressemble un paquet de chips acheté à 400m d’altitude quand on le monte à 2800m… Il y en a un autre qui a carrément explosé. Eden nous avait parlé d’un bruit bizarre, mais on n’a compris ce que c’était que quand on a ouvert le placard 😀

6 août 2019 – Bad Ragaz – Col de l’Albula

Nous avons eu droit à un petit orage cette nuit. Rien de bien méchant, mais ça nous a obligé à nous réveiller en pleine nuit pour fermer les lanterneaux qui étaient restés ouverts pour qu’on n’ait pas trop chaud. D’ailleurs, la météo semble très changeante aujourd’hui. A priori on va avoir droit à des alternances de soleil et de pluie… il va falloir échapper aux gouttes.

Le rituel du matin est un peu chamboulé par les besoins logistiques du camion (vidanges à faire).
On fait donc une dizaine de kilomètres jusqu’à trouver une station de vidange près d’un concessionnaire de Camping-cars.
Pendant que Poupoussy s’occupe de cela, je fais quelques courses avec Eden à la Coop pour le p’tit déjeuner.

Une belle GMC qui traînait par là

La vidange a été faite sous le soleil, mais dès qu’elle est finie, la pluie revient.

Une fois la vidange faite et le p’tit déjeuner englouti, nous voilà partis sur les routes des Grisons. Notre première destination est Davos. Connue pour le forum économique mondial qui s’y tient tous les ans, la station séduit par ses contrastes. Le centre est densément construit avec des hôtels de luxe, le casino, des restaurants, etc. Alors qu’à quelques pas du centre on trouve une campagne encore préservée.

On s’arrête une première fois au bord du (minuscule) lac de Davos pour se dégourdir les jambes. Il fait beau, faut en profiter.

Parking au bord du lac
Et c’est parti pour une petite balade
Quelques maisons de l’autre côté du lac
On peut faire du pédalo
Le train passe juste à côté
L’eau est transparente !

On continue ensuite vers le centre et on se gare d’un côté de la « ville ». On décide de la traverser, quitte à rentrer en bus au retour. Nous voilà donc partis sur la « promenade » qui relie les deux parties de Davos. C’est assez couvert quand on démarre la balade, mais il ne pleut pas. Par contre quand on arrive de l’autre côté de la ville, la pluie nous rattrape.

Temps couvert sur Davos
Tiens, un magasin d’enfants seconde main. Ça peut être intéressant si tu veux te débarrasser du tien, ou en prendre un deuxième sans passer par tout le processus habituel (conception, grossesse, accouchement…)
Un gros pied
Alors Monstein c’est un p’tit village situé à quelques kilomètres de Davos où se trouve une micro-brasserie. Ils se vantent d’être la plus haute brasserie d’Europe, d’où leur slogan : Last beerstop before heaven 😀
Le centre des congrès. Peut être là que se tient le WEF ?
La bibliothèque de Davos
Un des palaces ***** de Davos. On a regardé rapidement sur Booking, c’est pas si cher que ça en fait… Même le restaurant parait accessible.

On mange une pizza dans le centre, histoire d’échapper aux gouttes, et on reprend ensuite la route quand il fait beau.

Même photo au retour au camion : le ciel est bleu !

En continuant la route depuis Davos on s’arrête avant l’entrée d’un long tunnel. Il s’agit d’un tunnel qui a été construit dans les années 70 pour éviter l’ancienne route qui subissait de trop nombreux éboulements. Cette ancienne route est maintenant ouverte aux piétons et cyclistes, tandis que les voitures passent par le tunnel. L’ancienne route permet de marcher dans des gorges et d’admirer la rivière en contrebas, ainsi que quelques ouvrages d’art traversés par les trains de la région. Les plus célèbres (Bernina et Glacier Express) sont parait-il des lignes à faire une fois dans sa vie.

On voulait faire cette randonnée aujourd’hui : 1h30 pour faire l’aller, puis revenir avec le train. Malheureusement deux évènements nous ont contraint à abandonner :

  • d’abord l’envie de certain(e)s de siester…
  • et ensuite la pluie qui a repris de plus belle

En attendant, on voit passer les trains devant nous

Certains sont plutôt récents
D’autres sont des trains historiques / touristiques

Au réveil, on décide de continuer notre route, mais quelques kilomètres plus loin, on est interpellés par un panneau indiquant un célèbre pont ferroviaire. On prend la petite route qui y mène. Depuis la gare où on doit se parquer, un panneau indique que le pont se trouve à 5 minutes de marche. Il pleut, mais on décide d’y aller quand même avec les parapluies. Nous voilà partis en mode « marche rapide », au cas où un train passerait sur le pont pour faire « ze photo ». Au bout de 10 bonnes minutes de marche rapide en montée, on se rend à l’évidence : on s’est planté de chemin… On redescend, et on voit un train passer, non pas sur le pont, mais sur une voie le long de la falaise… sympa, mais c’est pas ce qu’on voulait voir.

C’est haut !
On a marché là dessus
Voilà notre train… ça, c’est fait.

On n’abandonne pas : on part dans l’autre sens, toujours sous la pluie avec nos parapluies.
Cette fois, effectivement, au bout de 5 minutes on arrive au magnifique pont. On le traverse et on a droit à une belle vue sur lui, sous la pluie. On attends quelques minutes, mais pas de train à l’horizon.

Sur le pont du train
Voilà ce que ça donne quand on regarde vers le bas

On revient au camion, et on on voit passer un train devant nous… ça, c’est fait 😮

Dernière étape de la journée, le col de l’Albula situé à plus de 2300m d’altitude. C’est là qu’on a envie de dormir ce soir.

Pour s’y rendre, la route monte, monte, et monte encore… On fait presque tout sous la pluie et le brouillard, mais on peut quand même profiter parfois de quelques dégagements.

On arrive au col vers 19h30.

On y est !
Le parking au col

Tout est encore sous les nuages, mais on sent que ça va bientôt se lever. On fait quelques centaines de mètres histoire d’éviter le panneau d’interdiction de camper au col.
On trouve un superbe spot au bord de la route, mais juste sous les belles montagnes de part et d’autres

Notre emplacement ce soir
Vue depuis la fenêtre…

Ce soir c’est soupe pour se réchauffer, et si on y arrive, un p’tit film.

De toutes façons, on ne capte rien ici, donc l’article du jour ce sera pour demain…

5 août 2019 – Säntis – Bad Ragaz

On avait un petit doute hier soir quand on s’est garé sur le parking du téléphérique du Säntis. Il y avait en effet un panneau au tout début de la route qui indiquait qu’il était (exceptionnellement) interdit de camper sur le site entre le 5 août à 7h du matin et le 12 août à 7h du matin. Et comme nos amis Suisses sont assez ponctuels, on s’est dit qu’il n’est pas impossible qu’on se fasse réveiller le matin par des gars qui commencent à bosser pour on ne sait quelle raison. D’ailleurs, la raison on ne la savait toujours pas le matin, mais on a vu débarquer des camions chargés de barrières métalliques, de planches en bois, et de plusieurs dizaines de toilettes chimiques. On ne sait pas ce qu’ils organisent ici, mais ça va envoyer du lourd.

Bref, on s’est quand même levé pas trop tard, mais comme ils n’avaient manifestement pas l’intention de nous faire bouger, on a pris notre p’tit déjeuner tranquillement.

On a ensuite étudié la météo : un peu nuageuse, mais le sommet du Säntis semblait dégagé. On décide de tenter l’aventure et de prendre le téléphérique qui nous emmène tout en haut. Décision est prise à 9h48, sachant qu’il part toutes les demi-heures. A 10h pétantes on est dedans et on démarre l’ascension.

Allezn c’est parti.
Voilà les places qui sont interdites, et les camions qui commencent à emmener des matériaux.

En fait on a eu le temps de demander à l’accueil ce qui allait se passer cette semaine. Il s’agit d’une compétition de Schwinget (autrement dit, la lutte – sport national Suisse)

Voilà ce qu’ils sont en train de préparer
Et voilà à quoi ça va ressembler dimanche 😀

Bref, en attendant, nous on monte 🙂

Une fromagerie qu’on visitera au retour…
La falaise du Säntis est impressionnante. On a vu des chemins de randonnée qui montaient sur la partie du bas, mais par où ils passent pour monter ??

On arrive en haut du téléphérique au bout de 10 minutes. Quelques infos sur le Säntis :

On peut en théorie depuis le sommet apercevoir en même temps la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein, la France et l’Italie. Du haut de ses 2502 m d’altitude, le Säntis est le plus haut sommet de la région de l’Alpstein.

Le Säntis est l’emblème de la région du lac de Constance. Ce sommet, visible loin à la ronde, est également connu pour ses conditions météorologiques extrêmes, qu’on ne trouve d’habitude qu’en haute montagne. On y a installé une première station météorologique en 1882, occupée depuis lors par un gardien.

Le téléphérique Schwägalp-Säntis, qui compte parmi les plus fréquentés de Suisse, permet d’accéder aisément au restaurant panoramique construit au sommet. En hiver, quand le brouillard envahit la plaine, les marcheurs montent à Schwägalp pour profiter du soleil ainsi que des chemins de randonnée d’hiver et des sentiers raquettes. En été, le Säntis est au centre d’un vaste réseau de chemins pédestres et d’itinéraires de montagne dans la région de l’Alpstein. Bien entendu, avec vue panoramique sur six pays alpins.

En arrivant au sommet, on tombe nez à nez avec une famille Suisse typique. Ils ont l’air sympa, mais ça manque un peu de métissage (mais je crois que c’est réglé à présent)
On met nos vestes (on est prévoyants!), et on sort de la station pour profiter du paysage
Il y a un refuge ici qu’ils sont en train de rénover. Un hélicoptère fait des allers-retours depuis la vallée pour amener des matériaux de construction.
La vue est relativement dégagée
Trop beau cette vision des montagnes les unes derrière les autres !
Des marcheurs sur la crête…
pas tranquilles !
et le chemin en zig-zag !
Les sommets alentours
Sauf erreur, la ville de Saint-Gall
Rah, je ne m’en lasse pas !
S’amuser avec Toblerone – pub géante sur l’entrée de la station météorologique…
Poupoussy & Eden sur le toit de la station
Vue depuis le toit de la station
Au loin, à gauche, on voit le lac de Zurich
Y’a des mecs qui montent… vous les voyez ?
Et là aussi sur la crête… brrrr
ça c’est de la montagne !
là on voit mieux le lac de Zurich
A droite, le parking où on est garés (la grosse tache blanche, c’est Züüd). A gauche, le terrain de lutte qu’ils sont en train d’aménager…
Eden sur un banc Edenweiss
Allez, un p’tit panoramique pour finir

Après avoir fait le tour du sommet, nous revenons sur nos pas et entrons dans la station météorologique. Il y a 4 ou 5 étages au moins, avec un magasin de souvenirs, deux restaurants, des salles de séminaires, et tout une exposition super bien faite et très pédagogique sur la station météo de Säntis, et sur la météorologie en général. On y passe un bon moment – pour une fois les explications sont en plusieurs langues, dont le français et l’anglais.

A la fin de l’exposition, ce miroir magique nous a beaucoup plu
Enfin, manifestement surtout à moi…
Je suis partout
Bon, il est déjà temps de redescendre…
Le plus grand drapeau Suisse du monde devait être déployé pour la fête nationale (1er août). Mais la météo en a décidé autrement. Ils prévoient du coup de le déployer l’année prochaine.

Voir cet article : https://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Le-deploiement-du-drapeau-XXL-au-Saentis-annule-21424202

Le parking c’est bien rempli depuis cette nuit!!
Remarquez le nombre de toilettes chimiques qu’ils ont installé derrière Züüd !
Et voilà, on est de retour !
Décidément, le « Grand tour » nous suit !
Tiens, des chèvres à l’entrée du restaurant !
ben oui !
Jolie coccinelle garée pas loin de nous

Bon, il est temps de quitter les lieux. On est très contents de notre petite escapade en altitude.

On continue notre route et on traverse des paysages typiques de la région : prairies vallonnées, maisons en bois richement décorées, forêts, pentes escarpées…

A midi on s’arrête à Wattwil, et on mange un morceau à la Migros.

Puis on repart en direction des chutes de Seerenbach. Pour y accéder, il faut d’après notre guide aller jusqu’au village de Betlis, et de là marcher environ 3 kilomètres jusqu’au chutes. Malheureusement, à 3km du village de Betlis nous sommes arrêtés par un panneau indiquant que pour la suite notre véhicule doit faire moins de 2m de large et 2m30 de haut… On n’ira pas plus loin : 3+3km à l’aller, et autant au retour, ça va être un peu too much pour Eden.

Tant pis pour les chutes, on continue notre périple en direction de Werdenberg. Cette bourgade composée d’habitations médiévales en bois, dont la plupart ont été conservées et sont encore habitées, est nichée au pied d’une colline rehaussée du château du même nom, dans la vallée du Rhin saint-galloise. La bourgade de Werdenberg compte environ 40 maisons, qui ont eu la chance d’être épargnées par les grands incendies. Ces habitations en bois présentent une étonnante variété dans leur construction. On trouve des bâtiments en madriers et à colombages, mais aussi des maisons en bois plein et en bois massif travaillé à la scie. Cette bourgade possède en outre la particularité d’être toujours habitée, la plupart des maisons appartenant à des propriétaires privés. Il s’agirait de la plus ancienne bourgade de Suisse (1289).

L’étang était déjà là à l’époque (ainsi que l’ancêtre du cygne à gauche), mais pas la voiture.
On grimpe jusqu’au château…
Vue d’en haut
Et la façade du château…
En redescendant, un énorme nid de guêpes (oeuvre d’art)

Il est bientôt 17h. La température a bien augmenté au fil de la journée. On décide de finir aux bains de Bad Ragaz.

Les vertus curatives de l’eau de source de la Tamina sont légendaires et les premières cures thermales, réalisées il y a plus de 600 ans, sont immortalisées par de magnifiques dessins. À cette époque, les curistes étaient enroulés dans un drap et plongés dans les eaux chaudes des gorges de la Tamina suspendus à un câble.

Heureusement aujourd’hui les choses ont un peu changé. Les bains ont été rénovés en 2009 avec un style très moderne. On y trouve plusieurs bassins d’eau à 32°, 34°, 36,5°, intérieurs et extérieurs, des bains bouillonnants, grottes, bain de vapeur, saunas, zones de repos, solarium, etc.

On a aussi testé le bassin à 39° suivi d’un autre à 17°. C’est vivifiant !!

Eden a adoré le bassin à 32° et nous a prouvé que les cours de natation valaient le coup.

Des statues à l’extérieur des thermes
Le complexe comporte aussi un golf, un hôtel, un casino, un centre de conférences, plusieurs restaurants…
Dans les allées du parc

Bon, nous on s’est installé comme des manouches sur le parking prévu pour les bus (où les camping-cars semblent tolérés). On a bien profité de la douche (pré – et surtout post – bains), ainsi que de l’électricité pour recharger les batteries. On va rester ici cette nuit, ça a l’air assez calme.

4 août 2019 – Stein am Rhein – Säntis

Bon, finalement c’était moins pire que prévu hier soir. J’avais regardé au préalable sur internet à quelle heure la fête devait s’arrêter, et c’était manifestement vers 2:00 du matin. Je me suis couché à 00:30 en me disant qu’au pire dans 1h30 ce serait fini. Finalement, je ne me souviens pas que la musique s’est arrêtée, c’est donc que j’ai fini par m’endormir.

Quand on se réveille le matin on se rend compte que ce parking est le point de départ des sorties familiales de la région. Ils se garent tous ici, sortent d’énormes bateaux gonflables de leur voiture, les gonflent ensemble puis partent pour une journée à descendre le Rhin. Je ne sais pas jusqu’où ils vont (j’espère qu’ils s’arrêtent avant les chutes :D) ni comment ils font pour revenir au parking, mais en tout cas ça les occupe bien !

Nous après le p’tit déjeuner, on va faire un tour dans Stein am Rhein, qui, parait-il, vaut le coup d’œil. Et effectivement, on n’est pas déçus.

La vue depuis notre emplacement
De belles maisons à colombages le long du Rhin
Possibilité de faire une promenade en bateau le long du Rhin
Un mur de (fausses) fleurs
Le pont qui relie les deux côtés de la ville
Une belle cour
Mais c’est surtout en arrivant sur la place de la mairie qu’on en prend plein la vue
Elle est entourée de maisons richement décorées
Il aurait fallu avoir un guide pour comprendre la signification de tous ces dessins
A gauche, la mairie
Vue d’ensemble du côté ensoleillé de la place
Et l’autre côté
En descendant dans la rue
Eden est fan de glaces en ce moment 🙂
Encore de belles façades
La place de l’horloge
En revenant au camion on tombe sur ce petit train électrique miniature qui transporte des enfants (et de grands enfants) en balade autour de la ville

On quitte Stein am Rhein en fin de matinée, et on décide de remonter le Rhin, puis de longer le lac de Constance, sur la rive sud (Suisse).

Les paysages sont magnifiques. La route longe le lac et on peut admirer les nombreux voiliers, et les prairies, forêts, et petits villages de l’autre côté du lac.

On achète quelques pommes de terres nouvelles dans une boutique « libre service » au bord de la route.

Vers 13h, on s’arrête dans un village appelé Romanshorn, dans un parking abrité du soleil par de grands arbres, et juste à côté d’une aire de jeux. Pendant que Poupoussy prépare le repas du midi, Eden fait le tour complet de toutes les installations.

Il est 14h environ quand on quitte notre spot. On se dirige en direction de Saint-Gall, où, parait-il, il y a une magnifique bibliothèque qu’il faut visiter.

On arrive un peu avant 15h (la bibliothèque ferme à 16h le dimanche). Juste le temps de nous garer pas trop loin du centre, et de nous y rendre à pieds.

Le centre ville de Saint-Gall est piéton et très agréable
Le couvent auquel la bibliothèque est rattachée.
Voilà la fameuse bibliothèque. Ça claque, hein ?
On a même fait des selfies dedans…

Bon, en réalité, on est hyper déçus, parce qu’on ne pouvait pas prendre de photos dans la bibliothèque. Donc là c’était une photo de la bibliothèque pour que les gens puissent prendre des selfies « comme s’ils y étaient ».

Cela dit, la visite vaut vraiment le coup. On enfile des sur-pantoufles par dessus nos chaussures pour ne pas abîmer le parquet, et on pénètre dans ce lieu à l’odeur particulière de bois et de vieux livres.

Un peu d’infos sur ce bel endroit (merci Wikipedia) :

La bibliothèque de l’abbaye de Saint-Gall, fondée au VIIIe siècle, et reconstruite au XVIIIe siècle en style Baroque Rococo, est une des plus importantes et anciennes bibliothèques monastiques du monde (avec entre autres la Bibliothèque apostolique vaticane). Elle fait partie de l’Abbaye de Saint-Gall du VIIe siècle et de son Abbatiale de Saint-Gall, à Saint-Gall, en Suisse alémanique.

Dédiée à Saint Gall de Suisse et Saint Othmar de Saint-Gall, l’ensemble de l’abbaye est inscrit parmi les premiers sites au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1983, à titre « d’exemple parfait de grand monastère carolingien du Saint-Empire romain germanique ». L’abbatiale et la bibliothèque sont également inscrits à l’Inventaire suisse des biens culturels d’importance nationale et régionale.

On y trouve près de 160 000 ouvrages originaux dont 2 100 manuscrits copiés entre le VIIIe siècle et le XVe siècle, 1 650 incunables et de nombreux codex, vieux livres et documents imprimés.

L’escalier de la bibliothèque
Le reste de l’abbaye
La façade de l’abbaye. Remarquez qu’il n’y a pas de porte… on entre par les côtés.
De beaux espaces
Après la visite, on fait un petit tour à pieds dans le centre historique de Saint-Gall
Eden se plaint d’avoir un peu mal au pied. Je trouve une trottinette en libre service et on l’utilise pour rentrer jusqu’à Züüd.
C’est « la grosse dame » (dixit Eden) qui nous l’autorise…

On quitte Saint-Gall, et on se dirige vers la ville d’Appenzell. En arrivant sur place les filles restent dans la voiture, et moi je fais un tout petit tour en ville.

Une ferme typique
Belle maison
Café dans le centre de la ville
En fait c’est la fête du village aujourd’hui

Dernière étape de la journée : on décide de continuer jusqu’à Säntis, « petite » montagne de 2’500m d’altitude, mais comme elle est plutôt isolée dans la région il parait que la vue est magnifique d’en haut. Nous, on s’arrête au parking du téléphérique, plutôt grand et à plat par endroits. C’est surtout la vue sur le Säntis qui est splendide.

Voilà ce qu’on voit depuis notre fenêtre…
Il y a même une fromagerie ici. On verra si on peut acheter un peu d’Appenzeller demain matin.

Sur place, il y a un hôtel / restaurant / snack. Ils savent accueillir ici : des prises sont disponibles à l’extérieur pour recharger les batteries des vélos électriques. J’y branche la mienne, ainsi que celle du PC le temps de le recharger.

On mange un Rösti fait maison pour Poupoussy, avec les pommes de terre achetées ce matin.

Après notre repas du soir, pendant que j’écris cet article, on entends un gros bruit de moteurs, de cloches de vaches, de klaxons… Je sors du camion pour voir ce qui se passe. Il s’agit en fait de plusieurs tracteurs décorés qui viennent de se garer devant l’hôtel de Säntis.

Au départ on pensait à le remontée / redescente des vaches depuis l’alpage, mais renseignement pris, ça n’a rien à voir.

Déjà voilà ce qu’on voyait en allant un peu plus près:

6 tracteurs décorés
Celui là avait 2 cors des alpes accrochés devant, et deux autres orientés vers le conducteur et son copilote, et ils jouaient avec !

Bon, après avoir un peu cherché, j’ai trouvé que ces 6 tracteurs revenaient… d’un rassemblement de tracteurs de la marque Fendt 😀 !

Sur le site du rassemblement on trouve quelques photos hallucinantes du dernier événement (en 2015, ils font ça tous les 4 ans manifestement).

Apparemment ils organisent un concours. Voici la liste des catégories (avec une Google traduction à droite):

ältester FENDTFendt le plus ancien
schönster FENDTFendt le plus beau
originellster FENDTFendt le plus original
FENDT-OldtimerFendt Oltimer
Betriebsstunden ChampionChampion des heures de fonctionnement
entferntest angereister FENDT???
schönster FENDT KindertraktorLe plus beau tracteur Fendt pour enfants
originellster FENDT KindertraktorLe tracteur Fendt pour enfants le plus original
Oldtimer & Sammler ChampionChampion des vétérans et collectionneur
Regionen & Gruppen OrganisatorOrganisateur régions et groupes
Baureihen CupCoupe de la série
Firmen CupCoupe d’entreprise

Bref, ça doit être un bon gros délire ! Les 6 tracteurs qui se sont arrêtés ici sont probablement de retour à la maison…

3 août 2019 – Zurich – Chutes du Rhin – Stein am Rhein

Toujours zéro soucis sur les parkings en Suisse. La nuit fut très calme, comme c’est le cas depuis le début de ces vacances. Comme on est sur le parking de la migros, on en profite pour aller acheter du pain pour le p’tit déjeuner, et de quoi préparer des sandwichs pour ce midi.

Une fois le petit déjeuner terminé, on se rend chez Bantam (concessionnaire de camping-car) pour quelques emplettes :

  • Produit pour les toilettes (à défaut de trouver de la bouillie bordelaise, on prend le produit chimique qui nous semble le moins pire de tous)
  • Un nouveau pommeau de douche. Notre ancien montrait de sérieux signes de fatigue et fuyait pas mal
  • de la colle pour remettre une des barres du sigle « Hymer » qui s’est détachée de la carrosserie

Bref, rien de bien méchant.

On décide ensuite de nous rendre au centre de Zurich, non pas pour visiter la ville (tant pis, ça on fera une autre fois), mais juste pour aller visiter une boutique un peu particulière.

Il s’agit de la boutique Freitag. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Freitag est marque Suisse qui fabrique des sacs à dos, sacs à mains, portefeuilles, sacoches, etc. le tout à base de bâches de camions usagées, de ceinture de sécurité, et de chambres à air de vélos. L’idée est née dans la tête de deux frères qui habitaient Zurich dans les années 1990, et qui avaient besoin d’un sac fonctionnel, qui ne craigne pas l’eau et qui soit solide. Ils ont eu l’idée de fabriquer les sacs à base de bâches en voyant les nombreux camions qui passaient sous leurs fenêtres tous les jours.

Bref, tout ça pour dire que leur boutique vaut la peine d’être visitée. Elle est constituée de containers de chantiers empilés les uns sur les autres, formant une tour où l’on peut grimper pour admirer le paysage.

Voilà la boutique Freitag de Zurich
Vue d’en haut
Juste à côté de la boutique, possibilité de s’initier au surf en plein centre de Zurich
Des boutiques éphémères
Vue depuis le haut de la tour vers le bas…

Bon, la boutique est hyper stylée. Par contre, les prix sont assez dissuasifs. genre 90 CHF pour un cabas de courses en bâche de camion usagée, entre 250 et 350 CHF pour un sac à dos ou une besace… ça calme. Mais c’est beau à regarder, très coloré…

Il est presque midi quand on quitte Zurich. Notre plan de départ était de nous arrêter quelque part sur les bords du lac de constance, puis de faire un peu de vélo. En chemin on voit des panneaux « chutes du Rhin », et ça nous donne envie d’y retourner. On décide donc de combiner les deux envies. On se gare à une douzaine de kilomètres des chutes du Rhin, au bord de la rivière, puis on y va en vélo.

Mais avant cela, on mange notre picnic au bord de l’eau.

On est installé dans un super joli parc au bord du Rhin, côté Allemand pour le coup.
On descend les vélos (non sans mal)
Et c’est parti !
On passe par des petits chemins très praticables
Par la forêt aussi
Mouzibouzi
La ville de Schaffhouse

Bon, l’aller est assez sportif. Le GPS nous finalement passer par des routes qui grimpent pas mal…fait passer par des routes

Mais on parvient enfin aux chutes du Rhin. On est étonné de voir que côté Suisse il faut payer pour accéder au site. Sauf erreur, côté Allemand ce n’était pas le cas. Ou alors on y avait été hors période de vacances…

Il y a pas mal de monde sur place, mais quand même la possibilité de s’approcher et de prendre quelques photos sympa.

Vue de tout en haut.
au plus près de l’eau…

On remonte ensuite et on recharge notre bouteille d’eau dans une fontaine

Puis une glace pour se rafraîchir
On attaque la route retour, en passant du côté Allemand (donc passage au dessus du Rhin)
Cette fois on passe dans Schaffhouse

On arrive enfin au camion. On remet les vélos à leur place (super facilement, étonnamment), puis on décide de la Suite. On a repéré une ville sympa qui s’appelle « Stein am Rhein » et qui est située à 12 km de là. On décide de s’y rendre ce soir et de la visiter demain. On a repéré un parking qui semble calme, mais bien situé dans le centre.

On trouve facilement le parking, par contre il y a une fête organisée juste à côté. On ne sait pas trop jusqu’à quelle heure ça va durer, mais on se dit qu’avec tous les kilomètres qu’on a parcouru en vélo aujourd’hui (28!), ça ne devrait pas nous déranger.

On décide d’aller manger un morceau en ville, au bord de l’eau.

Les jardins au bord de l’eau
Et la fiesta qui se prépare…
On se trouve un resto italien qui propose des bières vert-fluo
Et surtout un concept assez unique de Pasta Party : des pâtes à volonté avec différentes sauces 😀
Sur le chemin du retour

On est au retour au camion. Eden dort déjà (la fiesta ne semble pas la déranger…).

Poupoussy a mis les boules quies, donc elle ne m’entendra pas rentrer dans le lit tout à l’heure.

A demain en pleine forme (si j’arrive à dormir).

2 août 2019 – Brunnen – Zurich

Ce matin on a été réveillés par des coups tapés sur la porte. On pensait qu’on gênait la circulation, mais en fait c’est le fils de notre pote qui voulait jouer avec Eden. Bref, on se réveille et après une p’tite douche nous voilà prêts à partager le p’tit déjeuner sur notre « terrasse » privative, là où on a pu admirer les feux d’artifice hier soir.

Pas mal ce spot !
On est pas bien là ?
Toujours cette belle vue sur Brunnen
Et de l’autre côté, le lac des quatre cantons et les montagnes…

On quitte les lieux assez tard, vers 11h, après avoir rédigé l’article de la veille.

On décide de remonter vers le nord pour deux raisons. D’abord c’est là qu’il y aurait le moins de pluie. Et ensuite, ce sera l’occasion de rendre visite à des amis qui se sont installés à Zurich tout récemment.

On emprunte une route de montagne et on se perd un peu (on arrive à une station de ski, manifestement voie sans issue… on fait demi-tour et on redescend pour arriver à la ville de Schwyz (combo gagnant au Scrabble, quoique c’est accepté les noms de villes ou de cantons ?).

De là on indique à juju qu’on veut aller à Zurich, mais en lui donnant quelques explications plus précises :

  • éviter les autoroutes
  • éviter les routes qui ne mènent nulle part.

On se rapproche, et effectivement, sur les coups de 13h les nuages se lèvent et le soleil pointe le bout de son nez. On en profite pour nous arrêter au bord du lac de Zurich et de nous préparer un truc à manger.

Sympa aussi ce spot

Après le repas, les filles ressentent une soudaine envie de sieste. Ma proposition de continuer jusqu’à Zurich en vélo ne fait manifestement pas le poids. Lorsqu’elles se réveillent, on décide de continuer avec Züüd jusqu’à un parking qu’on avait repéré juste à côté de nos amis, puis de prendre le train / bus / tram pour rejoindre le centre de Zurich et déambuler un peu dans la vieille ville.

On trouve facilement notre parking. On se prépare et on sort pour aller prendre le train. A peine sortis, et on se prend un déluge force 5 avec des gouttes d’eau de la taille de balles de ping-pong (et même quelques grêlons). On rebrousse chemin et on rentre s’abriter dans Züüd.

Une demi-heure plus tard, le soleil revient, et on reprend le chemin de la gare. Arrivés sur place on voit un train qui arrive. On court et on saute dedans. On fait 3 arrêts, et on se retrouve au terminus, dans la direction opposée de Zurich. Zut, on s’est planté. Prochain train en direction de Zurich dans 20 minutes. On commence à attendre ce prochain départ, puis en regardant le nom de la gare, cela m’évoque quelque chose que j’avais lu sur Zurich le matin même dans un des guides : Uetliberg.

Il s’agit d’une montagne assez connue à Zurich, d’où on peut admirer toute la ville. On décide donc de troquer la visite de Zurich pour une balade au dessus de la ville.

On attaque donc 15 minutes de grimpette tranquille, avec des sculptures / lampadaires du plus bel effet (ou pas).
En chemin on a un aperçu de la vue qu’on aura en haut…
Et effectivement, ça a l’air sympa
Les deux rives du lac de Zurich
et des parties de la ville
Les villages aux alentours… la « banlieue » de Zurich… ça fait rêver 🙂

Allez, il est déjà l’heure de rentrer. On décide de rentrer à pieds. On descend l’équivalent de deux stations (environ 3 kilomètres), puis pour la dernière station le train passe devant nous et on y grimpe.

On arrive chez nos amis vers 19h30. Le temps de prendre l’apéro pendant que les p’tits s’amusent ensemble, et nous voilà embarqués dans une sympathique soirée à discuter des différences franco-suisses, mais aussi les différences entre la Suisse-romande et la Suisse alémanique… Pour ce dernier point, on a été aidés par la voisine qui à 22h05 est venue taper à la porte pour demander qu’on éteigne la lumière extérieure (jardin) car elle n’arrive pas à dormir la fenêtre ouverte… ils sont fous ces Suisses-Allemands 😀

1er août 2019 – Ballenberg – Brunnen

La nuit a été calme sur notre parking. Seuls quelques camping-car nous ont tenu compagnie, et ils étaient bien discrets.

Aujourd’hui c’est le 1er août, fête nationale Suisse. On décide de vivre notre « Swiss Dream », et de fêter l’évènement dignement 😀

On commence par un peu de décoration
ça a de la gueule, non ?
vue de l’intérieur
et sur le côté 😀

Maintenant qu’on est équipés, il nous faut un programme. Globalement, en Suisse, THE truc à faire pendant la fête national, c’est le brunch directement à la ferme. Il y a même un site qui référence toutes les fermes qui ouvrent leurs portes pour cet évènement. On en avait contacté 2-3 hier soir, mais sans réponse (ou alors ils étaient déjà complets). J’envoie quelques SMS ce matin, et une des fermes me répond OK : quelqu’un s’est désisté manifestement, et il leur reste de la place pour nous.

On décide de s’y rendre tout de suite. On a environ 1h20 de route pour arriver jusque là.

Sur place, c’est grosse ambiance 😀

Un groupe joue de la musique traditionnelle Suisse
D’immenses tables sont installées dans la grange
Il y a un gros buffet à disposition, avec charcuteries, fromage de la ferme, Rösti, omelette, bacon, pains divers, boissons…
Et d’immenses plateaux de desserts, gâteaux, etc.
A l’extérieur les enfants peuvent caresser les animaux de la ferme…
Et même en monter certains 🙂
Même pas peur !
Et pendant que les parents s’envoient des assiettes de Rösti, les p’tits peuvent aussi se dépenser… elle est pas belle la vie ?
La ferme où tout cela était organisé. A quelques kilomètres de Lucerne
15h, il est temps de partir…

Après cette expérience typiquement Suisse, on s’est dit qu’on ne pouvait pas en rester là. Il y a autre chose que les Suisses font pour leur fête nationale : c’est regarder des feux d’artifice. Et après quelques recherches sur internet, les meilleurs feux d’artifice de la région sont traditionnellement lancés depuis Brunnen. Il s’agit d’un petit village au bord du lac des quatre cantons qui a la particularité de se situer sur un « angle droit » du lac.

Voilà où ça se trouve.

Du coup, c’est pratique de tirer les feux depuis le lac, car de nombreux bateaux peuvent venir pour en profiter, et par ailleurs les spectateurs peuvent se mettre sur les bords du lac pour les voir de partout.

On décide donc de nous rendre sur place.

On avait repéré un emplacement au bord de la route qui surplombe Brunen. Il est un peu bruyant, mais d’ici on a une vue magnifique.

On s’installe, et après une petite sieste on va faire un tour en « ville » à pieds pour voir l’ambiance.

Il y a une « Yödel Fiesta » sur la terrasse du Beau Rivage local
La ville est en fête !
Grosse ambiance sur la scène centrale !
On fait un p’tit tour en ville, on se prend une glace, et on se balade le long de la promenade au bord du lac. Très agréable avec ce soleil de fin de journée…
Brunen depuis la promenade. Nous on est garés au dessus de la falaise à droite…
Tu nous vois ?
Le lac des quatre cantons est entouré de hautes montagnes
Eden a chaud. Il faut rafraîchir les pieds 🙂
Sur le chemin du retour, on tombe sur le défilé !
La fanfare locale
Les lanceurs de drapeaux. Autre discipline typiquement Suisse
Bon level !
les cors des alpes
Guillaume Tell 😀
et des gars avec des cloches de vaches. Plus typique tu meurs 😀

On retourne au camion et on retrouve Stan, Nolwenn et leurs deux enfants. Cela fait quelques jours qu’on discute par messagerie interposée. Ils sont en vacances de retour d’Autriche vers la France et traversent la Suisse. On les a convaincu de nous rejoindre à Brunen ce soir pour voir le feu d’artifice. Ils se sont installés 200m au dessus de nous, sur un emplacement un peu plus grand, et surtout avec de la place pour faire un barbecue.

On les rejoint et on commence à préparer le repas du soir.

On est rejoint pas d’autres personnes, mais notre spot autour du barbecue reste dégagé, et on profite complètement de la vue de malade sur Brunen, le défilé de bateaux « belle époque » et le feu d’artifice.

On termine la soirée à se raconter nos vies (pour l’anecdote, on avait rencontré Stan en 2009 dans le garage associatif qu’on fréquentait à l’époque pour préparer Züüd (1er du nom) en vue de notre périple mongol…)

L’article sera rédigé demain matin. Trop crevé ce soir…

31 juillet 2019 – Interlaken – Ballenberg

Nous avons passé une nuit assez courte. Le parking où nous étions garés a commencé à se remplir dès 6:45. Vers 7:30 on décide de nous lever pour ne pas avoir de problèmes avec nos amis Suisses.

On s’habille, on range un peu nos affaires et on quitte les lieux.

On s’arrête dans une station service pour nous acheter de quoi petit déjeuner. On se dirige ensuite vers un camping à l’écart d’Interlaken pour faire une vidange. Pour 10CHF on peut utiliser leurs services.

Au centre du camping, un enclos pour des biquettes (contente, Alice ? ?) et des poules. Celle-là en avait manifestement marre qu’on s’arrête ici !

J’avoue toujours avoir un peu de mal à comprendre pour quoi les gens s’entassent dans ces camping… m’enfin…

Vidange eaux grises : ✅

Vidange cassette : ✅

Remplissage réservoir eau propre : ✅

On quitte interlaken en direction de l’Est. On longe le lac de Brienz et on trouve un emplacement de rêve pour prendre le p’tit dej :

On s’installe ici au bord du lac

Après le petit déjeuner, on continue à longer le lac. On arrive à Brienz et on fait quelques courses pour le picnic de ce midi.

Pendant ce temps , on assiste au départ du seul train à vapeur à crémaillère de Suisse :

Puis on se rend à l’entrée du parc de Ballenberg. Le concept de ce musée en plein air est de regrouper sur un lieu unique plus de 100 bâtiments originaux pour la plupart multi-séculaires (donc datant de plusieurs centaines d’années pour ceux qui n’auraient pas compris… oui, toi, au fond, là). Ces bâtiments ont été démontés pierre par pierre puis remontés ici depuis l’ouverture du parc. Le musée est organisé en régions de Suisse : Jura, suisse romande, suisse centrale, suisse orientale, tessin…

On trouve aussi plus de 250 animaux : bovins, ovins, cochons, poules, canards, lapins, chevaux… bref, tout ce qu’on trouve dans la campagne suisse…

Enfin, dans certaines maison, au delà du mobilier d’époque, on trouve aussi des artisans qu’on peut voir à œuvre tisser de la soie, fabriquer du pain, du fromage, du chocolat, réaliser des ustensiles en terre cuite, etc.

On entre dans le parc vers 11:00 et on n’en sors que vers 17:00, heure de fermeture.

On aura parcouru près de 7km, comme hier et avant hier. Eden était un peu fatiguée sur la fin, mais elle a super bien tenu le coup. Elle a mérité sa glace en fin de journée ?.

La première maison qu’on visite est une maison d’une riche famille d’industriels du 18 et 19eme siècle. 

L’escalier dessert 4 étages.
Le salon est cosy
Collection de cloches dans cette grange
Eden et poupoussy s’amusent avec ce spectacle de Guignols en ombres chinoises et 100% dédié aux vaches
Les jardins sont fleuris. Il y a des jardins potagers partout.
Maison d’un vannier (et non un vanneur) : artisan qui fabrique des objets en osier.
La droguerie, au loin
Avant ça va on visite cette grande ferme. Au plafond : des centaines de saucissons en train d’être fumés…
Ca c’etait juste avant d’etre fumés
On retourne à la droguerie
Plein de fleurs dans le jardin
Cette étape fait partie du Grand
Tour de Suisse.
Cuisine d’une famille plus modeste
Métier à tisser
Ferme Vaudoise
Eden et un faux cheval
Allez, ok pour un carrousel…
Mignon ce chalet
Alors cette maison est unique. Elle date du 16eme siècle à la base, et à été déplacée ici vers 1975. Tout récemment, ils ont procédé à une rénovation en profondeur de la maison, mais sans en changer l’apparence, et le tout en recherchant le maximum d’efficacite Énergétique. Le résultat est bluffant.
Mélange de bois ancien en nouveau
Cuisine : ils ont gardé l’ancien mur noir de fumée, mais one modernisé la cuisine.
Dans une autre maison, atelier poterie. Le gars faisait un service à thé miniature !
Un autre métier à tisser. Pour le lin celui la.
Maman blanche, papa noir,
et voilà le résultat. Ah ces métis, j’vous jure…
Chalet valaisan
Retour: balade dans la forêt
Intérieur d’une maison vigneronne
Reconstitution d’un salon de coiffure du début du siècle dernier.
Et un autre qui date de la seconde guerre mondiale

Il est 17:00 et le parc fermé ses portes. On décide de rester sur place : le parking est sympa, bien à plat, au calme, et il n’y a pas grand monde. J’essaie de rédiger l’article du jour, mais la batterie du PC est déjà presque à plat. Je n’ai le temps que de sélectionner, traiter et uploader les photos.

Le reste se fera à l’Iphone J’espere que vous appréciez l’effort (et que le correcteur orthographique n’a pas fait trop de zèle…)

On se fait un p’tit apéro avec le fromage acheté dans le musée, et on apprécie le calme de la soirée.

Le parking se remplit : le soir il y a un spectacle dans le parc.

30 juillet 2019 – Wilderswil – Grindelwald – Interlaken

La nuit a été calme. Le bruit constant de la rivière a couvert presque tous les autres bruits environnants (et il y en avait très peu). Nos voisins étaient très discrets, on ne les a pas du tout entendu.

On prend notre p’tit déjeuner, on range les affaires, puis nous voilà partis en direction de Grindelwald. Il s’agit d’un gros village situé dans l’autre vallée qui part d’Interlaken.

On se gare dans un tout petit parking très proche du centre-ville. On tente de payer mais la machine est en panne. On mets un p’tit mot sur le pare-brise en espérant ne pas nous prendre un PV.

On se rend ensuite à l’office du tourisme pour avoir quelques infos. Grindelwald est un petit coin de paradis pour les randonneurs. Ici, il y a plusieurs centaines de kilomètres de pistes de randonnées, pour tous les niveaux.

A l’office du tourisme ils nous donnent quelques conseils : on peut faire une boucle en empruntant un moyen de transport à l’aller, un peu de rando, et un autre moyen de transport pour le retour. Parfait pour nous !

le centre du village est décoré, probablement pour la fête nationale qui approche à grands pas.
Le point de départ des bus
La vue depuis Grindelwald
Eden a trouvé son hôtel. Vous la voyez tout en bas ?

On passe à la Coop faire quelques courses pour ce midi, puis nous voilà embarqués dans un bus pour 50 minutes de montée en direction de Männlichen.

Et c’est parti !
ça grimpe !

Arrivés sur place, on peut commencer à admirer le paysage ! On commence par une petite grimpette de 30 minutes pour arriver jusqu’à un point de vue à 360° sur toute la région.

Et c’est parti !
On va grimper jusque là bas…
oui, tout là haut…
En chemin
La météo est plus dégagée aujourd’hui
On peut enfin admirer les glaciers… ils étaient à portée de vue hier, mais cachés par les nuages
Encore un p’tit effort
On commence à apercevoir le lac de Thoune
On s’approche…
La vue de la vallée de Lauterbrunnen est époustouflante.
La magnifique cascade de Lauterbrunnen
toujours de belles fleurs dans la prairie
On arrive enfin en haut du point de vue
photo souvenir
La fameuse face nord de l’Eiger. Il y a des fous qui escaladent ça !!
Seule la Jungfrau ne se dévoile pas trop, toujours cachée par un nuage

On s’arrête au sommet pour casser la croute, avec vue magnifique sur les montagnes, la vallée, et les prairies alentours

Voilà par où passent les bus qui nous montent jusqu’ici. On comprend que la route soit interdite à la circulation… ce serait le bordel sinon.
Vue depuis notre emplacement de picnic
Grindelwald tout en bas
Une colo redescend…
Les 3 soeurs (Eiger, Mönch, Jungfrau) cachées par les nuages. Nous on va redescendre vers les bâtiments, puis faire le tour du pic noir pour prendre le train qui est tout au fond, en dessous de la Jungfrau.
On ne s’en lasse pas
Allez c’est parti, on redescend
Le glacier de la Jungfrau se dévoile par moments
Un fois revenus là où les bus nous avaient déposé, on tombe sur une énorme place de jeux. Le paradis d’Eden. Obligés d’y rester quelques instants pour satisfaire ses envies de balançoires…
Le hamac géant
tout le monde en profite
Enfin, on se lance dans une balade à flanc de montagne qui doit nous amener au pied de la Jungfrau
Les bus redescendent
Des p’tits lacs de montagne
Voilà notre chemin
Le Mönch dans toute se splendeur
Magnifique paysage
Ah, enfin la Jungfrau se dévoile !
Voilà les trois soeurs ! 3 sommets entre 3970 et 4150m d’altitude !
Grindelwald
On va tout en bas là bas… on voit le tunnel du train qui monte jusqu’à la Jungfrau : plus haute station de train d’europe à 3450m
C’est pas une carte postale, ça ? 🙂
Et là aussi 😀
On entame la descente finale
Le glacier
Dernières photos de la Jungfrau avant de partir
Le train qui remonte

On s’arrête à un café avant d’arriver à la gare de Kleine Scheidegg. On se prend un grand verre d’eau, et des boissons fraîches (glace pour Eden). Puis on repart, et on prend le train qui redescend à Grindelwald.

A la gare, il y avait… un tipi…
L’hôtel de la gare
L’arrivée à Grindelwald : on voit un autre train qui passe entre les chalets…

A notre retour : pas de PV !

On a épuisé la batterie du PC hier (il ne tient plus très bien la charge), aussi je m’installe dans le centre commercial de la Coop au centre du village pour le recharger et commencer à rédiger l’article du jour. Pendant ce temps Poupoussy douche Eden et prépare le repas du soir.

Mon emplacement de rêve 😀

A 19h le centre commercial ferme ses portes et je me fais gentiment dégager.

On décide de tenter de retourner à notre emplacement d’hier. En arrivant sur place, on se rend compte que Park4Night marche vraiment bien : hier on a référencé cet emplacement, et aujourd’hui il y avait déjà 5 fourgonnettes sur place…

On rebrousse chemin et on se dirige vers Interlaken. On trouve un grand parking tout vide près de l’aérodrome. Il y a un panneau qui interdit de se garer, mais on se dit que la nuit ils ne vont pas nous déloger…En tout cas c’est à l’écart de tout, et ça semble bien calme.

On profite du beau temps pour faire quelques réparations / étanchéité avant l’orage qui risque de tomber cette nuit…

29 juillet 2019 – Col du Pillon – Wilderswil

On vous a laissé en plein suspens hier, avec notre fuite d’eau. Poupoussy a résolu le problème : il s’agissait d’un des tuyaux d’arrivée d’eau qui était mal enfoncé et qui fuyait du coup dans le placard. Tout est rentré dans l’ordre à présent.

La nuit a été très calme dans notre immense parking. Nous étions bien à l’écart de la route (aucun bruit), et il n’y avait qu’un autre camping-cariste à proximité. Il est d’ailleurs venu nous saluer le matin, tout étonné de voir un Hymer de cette génération. Il a connu les modèles plus récents, mais celui là lui a toujours plu car c’était le dernier modèle sans électronique. Eh oui mon pote, c’est pour ça qu’on l’a pris !

Pour être exact, il y a quand même eu quelques bruits cette nuit. Ils étaient dus à ces deux individus peu fréquentables :

Eden a bien essayé de les amadouer ce matin avec des caresses…
Et de l’herbe fraîche…
mais ils n’en avaient globalement rien à carrer…

Après le p’tit déjeuner et quelques rangements, nous voilà partis sur la route en direction de Saanen et Gstaad.

On s’arrête en chemin chez un garagiste pour trouver ça :

On a en effet constaté hier en gonflant les pneus que sur la roue jumelée intérieure droite, il manquait ce petit bout, et que du coup c’était compliqué de la gonfler. Après quelques recherches sur internet on a trouvé une photo qui correspondait à ce qu’on cherchait, et on l’a montré au garagiste. (si jamais vous avez besoin de cette pièce, il s’agit d’une rallonge de valve ou prolongateur de valve).

Bref, le garagiste n’en avait pas, mais il nous indique un autre garage où ils en auraient peut être. Et ce dernier, situé à 2km de là nous trouve effectivement ce qu’il nous faut.

Poupoussy retourne sous le camion
Pendant que moi j’achète ça
Pour remplacer l’ancien qui a manifestement bien vécu. RIP

On s’arrête ensuite dans une station service pour gonfler le pneu. On n’y arrive pas : quand on branche le compresseur sur la valve, l’aiguille ne bouge pas. Pourtant le compresseur fonctionnel.

On change de station service : même résultat. A un moment donné on se dit qu’on va peut être appuyer sur le bouton + du compresseur, pour voir ce que ça fait. Et là : miracle : ça commence à gonfler la roue. En fait elle était totalement à plat, mais comme c’est une roue jumelée, et qu’elle est à l’intérieur, on ne le voyait pas (et le poids était en plus porté par l’autre roue). Bref, on roulait avec un pneu dégonflé, mais maintenant tout est rentré dans l’ordre.

On s’arrête ensuite dans une jardinerie pour trouver de la bouillie bordelaise, mais ils sont fermés entre midi et 14h. On s’arrête chez Landi (espèce de magasin de campagne qu’on trouve partout en Suisse avec notamment des articles pour jardin), mais ils n’en ont pas non plus. Avis aux Suisses : Comment appelle-t-on la bouillie bordelaise en Suisse ? ça doit bien exister, non ?

Avec tous ces arrêts il est déjà presque 13h, et on décide de nous arrêter pour manger un morceau. On trouve un restaurant charmant en bord de route.

En attendant que nos plats arrivent, on s’occupe comme on peut…
Le repas est super bon, et local : saucisse aux bolets, légumes tout juste cuits, et rösti maison
Le tout dans une ambiance typiquement Suisse
Le restaurant fait également office de Rôtisserie, mais pas aujourd’hui (la salle avec la grande cheminée semble fermée au public)

On continue notre périple en direction d’Interlaken, mais en passant par les petites routes.

On arrive d’abord à Spiez qu’on traverse rapidement. A la sortie de la ville on a une belle vue sur son château et ses vignobles.

En arrivant à Interlaken on bifurque à droite, en direction de Wilerswil, puis on continue à grimper dans la vallée.

Cette vallée est très connue par les touristes du monde entier (notamment asiatiques) qui viennent grimper sur la Jungfrau (en train, restons sérieux), voir les plus impressionnantes chutes d’eau de Suisse, ou pratiquer des sports extrêmes. Aussi, la route est plutôt chargée, les villages qu’on traverse également, et on ne trouve que très peu de places pour garer Züüd (surtout pour la nuit, mais ça on verra plus tard).

On arrive un peu avant 16h au fond de la première vallée, à un endroit appelé Schtechelberg. D’ici, un téléphérique permet de monter vers un premier village appelé Gimmelwald, puis un autre téléphérique permet de monter jusqu’à Mürren.

Et c’est parti !
« Petite » cascade qu’on aperçoit en montant…
On est là dedans !
Eden est ravie
Changement de téléphérique à Gimmelwald

On avait repéré le village de Mürren dans notre guide, et effectivement, il mérite une visite. Perché au dessus de la falaise, il domine largement toute la vallée, et par beau temps doit permettre de voir la Jungfrau et d’autres sommes à plus de 4’000m d’altitude.

Malheureusement pour nous (et pour ces parapentistes), la vue est largement obstruée par les nuages…
Le village de Mürren est un petit Disneyland Suisse.

On y trouve des chalets magnifiques, des magasins, des hôtels, et même un spa…

Eden a écrit son nom sur un grand papier disposé au centre du Village où tous les asiatiques touristes laissent une trace de leur passage.
Le guide conseille de montrer en haut de ce funiculaire pour arriver à une aire de jeux avec rando facile pour les enfants, et magnifique vue sur les montagnes…
Malheureusement, on se dit que ce ne serait pas une super bonne idée (voir nuages)
du beau boulot…
Du coup on se rabat sur l’aire de jeux située au centre de Mürren
Elle convient très bien à Eden
En face de nous, au centre du village : le SPA du village.
Poupoussy a failli s’acheter cette robe. J’ai dû l’en empêcher. L’argument ultime était que c’était peut-être un peu trop habillé pour le boulot…
Le village est extrêmement fleuri
Les maisons, les rues, les jardons sur super bien décorés
On ne voit pas très bien, mais il s’agit d’un ancien « bus »
Plus précisément un « tram hippomobile » qui transportait des passagers entre la gare de Lauterbrunnen-Mürren jusqu’à l’hôtel Kurhaus. Construit en 1893, il faisait 3 à 5 allers retours par jour sur une distance de 455m.
Eden a trouvé du Lichen et cherche un renne ou un élan à nourrir…
Vue depuis Mürren
Un fou au milieu de l’échiquier…
Echec et mat !

On décide de poursuivre la balade en descendant à pieds jusqu’à Gimmelwald, pour ensuite reprendre le téléphérique jusqu’au parking.

Et c’est parti pour la descente
On fait de belles rencontres en chemin
Gimmelwald est aussi joli que Mürren, à la différence près qu’il est resté plus authentique, et moins touristique…
Bienvenue dans le canton de Bern
On trouve un belvédère d’où on est censé avoir cette vue…
Pour nous ce sera ça…
Le window store : un « magasin » en libre service
Belle collection
Avant de reprendre le téléphérique, on tombe sur ce magasin atypique
Au premier abord tout semble normal
On y trouve de tout : des souvenirs, boissons, t-shirts…
Sauf qu’en fait il n’y a pas de vendeur… personne. Tout est basé sur la confiance
On a beau être en Suisse depuis quelques temps déjà, ça surprend à chaque fois. En tout cas, belle initiative !

On redescend pas le téléphérique, puis on commence à chercher un emplacement pour le soir. La vallée étant très touristique, de nombreux emplacements potentiels ont été fermés par des chaînes, ou alors des panneaux interdisent l’arrêt et le stationnement de camping-cars…

On se rabat sur une première proposition de Park4night qui ne nous plait pas des masses (trop au bord de la route). Une deuxième un peu mieux (mais quand même pas top).
On décide de tenter notre chance en prenant une route de montagne en direction du petit village de Saxeten. Au bout de quelques virages on trouve un emplacement qui pourrait faire l’affaire, mais on décide d’aller jusqu’au village pour voir à quoi il ressemble.

La route est splendide (mais très étroite).

De là haut on peut enfin apercevoir quelques sommets (bonh, OK, les nuages commencent à se lever)
Et aussi une belle vue sur Interlaken et son aéroport.

En arrivant en haut, on rebrousse chemin (rien de particulier à faire ici, et impossible de s’arrêter en bord de route). On revient à notre emplacement précédent. Il y a un autre fourgon qui s’y est installé, mais il y a largement de la place pour deux.

En face de nous se trouve un mémorial pour un accident de canyoning qui a coûté la vie à 21 personnes en 1999. Quelques recherches sur internet vous renseigneront sur ce qui s’est passé. Et en lisant la presse on se rend compte que ça a eu lieu pile poil il y a 20 ans et 1 jour. Cela explique pourquoi le mémorial est très fleuri, et pourquoi on a vu plusieurs personnes se recueillir devant…

Notre emplacement de ce soir. Derrière nous, une rivière.
Ce soir c’est salade de pois chiches, tomates, concombres, et oeufs durs 🙂

28 juillet 2019 – Neuvecelle – Col du Pillon

La nuit a été humide (à l’extérieur) : il a plu sans discontinuer toute la nuit ! Mais dans notre Züüd, on se sent comme dans un cocon. On est bercés par le bruit des gouttes qui s’écrasent sur la carrosserie.

Nous prenons le p’tit déjeuner chez nos amis, et on en profite pour prendre une douche chez eux (manouche un jour, manouche toujours :D).

Nous prenons la route vers 10h30 environ, et on se dirige à Thonon vers une jardinerie (Botanic) pour acheter de la bouillie bordelaise. On utilise en effet ce produit pour nos toilettes, au lieu d’utiliser des produits chimiques. Le résultat est identique, mais ça fait un peu moins mal à la planète. Botanic est habituellement ouvert le dimanche matin, mais pas cet été. Merci les gars – vous auriez pu mettre à jour vos horaires sur le site. En fouillant dans les placards, on trouve un fond de bouillie bordelaise dans une petite boite. De quoi tenir jusqu’à demain…

On profite d’un supermarché ouvert ce matin pour faire quelques courses, et nous voilà partis pour de bon.

On hésite sur la route à prendre : nos amis ont reçu une info comme quoi la route est bloquée par deux éboulements. Sauf que ni Google Maps, ni Waze, ni les journaux locaux n’évoquent cet épisode. On décide de tenter cette route malgré tout, car le détour nous ajoute 1h30 au bas mot. Finalement, aucune trace de l’éboulement… encore un coup de FakeNiouzes de Trump…

Direction Ollon (plus précisément Antagnes), où nous allons retrouver une cousine que nous n’avons pas vu depuis longtemps. Elle passe quelques jours en Suisse chez une amie à elle qui a acheté une vieille ferme du XVIIIème siècle qu’elle va retaper. La maison est magnifique, mais de gros travaux vont être nécessaires. Eden rencontre un nouveau cousin pour la première fois, et joue avec lui à cache-cache dans toute la maison. On déjeune avec la cousine, son mari, son fils, et ses amis qui nous donnent quelques idées d’endroits à visiter en Suisse Allémanique, et autour du lac de Constance.

Un p’tit air de famille 🙂

Ça y’est, c’est enfin le moment de démarrer notre belle aventure estivale. On regarde une dernière fois la météo Suisse : Il semblerait que le sud soit plutôt sous la pluie, et le nord plutôt au sec. On se dirige donc vers le nord.

On prend la direction de Saanen, par la route du col de la Croix. La route est plutôt bonne, et serpente dans la montagne. On arrive au col dans un épais brouillard.

On ne voit pas, mais je suis toujours en short, alors qu’il fait super froid et qu’il pleut 😀
Züüd dans le brouillard

On redescend du col, et on arrive à Villard. On commence à chercher un emplacement pour la nuit. On emprunte une petite route en suivant un panneau « Belvédère » (ça s’annonçait bien), puis on se perd dans la montagne, dans des chemins qui font à peine quelques centimètres de large de plus que Züüd. On fait une belle boucle de quelques kilomètres, puis on se retrouve devant le même panneau Belvédère…

Bon, finalement c’est Park4Night qui nous trouve une solution pour ce soir : un très beau parking en bordure de prairie, avec (on imagine), les Diablerets en face de nous (pour le moment, c’est le brouillard), et de belles cascaldes.

On entend le bruit au loin…
Notre emplacement pour la nuit
Et les deux biquettes qui vont nous tenir compagnie…
En fait c’est le parking d’un télécabines qui monte probablement aux Diablerets….

On profite de la fin de journée pour préparer la suite de l’aventure : regarder où on va, par où on passe, et qu’est ce qu’on visite.

Le repas du soir est fort sympathique, avec du Humus fait maison !

miam !

La pluie semble cesser (enfin). A priori demain il devrait faire beau.

Avant de nous coucher on remarque une fuite d’eau sous l’évier de la salle de bains. Il va falloir s’en occuper rapidement !

27 Juillet 2019 – Chexbres – Neuvecelle

Ca y est, c’est le grand départ. On démarre la journée tranquillement par un p’tit déjeuner sur la terrasse. Puis on commence la préparation du camion : rassembler toutes les affaires dans des valises, sacs, boites, etc. pour faciliter le transport jusqu’à Züüd, tout descendre et ranger à l’intérieur.

ça va, on a juste deux étages à descendre
Tout est presque là. Manque encore les vélos, et tout ce qui va dans le frigo.

On termine le chargement vers 13h, après avoir réussi à remettre les vélos à leur place.

On a encore quelques préparatifs à faire pour être prêts, notamment vérifier la pression des pneus, le niveau d’huile, les bouteilles de gaz, refaire le plein d’eau, etc.

On a remarqué que la station d’essence située au niveau de l’aire d’autoroute juste à côté de notre nouveau chez nous est bien équipée pour les camping-cars. On s’y rend donc pour vérifier tout ça.

Bon, elle a aussi un autre avantage, c’est qu’on y trouve un Burger King. Et que serait un voyage avec Züüd sans son premier déjeuner en mode Junk-food ? 😀

Une fois qu’on était bien rassasiés, et que la pluie a cessé, on attaque les vraies festivités :

Regonflage des roues. Tout se passe bien, sauf sur une des deux roues arrières-droites (jumelées), la valve de remplissage a été sectionnée. Heureusement qu’il s’agit d’une valve de prolongation. Il faut qu’on en trouve une pour la remplacer. Ce sera début de semaine prochaine.

Ensuite, c’est le remplissage du réservoir d’eau. Super pratiques ces bornes Euro-relais.

Une fois l’huile vérifiée (nickel), on peut réellement prendre la route.

A l’origine, le plan était de nous retrouver avec des amis en milieu d’après-midi pour monter sur la Dent d’Oche (montagne célèbre dans l’émirat du Chablais – la montée au sommet constitue un quasi-rite initiatique pour tout jeune chablaisien qui se respecte et qui arrive à l’âge adulte). Pour nous c’était surtout une occasion de tester notre endurance à gravir environ 1’000m de dénivelé positif. Evidemment Eden n’était pas de la partie, et il était prévu qu’elle dorme chez nos amis, tandis que nous devions dormir au refuge et redescendre demain.

Malheureusement, la météo en a décidé autrement. Dès le milieu de la semaine on a commencé à avoir des signes annonciateurs de pluie. Mais aujourd’hui c’est un véritable orage qui s’est abattu sur la région. En plusieurs vagues en plus : en milieu de journée, dans l’après-midi et rebelote ce soir vers 22h.

Résultat, on a convenu hier soir d’un plan B : on se retrouve tous chez les amis chez qui Eden devait rester pour un buffet canadien.

Nous arrivons donc en fin de journée, entre deux averses. Juste le temps d’enfiler un maillot et de profiter de la piscine et du jacuzzi !

L’eau est vraiment chaude !

On passe du bon temps à discuter, boire et manger

ça c’est la grande classe !

Pendant ce temps Eden apprend à plonger dans l’eau.

Avec un succès tout relatif au début
J’espère qu’elle ne se fait pas trop mal
Bon, au bout d’un moment ça commence à rentrer 😀

Le buffet canadien est excellent, et on passe une magnifique soirée.

Il nous reste encore un challenge : on sait qu’il va encore y avoir de l’orage ce soir. On doit absolument mettre la bâche sur les vélos pour éviter qu’il ne prennent trop la pluie.

Comme ça fait plus d’un an qu’on ne l’a pas posée, on galère pas mal (OK, on en chie grave), jusqu’à finalement arriver à un résultat qui n’est certes pas très académique, mais qu’on peut qualifier d’honorable.

ça claque, non ?

La soirée se termine, les amis s’en vont, d’autres restent (bon, OK, ils sont chez eux en même temps).

Eden dormira chez les amis, et nous dans le camping-car, sur leur terrain.

PS : à 22h pile, comme prévu : gros orage !

On n’a jamais été aussi à l’arrache…

Vous faites comment quand vous préparez vos vacances ?

Êtes-vous du genre à vous y prendre des semaines (ou des mois) à l’avance, à acheter vos billets d’avion au meilleur prix en ayant comparé 36 compagnies et 17 parcours différents, avec 13 aéroports de départ et 42 aéroports d’arrivée, soit 3’956 combinaisons, multiplié par le fait que certains vols sont directs, d’autres avec une escale et d’autres encore avec deux escales, que certains vols sont de nuit, d’autres vous permettent de passer 17 heures dans un aéroport perdu au fin fond de la pampa, avec un accès wifi gracieusement offert à 15€ la minute, que certaines compagnies sont blacklistées donc vous faites gaffe, et que les méta-moteurs de recherche vous proposent toujours un tarif super attractif, mais qu’au dernier moment on vous ajoute les taxes d’aéroport, les frais pour les bagages en soute, et l’assurance pas-obligatoire-mais-que-t’as-pas-vu-qu’il-fallait-décocher-la-p’tite-case-et-que-maintenant-c’est-trop-tard-et-que-ça-te-revient-bien-plus-cher-qu’au-début-mais-t’as-plus-le-choix-vazy-mets-le-numéro-de-ta-visa-ici ?

Est-ce que vous planifiez votre périple aux petits oignons ? Savez-vous ce que vous mangerez au petit déjeuner dans 3 semaines, quel village vous visiterez le lundi après-midi, quel caleçon vous mettrez mardi matin, où vous pourrez acheter du Nesquick s’il venait à en manquer (impossible, vous aviez prévu deux boites au cas où), ce que vous ferez en cas de pluie / beau temps / canicule, les restaurants bien notés sur TripAdvisor, les AirBnB qui déchirent, les spots instagrammables impossibles à rater ?

Alors je vous rassure, on n’a jamais fait ça. Je ne nie pas avoir quelques réflexes organisationnels persistants (probablement issus de mon activité professionnelle) qui nous permettent d’aller à l’essentiel et de ne rien oublier, mais ça s’arrête là.

Non, cette fois on peut le dire : on est vraiment à l’arrache. Si je résume, ce que je peux vous dire aujourd’hui :

  • On part pour deux semaines avec notre chez Züüd
  • On va probablement rester en Suisse
  • et… c’est tout 🙂

Il est présentement un peu plus de minuit, et on part demain (du coup, c’est déjà aujourd’hui). On n’a rien rangé et pas encore préparé Züüd (à part une petite toilette la semaine dernière pour le nettoyer après l’hiver).

Mais on s’en fout : c’est les vacances !

Suivez-nous pour cette aventure dans les montagnes Helvétiques !

Scandinavie 2018 – Bilan

Voilà, cela fait une semaine que nous sommes rentrés. Les souvenirs sont encore fortement ancrés dans nos têtes, c’est donc le bon moment pour faire un rapide bilan de ce périple scandinave.

Les faits, les chiffres :

  • Durée du voyage : 29 jours
  • Pays traversés : Suisse, France, Allemagne, Danemark, Suède, Norvège
  • Distance parcourue : 8’000 km pile poil
  • Nombre de jours de pluie : 3 jours (concentrés autour de Bergen!)

Le camion

  • Consommation gasoil : 997 Litres
  • Soit une consommation moyenne de : 12,5 Litres / 100km
  • Plus longue distance réalisée avec un plein : 436 km
  • La casse / les réparations / les galères :
    • Une seule panne : notre petite aventure avec le soufflet de cardan qui nous ont un peu ralenti à l’aller. A part ça, RAS 🙂

Nos coups de cœur : le top 35 (on est chez nous, on fait c’qu’on veux 😮 )

Les falaises de craie de Mons Klint

Le musée IKEA à Älmhult

L’île d’Öland et ses 400 moulins à vent

Le magnifique château médiéval de Kalmar

La vieille ville d’Eksjö

Le canyon de la réserve naturelle de Skurugata

Le canal de Göta et ses écluses

Les balades à faire dans le parc national de Tieveden

Le jardin public du parc de Stradsträgarden à Örebro

Le village en pain d’épice de Falun

Le ponton de Rättvik

Les voitures américaines en Suède

La ville de Rorøs avec ses belles maisons en bois et sa mine

Les routes touristiques nationales en Norvège <3

et la parc des Rondane

La piste de saut à ski de Lillehammer

La Peer Gynt Vegen

et la vue depuis la route 51

Dormir face à un glacier

La route 55, même sans neige

Le glacier de Jostedalsbreen

La route vertigineuse de Gaularfjellet

L’incroyable vue depuis la terrasse du Stalheim Hôtel

Les maisons en bois de Bergen (même sous la pluie)

La cascade de Norheimsund qui a la particularité de disposer d’un petit chemin qui permet de passer derrière l’eau

Le parc animalier de Langedrag qui permet d’admirer les animaux du coin de près, dans un environnement des plus naturels

Une balade à vélo dans Oslo

et le village de Drøbak

Les « bâteaux » de pierres en Suède

et les gravures rupestres

Les magnifiques villages de pêcheurs de la région de Bohuslän

Le fabuleux château renaissance de Frederiksborg Slot

et ses incroyables jardins à la française

Legoland <3

Sans oublier les autoroutes allemandes

 

Non, je déconne !

Et puis un bilan n’est rien sans une photo souvenir de ce qu’on a ramené…

Quelques chips danoises, suédoises et norvégiennes, 4 boites de biscuits au chocolat, quelques sardines, du Rømmegrøt, du poisson mariné Abba, quelques boissons et juste ce qu’il faut de soupes lyophilisées 😀

Je rends l’antenne… à vous les studios !

25 août 2018 – Strasbourg – Cheseaux-sur-Lausanne

Notre emplacement de cette nuit était effectivement un chantier. Mais bon, pas de problème puisqu’on était samedi. On se lève tranquillement, et on prépare un plan pour cette dernière journée du voyage (snif).

On se dirige tout d’abord vers un centre commercial en banlieue de Strasbourg. J’en profite pour passer chez le coiffeur (oui, ça devenait indispensable) pendant que Poupoussy fait quelques achats pour la maison (ceux qui habitent en Suisse comprendront 😀 ).

Puis nous nous dirigeons vers le centre de Strasbourg où nous avons réservé un Brunch dans un resto de la vieille ville.

Un peu de salé, un peu de sucré, 100% de plaisir 🙂

On se régale avec ce brunch, puis on rejoint le camion en traversant Strasbourg à pieds.

La suite est plus classique : 322 kilomètres d’autoroute nous attendent. Mais attention : des autoroutes Françaises et Suisses, bien de chez nous, avec des travaux « raisonnables » et des bouchons qui sentent bon le fromage… (et non les saucisses, les patates et la bière). Bref, le retour se passe sans encombres. On s’arrête en chemin pour faire une ultime vidange.

En arrivant à quelques kilomètres de chez nous, c’est le déluge !

Sans déconner : pluie à l’aller et pluie au retour. Rassurez-moi, les Suisses : il n’a pas fait que pleuvoir ici pendant un mois ?

On arrive enfin devant chez nous.

Le retour des guerriers. Oui, Eden est un peu fatiguée par les vacances 😀

 

Voilà, c’est la fin de ce périple. On a passé de super vacances dans les pays scandinaves. On fera un bilan (comme toujours) avec quelques chiffres, nos coups de cœur et nos impressions. On espère que vous avez pris autant de plaisir à lire ce blog que nous à l’écrire. Un grand merci à tous pour vos commentaires et vos p’tits mots qui alimentent notre voyage.

La prochaine fois, on part où ? (non pas là 😮 )

24 août 2018 – Cologne – Strasbourg

Nous avons bien dormi dans notre petit parking en banlieue (lointaine) de Cologne. Nous avions à côté de nous deux ou trois camionnettes avec de beaux dessins de dragons et chevaliers. Un panneau en allemand (et la dégaine des occupants) nous faisaient penser à des druides ou des tatoueurs…

Nous quittons notre emplacement et nous dirigeons vers Cologne. Quelques dizaines de kilomètres nous séparent uniquement de Cologne, mais on a déjà droit à plusieurs tronçons en travaux.

Je dois faire ici une petite digression pour expliquer pourquoi Cologne : J’ai de la famille qui est originaire d’ici. Mon grand père (côté maternel) est né ici et y a vécu jusqu’à avant la seconde guerre mondiale. Puis il est parti et s’est installé en Israël en 1937, avant le début de la guerre. Ses parents ne l’ont pas accompagné car ils devaient s’occuper de la grand-mère qui était malade. Lorsque la grand-mère est décédée en 1941, la guerre était déjà bien démarrée, et il était trop tard pour fuir. Ils ont donc été déportés tous les deux. Mon grand-père est donc l’unique survivant de cette branche de la famille.

Pendant toute sa vie, il a été un grand passionné de généalogie. Il a d’abord commencé par dessiner son arbre généalogique sur papier, et il l’enrichissait au fur et à mesure des rencontres avec la famille. Puis vers la fin de sa vie il s’était même mis à l’informatique et l’avait porté en format numérique. Ma sœur a pris le relais pendant quelques années et a notamment pris une initiative géniale : transférer l’arbre généalogique sur un site collaboratif qui s’appelle « MyHeritage ». L’un des intérêts principaux est que chacun peut compléter sa branche de la famille de manière collaborative. Je m’y suis mis il y a quelques temps et y trouve de plus en plus d’intérêt.

Et c’est là que l’histoire ancienne et l’histoire récente se retrouvent. MyHeritage a établi des partenariats avec d’autres sites pour partager des documents et des informations. En particulier, un partenariat a été établi avec le site BillionGraves, où des particuliers parcourent les cimetières du monde entier, prennent des photos de chaque tombe, et retranscrivent les informations qui s’y trouvent dans un index disponible sur le site (ne me demandez pas quelle est leur motivation, mais en tout cas je les en remercie !). Et il se trouve que MyHeritage m’a proposé un « match » avec BillionGraves m’indiquant qu’une tombe portant les noms et prénoms de mes arrières-arrières grands-parents était présente dans le cimetière juif de Cologne. Le site (et l’appli qui va avec) propose donc l’adresse du cimetière (c’est cool), mais surtout les coordonnées GPS de la tombe. Et ça c’est vraiment chouette, parce que même si des membres de la famille ont déjà été visiter cette tombe (j’ai appris après coup que mon grand-père avait amené ma tante voir cette tombe), il est assez peu probable qu’ils savent me dire où elle se trouve dans le cimetière.

Bref, tout ça pour dire que notre première étape a été l’ancien cimetière juif de Cologne.

OK, c’est où ? Le cimetière est globalement en bon état (j’en ai vu des pires)

Super simple avec l’application BillionGraves !

même pas 2 minutes pour trouver la tombe !

Voilà, ça, c’est fait. C’est cool de retrouver ses ancêtres ! Donc ici c’est ma fameuse arrière-arrière grand-mère qui a résisté jusqu’au milieu de la seconde guerre mondiale pour partir.

Nous continuons ensuite jusqu’au centre de Cologne, où ma sœur ma transmis l’adresse où résidaient mes arrières-grands-parents (et où est né mon grand-père) avant d’être déportés.

On trouve facilement aussi. L’immeuble a probablement dû être bombardé pendant la seconde guerre mondiale parce qu’il y a un immeuble « moderne » (restons calmes – années 50 ou 60) à la place. Par contre, on trouve des plaques au sol.

Nous passons quelques minutes dans le quartier à imaginer ce que devait être la vie à cette époque terrible.

Puis nous allons nous restaurer dans une petite brasserie juste en face de l’appartement. Le serveur super sympa nous parle du quartier et de la vie à Cologne en général.

Enfin, nous quittons Cologne et descendons plein sud via les autoroutes allemandes. On a droit à une quinzaine de tronçons de travaux (quand même!), mais globalement ça roule mieux qu’hier. On a juste un seul ralentissement.

Vive la France !

On s’arrête rapidement pour faire quelques courses, puis nous arrivons dans la banlieue nord de Strasbourg. Nous sommes accueillis ce soir par Aurore, Jérémy, Cyrielle et Clément pour un apéro dînatoire histoire de bien finir le voyage. Pour ceux qui suivent, c’est aussi chez eux que nous sommes passés à l’aller lors de notre périple scandinave de 2015 – c’était à l’époque leur mariage. Les filles (Eden et Cyrielle) s’amusent ensemble pendant que les grands discutent de leurs vacances respectives (enfin, nous on n’a plus grand chose à raconter : Aurore et Jérémy sont de fervents lecteurs du blog. On a l’impression qu’ils en connaissent plus sur nos vacances que nous).

Nous quittons Aurore et Jérémy vers 23:30, et nous cherchons un emplacement pour la nuit. Celui proposé par Jérémy est fermé (route barrée). La deuxième tentative est également un échec (Park4night nous avait proposé le parking d’un terrain de foot, mais il y a manifestement un évènement là bas, le parking est rempli). La 3ème aussi (une impasse habitée – c’est pas le bon plan). Finalement nous nous arrêtons entre Pfulgriesheim et Lampertheim (sans déconner, les noms de villages alsaciens… LOL quoi) dans ce qui semble être un chantier. Il n’y aura pas de travaux demain, donc ça devrait le faire.

23 août 2018 – Rødding – Cologne (ou presque)

Un article rapide aujourd’hui, en forme de coup de gueule (désolé).

Si vous avez observé notre trajet, vous avez dû comprendre que nous sommes sur le chemin du retour. Il nous restait un peu plus de 1300km à faire pour rentrer à la maison. Ce qu’on a donc imaginé, c’est de faire une grosse journée de route aujourd’hui, puis d’en faire deux petites demain et après-demain, histoire de ne pas arriver trop crevés.

Nous partîmes donc de (relative) bonne heure, pleins de motivation pour cette journée.

Les 80 premiers kilomètres se sont bien passés, mais ensuite, nous sommes passés en Allemagne.

Dès qu’on a traversé la frontière, les travaux ont commencé.

Sans déconner, les allemands : c’est quoi votre souci avec les autoroutes ? J’ai l’impression que deux tiers des autoroutes sont en putain de travaux. Et sur le tiers restant il y a une file ininterrompue de camions.

Bref, en milieu de journée nous avions parcouru à peine un tiers de notre objectif (environ 220km). La faute aux travaux, et aux bouchons (rester 30 minutes sans bouger en plein cagnard sur l’autoroute, sans clim, avec la pollution et le bruit des camions et des travaux est un supplice que je ne souhaite à personne).

Sans compter que les aires d’autoroute sont elles aussi plutôt pourries, on a le choix entre des burgers, du wurst ou des schnitzels, toujours accompagnés de frites surgelées ou de kartoffeln.

J’exagère à peine, mais on n’est pas loin de la vérité.

Bref, tout ça pour dire qu’on a finalement atterri près de Cologne (notre objectif de la journée) vers 20h. Soit près de 11h (avec peu de pauses) pour 650km.

Difficile de faire pire.

J’espère que demain on aura plus de chance.

22 août 2018 – Nyborg – Legoland – Rødding

Quand on trouve un emplacement le soir, on essaie toujours d’orienter la fenêtre de la « suite parentale » (le lit du fond, quoi) vers là où il y a de la vue. Ça nous permet, lorsqu’on se lève, d’ouvrir le rideau et de bien démarrer la journée avec une vue qu’il est difficile d’avoir ailleurs, sauf dans des hôtels dont les tarifs par nuit sont souvent indécents.

Ce matin, la vue qui s’offre à nous est splendide.

Vue sur le petit lac à nos pieds.

ça souffle assez fort depuis ce matin.

Du coup deux gars commencent à se préparer pour une séance de kite-surf 🙂

Eden s’est réveillée super tôt ce matin. Elle est toute excitée par la journée qui l’attend. 1h30 de route nous séparent en effet de :

LEGOLAND : Ze parc d’attraction entièrement dédié aux petits parallélépipèdes colorés en plastique.

Le premier site touristique du Danemark (en dehors de Copenhague) méritait bien une visite surtout pour Eden !

Le parc est divisé en plusieurs zones (un peu comme Eurodisney), mais en gros, il y a la partie historique du parc, avec des maquettes complètement hallucinantes de détails en légo, et le reste qui est plus « classique » avec des attractions et des manèges pour tous les ages et presque toutes les tailles. Ce qui est top c’est que pour une fois, les petits sont les bienvenus. Il y a soit des manèges qui leurs sont dédiés, soit des manèges de « grands », mais pour lesquels une taille minimum est indiquée pour qu’ils puissent le faire seuls, et une autre taille pour qu’ils puissent le faire accompagnés d’un adulte. Du coup, même pour notre modèle réduit, on a pu faire la plupart des attractions.

Comme c’est à peu près son premier parc, on a commencé « soft », ne sachant pas exactement comment elle allait réagir.

Bon, sur ce manège là elle s’emmerde un peu manifestement. Elle a commencé à étudier le décor… « Ah tient, il y a des champignons »…

Pas d’effet, donc.

On a essaye de monter un peu en pression, et tenté la chenille.

là pour le coup, c’est plus Poupoussy qui s’éclate j’ai l’impression (même si Eden s’amuse aussi).

OK, il lui faut donc des trucs de grands. On a voulu tenter le bateau pirate, mais quand on a vu que les gars sortaient complètement trempés, on a dit qu’on ferait ça plus tard dans la journée :

Du coup on a fait un passage rapide dans le radeau des pirates, plus soft

On a failli se faire manger par de vrais requins en légo

Ensuite on a attaqué les choses sérieuses : montagnes russes, manèges qui tournent dans tous les sens, lego canoe splash… Bref, c’était bien fun. Le seul truc c’est qu’il n’y a pas de photos ou vidéos car j’étais dessus également.

Sauf pour ça : impossible pour moi, je rend tout sur un truc comme ça :

Essayez de ne pas vomir !

Ah, et puis cette photo volée aussi :

Le manoir hanté est sympa, mais rend pas terrible en photo.

Bref, on passe une chouette matinée, même si les temps d’attente sont parfois un peu longs.

Le midi on va manger chez Luigi, l’italien du parc (on avait le choix entre ça ou des burgers, des hot-dogs, ou des glaces. Bon, je suis mauvaise langue, il y avait pas mal de choix, mais niveau qualité ça reste un part d’attractions… faut pas s’attendre à des miracles.

Repas correct, sans plus.

Puis on enchaîne avec tout ce qu’on n’a pas encore vu : le temple, d’autres montagnes russes, les légo ninja et le cinéma 4D…

Impressionnant ce bison taille réelle…

 

A 17h les dernières attractions ferment. Il ne nous reste plus qu’à aller visiter la partie historique du parc : Miniland.

Là, c’est vraiment excellent. Voir tout ce que les gars ont réussi à faire en légo, avec quel souci du détail, franchement chapeau !

La maison blanche

Copenhague ?

Un village danois

Les pays bas

L’aéroport, super bien fait, avec les avions qui bougent, et même un avion qui se fait dégivrer…

Copenhague, ça c’est sûr !

Tiens, un concorde

le palais royal de Copenhague

Ze Eiffel Tower

Les 5 plus grands grattes-ciels sont représentés à l’échelle, mais ça reste impressionnant (plus de 5 mètres pour le Burj Khalifa)

Un T1 🙂

Pour représenter la suède, ils ont choisi le Gota Canal… là où on était passés et on avait fait un tour de vélo près des écluses…

les bateaux qui voguent sur le canal

J’adore le souci du détail : la volvo break en panne 😀

une plateforme pétrolière

excellent : Bryggen 🙂

avec les bâtiments du fond du port

et la plateforme de lancement de la NASA

 

Il est 18h, nous devons quitter les lieux. On est épuisés, mais on a passé une chouette journée dans ce parc.

On quitte la zone du parc et on trouve à une quarantaine de kilomètres une aire d’autoroute qui nous permet de faire une vidange complète. Puis on se dirige vers notre point de chute de ce jour. On fait un arrêt express dans un supermarché local pour acheter du pain (et des chips danoises ainsi qu’une bouteille de fanta collector 🙂 ).

Ce qui est cool quand on fait les courses dans un autre pays c’est qu’on voit des façons de faire différentes. Ici au Danemark, on peut acheter son kit tout prêt pour faire soi-même ses deux hamburgers. Plutôt bien pensé !

On s’arrête ce soir au bord d’un petit lac sur une aire de picnic à l’écart de la route. Le coucher de soleil était magnifique (rouge vif).

 

21 août 2018 – Hunnebostrand – Nyborg

La nuit a été agréable sur notre emplacement en bord de mer. On s’active pour partir ce matin car nous avons pas mal de route à faire. On décolle vers 9h30.

Nous quittons cette belle région du Bohuslän avec regret. Nous n’avons vu qu’une infime partie et elle nous a beaucoup marqué. On reviendra !

Nous prenons l’autoroute qui longe la côte jusqu’au sud de la Suède. Pour passer le temps, on se met à compter puis photographier les fast-foods qu’on trouve au bord de la route. C’est simple : il n’y a pas une station d’essence sans un fast-food qui lui est accolé.

Tient, une station service K avec un Burger-King

et là un OK-Q8 (station essence) avec un Macdo

Si vous avez raté le macdo, il y en a un dans 2 minutes

Sinon arrêtez-vous à ce Max (chaine fast-food locale)

Ou dans ce centre commercial avec deux stations service, chacune avec son fast-food

là aussi, Sybilla (autre fast-food local) avec une station service

et Macdo avec K

Ils ont trouvé comment recycler les vieilles semi-remorques : ils leurs collent de la pub dessus et les jettent dans un champ près de l’autoroute.

pratique pour savoir qu’il y aura un burger-king dans 8 minutes

et effectivement, 8 minutes plus tard, combo gagnant BurgerKing et MCDo

Autre combo : Mcdo et Max

Sinon on peut aussi louer un emplacement sur les entrepôts

mais le mieux reste quand même le panneau de signalisation. Alors, à quelle station je vais m’arrêter ?

Max ?

Macdo ?

ou BurgerKing ?

Bref, vous l’aurez compris, si vous voulez bien manger en suède, sortez de l’autoroute… sinon, point de salut !

Nous, on a tracé notre route (assez vite d’ailleurs, 115km/h de moyenne) et on est arrivé à Helsingborg vers 13h30 (avec simplement une pause pipi / plein de gasoil). On s’est arrêté dans un supermarché suédois pour faire quelques provisions locales (chips locales, bières locales, hareng mariné, biscuits au chocolat type IKEA…). Et aussi une salade composée (ils sont pratiques ces stands de salad-bar dans tous les supermarchés).

Puis on se dirige vers le ferry qui nous permet de rejoindre le Danemark à Helsingør. Après avoir acheté notre ticket pour monter à bord, on attend patiemment dans notre file et on en profite pour manger notre salade. Puis on embarque. La traversée se passe rapidement (une vingtaine de minutes), et une petite sieste s’improvise dans le camion pour tout le monde.

En arrivant au Danemark, nous faisons les 27 derniers kilomètres qui nous séparent de notre destination du jour.

Nous arrivons au château de Frederiksborg Slot un peu avant 16h. Notre objectif était d’arriver à 15h car le château ferme à 17h. Tant pis, on va le visiter en accéléré (le Lonely conseille 3h minimum 😀 ).

Nous achetons nos billets, et sommes obligés de poser toutes nos affaires dans une consigne. Pas de sacs à l’intérieur du château, ni de bouteilles d’eau.

Frederiksborg Slot est un impressionnant château Renaissance. C’est le plus grand palais de Scandinavie. Il symbolise la puissance de la monarchie absolue danoise. En effet, la famille royale y résidait et les rois y étaient sacrés lorsque le Danemark était une monarchie absolue s’étendant sur une partie de la Suède actuelle et jusqu’à la Norvège. Ses proportions exceptionnelles, sa splendeur font de lui le « Versailles danois ». Le château est composé de plus de 80 pièces (rien que ça!) richement décorées, pleines de meubles splendides, de tapisseries et de portraits. La partie la plus ancienne du château remonte à Frédéric II qui lui a donné son nom. Son fils, Christian IV fit construire la majeure partie de l’édifice actuel au début du 17ème siècle.

Nous commençons notre visite par une salle qui est une reconstitution d’une salle de réception telle qu’elle était à l’époque de Christian IV.

Les détails aux murs évoquent des scènes de chasse

Dorures au plafond.

Puis nous montons rapidement à l’étage pour admirer la chapelle.

Entre le 17ème et le 19ème siècle, les souverains danois étaient couronnés ici.

Cette chapelle a été épargnée par l’incendie qui a ravagé une partie du château en 1859.

Elle a donc conservé son décor d’origine, commandé par Christian IV

De nombreux détails en or et en argent un peu partout.

de beaux vitraux

vue d’ensemble

L’orge date de 1610. Lorsque nous avons visité la chapelle, quelqu’un était en train de jouer un air classique. L’acoustique est incroyable.

Nous sommes montés à l’étage supérieur. Ici, les pièces sont occupées par le musée d’histoire nationale, fondé en 1979 par J.C Jacobson, propriétaire de la brasserie Carlsberg. On peut y admirer d’innombrables portraits de rois, de nobles, ainsi que des meubles et objets d’art ayant appartenu à la famille royale. Il y a aussi une exposition (qu’on dirait temporaire) avec des objets de la famille royale danoise actuelle.

peinture géante (au moins 5m de large). Les détails sont impressionnants

au plafond… sobre.

idem

– « Chérie, je t’ai acheté une petite boite à musique pour ton anniversaire… »
– « Tu es un amour. Où l’as-tu cachée ? »
– « DTC. Rhooo, je plaisante… je l’ai mise dans la pièce du fond, au 2ème étage (n° 72), elle était un peu lourde pour te l’amener jusque dans ton lit… »
– « Mais c’est énorme! »
– « Oui, je sais… »

incroyable cette pièce !

là c’est les vrais jouets du prince… Eden voulait récupérer la voiture.

et la robe et le costume du dernier mariage royal

Eden a flashé sur la robe de princesse rose…

sobre le portrait !

– « Chéri, on n’a plus de place dans l’armoire Pax, on fait quoi ? »
– « Bouge pas, j’ai ce qu’il nous faut! »

au plafond

– « Chéri, notre lit Malm commence à montrer des signes de fatigue (huhu), qu’est ce qu’on fait? »
– « Bouge pas, j’ai ce qu’il nous faut ! »

sobriété est le maître mot ici.

un peu de cristal

beau bleu

toujours ces plafonds incroyables. Je verrai bien ça dans mon bureau.

Ce soir c’est soirée Pink !

 

Il est bientôt l’heure de quitter le château. On cherche une dernière pièce qu’on voulait visiter : la salle des audiences. C’est ici que le roi recevait ses invités.

le couloir qui mène à la salle des audiences

la salle est décorée de magnifiques portraits

le plafond vaut également le détour.

mais le clou du spectacle reste cette chaise élévatrice du 17ème siècle qui permettait au souverain d’apparaitre dans la salle par un système de trappe 😀 . Grande classe !

Le château va fermer ses portes, mais les jardins restent accessibles jusqu’à 20h ce soir.

On sort donc du château. Pour l’anecdote, la petite porte au milieu est la porte des toilettes (actuelles). J’ai failli me faire coincer à l’intérieur… Heureusement que Poupoussy a fait signe au gardien de laisser le portail ouvert sinon je passais la nuit ici.

le portail à moitié fermé 😀

Vue d’ensemble du château

avec ses douves

puis direction les magnifiques jardins à la française

Versailles n’a qu’à bien se tenir !

Dommage pour le contre-jour. On reviendra un matin (ou pas)

des statues un peu partout

et même un labyrinthe (mais on ne peut pas rentrer – déception pour Eden)

On ne peut pas terminer cette belle journée ensoleillée sans un petit selfie

ou deux 😀

 

Allez, il est l’heure de continuer notre chemin. On retourne au camion, se fait un petit goûter (un gâteau qu’on avait acheté en même temps que la salade de ce midi mais qu’on n’a pas eu le temps de manger car il fallait arriver au château avant qu’il ne ferme), et nous voilà partis sur les routes Danoises en direction de l’Ouest. On a repéré un spot sympathique au bord de l’eau, à mi-chemin avec notre destination de demain (suspens…)

on va être bien ici 🙂

20 août 2018 – Drøbak – Hunnebostrand

Super emplacement cette nuit. On n’a pas été dérangés, même pas les gros bateaux qui passaient pendant la nuit et ce matin.

Poupoussy est partie à la boulangerie d’à côté pour chercher des viennoiseries pour le p’tit déjeuner. C’est grand luxe.

En quittant Drøbak on s’arrête pour faire le plein, puis au supermarché pour finir nos couronnes Norvégiennes.

Évidemment, on achète pour 2 fois les couronnes qui nous restaient (pas logique du tout).

Les viennoiseries du supermarché sont réalisées tout en finesse. Du grand art.

On aime beaucoup aussi le fromage en tube gout jambon ou bacon…

On a pris quelques bières / cidres norvégiens, des chips aux goûts qu’on n’avait pas encore, le fromage marron qu’on trouve un peu partout, quelques boîtes de sardines, du chocolat firkløver (je retente le coup, on sait jamais) et du Rømmegrøt (frais et en poudre). Avec ça on est parés côté norvégien.

Puis on trace notre chemin en direction de la Suède via l’autoroute. On passe la frontière (inexistante) juste avant midi. On s’arrête sur deux aires pour faire la vidange et remplir le réservoir d’eau, et on en profite pour manger chez Max (note pour les lecteurs de ce blog : La Suède est le royaume de la malbouffe. Autant en Norvège on peut trouver facilement à manger équilibré, autant en Suède toutes les stations services ou les aires d’autoroute sont collées à des macdo, burgerking, KFC ou Max). Bon, on n’a pas abusé jusque là.

Une fois ce délicieux repas fini, on continue en direction de Strömstad où l’on peut observer (encore) un alignement de pierres en forme de bateau.

petite balade dans les champs pour arriver sur le site

Il fait beau. Les t-shirt sont à nouveau de sortie 🙂

Superbe alignement

La pierre du bout fait plus de 3m50 de haut

Nom d’un p’tit bonhomme !

Puis on continue encore au sud et on s’arrête à Tanum, site classé au patrimoine mondial de l’unesco où l’on trouve une très grande concentration de gravures rupestres.

On passe d’abord au musée (gratuit) qui permet de comprendre un peu ce qu’on va voir.

La région est en effet particulièrement riche en vestiges préhistoriques, dolmens et caveaux funéraires de l’époque mégalithique, gravures rupestres et tumuli de l’âge du bronze, champs de sépultures, menhirs et grosses pierres disposées en forme de navires datant de l’âge du fer.

Les fresques ont été gravées, par martelage à l’aide de pierres dures, sur des dalles de granite au début de l’âge du bronze, entre 1800 et 500 av. J.-C..

Plusieurs sites sont situés à quelques centaines de mètres autour du musée. Le premier est accessible à pieds, les autres nécessitent de prendre la voiture (d’ailleurs, petit message à l’Unesco : ça vaudrait le coup d’aménager un peu le site pour que ce soit plus accessible aux piétons).

Le site à proximité du musée est de loin le plus impressionnant. On y trouve sept groupes de fresques. La plus grande, sur une dalle inclinée de 30 à 35 degrés par rapport à l’horizontale, a une hauteur de 7 mètres sur une largeur de 22 mètres ! Plus de 400 images et symboles y sont assemblés, dont environ 250 figurations et 165 cupules (des p’tits ronds – oui, moi aussi j’ai appris le mot aujourd’hui). Elle réunit notamment de nombreux navires et un célèbre couple de « jeunes mariés » qu’on ne voit malheureusement pas très bien car ils sont en haut de l’image, un peu en contre-jour, avec à proximité un homme brandissant une hache.

Six autres ensembles, nettement moins importants et plus dégradés, se trouvent plus au sud, sur une distance totale d’environ 500 mètres.

Détails : ici des bateaux

La gravure dite des « jeunes mariés » représentant un homme et une femme (cheveux longs) qui s’embrassent. À leur gauche un homme, deux fois plus grand, est tourné vers eux et lève une hache. Sans doute est-ce une divinité, du tonnerre ou de la foudre. Une hypothèse interprète la scène comme noce rituelle et fécondation symbolique de la déesse-mère.

Les hommes sont facilement reconnaissables à leur pénis en érection. Oui mesdames !

un chien et une cupule

Encore un homme avec son pénis en érection et une lance

Probablement une baleine bleue (assez rare apparemment dans les peintures rupestres)

Un homme (cf. pénis en érection) qui se fait attaquer par un serpent ?

Cette scène est assez connue apparemment. Il s’agit de la scène de la « lamentation » où la femme agenouillée (cheveux longs) se penche sur un homme, portant une épée, dont les pieds touchent un bateau. Cette figuration correspondrait aux cérémonies pratiquées en automne lors du départ en bateau du dieu de la fertilité, dont le retour est accueilli en triomphe au printemps.

scène de chasse ?

un autre artiste (le style est différent)

Difficile à distinguer, mais il s’agit d’un homme avec son pénis et un arc.

Le deuxième site (Aspeberget) se situe à 1km environ au sud du premier. Parmi les nombreuses scènes qu’on peut y voir, celle de troupeaux et de leurs gardiens, un archer, un laboureur, un chariot.

Homme (cf. pénis) avec bouclier

homme (cf…. bon, vous avez compris) avec bouclier et immense lance.

vue d’ensemble

et quelques détails.

Enfin, on passe voir le « Géant » sur le site de Litsleby, une gravure de plus de deux mètres d’un homme portant une épée et un javelot, la plus grande jamais identifiée de cette époque.

homme (pas de doute) avec son javelot. Il est plutôt impressionnant

Et ce cerf qu’on a trouvé mignon

et des traces de pas.

Petit aparté concernant les gravures. Ici ils utilisent de la peinture rouge mate très diluée permettant de voir tout le relief des gravures. Il y a cependant un controverse au niveau international sur le fait de colorier les gravures rupestres ou non. Les détracteurs critiquent l’authenticité de cette méthode (en fait, on ne sait pas si les gravures étaient coloriées ou non), et pensent que la roche s’érode plus rapidement si elle est coloriée. De l’autre côté, ceux qui approuvent disent qu’une part de l’excitation est perdue si les gravures ne sont pas peintes, car il devient alors difficile de trouver le bon angle de vue pour les voir distinctement. L’avantage de les peindre est que tout le monde arrive à mieux les voir, ce qui permet de créer de l’intérêt du grand public autour de la préservation de ces gravures et de cet héritage culturel. La peinture permettrait aussi de protéger les gravures car cela les rendrait visibles et éviterait que certains marchent dessus par mégarde (par exemple pour prendre des photos)

Perso, je trouve que ça ressort bien avec le rouge. Je vote pour. Sans ça, c’est vraiment difficile de les voir.

Nous quittons Tanum et nous longeons la route 163 qui longe toute la côte du Bohuslän. Devant nos yeux ébahis nous traversons de petits villages de pêcheurs aux maisons rouges, blottis contre des falaises blanches ou grises et éclairées par le soleil couchant.

Entre chaque village s’alternent forêts et champs dans lesquels on voit des daims et des biches à profusion (on en a vu au moins une dizaine sur la route)

Nous traversons aussi le village de Fjällbacka.

Perso ça ne me disait rien de particulier, mais Poupoussy m’a dit qu’il fallait absolument le prendre en photo et le montrer à Annick et Marie…

On s’arrête au bout d’une petite heure de route dans un parking en bord de mer, au village de Hunnebostrand. Aucune interdiction pour les camping-cars a priori. Je pars faire un petit tour de reconnaissance.

Notre emplacement. Magnifique

A quelques mètres de notre parking se trouve une petite promenade au bord de la falaise et de la mer. Il y a actuellement une exposition de sculptures. Certaines sont assez impressionnantes. D’autre moins (pour ne pas dire : « il s’est pas trop foulé le gars »).

On en pense ce qu’on veut, mais il y a un peu de travail pour en arriver là.

Alors, certes, là aussi, mais bonh : accrocher une corde à la falaise et appeler ça une sculpture… tranquille le gars, OKLM

Là aussi… jeter des cailloux enduits de superglue sur une falaise… chacun son style

là c’est déjà plus recherché

celui là, à défaut d’être beau, est déjà plus imposant.

il fait un peu flipper en fait

OK

o_O

Alors lui c’est le champion. Le gars accroche un cerceau de 3m de diamètre près de la falaise, et ça y est, c’est un artiste 😀

et lui il a juste peint une roche couleur or…

Bon, j’exagère un peu. C’est plutôt sympa en fait.

De l’autre côté du parking, c’est le village de Hunnebostrand.

Superbes maisons de pêcheurs (aujourd’hui reconverties pour certaines (la plupart ?) en maison de vacances.

La lune est levée

Ce bateau fait des petites sorties pour aller voir une île avec des phoques. On aurait bien aimé y aller, mais il semblerait que c’était le dernier jour aujourd’hui !

Coucher de soleil sur Züüd.

Petite douche, repas du soir, puis dernière sortie pour photographier les couleurs du soir.

19 août 2018 – Gilhus – Oslo – Drøbak

On ne s’est pas fait dégager de notre emplacement cette nuit. Je pense que tout le monde s’en fout ici, et de toutes façons on n’est pas du genre envahissants (on évite le auvent, la table de picnic et les chaises dans ce genre d’endroit.

Le soleil est de la partie ce matin. il fait encore frais, mais on sent que la journée va bien se passer !

On prend un p’tit déjeuner rapide, et on fait les 40km qui nous séparent d’Oslo. On se gare sur la presqu’île de Bygdøy et on descend les vélos. Ils ont un peu bougé (probablement à cause des mauvaises routes et pistes qu’on a pris dernièrement), il va falloir qu’on règle tout ça.

Züüd a même trouvé un copain avec qui il a passé une partie de la journée.

Avant de quitter le camion, j’ai cherché quelques circuits à faire en vélo à Oslo. Je suis tombé sur un site et une appli qui s’appellent « route you » (voir ici : https://www.routeyou.com/fr) où des particuliers proposent des circuits un peu partout dans le monde. L’application est parfaite (à un détail près – voir ci-dessous) : elle montre le circuit sur une carte sur laquelle on peut se géolocaliser (très pratique), et surtout les monuments à voir aux alentours. On choisit un circuit qui nous semble à notre portée (35km) et c’est parti !

L’avantage à Oslo, c’est qu’il y a des pistes cyclables presque partout.

Au début, le circuit nous fait passer par des quartiers résidentiels de la ville basse.

De belles bâtisses ici.

Mais rapidement, on attaque avec les principaux points d’intérêt de la ville.

Le centre Nobel de la paix

Devant l’hôtel de ville, il semble qu’il y ait une manifestation en l’honneur de l’Inde

Un camion décoré avec goût et tout en sobriété.

L’hôtel de ville

Un camion de bouffe chinoise qui n’a pas pu s’appeler « Kung-Fu Panda »

On continue et on longe le port d’Oslo. De vieux bateaux sont amarrés ici.

la « skyline » d’Oslo

un copain : il nous semble l’avoir déjà vu à Bergen

le fort d’Akershus

le musée national d’architecture

Une belle place dans le centre d’Oslo

Il faut faire attention. Par endroits on partage la route avec les trams. Gare à celui qui rentre ses pneus dans les rails…

Puis on arrive à l’Opéra d’Oslo. On l’avait déjà visité en 2015, mais il mérite bien une photo ou deux.

Vue depuis l’Opéra

Eden avait une petite faim. Heureusement que Poupoussy pense à tout.

L’opéra avec un soleil comme ça, c’est vraiment cool.

la gare centrale

avec son tigre (https://www.visitoslo.com/fr/produit/?TLp=495431)

Le quartier des affaires.

Ce qui est bien avec ce circuit de vélo, c’est qu’il nous fait passer par tous les quartiers : les quartiers historiques, touristiques, d’affaires, mais aussi les quartiers populaires, les quartiers huppés, voir très huppés. C’est vraiment chouette de pouvoir voir une ville avec toutes ses facettes. Pour ça, le vélo est un excellent moyen.

Une sculpture qu’on a bien aimé

Dans ce quartier populaire il y a une grande mixité. On avait des odeurs de bouffe asiatique / indienne / orientale… on a failli nous arrêter pour manger, mais on a continué encore un peu.

les « cités dortoirs » d’Oslo. Ca va, ça n’a pas l’air si terrible.

On s’arrête finalement vers 13h environ dans une espèce de bar / boulangerie (concept indéterminé) où on a vu un panneau « brunch ». On s’est dit que ça pourrait être une bonne façon de faire un break. Bon, leur concept de Brunch pourrait être amélioré. En fait tu fais la queue comme dans une boulangerie en France, et tu commandes ce que tu veux et tu paies. Bref, on pensait que le brunch c’était genre un buffet, mais en fait non, c’est à la carte. Qu’à cela ne tienne, on commande une salade, une tartine et un croissant au fromage pour Eden – le tout accompagné de jus de pommes maison. Excellent choix

Miam cette salade !

On continue notre périple l’après-midi.

Une belle église en pierres.

On fait une pause dans un parc (on avait promis à Eden qu’on s’arrêterait dès qu’on en trouve un.

Dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez, les Norvégiennes se mettent à poil (ou presque – topless) dans les parcs. Cela dit, c’est vrai qu’elles sont un peu pâles…

En repartant du parc, la route commence à grimper. C’est là qu’on se rend compte que l’application a un défaut majeur : le dénivelé des parcours proposés n’est pas indiqué (ou alors on ne l’a pas vu).

Sur les hauteurs d’Oslo, il y a des maisons magnifiques

 

ça monte sévère… Avec mon vélo électrique, même avec Eden accrochée à moi avec le Follow-me, c’est pas un souci. Mais Poupoussy est au bout de ses forces. Elle finit en marchant à côté du vélo. Bon, le gars qui a conçu le parcours nous a quand même fait grimper jusqu’à la plateforme de saut à ski… (sauf erreur, 350m).

En arrivant au musée du saut à ski

On s’offre une glace et on s’installe sur le gazon pour admirer Oslo vue d’en haut.

Puis on continue le parcours et on redescend par plein de chouettes quartiers d’Oslo.

On arrive au camion vers 18h, après une belle journée ensoleillée et sportive dans cette capitale. On s’en souviendra !

On met pas mal de temps pour remettre les vélos en place et régler à nouveau les bras qui les maintiennent.

Puis on sort d’Oslo et on se dirige vers le sud. On a repéré un emplacement pour la nuit près du port de Drøbak, petite localité au sud d’Oslo, juste devant le fjord qui mène à Oslo. Sauf erreur, tous les paquebots qui arrivent à Oslo devraient passer devant nous. Ca pourrait être chouette de les voir.

Notre emplacement

Tous seuls, juste au bord du quai.

Après le repas du soir (un « fiskburger » – Burger de poisson qu’on a acheté il y a quelques jours – fabriqué dans les îles Lofoten – un délice), je pars faire un petit tour de Drøbak.

Ici aussi, de belles maisons en bois

Reflet sur une maison en bois

Sculpture

Le port

et ses décorations florales

Sur le mur d’une maison du portAvec ce bateau, vous aurez une totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge réminiscent

un pêcheur

belle maison au bord de l’eau

contempler les bateaux qui passent

J’ai commencé à traduire le texte avec Google Translate (j’étais intrigué). Apparemment c’est un gradé de l’armée Norvégienne qui a pris l’initiative (seul) de détruire un bâtiment Allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Après recherche sur internet, j’ai trouvé ça :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Birger_Eriksen

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bl%C3%BCcher_(1937)

c’était un brave homme !

Un banc qui fête son anniversaire un peu seul. J’étais triste pour lui.

De belles maisons

L’ancien hôpital de Drøbak, construit en 1789

la place centrale du village

Le cinéma

de retour au camion : la vue de la fenêtre ce soir.

avec le soleil couchant

On a vu un gros bateau passer. Celui là est déjà plus petit.

18 août 2018 – Sysenvatnet – Gilhus

La nuit a été calme (mais froide) dans notre emplacement au dessus du lac. Nous prenons un p’tit déjeuner en mettant un peu de chauffage. La pluie de Bergen nous a manifestement rattrapé. Il va falloir qu’on continuer à rouler vers l’Est pour revenir à un temps plus clément. Nous continuons donc notre route en longeant le plateau de la Hardangervidda.

Les paysages sont toujours aussi magnifiques. On est entre 1000 et 1200m d’altitude, il n’y a plus d’arbres, et l’eau est toujours aussi présente partout.

La route serpente sur ce plateau entre lacs, et maisons abandonnées

La hauteur des piquets nous rappelle qu’il y a trois ans, nous avions des murs de neige de 5m de haut de chaque côté de la route…

Nous arrivons à Geilo en milieu de journée. On se rend à l’office du tourisme. Nous avons espoir d’y trouver un guide pour nous mener voir des élans en liberté.

Devant l’office du tourisme, Eden s’aventure à essayer des sports extrêmes.

Malheureusement, le dernier guide qui assurait cette prestation a arrêté d’exercer il y a 4 ans. Au lieu de cela la dame de l’office nous conseille d’aller voir un « parc animalier » où l’on trouve des élans en semi-liberté.

On décide de s’y rendre : on s’était dit qu’on ne partirait pas de Scandinavie sans avoir vu au moins un renne et un élan. Pour les rennes, c’est bon, mais pour l’élan, on n’a vu que des panneaux jusqu’ici…

La route pour se rendre au parc est belle.

Elle passe dans la forêt

et domine plusieurs lacs.

En arrivant au parc, il pleut des cordes. On décide de commencer par manger quelque chose à la cafétéria (et en profiter pour charger le PC). On nous sert le même schmourz qu’à la mine de Røros (viande, carottes, patates). On dirait une assiette qui a déjà été digérée par quelqu’un, mais c’est plutôt bon et ça tient au corps.

Le parc propose une visite guidée avec une dame qui parle à 95% en Norvégien et place quelques phrases de transition en anglais du genre « maintenant on va aller voir les loups ». Du coup, c’est assez difficile de suivre.

On fait les moufflons avec elle, mais au bout de 8-9 minutes de norvégien, on déclare forfait (trop de Norvégien tue le Norvégien).

Ils sont tous en train de manger des graines que la dame leur a donné.

On part chercher les loups par nos propres moyens.

Et on en trouve un caché dans les buissons.

Dans tous les enclos – sauf chez les loups (et aussi à l’extérieur, en libre service), on trouve des lapins.

A croire qu’ils se reproduisent à l’open bar ici…

On passe à côté des chevaux.

Puis pris de remords (et aussi parce qu’on n’arrive pas à voir les animaux aussi bien quand on est seuls), on retourne voir la guide et son groupe. Ils ont migré vers l’enclos des rennes et des renards arctiques.

On entre dans l’enclos avec les rennes et on peut leur donner à manger du lichen.

Au bout d’un moment la guide balance tout le lichen pour les rennes… on a alors droit un spectacle de fesses de rennes (magnifique)

ils sont mignons quand même

Dans le même enclos il y avais aussi ces renards arctiques qui n’arrêtaient pas de se chamailler.

Puisqu’on s’est réconcilié avec la guide norvégienne, on continue avec elle dans l’enclos des loups (en fait il y a deux enclos de loups : l’un est « wild wolf » et l’autre « socialized wolf » qu’on a traduit par des loups sociables : ils disent « bonjour » quand on entre chez eux, « pardon » quand ils vous bousculent, « merci » quand on leur rend la monnaie, et « bonne journée, au revoir » quand on les quitte) – La guide entre donc dans l’enclos des loups polis.

C’est vrai qu’ils ont l’air polis. En plus ils adorent qu’on leur gratouille le dos…

Bon, une fois de plus la guide nous saoule un peu avec son discours 100% norvégien. On s’éclipse et on va voir les lynx.

Ils sont magnifiques.

Les enclos sont vraiment très grands. Il nous est arrivé de chercher un animal pendant de longues minutes avant de l’apercevoir, puis il est parti ailleurs dans l’enclos et on ne l’a jamais revu.

Un peu à l’écart, on a trouvé un bœuf musqué. Ce sont aussi des animaux qu’on peut approcher dans la région (un peu plus au nord en fait), mais les sorties durent entre 6 et 8h et on ne le sentait pas avec Eden.

Enfin, on trouve un élan, l’animal qu’on était venu voir. Bon, celui là se laisse facilement approcher.

Mais dans d’immenses enclos encore plus à l’écart, on en a vu plusieurs, et des vrais 🙂

ils sont vraiment majestueux ces élans

le grand mâle boudait un peu à l’écart

les p’tits étaient mignons !

mais surtout, j’ai vécu une petite aventure avec une moose tout à fait charmante.

La rencontre s’est faite au détour d’un enclos

Je l’ai trouvé très entreprenante !

Très très entreprenante !

N’ayant pas l’habitude de me faire aborder, j’étais un peu gêné

mais elle a su trouver les mimiques pour me rassurer

et nous sommes restés en bons termes depuis.

j’espère que Poupoussy ne lit pas ce blog. Elle n’est pas jalouse, mais on sait jamais 😀

Après toutes ces aventures, nous repassons à la cafétéria et nous dégustons la spécialité norvégienne de base : les gaufres à la crème acidulée et à la confiture. Un délice.

Puis nous reprenons la route en direction d’Oslo.

Et soudain, le soleil revient !

ça fait du bien ! ça change tout et ça donne le moral.

On décide de nous arrêter quelques kilomètres avant Oslo et de voir en fonction de la météo demain si ça vaut le coup d’y faire un arrêt ou de continuer directement vers la suède.

On s’installe sur un parking de départ de randonnée à quelques kilomètres d’Oslo. Il y a un panneau « parking forbudt », mais il est caché par des arbres et on ne le voit quasiment plus. On tente le coup (de toutes façons, on n’a pas trouvé beaucoup d’alternatives dans le coin…

17 août 2018 – Bergen – Sysenvatnet

La nuit fut un peu compliquée. D’abord parce que la pluie a recommencé à tomber en plein milieu de la nuit. Mais pas une pluie genre quelques gouttelettes. Non, une bonne grosse pluie bien mouillée, avec des grosses gouttes qui font ploc ploc sur la carrosserie. Donc déjà là on avait un peu de mal à trouver le sommeil. Ensuite quand la ça a commencé à tonner, ça devenait de plus en plus intenable. Enfin, le pompon c’était quand la grêle s’y est mis également… Là on s’est demandé ce qu’on faisait là. On ne pouvait même pas entendre Eden si elle nous appelait. Heureusement ça n’a pas duré trop longtemps. Enfin, au petit matin c’est les voitures qui s’y sont mises, la route étant finalement assez fréquentée. Et comme si ça ne suffisait pas, il semblerait que notre parking qui était vide hier soir soit un espère de P+R parce que dès le matin il s’est bien rempli avec des gens qui partaient ensuite prendre le bus…

Bref, peut mieux faire à Bergen.

Au moment où on s’est levés il faisait beau. On décide donc de tenter une visite du centre historique. Mais le temps de prendre le p’tit déj, de nous changer, de ranger et de prendre la route en direction du centre, et il pleuvait déjà. Bergen ne nous aime pas.

On se gare près du centre historique et on commence une balade le long des quais. L’histoire de Bergen mérite un petit aparté (extrait Lonely) : Aux 12ème et 13ème siècles Bergen était la capitale de la Norvège, et de loin sa plus grande ville. Au 13ème siècle, les cités-Etats allemandes s’allièrent pour former des ligues de commerce. La plus grande était la Hanse teutonique. Basée à Lübeck, elle regroupait plus de 150 cités à son zénith et formait le plus puissant groupe économique d’Europe du Nord. Le port abrité de Bryggen attira en foule les négociants de la Hanse. Ils y fondèrent leur premier comptoir vers 1360 faisant de Bryggen l’un des quatre principaux centres de la Ligue à l’étranger. Les 20000 résidents, essentiellement allemands, importaient des céréales et exportaient de la morue séchée et divers produits. Durant plus de 400 ans, Bryggen fut dominée par une communauté très fermée de marchands germains, qui avaient interdiction de fréquenter ou d’épouser des Norvégiens. Au 15ème siècle, la concurrence avec les armateurs hollandais et anglais, les conflits internes, et surtout la peste noire (qui extermina 70% de la population de Bergen) entraînèrent le déclin de la Ligue Hanséatique. Le quartier de Bryggen, le plus vieux et le plus charmant de Bergen. Il est composé de bâtiments dont les façades en bois sont tournées vers le port, avec à l’arrière de longs édifices en bois. Au début du 14ème siècle, Bryggen comptait une trentaine de construction en bois dont beaucoup abritaient plusieurs stuer (compagnies commerciales). Elles s’élevaient sur 2 ou 3 étages au dessus du quai et regroupaient des bureaux, des entrepôts et des logements. Chacune possédait une grue pour le chargement et le déchargement des marchandises, ainsi qu’une Schotstue où le personnel se rassemblait et mangeait.

Il reste aujourd’hui une soixantaine de bâtiments qui ont été convertis en magasins, ateliers d’artistes, hôtel, restaurants, bars, boites de nuit, etc. Se perdre dans le quartier de Bryggen est un réel plaisir.

Nous démarrons donc notre visite de Bergen par ce quartier sympathique. Remarquez le ciel menaçant.

Dans les allées à l’intérieur de Bryggen, on trouve quelques curiosités comme cette morue sculptée dans un tronc d’arbre.

ou cette tête d’élan

Certaines galeries sont magnifiques. Ici un magasin de bijoux fabriqués à la main. Le mélange de bois brut d’époque et des photos de bijoux est du plus bel effet !

On quitte ensuite le quartier de Bryggen et on se dirige vers le quartier de Nordnes puis de Strandsiden.

La pluie commence à tomber, mais rien de bien méchant pour le moment.

Sur des murs en travaux, une exposition d’art populaire (on dirait qu’ils ont donné un thème (le rond) à des artistes locaux ou des classes d’enfants)

Dans la cathédrale de Bergen, une chorale d’adolescent s’entraine pour le concert de ce soir. C’est magnifique.

les maisons colorées du centre.

Le gars est un peu mono-maniaque… il voulait une maison rouge, toute rouge, complètement rouge !

Rouge et rien d’autre !

-Vous me reconnaissez?
-Non,vous êtes qui?
– Je suis qui? c’est moi! François le français!! Bleuuuuu ,blaaaaaanc, rouuuuuuuge !

La pauvre petite maison blanche…

Miaou

Plusieurs paquebots accostent à Bergen

Une des ruelles du quartier de Nordnes

OK

Bryggen vu depuis l’autre rive

Vers midi la pluie commence à tomber vraiment fort. On s’abrite dans le marché au poissons.

Ils ont des aquariums géants avec des bêtes vivantes que les touristes achètent pour manger… Brrrrr

Note pour plus tard : ne plus jamais manger de Lotte. C’est horrible !

Bon, comme la pluie ne s’arrêtait pas, on a pris un fisk&chips.

Puis une fois que la pluie a cessé, on est reparti au camion.

On a eu droit à une petite accalmie de quelques minutes

Un bout de ciel bleu s’est caché dans cette photo. Sauras-tu le retrouver ?

 

Bref, Bergen pour nous, c’est fait. Il y avait encore pas mal de choses qu’on aurait voulu voir (notamment une balade en haut des funiculaires de la ville, le musée des sciences et d’autres), mais on a d’autres programmes, et par ailleurs ils prévoient de la pluie à Bergen pendant les 10 prochains jours…

On décide donc de quitter la ville et de partir plein est. En théorie, le temps est plus clément là bas.

Nous reprenons donc la route qui nous fait sortir de Bergen (la même que celle prise à l’aller), et toujours sous la pluie.

Puis nous bifurquons pour prendre la route nationale touristique de Hardanger que nous longeons sur sa partie nord.

Les quantités d’eau qu’on trouve en Norvège sont impressionnantes. Quand ce ne sont pas les fjords ou les lacs, c’est les cascades. Et parfois c’est même juste de l’eau qui ruisselle à flanc de montagne ou de falaise, voire carrément sur la route.

Une des nombreuses cascades vues en chemin.

sur celle là par contre on s’est arrêté. Elle se trouve à Norheimsund et a la particularité de permettre de passer derrière l’eau.

un p’tit chemin permet de passer derrière

impressionnant.

On termine la route nationale de Hardanger et on commence celle de Hardangervidda (rien à voir 😀 ).

La route serpente d’abord au bord du fjord Hardanger (décidément).

Puis on se trompe de route. En fait Juju veut nous faire prendre un ferry alors qu’il n’est plus en fonctionnement depuis que ce nouveau pont est en service :

C’est un pont spécial puisqu’il relie en fait deux tunnels de chaque côté du fjord, avec à l’intérieur de chacun un rond point.

Toujours aussi fun les tunnels en Norvège.

Après Eidfjord, ça grimpe sec. On passe rapidement du niveau de la mer à plus de 900m d’altitude. Ca râle pas mal derrière nous car on grimpe à la vitesse d’un escargot et qu’il y a pas mal de tunnels sans possibilité de nous dépasser. On s’arrête quand on peut pour laisser passer les voitures, camions, bus, camping-cars plus puissants que nous (frimeurs !).

Avant la montée d’Eidfjord.

On passe devant la cascade de Verinfossen sans nous arrêter (nous étions déjà passés ici en 2015. On continue un peu plus loin et on s’arrête en haut d’une route secondaire qui mène à un barrage.

On n’est pas tous seuls, mais l’endroit nous semble sympa pour passer la nuit.

Le soleil apparait puis disparait derrière les nuages

ça donne des contrastes assez marqués

devant nous, un lac et le barrage. Tout au fond : un glacier.

Quel coquin ce soleil.

il s’amuse bien.

Petite balade sur la barrage

la lumière est parfois carrément surréaliste

On met un peu de chauffage ce soir parce qu’il fait plutôt froid. Mais au moins, depuis cet après-midi et la sortie de Bergen il ne pleut plus 🙂

Pourvu que ça dure !

16 août 2018 – Stalheim – Bergen

On a bien glissé cette nuit. Chacun avait sa technique pour rester en place. Personnellement, étant plutôt grand, j’avais un pied posé sur le meuble de la cuisine ce qui me permettait de ne pas me retrouver à terre. Poupoussy quant à elle avait une autre technique : remonter dans le lit toutes les deux heures… Elle se glissait vers le haut du lit tel un fax avant de sombrer à nouveau. J’étais assez admiratif.

Sinon il a commencé à pleuvoir cette nuit. Elle a commencé à tomber au milieu de la nuit, et ne s’est pas arrêtée jusqu’au matin.

Donc pour les photos de la vue du Fjord depuis la terrasse de Stelheim, on oublie. Il y a un gros nuage qui obstrue complètement la vue, et puis il pleut des cordes. La visibilité est nulle.

On décide de descendre un peu (déjà pour revenir à plat) avant de prendre le p’tit déjeuner. On prend donc la route qui redescend vers la vallée, sous la pluie. Elle descend hyper raide (18%)! Elle est très étroite. On se demande comment font les centaines de bus qui passent ici tout le temps (sous la pluie en plus !).

On s’installe au bord d’un lac lui même posé au bord de la route, sous la pluie, et on prend notre p’tit déjeuner sous la pluie (enfin, au sec à l’intérieur de Züüd, qui lui est sous la pluie.

On prend la direction de Bergen sous la pluie, mais pour aller plus vite, cette fois on prend les routes principales (sous la pluie). De toutes façons, je n’ai pas l’impression qu’il y ait beaucoup d’alternatives (d’autant plus, sous la pluie).

D’un coup, on aperçoit sous la pluie une magnifique cascade. On ne sait pas de quelle cascade il s’agit (elle n’est pas indiquée par le Lonely), mais il semble que ce soit une attraction pour les touristes asiatiques, parce qu’il y a au moins 3 cars de touristes asiatiques qui sont garés là, sous la pluie, et donc une bonne centaine d’asiatiques tous avec leur stick à selfie en train de se prendre en photo avec la cascade. Du coup on ne sort même pas du camion (pour se mettre sous la pluie ?), on prend juste cette photo depuis l’intérieur et on continue.

Là les touristes sont rentrés dans le bus. Ils avaient probablement encore une quinzaine de spots à voir aujourd’hui, avant de faire la Suède demain, la Finlande samedi et le Danemark dimanche… Le tout sous la pluie.

On passe par Voss (surnommée « capitale des sports extrêmes » en Norvège) sous la pluie. On comprend rapidement pourquoi. On longe en effet une rivière qui se prête parfaitement bien au rafting, canyoning et autres activités aquatiques, même sous la pluie.

On fait le plein à Voss, sous la pluie, puis on continue en direction de Bergen, sous la pluie, par la voie rapide.

Il se fait tard et le ventre commence à crier famine (même sous la pluie). On arrive enfin à Bergen (sous la pluie) et on rentre dans le centre ville. On s’arrête sous la pluie à proximité d’un restaurant qu’on a repéré sur le Lonely. Ils serviraient des repas typiquement norvégiens, même sous la pluie, dans une ambiance décontractée et à des tarifs abordables.

La place de parking est limitée à une heure et coûte 44NOK par heure (4€40 ! pas donné les villes en Norvège).

On mange super bien, même s’il pleut dehors. Pour Eden et moi ce sera une espèce de brandade de morue améliorée. Et Poupoussy aura droit à une espèce de tartine avec des œufs au plat, du bacon, des beans et de la salade.

On rentre au camion sous la pluie, et on s’aperçoit avec plaisir qu’on n’a pas reçu de PV (on avait dépassé l’horaire d’une demi-heure.

Il pleut des cordes. Impossible d’aller visiter le centre historique de Bergen (Bryggen) sous la pluie. Ca n’aurait aucun intérêt. On ne pourra même pas sortir l’appareil photo (étanche, certes, mais pas sous la pluie).

On décide d’aller passer l’après-midi dans un endroit où on sera mouillés même s’il pleut : une piscine. On en trouve une en banlieue de Bergen qui nous semble accueillante pour les enfants. On s’y rend sous la pluie (au passage, on se trompera de route et on prendra un tunnel de 5km dans un sens à se faire klaxonner car on n’avance par assez vite – ben oui, connard, le tunnel monte, je ne dépasserai pas les 35km/h, puis dans l’autre sens, notant au passage qu’il s’agissait d’un tunnel payant et qu’on vient donc d’y laisser 15 minutes de notre temps, ainsi que 100 NOK (10€), le tout, sous la pluie . La piscine se trouve dans un immense centre commercial à l’écart du centre ville. Il y a des parkings souterrains, mais nous on ne passe pas (même sous la pluie). On trouve finalement la meilleure place du complexe : à l’extérieur, devant l’entrée, sous la pluie. Aucun panneau n’interdit de se garer là. C’est une vraie place. On croise les doigts pour ne pas recevoir un PV sous la pluie.

Pour arriver à la piscine, il faut traverser le centre commercial. Enfin, c’est pas obligé, mais ça permet d’éviter la pluie. A l’intérieur, c’est vraiment chouette : des bassins pour toutes les tailles 95cm, 135cm, 2m et plus, plusieurs toboggans dont certains adaptés aux petits enfants et d’autres plus les plus grands. J’en ai essayé un qui était extra : On entre dans un tube qui descend super vite et dans le noir total, allongé sur le dos et les bras croisés sur le torse. Puis à un moment donné on est « injecté » à l’intérieur d’une espèce de toupie et on tourne en spirale (grâce à la force centrifuge jusqu’a tomber dans un trou qui est en fait une autre piscine située sous la toupie. Excellent.
La piscine dispose aussi d’un bassin extérieur (chauffé), ce qui permet d’être à la fois dans l’eau et sous la pluie.

Vers 19h15 on sort de là et on va prendre des douches à poil avec nos nouveaux amis norvégiens (on s’y fait – sisi).

En sortant, on traverse le centre commercial et on tombe sur un vendeur de « frozen yogurt bio » avec des supers parfums. On s’en fait 3 bols – ça fera office de repas du soir.

Le camion est toujours là, sous la pluie. Non, je déconne, IL NE PLEUT PLUS. Mais nous, on doit faire la vidange et trouver un endroit pour la nuit. Dommage pour les photos de Bryggen – en plus il y a un superbe coucher de soleil !

On se dirige vers le parking des camping-cars de Bergen. Il s’agit d’une « aire » (restons calmes : un parking à l’extérieur d’une patinoire) qui a été aménagé pour les camping-cars. C’est sympa, ça a le mérite d’exister, mais c’est pas vraiment pour nous (un camping-car tous les 3mètres, sur du bitume, le long d’une route passante et avec le tram à côté. Même avec les services, c’est non. On fait juste la vidange (très pratique), puis on part chercher une autre alternative pour la nuit.

On regarde sur Google Maps et on cherche un endroit en marge de la ville, près de la forêt. On tombe sur un petit parking à l’écart de la route. Pas hyper sexy, mais ça fera l’affaire pour une nuit.

Ce soir on va faire un conseil de guerre pour voir vers où on continue demain, car ils annoncent encore pas mal de pluie en Norvège… et je n’aimerais pas vous soûler avec mes « sous la pluie » encore plusieurs jours 😀

15 août 2018 – Fjaerland – Stalheim

Au réveil ce matin, j’ai eu deux surprises. La première (qui n’en est pas vraiment une), est de découvrir (encore) de merveilleux paysages en ouvrant la fenêtre du camion.

se réveiller avec cette vue, c’est quand même le pied !

La seconde est de découvrir le p’tit déjeuner d’anniversaire que Poupoussy & Eden m’ont préparé (bon, OK, c’est le même p’tit déjeuner que les autres matins, mais avec des assiettes « bon anniversaire », et de la déco « bon anniversaire »… et j’ai même droit à un badge que je devrais porter toute la journée.

Une fois ces festivités passées, nous prenons la route en direction de Kjosnes.

Nous longeons le lac de Jolstravatnet par l’est, puis traversons un petit pont qui nous permet de prendre une petite route peu fréquentée qui le longe par le sud.

des chèvres sur la route principale. On les reconnait car contrairement aux moutons, elles laissent plein de crottes sur la route.

le petit pont au dessus du lac

et la p’tite route tranquille et peu fréquentée

Tout d’un coup, un peu par hasard, on tombe sur un petit parking au bord de la route, et l’entrée d’un musée. Après quelques renseignements, nous comprenons qu’il s’agit de la maison de Nikolaï Astrup, un des peintres norvégiens les plus connus du XXème siècle (j’ose à peine dire que je ne le connaissais pas, je sais que ma sœur suit ce blog, elle va m’en vouloir 😀 ).

À partir de 1902, Astrup s’installe ici au milieu des paysages qui l’ont inspiré tout au long de sa vie (il a grandi ici). Il se marie avec et installe son atelier dans une petite maison sur la rive sud du jolstravatnet qui deviendra ensuite leur maison. Aujourd’hui la « maison Astrup » est donc devenue un musée.

Un cadre permet de prendre des photos qui rappelles les peintures d’Astrup.

parmi les paysages qu’il affectionnait

Nous continuons à longer le lac par la côté sud. Les paysages sont très ruraux (d’ailleurs, dommage qu’on ne puisse pas partager les odeurs dans ce blog – vous auriez eu droit à plusieurs bonnes minutes de fumier encore chaud répandu dans les champs). Les reflets toujours magnifiques.

Nous quittons le lac à Vassenden, puis nous dirigeons vers le sud en direction de Moskog où démarre une autre route touristique (la n° 13). Au démarrage, elle grime progressivement dans la forêt pour redescendre près d’un lac, puis remonter de plus belle avec une alternance de cascades et de lacs magnifiques.

Nous nous arrêtons assez souvent (dès qu’on trouve un point de vue intéressant, ou quand on voit une curiosité qui mérite le coup d’œil.

Juju essaie de communiquer avec nous, sans grand succès. Son problème, c’est qu’elle commence ces phrase par « Toa, devant », mais ensuite ne les continue pas. On ne sait pas où elle veut en venir !

Nos amis les moutons ne sont jamais bien loinCeux là se laissaient approcher de vraiment près sans broncher.

« Hé, Georges, fais comme si on ne l’avait pas vu… si ça se trouve, il va croire qu’on n’est pas là ».

« OK »

La route grimpe jusqu’à 1’000m d’altitude environ.

Avec des maisons isolées au bord de lacs d’altitude.

A un moment, on arrive en haut du col, à ce qui semble être un point de vue sympa. Le seul problème, c’est que des nuages sont de la partie, et on n’y voit que dalle.

On décide de nous arrêter ici pour manger. Peut être que d’ici qu’on ait fini les nuages seront partis ?

Une heure plus tard on sort à nouveau, et effectivement, c’est beaucoup mieux. Et on se dit qu’on a bien fait d’attendre !

La route descend en zigzag jusqu’au fond de la vallée. Franchement, ça n’a rien à envier à la Trollstingen qu’on avait fait en 2015. Et quand en prime on peut voir la route sans nuages, c’est vraiment chouette !

Züüd sur cette plateforme accrochée dans le vide.

 

On commence la descente. Arrivés à mi course, on jette un œil vers le haut et on voit qu’on était vraiment dans le vide avec Züüd !

Impressionnant ! J’espère que c’est plus solide que les ponts italiens !

La descente est assez étroite, mais se passe sans encombres (à part un écureuil qu’on a failli écraser – visible dans cette vidéo)

En arrivant en bas de la descente, on longe un peu le Sognefjorden jusqu’à Balestrand où nous prenons un ferry pour Hella, puis pour Vangnes. D’ailleurs, ils ont une technique assez particulière pour les ferries au départ de Balestrand. Il y a bien une file de voitures pour Hella et une autre pour Vangnes. Mais une fois que le ferry arrive, le gars fait signe à tout le monde d’embarquer à bord. On ne sait pas trop dans quelle direction va le ferry. C’est au moment où on achète le ticket et qu’on dit notre destination qu’il nous explique qu’en fait le ferry va d’abord aller à Hella, puis nous, qui voulons aller à Vangnes, eh bien on doit descendre à Hella, et faire demi-tour puis remonter directement dans le ferry dans l’autre sens. Et cette fois il ira bien à Vangnes. Etrange stratégie…

En arrivant à Vangnes, on continue sur la route n° 13 en direction du sud. Ce n’est plus une route nationale touristique, mais elle pourrait largement la devenir tant les paysages sont magnifiques.

On s’arrête à Vik pour faire quelques courses.

Étonnante cette dénomination pour du riz au lait… Je n’aurais pas appelé ça comme ça personnellement…

Après Vik, la route grimpe jusqu’à plus de 1200m d’altitude.

Vue sr la vallée depuis là haut.

tout près du col. A gauche, l’ancienne route. A droite, le tunnel plus récent.

la route est accrochée à flanc de colline et longe le lac d’altitude.

Comme ce matin, nous arrivons à un point de vue sur la route avant qu’elle ne dévale la pente en zigzag. Ici c’est un peu moins impressionnant vu d’en haut, mais mieux vu d’en bas.

la route descend dans la vallée. Regardez la taille des maisons pour vous rendre compte de la distance.

Vu d’en bas

C’est propre. du travail de pro 🙂

On quitte la route 13 et on bifurque vers Stalheim qu’on atteint après 30 minutes de grimpette facile.

Stalheim est une étape obligatoire pour tous touristes asiatiques qui débarquent ici par milliers avec leurs cars et « font » la Norvège en 3 jours. Il s’agit d’une adorable petite station dominant la vallée. Entre le 17ème et le début du 20ème siècle Stalheim servit d’étape aux voyageurs empruntant la route de la Poste royale qui reliait alors Copenhague à Oslo et Bergen. Une route fut construite pour les voitures et les chevaux en 1780. Les cochers faisaient halte à Stalheim. Ils y changeaient leurs bêtes épuisées par l’ascension de la vallée et le franchissement des gorges de Skleiva dans le rugissement des chutes d’eau.

Tout le monde (et nous aussi) vient ici pour admirer la vue depuis les jardins de l’hôtel Stalheim. Il se trouve que nous avons trouvé que l’endroit serait parfait pour fêter dignement mes 40 ans.

Nous alternons entre service au buffet et sorties sur la terrasse pour admirer la vue.

A la première sortie, on comprend le potentiel de l’endroit, mais un nuage bloque un peu la perspective.

Entre le plat principal et le dessert, ça commence à se dégager un peu.

Un troll s’est incrusté sur cette photo. Sauras-tu le retrouver ?

Ah, il est là !

Enfin, le moment tant attendu… le gâteau 🙂

Comme c’était un buffet, on leur a demandé s’ils avaient un morceau de gâteau un peu plus « solide » que les flans, la panna-cotta ou le fraisier pour planter les bougies. Ils nous ont amené un moelleux au chocolat. ça fait l’affaire !

Bien rassasiés, nous sortons une dernière fois pour admirer la vue.

C’est bien dégagé maintenant, mais il n’y a plus de lumière.

On ne peut pas dormir sur le parking de l’hôtel (ça ne se fait pas…), mais il y a un petit parking juste à côté qui est ouvert au public. Il est légèrement complètement en pente, et même avec les cales on penche en avant, mais ça devrait le faire pour une nuit. Au pire on glissera du lit 🙂

14 août 2018 – Snognefjellet – Fjaerland

La nuit a été plutôt calme. Il y a eu très peu de passage, mais un ou deux camions le matin, puis le ballet des camping-cars, et voitures de touristes sur ce lieu très fréquenté.

Mais ça ne nous a pas empêché de passer une bonne nuit à contempler le glacier.

La vue depuis notre fenêtre.

Ce matin on a mis un p’tit coup de chauffage pour faire remonter la température dans le camion.

Après le p’tit déjeuner, on fait un p’tit check rapide de Züüd :

  • Pneus : OK
  • Huile : on refait le plein (on était un peu bas)
  • vis meubles : resserrées

Puis on décide d’aller marcher un peu dans le coin pour voir à quoi ressemble le glacier d’un peu plus près.

Allez, c’est parti !

Quelques passages un peu compliqués pour Eden 🙂

Puis d’un coup elle s’écrie : Regardez… des Edenweiss ! 😀

Le refuge situé à quelques centaines de mètres de là on on s’est arrêtés.

Il y a 3 ans quand on est passés ici, il y avait plus de neige (et aussi de brouillard!)

Le glacier de près

Terrain accidenté

Des moutons nous accompagnent dans notre périple

ça va, la vie est dure ?

Quoi, mais qu’est ce qu’il y a ? il y a pas de mêêêêê

Bon, OK.

L’arrivée des championnes

sur le chemin du retour

Quand on a réussi à nous approcher des Edenweiss, on s’est aperçu que c’était en fait des espèces de pissenlits norvégiens, un peu plus touffus et tout bouzibouzi

On arrive presque au camion

 

Il est 11h environ. On continue la superbe route 55. On s’arrête tous les quelques mètres pour prendre des photos. Les paysages sont à couper le souffle. On se souvient qu’on est passé ici en 2015 mais dans l’autre sens (voir ici : http://aplccorp.com/voyages/?p=3539). Il y avait beaucoup plus de neige (normal, c’était le début de l’été), mais aussi beaucoup plus de brouillard. Du coup on n’avait pas pu nous arrêter partout – enfin, si on avait pu, mais ça ne servait à rien).

Un autre glacier à proximité de la route.Avec une série de lacs à ses pieds

On s’est arrêté ici en 2015

Le même glacier à travers une « fenêtre » posée là

il parait que ce cairn est ancien. il y a un panneau qui indique qu’il ne faut pas le toucher (et ne pas en construire d’autres).

On entame la descente. là un barrage

on trouve parfois des endroits un peu bissextiles pour nous arrêter…

toujours des moutons au bord de la route (ils n’ont peur de rien! on en a vu qui dormaient carrément sur la route, en plein milieu!)

la route qu’on vient de prendre

et celle qui nous attend, tout au loin

On peut voir à plusieurs kilomètres. l’air est frais et sec, super luminosité

petite pause avant la grande descente

On entame la descente. ça sent fort le ferodo. On utilise le frein moteur, mais ça ne suffit pas (pente à 10% par sur une grande distance).

On fait ainsi 1400m de dénivelé négatif, passant de 1400m à zéro (au bord du fjord).

On fait le plein à la première station qu’on trouve en bas (tarif étonnamment peu cher).

On retrouve au bord du fjord une sculpture qu’on n’avait déjà pas comprise en 2015 😀

 

Plus tard, on arrive devant un tunnel. 2-3 véhicules sont arrêtés devant nous. Un gars en combinaison fluo vient nous expliquer qu’ils font des travaux dans le tunnel, et qu’il va devoir nous arrêter ici jusqu’à 14h (il est 13h05). En gros, il y a un passage par heure dans chaque sens, escortés par une voiture pilote.

Pas de souci pour nous, c’est l’heure du déjeuner, on va se préparer à manger.

Notre emplacement n’est pas si mal que ça

puisqu’on a cette vue pour le picnic

Après déjeuner, c’est l’heure du départ. On découvre le panneau qui était caché auparavant par le camion. On le traduit par « Stop, n’avancez pas les débiles ».

Sur la voiture pilote on déchiffre un autre panneau : « Les débiles, suivez-moi »

Bon, on n’est pas surs à 100% de la traduction, mais ça doit pas être loin !

On s’arrête sur une petite aire au bord de l’eau

On décide d’aller jusqu’au village de Fjaerland. Il parait que d’ici on peut voir deux langues du glacier Jostedalsbreen, le plus grand d’europe continentale. On se rend d’abord au « Norwegian Glacier Museum » pour prendre quelques renseignements. On obtient une carte détaillée des endroits où on peut voir le glacier de près.

A la sortie du musée on rencontre un couple de Suisses (des Lausannois !) et leurs trois enfants qui font un tour du monde occidental (Europe et Scandinavie, Australie et Nouvelle Zélande, USA et Canada) en camping car. Ils partent pendant un an. la classe !

On se rend à la première adresse indiquée. Il y a un parking situé au bord de la route. De là, une marche de quelques centaines de mètres permet d’admirer la « Boyabreen »

Au dessus de nos têtes, une masse impressionnante de glace

On s’en approche et on commence à avoir une vue d’ensemble.

magnifique. Le glacier en haut, puis une partie en bas, et un lac alimenté par une cascade et par le glacier lui même.

la partie du bas. l’eau qui s’écoule par le trou fait beaucoup de bruit.

En repartant on retrouve nous amis Suisses qui viennent aussi admirer ce spectacle.

On retourne au musée. Je dépose Poupoussy et Eden qui vont voir le musée, et je me rend au 2ème spot où on peut admirer une autre partie du glacier. La route amène à un cul de sac d’où une très courte marche permet d’arriver en bas de la langue du glacier appelée Supphellebreen.

En arrivant sur place, un panneau assez explicite indique la zone à ne pas dépasser. ils exagèrent un peu on dirait…

voilà le glacier. Impressionnant. On dirait qu’un bout va se détacher d’un instant à l’autre.

Sur le bas du glacier, deux trous laissent passer de l’eau. on dirait un peu le haut d’un crâne…

De l’autre côté de la vallée.

 

Quand soudain, un énorme bloc de glace se détache du glacier avec un gros boum ! Le temps que je change d’objectif il ne reste plus que de la poussière de glace

Impressionnant. OK, je comprends mieux le panneau.

Voilà ce qu’il reste.

Je retourne récupérer Eden et Poupoussy à la sortie du musée. Il parait que c’était chouette. Des présentations interactives qui permettent d’apprendre comment les flords se sont formés, une vidéo qui présente le Jostedalbreen en mode cinéma 180° immersif (apparemment Eden a dit « Mama, je vole »), elles se sont aussi frayées un chemin dans un tunnel de glace artificiel et vu la défense d’un mammouth sibérien pris dans la glace il y a 30’000 ans, visité une section dédiée à la dépouille de « l’homme  de glace », vieille de 5’000 ans et découverte à la frontière austro-italienne (du coup, qu’est ce qu’elle fait là !?), suivi une présentation multimédia intitulée « our fragile climate » accompagnée de bruits, fumée, tremblements (Eden a eu un peu peur) et qui montre un scénario climatique pour les années 2040. Bref, manifestement c’était bien.

 

On décide de faire quelques kilomètres supplémentaires et nous arrêter au bord du lac Jolstravatnet. On trouve un emplacement les pieds dans l’eau. Depuis notre spot on voit : le lac, une cascade, un bout de glacier… que demander de plus ?

Eden s’amuse au bord de l’eau

Notre spot

Une rivière qui alimente le lac

la fameuse cascade

le bout du glacier

Bonne nuit.

13 août 2018 – Peer Gynt Vegen – Snognefjellet

Toujours des bons spots en ce moment. Celui de cette nuit ne déroge pas à la règle. On se fait réveiller par la lumière du jour. On avait laissé le volet occultant ouvert pour profiter de ce spectacle au réveil:

ça en valait la peine.

Ce réveil en douceur ne masque pas le fait qu’il fait bien froid ce matin (9° dans Züüd). On teste donc toutes les commodités : chauffage (ça fonctionne bien !), douche chaude (quel pied !) et p’tit dej (café chaud pour les amateurs, beurre et fromage au frais…) tout ce qu’il faut ! Franchement, il assure Züüd en ce moment !

On continue donc la Peer Gynt Vegen. Les paysages sont magnifiques. Toujours ces étendues qui ressemblent à des steppes, avec des vaches qui paissent et des moutons sur la route.



Le péage au milieu de la pampa surprend un peu.

Une fois la Peer Gynt Vegen terminée (Poupoussy souffle enfin : elle en avait marre que tout tremble dans le camion), on emprunte une autre route touristique : la Jotunheimvegen. Aussi connue par le nom de « route du lait », elle aurait été créée assez récemment, suite à la construction d’un barrage qui a innondé plusieurs fermes et la route qui était présente à cet endroit avant. Les fermiers ont exigé en échange que soit construite une route qui leur permettrait d’acheminer leur lait à la coopérative. C’est cette route qui a été construite.

C’est toujours une piste, mais en meilleur état que la Peer Gynt Vegen. On peut rouler facilement à 50-60km/h.


Toujours plein de lacs à proximité


On aperçoit même des glaciers au loin


La piste serpente à travers la pampa

Il y a moult campings au bord de la route. A un moment on en choisit un pour faire une vidange. A l’accueil, un p’tit mot du propriétaire indique qu’il a dû s’absenter jusqu’à 15h et que les éventuels arrivants peuvent s’installer où ils veulent. Sympa. Bon, nous, on veut juste faire une vidange, alors on trouve l’emplacement pour le faire et on fait nos p’tites affaires.

En repartant, on met quelques sous dans une enveloppe improvisée et on laisse un p’tit mot de remerciement.


Super ce camping : au calme, au bord du lac…


y’a pire !


Eden se plait bien aussi

On continue notre route sur la Jotunheimvegen

Il commence à se faire tard, et on ne trouve rien à manger sur la route. En plus on a besoin de charger le PC pour envoyer l’article de la veille. On s’arrête une ou deux fois sur des spots qui nous semblent jolis en se disant qu’on va se finir avec un plat de pâtes maisons, mais finalement on continue encore un peu et vers 14h30 on arrive à une auberge située au bord d’un lac. La cuisine semble toujours ouverte, alors on s’y installe.

On discute un peu avec la propriétaire, super sympa. Elle nous explique que l’auberge n’est ouverte que l’été. L’hiver c’est difficilement accessible ici, et il y a peu de passage. Elle fait de la cuisine avec des ingrédients locaux : du poisson de la région, de la viande d’ici, etc.

Au menu, peu de plats, mais que du local.

Poupoussy prendra une truite du lac. Moi un espèce d’hamburger amélioré. Et Eden une sorte de Pooridge avec de la crème acidulée du coin.

un régal.

 


L’endroit est super cosy à l’intérieur


de l’extérieur on dirait un chalet de montagne


On continue notre route


On se rapproche de plus en plus de la neige

On termine la Jotunheimvegen et on rejoint la route 51 qui domine la vallée qu’on vient de prendre.


Voilà la route qu’on vient d’emprunter

La route 51 est également une route touristique. Elle passe tout près du glacier

Il y a aussi des petites randonnées sympa à faire de part et d’autre permettant d’accéder à des curiosités locales. Ici une toute petite marche permet d’accéder à cette belle cascade

il y a du débit !

Nous arrivons enfin à Lom, ville où nous nous étions arrêtés en 2015 (on y avait même dormis sous la flotte). On ne s’arrête que pour faire quelques courses au supermarché.


Marrant, ils vendent des patates directement emballées dans du papier alu pour les foutre au feu !

Puis nous quittons Lom et nous empruntons la fameuse route 55, aussi appelée Route de Sognefjell. C’est également une route que nous avions empruntée en 2015, mais dans l’autre sens.

Il commence à se faire tard, et on hésite à nous arrêter dans la montée ou d’aller jusqu’au col.


de belles montagnes par ici


et des cascades magnifiques

Finalement, on monte jusqu’au col et on trouve un emplacement juste en face des glaciers.


On va être bien là !


avec ce magnifique lac


et ces glaciers

Après un repas (chaud), on contemple le coucher du soleil sur le glacier…

 

12 août 2018 – Ringebu – Peer Gynt Vegen

Emplacement sympathique cette nuit, sans être exceptionnel non plus. La vue est sympa, la route pas trop passante, mais je pense qu’on peut faire mieux.

Vue depuis la fenêtre.

Et le p’tit banc où on aurait pu prendre le p’tit dej s’il ne faisait pas froid.

On se lève vers 8h30, et on lève le camp vers 10h. On passe rapidement à l’église en bois debout de Ringebu (déjà prise en photo hier) pour que Poupoussy et Eden puissent la voir aussi (hier j’étais tout seul à la prendre en photo), puis on se dirige vers Hunderfossen où on trouve (notamment) un musée de la construction des routes en Norvège. Comme les routes ici c’est quelque chose d’assez exceptionnel, on se dit que le musée doit être très instructif.

Et c’est bien le cas !

Déjà, première surprise : il est gratuit. C’était pas précisé sur le Lonely, et on était prêts à payer l’entrée, mais la dame de l’accueil n’a rien voulu savoir 😀

Autre surprise : c’est aujourd’hui le « family day », et il y a quelques manifestations supplémentaires organisées, notamment une rencontre de « moped » (nom local pour la mobylette), des démonstrations d’engins divers, etc.

On commence par l’exposition permanente qui est de super qualité. On y trouve des explications chronologiques sur la construction des routes en Norvège. C’est génial, parce que c’est adapté à tous les âges : pour Eden il y a des écrans interactifs avec des jeux éducatifs (genre comment étaient construites les routes à différentes époques, et quels engins pouvaient rouler dessus). Pour les plus grands, c’est également de très bon niveau avec des explications en anglais qui permettent de remonter hyper loin dans le temps. On y apprend par exemple que dans les temps anciens, une fois la dernière glaciation révolue, les animaux avaient l’habitude de migrer du nord (encore gelé) au sud. Les hommes, chasseurs, avaient pris l’habitude de suivre leurs migration. C’est ainsi que sont nées les première « routes » qui n’en étaient pas vraiment à l’époque. Ce sont donc les animaux qui en sont à l’origine, ou plutôt, leurs migrations. (Beaucoup) plus tard, le relief de la Norvège étant ce qu’il est, c’est par la mer que les vikings avaient pris l’habitude de se déplacer. Les premiers lieux d’habitation permanents étaient donc les ports où séjournaient des commerçants et des marchands. Les routes terrestres servaient donc à relier les ports aux points d’approvisionnement (matières premières ou lieux de consommation). Les explications continuent ensuite dans des temps plus récents, avec les premières règlementations sur les routes norvégiennes au 17ème siècle (le roi avait exigé que les routes fassent 4m de large. Des contrôleurs étaient chargés de vérifier cela en parcourant les routes à cheval avec une lance de 4m de longueur. Si des branches s’accrochaient à la lance, les responsables de la route étaient punis…), puis la construction des routes et des tunnels au 19ème et 20ème siècle.
Passionnant.

Il y a aussi quelques véhicules qui sont là pour illustrer certaines explications.

Une vielle « troll ». Ca ne s’invente pas ! (plus d’infos ici)

Une volvo « sport » !

une des premières machines servant à évacuer les cailloux / graviers dégagés lors de la construction des routes. Avant ça, tout se faisait à la main avec des brouettes…

Mouziii bouziii

Eden dans une « petite » américaine.

Ohhh qu’elle est mignonne !

On continue le reste de la visite à l’extérieur.

D’abord cette curiosité : des bois d’élan peints… OK, pourquoi pas.

Mais surtout, c’était sympa cette rencontre de Moped.

Il y en avait pour tous les goûts.

Même un moped barbecue…

Remarquez que les conducteurs de moped ont soit des cheveux gris, soit plus de cheveux du tout… ça doit vouloir dire quelque chose…

carrosseries étincelantes.

Belle dégaine!

Il y avait aussi quelques voitures anciennes qui se sont incrustées à la rencontre.

Dont cette vieille opel Kadett (identique à celle qu’avait mon grand père !)

Dans la volvo bleu ciel, l’ancêtre du siège bébé 😀

On continue la découverte du musée avec une partie qui permet de découvrir l’évolution du creusement des tunnels en Norvège. Au début, c’était à la pioche, et on finit par les tunneliers géants.

Le musée est lui même dans un tunnel creusé pour l’occasion.

Avec de belles photos d’époque bien mises en valeur.

Et un vrai tunnelier pour finir.

A l’extérieur, il y avait une exposition d’engins de chantier et de travail dans les tunnels. Certains sont vraiment gigantesques !

Celui là est de taille normale.

Mais la pelleteuse est vraiment hors norme.

et le camion est monstrueux !

la roue doit faire presque 4m de haut !

On allait quitter les lieux quand soudain on a vu un gars monter à bord de la pelleteuse géante, et au bout de quelques minutes, la démarrer puis faire une démonstration de l’engin.

Alors oui, ça tousse un peu quand ça démarre… PS : regardez la taille du gars dans sa cabine par rapport à l’engin !

impressionnant quand ça se soulève !

En sortant de l’enceinte du musée, on tombe sur un parc pour les enfants. Eden a un nouveau hobbie : il faut que je la prenne en photo avec tous les engins roulants sur lesquels elle tombe. Bon, c’est plutôt fun 😀

On hésite à manger un morceau sur place, mais le café est bondé (cf. Family day), et on ne comprend rien à la carte.

Du coup malgré l’heure (14h), on se dirige vers notre prochaine destination (Lillehammer) en nous disant qu’on trouvera bien quelque chose là bas.

On s’arrête à proximité de l’artère piétonne principale de la ville et on trouve un petit resto/snack Norvégo-Turc qui fait des pizzas italiennes au kebab et de la soupe au poulet. On prendra ces deux plats qu’on partagera tous les trois. Pour les pizzas, la prochaine fois on cherchera plutôt un italien… 😀

On se balade dans l’artère principale de Lillehammer. On remarque que la ville surfe beaucoup sur les JO d’hiver organisés en 1994.

Une « sculpture » à base de vieux skis de fond et télémark

les couvercles des regards (j’espère que c’est le bon terme technique, sinon je vais me faire trucider par Poupoussy)

la rue piétonne – c’est calme ce dimanche.

Eden a trouvé le cul d’un élan et a décidé qu’il fallait se mettre en dessous… On n’est pas rentrés dans le bar d’à côté, mais je suis presque certain qu’il y avait la tête de l’autre côté 😀

Une fois la balade terminée, on reprend le camion et on se dirige vers le Olympieparken, le parc olympique. Contrairement à d’autres villes qui ont accueilli les JO, Lillehammer a gardé et maintenu la plupart des infrastructures qui ont été construites à l’époque. C’est notamment le cas de la piste de saut à ski qui est toujours opérationnelle et est ouverte au public pour la visiter.

Voilà ce qu’on voit depuis le parking.

Et juste en bas de la piste. Impressionnant.

On fait deux groupes : Poupoussy décide de monter par les escaliers (1000 marches !), donc je me dévoue pour prendre le télésiège avec Eden.

Voilà Poupoussy au début de l’ascension.

Il y a d’autres norvégiennes qui montent également à pieds (spéciale dédicace à Lazer 😉 )

Mais nous on monte tranquillou avec le télésiège.

ça grimpe !

au moment de sauter, ça doit être flippant !

Une fois arrivés en haut, il faut prendre un premier petit escalier pour descendre jusqu’au point de départ du saut à ski

Pour l’anecdote, c’est ici qu’a eu lieu la cérémonie d’ouverture des JO. Le flambeau est toujours là.

Voir à partir de 2:40 environ.

Eden avait besoin d’aller au toilettes. J’y ai trouvé ce panneau fort instructif. Merci pour les explications les gars, je n’y avais pas pensé !

On peut entrer dans l’endroit d’où s’élancent les skieurs. c’est très impressionnant.

la vue depuis là-haut.

Züüd est tout petit. on dirait une majorette.

Hehehe

On entame la descente. Au début Eden est motivée.

Un p’tit selfie à mi-chemin

la piste d’atterrissage

Puis tout d’un coup, on voit une fille qui s’élance !

superbe ! juste à notre niveau !

Eden fait les 200 dernières marches sur le dos de Poupoussy

D’en bas, on voit encore une fois la fille sauter :

Allez, c’est fini.

On quitte Lillehammer et on prend la direction de la Peer Gynt Vegen. Il s’agit d’une autre route de montagne connue. Elle n’est pas classée « route nationale touristique », mais elle pourrait l’être tant les paysages sont magnifiques.

Une vache nous barrait la route au moment de démarrer.

on passe à côté de lacs magnifiques

La piste est en état moyen…

Des p’tites maisons complètement isolées

Vers 19h30 on s’arrête, et on trouve un spot de malade. En haut d’une petite colline, à l’écart de la piste, et avec un départ pour une petite randonnée.

La vue depuis le camion.

le départ de la randonnée.

Pendant que les filles s’occupent dans le camion, je pars faire un tour de reconnaissance.

Un cairn (huhu)

plein de p’tits lacs partout…

le camion au loin

Vraiment loin.

Je reviens après 45 minutes de marche.

Le soleil descend (doucement) et est vraiment magnifique. On décide de sortir le trépied pour faire quelques selfies un peu plus élaborés 🙂

Dans la pampa norvégienne

En mode Men in black

Yeah

Avec Züüd

Merci de nous avoir emmenés jusque là…

C’est l’histoire de la viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie

On rentre, il commence à faire frais.

Puis une dernière sortie un peu plus tard, quand le soleil se couche vraiment :

Les derniers rayons avant la nuit

Voilà, il est parti.

Lumière du soir.

Ce soir on mange de la soupe de poireaux maison. Ca réchauffe bien, parce que la nuit promet d’être fraiche par ici (on est à 1050m d’altitude.

L’article en cours d’écriture n’apparaitra pas ce soir (batterie du PC à plat)

11 août 2018 – Røros – Ringebu

L’emplacement de cette nuit était sympa. On n’entendait presque pas les voitures qui passaient sur la route. Il y a simplement eu deux camions qui sont passés tout près assez tôt, mais ça ne nous a pas empêché de lézarder jusqu’à 8h et quelques. Et le réveil avec la vue sur le mini lac et Røros en arrière plan, ça n’a pas de prix !

Il a fait frais cette nuit. On met un peu de chauffage ce matin pour faire monter la température à l’intérieur (14° au réveil, ça calme). On en profite pour faire sécher les dernières fringues récalcitrantes. Finie la famille manouche !

Petit échange entre Eden et Poupoussy ce matin :

Eden : j’ai de la chance

Poupoussy: oui, parce que tu voyages et que tu vois plein de pays ?

Eden : non, parce que j’ai pris un ballon au supermarché.

Sans déconner, le sens des priorités 😀 … Faites des enfants, j’vous le dis !

Après le traditionnel p’tit dej, les rangements et un peu de nettoyage, on retourne à Røros et on se gare à côté du musée de la mine (pas la mine qui se trouve à 12 ou 18km de Røros et qu’on a visité hier, mais bien le musée qui se trouve à proximité directe de la ville).

De là on peut monter sur des terrils et admirer la ville.

On traverse d’abord le pont qui passe au dessus de la rivière

De là on a une belle vue sur les maisons avec les toits en gazon

mais aussi sur toute la ville

Ces maisons sont vraiment sympa. Surtout au moment où le soleil fait une rapide apparition.

Poupoussy et Eden sur le terril

une fois arrivées au sommet

un p’tit selfie de là-haut

Et puis on redescend…

Une fois cette balade terminée, on passe rapidement dans un magasin de fringues norvégiennes en solde pour que Poupoussy & Eden s’achètent un pantalon pour faire de la rando, puis on quitte Røros après avoir fait le plein. On emprunte une route qui part vers le sud en direction de Folldal. Cette ville est le point de départ de la route nationale touristique de Rondane.
En chemin on s’arrête à plusieurs reprises quand quelque chose nous intéresse au bord de la route.

Il y a d’abord ce pont à l’architecture particulière qui a attiré notre attention.

Il passe au dessus de deux rivières qui se rejoignent

De l’autre côté on trouve ce troll sympathique. Il s’agit bien entendu de Hummelfjellgubben (comme chacun l’aura reconnu), le « roi argent ». Il y a toute une légende autour de la montagne qui nous entoure (la Hummelfjellet) et renfermerait de grands filons d’argent. Sauf que cet argent appartient au Hummelfjellgubben qui le garderait jalousement.

Il y a eu ensuite un panneau indiquant un monument au bord de la route. On n’était pas sûrs de ce que c’était, mais apparemment c’est un autre pont.

a priroi c’est ce pont.

ça nous aura au moins permis de nous approcher de ces belles plantes roses qu’on trouve par milliards au bord des routes norvégiennes

elles sont plutôt jolies

à part qu’elles développent des quantités phénoménales de pollen. Quand on roule on a parfois l’impression d’être dans une tempête de neige (véridique)

On a aussi vu ces tremplins (spéciale dédicace à Mélyne – Il faut que tu dises à ton père de t’emmener ici 🙂 )

Une fois arrivés à Folldal, il est déjà 14h (on a un peu traîné aux différents arrêts). On cherche un truc à manger, et le premier café ouvert qu’on voit c’est celui de la mine (oui, il y a également une mine à Folldal).

Devant le rond point qui mène à la mine – on ne peut pas se tromper !

La dame qui fait le service, la caisse, et la cuisine (maison) nous explique les différents plats qu’elle propose. On lui demande s’il y en a sans viande d’élan :D. Et elle nous amène directement la cocotte pour qu’on voit à quoi ressemble le plat sans élan.

Bon, alors niveau présentation, on a déjà vu mieux, mais c’était super bon. C’était un espèce de schmurz avec de la viande hachée de bœuf, des pommes de terres et des carottes. ça tient bien au corps en tout cas 😀

On en profite pour regarder autour des bâtiments de la mine.

vue d’ensemble

le bâtiment caractéristique de cette mine

un vieux Defender qui trainait par là

Eden a décidé de repartir en tracteur

Quelques expositions à l’intérieur aussi. On a juste jeté un œil, c’est payant apparemment

de vieux téléphones

Et ce qui a plû à Eden : le train de la mine. Ils font des visites guidées avec ces trains. Bon, nous comme on a déjà visité une mine hier, on n’a pas souhaité renouveler l’opération dès aujourd’hui. On est donc reparti.

Au départ de la route nationale touristique de Rondane

Allez, c’est parti.

La route serpente au début au milieu de collines boisées, puis longe un cours d’eau. On croise pas mal de moutons en liberté.

Mais rapidement c’est la quantité d’eau qui nous interpelle. On dirait presque une mini inondation.

Par endroits, la route semble flotter au dessus de l’eau, située à quelques centimètres de part et d’autre.

 

 

On s’arrête à plusieurs reprises pour prendre des photos.

Là on commence à voir le paysage lunaire du parc de Rondane. Au delà de 1000m environ, les arbres ne poussent plus.

On croit apercevoir un peu de neige près du sommet.

A cet arrêt il y avait un pont qui permettait de traverser la rivière pour partir faire une randonnée dans le parc.

Sauf qu’une fois arrivé à l’autre bout du pont, impossible d’avancer : c’est l’inondation !

Une autre vue du pont pour comprendre ce que ça donne.

Et en vidéo :

Même le parking ressemble à un étang.

L’arrêt suivant est plus en hauteur, et permet d’admirer la vallée et ce qui ressemble à un petit fjord (on en a vu de plus impressionnants).

Il commence à pleuvoir. Heureusement ça n’a pas duré.

On fait ensuite un détour de quelques kilomètres pour voir une église qui vaudrait le coup d’après notre guide. Elle était malheureusement fermée, mais l’extérieur est également sympa.

On continue notre route et on monte en altitude. Au delà de 1000m les arbres se font de plus en plus rares.

mais nos amis les moutons sont toujours là

Notre vaillant Züüd monte (à sa vitesse)

Tandis que la route serpente dans la montagne

elle est magnifique ici

deux maisons au bord de la route.

Quand soudain, nous arrivons sur un immense plateau sans arbres, avec des lacs et des falaises au bout. On s’arrête pour prendre quelques photos, mais le paysage est magnétique, presque envoutant. On décide d’aller marcher un peu pour voir ça de plus près.

la vue depuis Züüd

Au bord de l’eau

Rahh ces reflets (Matthieu, si tu nous lis, spéciale dédicace 😀 )

Il faut absolument qu’on aille voir ça de plus près.

C’est parti !

Toujours les moutons qui nous tiennent compagnie…

Pas mal de gens en camping-cars, caravanes ou même juste des tentes qui s’installent ici.

Au fond, en petit, sous la montagne, on devrait voir Züüd.

On arrive au bord des falaises

Victoire !

Allez, on repart

Toujours nos chers moutons

Bon, celui là en a eu marre de nous, et nous a montré son derrière

Adieu

De retour au camion.

Il commence à se faire tard, et on a un programme chargé pour ce soir (soirée « movie » avec Eden). On hésite à rester dans le coin ou à continuer encore un peu. Finalement on décide de continuer jusqu’à Ringebu où on trouve une belle église en bois debout. On se dit qu’on pourra probablement se garer sur le parking de l’église.

La route jusqu’à Ringebu est magnifique. On traverse d’abord des paysages à couper le souffle.

Comme ceux qu’on venait de traverser à pieds.

Puis la route descend (sec : entre 8 et 11%). On passe ainsi de 1100 m à 300m d’altitude environ. A ringebu on fait un arrêt express au supermaché, puis on cherche l’église en bois debout. On la trouve à l’extérieur de la ville.

Malheureusement un panneau indique qu’il est interdit de camper sur la parking. On fait quelques centaines de mètres sur une route secondaire, et on trouve un emplacement au bord de la route avec une vue de malade sur toute la vallée.

Je ferai une meilleure photo demain, là on était en contre-jour.

Ce soir, on mange une salade et des sardines norvégiennes !

pour ceux qui se souviennent, c’est ici : http://aplccorp.com/voyages/?p=3273

10 août 2018 – Idre – Røros

La nuit fut calme dans le camping d’Idre. Les emplacements sont suffisamment éloignés alors on n’a pas entendu les ronflements des voisins. D’ailleurs, à part la pluie qui est tombée dès le milieu de la nuit et qui n’a pas cessé depuis, on n’a pas entendu grand chose.

Ce matin, donc, on se réveille un peu plus tard que d’habitude (8h15 pour Eden – mais qu’est ce qu’il est arrivé à ton horloge biologique ?!). On attaque la journée avec le p’tit dej et douches pour les filles (moi j’en avais déjà profité hier soir).

Hier au supermarché, on a acheté un peu de fromage suédois. Il a l’avantage d’être bon, et de pouvoir servir d’arme en cas d’attaque (il pèse un bon kg le bestiau !).

Poupoussy part récupérer le linge qu’on a lavé hier. On a fait deux machines qui sont rentrées toutes les deux dans une armoire de séchage (espèce de penderie avec de l’air chaud soufflé). Hier soir on avait déjà lancé un cycle de séchage mais le linge était encore humide. Alors avant de se coucher on en a lancé un second. Ce matin, en allant vérifier, on s’est rendu compte que c’était toujours humide, alors on en a lancé un 3ème. Et avant de partir du camping on a récupéré nos affaires, et c’était toujours humide !

Le problème avec le linge humide, c’est que si tu le ranges comme ça, ça pue le rat mort.

Pas le choix, il faut qu’on l’accroche pour l’aérer au maximum.

Voilà donc la famille manouche en vacances 🙂

y’a même mon jean qui se réchauffe sur le tableau de bord 😀

Les gens qui nous voient passer doivent nous prendre pour des dingues… haha

Nous quittons notre camping vers 11h, sous la pluie. Au bout d’une petite heure nous arrivons à la frontière entre la Suède et la Norvège.

Adieu la Suède…

Bonjour la Norvège !

La route est un peu moins monotone que la veille, même si ça reste quand même très « forêt ».

Nous arrivons à Røros vers 14h, après avoir bien roulé. On trouve rapidement de quoi manger un morceau dans une cafétéria d’un centre commercial. Rien de très excitant (des sandwich), par contre le prix n’est effectivement plus le même qu’en Suède…

Il est un peu plus de 15h. On décide d’aller visiter la mine d’Olav. Elle se trouve à 12km au nord-est de Røros. On prend la bonne direction, mais en quittant Røros, il nous semble apercevoir un panneau qui indique que la route vers la mine est fermée, et qu’il y a une déviation. On continue car on se dit que la déviation va être indiquée. Une fois arrivés à l’endroit où on doit sortir de la route principale et tourner vers la route de la mine, on s’aperçoit que la route est fermée. On retrouve le même panneau, mais à la vitesse où on passe, on arrive juste à lire « follow the signs », donc on continue sur la route principale. Au bout d’une dizaine de km, ne voyant toujours aucun panneau, on fait machine arrière. Au niveau de la route qui partait vers la mine, on s’arrête cette fois, et on lit tout le panneau. En fait il est expliqué que la route est fermée, et qu’il faut passer par l’autre côté de Røros. On comprend qu’on vient de faire 20km pour rien, qu’il nous faut retourner à Røros (encore une dizaine de km), puis prendre l’autre route qui mène à la mine (18km). Tout va bien. Heureusement, la route est belle, et même sous la pluie, les paysages en valent la peine.

Nous arrivons à 16h30, et on se demande si ce ne sera pas fermé. Heureusement, la dernière visite guidée démarre à 17h, donc on est tout bon.

Il parait que dans la mine il fait 5°C. On s’habille donc en conséquence. Là Eden n’avait que son pantalon, et pas encore la veste 🙂

Le café qui jouxte l’entrée de la mine.

Nous pouvons voir l’exposition permanente en attendant 17h et le démarrage de la visite guidée.

Puis à 17h, notre guide nous réunit, nous équipe de casques de chantier, et c’est parti.

Alors quelques explications sur cette mine avant de démarrer:

  • Il y a en fait deux mines qui ont été exploitées ici : une première qui a été exploitée dans les années 1600 et quelques, pendant plusieurs décennies. Et puis une autre qui a été exploitée entre les années 30 et les années 70. Pour expliquer les 200 et quelques années d’arrêt de l’exploitation, en fait ce qui s’est passé, c’est que le filon de cuivre s’est brusquement arrêté, et les mineurs de l’époque n’avaient pas de technique pour retrouver. Alors ils ont fermé la mine. Puis dans les années 1930, avec de nouvelles techniques, ils l’ont retrouvé (15m plus bas que là où s’était arrêtée l’ancienne mine – dû à un affaissement du sol quelques millions d’années auparavant), et on repris l’exploitation.
  • La légende attribue la découverte de la mine (la première) à un malheureux renne poursuivi par un chasseur au nom d’Olssen (encore lui !). Grattant le sol avec fureur, c’est lui qui aurait découvert le filon. L’usine de cuivre de Røros ouvrait 2 ans plus tard, en 1644, et un décret royal lui assura le monopole de toute l’exploitation minière sur 40km².
  • Au top de l’exploitation (vers les années 1700 et quelques), la ville de Røros était plus développée qu’Oslo !
  • Les hommes travaillant à la mine descendaient dans la mine le lundi matin avec leur nourriture de la semaine pour ne remonter que le vendredi en début d’après-midi. Ils rentraient ensuite à pied au village pour aller rejoindre leurs femmes et enfants à la ferme. Le dimanche ils étaient OBLIGES d’aller à l’église. S’ils n’y allaient pas, leur nom était noté sur un carnet et ils étaient renvoyés !
  • En Norvège, le travail des enfants était illégal sauf pour trois régions dont celle de Røros. C’est notamment des garçons de 7 ans ou plus qui travaillaient ici pour séparer le cuivre des cailloux en surface. Les filles du même âge travaillaient à la ferme.
  • Pour extraire le cuivre dans la V1 de la mine, ils faisaient des feux au pied des parois afin de fragiliser la roche – elle devenait poreuse et ainsi plus facile à briser – et donc d’avancer plus rapidement (enfin, restons calmes : entre 0,5 et 1m par semaine). Cette technique, assez efficace en son temps, avait cependant un gros inconvénient : elle nécessitait des quantités incroyables de bois pour le feu. Ils ont dû arrêter de procéder ainsi car à un moment donné, il n’y avait plus un arbre dans un cercle de 40km autour de Røros.
  • Dans la V2 de la mine, ils utilisaient des explosifs.
  • L’exploitation du cuivre a cessé suite à la découverte du pétrole ainsi qu’à la décote de ce minéral. Le Roi de Norvège ne trouvait plus cela pertinent d’investir dans les mines de cuivre étant donné le potentiel lié au pétrole. La mine est ainsi devenue un musée, inauguré par le Roi en personne en 1979. Il faut néanmoins souligner que la mine a été laissée comme après une fin de journée habituelle. En effet, les mineurs étaient convaincus que le cours du cuivre allait remonter, et qu’ils pourraient reprendre le travail. Le musée est donc très fier de montrer une mine dans l’état exacte dans lequel elle a été laissée. rien n’a été modifié (sauf les aménagement de sécurité.
  • A l’apogée de l’usine de cuivre, plus de 3000 personnes travaillaient ici, donc environ 600 mineurs. A la fermeture de la mine V2, ce sont 70 personnes qui ont cessé leur travail.

On descend donc dans la mine V1.La couleur de la roche est très caractéristique.

La particularité ici c’est que même 300 ans après, si on met la main sur la paroi elle reste noire (cf. méthode utilisée avec le feu)

Par endroit le cuivre oxydé crée de véritables tableaux.

Puis on descend 15m plus bas, et là c’est la mine V2 avec ses rails, et ses machines.

Le réseau de transport était un étage en dessous du filon de cuivre. Il y avait des trappes par lesquelles le minerai extrait était jeté et il tombait directement dans des wagons qui étaient ensuite acheminés à la surface par des rails (en mode Indiana Jones)

Un vieux calendrier Pirelli dans la salle de repos des mineurs :D. Quand inauguré le musée, il parait que la salle de repos en était tapissée. Mais comme il y avait la visite du rois, ils ont été obligés d’en enleve

Une des salles où l’exploitation a été arrêtée. On voit encore l’échelle prête à servir en cas de reprise de l’activité

Très belle visite, explications claires et intéressantes. On recommande !

Nous quittons la mine vers 18h30 et faisons le chemin retour vers Røros.

Les derniers kilomètres sont en fait une piste (plutôt en bon état d’ailleurs).

Avant d’arriver à Røros on croise notre deuxième groupe de rennes 🙂

On arrive à Røros, on se gare tout près du centre et on entame une visite de la ville (restons calmes : de la localité).

Røros est l’une des villes toutes en bois les plus anciennes d’Europe. Elle a été fondée en 1644, avec la découverte de  mine de cuivre. Au fil du temps, Røros est devenue l’une des principales villes minières de Norvège.

Røros a conservé une grande partie de son caractère. Le plan des rues et les propriétés agricoles dans le centre de la ville sont restés comme dans les années 1600. En raison de son architecture en bois authentique et de son caractère unique de ville minière ancienne, Røros a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1980.

Aujourd’hui, la petite ville de Røros est comme un musée vivant. Tout le centre-ville, avec son architecture en bois authentique, est classé.

Une des deux rues principales de Røros. De magnifiques maisons colorées restées intactes.

pas mal de boutiques sont déjà fermées à cette heure ci. ça n’empêche pas Eden de vérifier ce qu’il y a sous la pancarte « soldes » de ces messieurs…

La balade est très sympa.

pas mal de galeries d’art ou d’artisans… Petite dédicace à Annick 🙂

un peu d’inspiration ? 🙂

L’église de Røros

Les maisons traditionnelles ont encore des toits en gazon (ça doit pas être pratique pour passer la tondeuse – à moins qu’ils envoient aussi le robot husqvarna). Il faudra qu’on revienne demain (Eden était un peu fatiguée), mais il semblerait qu’on puisse monter quelque part pour les voir d’en haut.

Encore un renne… décidément on est chanceux aujourd’hui !

juste à proximité des deux rues principales se trouve le musée de la mine de Røros. Il est composé de plusieurs bâtiments qui donnent l’impression d’être dans le far-west américain.

Nous retournons à la voiture vers 20h30, et on se met à chercher un emplacement pour la nuit. Park4night nous sera d’une grande aide puisque la première proposition sera la bonne. On s’arrête donc juste en face de la ville, au bord d’un minuscule lac, et à distance raisonnable de la route principale.

Il a plu presque toute la journée d’aujourd’hui (sauf au moment où on a visité Røros – ouf) . Les fringues ne sont pas toutes sèches et ça continue à ramouker un peu dans le camion (odeur de moisi). La température a bien chuté aussi (il fait environ 10°, et ça va tomber à 7° cette nuit). On se fait une p’tite soupe aux champignons pour nous réchauffer.

J’espère qu’il arrêtera de pleuvoir demain.

9 août 2018 – Rättvik – Idre

Quel spot hier soir ! Le coucher de soleil magnifique, accompagné d’une petit apéro des familles au son d’Eric Clapton (grâce à l’enceinte connectée – probablement le meilleur achat de ces vacances). ça va être difficile de faire mieux (mais on va essayer).

On prend le temps de préparer nos affaires ce matin, de prendre le p’tit dej, et de lire le Lonely de Suède (la fin) et Norvège pour préparer la suite du voyage.

On décolle un peu après 10h. Direction une station service pour faire le plein d’eau et vérifier la pression des pneus (et nettoyer un peu le pare brise qui est bien attaqué par les moucherons écrasés…).

Une fois cette étape terminée, on cherche l’église de Rättvik. Il parait qu’elle est plutôt sympa, et entourée de 83 écuries, l’ancêtre des parkings modernes). On trouve facilement l’église qu’on visite.

L’église est entourée par un grand cimetière.

ici ça allait encore, mais par endroits les tombes étaient complètement de travers, probablement déplacées par les racines d’arbres (qui ont depuis été coupés – à raison). Cela donne parfois des airs du clip de Thriller de Michael Jackson 😀

A l’intérieur finalement rien d’exceptionnel.

mais c’est plus intéressant de comprendre comment l’église a évolué depuis le 12ème siècle.

il y a quand même ces dessins au plafond qui sont sympa.

Au début on n’a pas trouvé les écuries. On pensait même qu’elles avaient été remplacées par le cimetière. Mais finalement on les a trouvées de l’autre côté de l’église. Mais on se demande quand même comment c’était utilisé. Les portes nous semblent vraiment petites pour faire rentrer un cheval (même si Eden a sa théorie sur ça – démonstration de baissage de tête à l’appui).

On profite pour faire une petite balade dans le coin, le long du lac. Il fait super beau et agréable.

Une fois la visite terminée, on met le cap en direction de Nusnäs (oui, moi aussi le nom me fait rire… on dirait pas le nom d’un tapis de salle de bains chez IKEA ? ou sinon d’une lampe de chevet. Je me vois tout à fait dire « Oui, j’ai pris une Nusnäs pour la chambre à coucher » 😀 ).

Enfin, tout ça pour dire qu’on se rend à Nusnäs, donc, non pas pour nous équiper en meubles design et bon marché, mais pour voir un des symboles de la Suède : le cheval de Dalécarlie (la région où on se trouve).

Instant culture : Le cheval de Dalécarlie est une figurine en bois traditionnelle de la région ayant la forme d’un cheval (jusqu’ici vous me suivez), généralement peinte de couleur rouge. L’invention de cette figurine remonte au XVIIIe siècle. Les bûcherons de la région de Dalécarlie s’amusaient à sculpter des jouets pour leurs enfants dans du bois afin de passer le temps pendant les longues soirées d’hiver. Il s’agissait de chevaux le plus souvent, car cet animal avait une grande importance à l’époque pour les travaux de la ferme, comme animal de bât et de selle. Le cheval était donc un bien précieux.
Une autre version de l’origine du cheval raconte que le roi Charles XII de Suède livrait une guerre en Europe. Au cours de l’hiver 1716, de nombreux soldats logèrent chez des habitants aux environs de la ville de Mora, au bord du lac Siljan. La nourriture se faisait rare, comme souvent en temps de guerre, et l’hiver fut très rude. Selon la légende, un soldat s’amusa à sculpter un cheval dans un morceau de bois, à le peindre en rouge et à l’offrir à l’enfant de la famille qui le logeait. La mère de l’enfant offrit un bol de soupe au soldat en remerciement. Le soldat sculpta alors un autre cheval, et reçut un deuxième bol de soupe. La nouvelle se répandit rapidement chez ses camarades soldats, qui se mirent eux aussi à sculpter et à peindre des chevaux en bois en échange de nourriture.

Et il se trouve que les deux principaux fabricants de cette figurine se trouvent… oui, dans le mille : à Nusnäs.

L’un s’appelle Nils Olsson, et l’autre s’appelle Grannas A. Olsonns (c’est pas une blague 😀 ).

On s’arrête chez Olsonns (c’était le premier avec un parking à dispo). Les mecs ils ont tout compris au business : l’atelier est complètement ouvert, et on peut voir la fabrication du p’tit cheval de A à Z. Il y a des grands chevaux sur lesquels on peut monter pour faire des photos souvenir, évidemment une boutique bien fournie avec des chevaux de toutes tailles, et en plus, la possibilité de dessiner ses propres chevaux sur des chutes de bois qu’ils ont découpé en forme de cheval.

La découpe des p’tits chevaux

Les finitions se font à la main (là le gars venait de se lever)

Il y a l’atelier de peinture rouge

Puis le dessin à la main de chaque cheval.

Magnifique travail d’artiste !

Il y a une exposition avec des chevaux farfelus qu’ils ont fabriqué

les records du monde de petit cheval (3,5mm) et grand cheval (13m de haut quand même le bestiau !)

et puis l’atelier de peinture mis à disposition gratuitement pour les petits enfants et les grands enfants…

Du coup on s’y est mis aussi.

en cours de séchage.

et une fois terminé 🙂

Bon, en vrai ça ressemble plutôt à ça

où ça pour le plus grand qu’on ait vu

allez avance !

avec Eden derrière

La boutique regorge de chevaux de toutes tailles, toutes les couleurs, à tous les prix. Il y a également des goodies de la suède pour tout bon touriste qui se respecte. Bon, nous on n’est pas très « bibelots » de voyage. On se fait des kiff avec les magnets des pays qu’on traverse (mais on a déjà celui de la Suède – acheté en 2006), et les bouteilles de fanta du monde entier… donc pas de cheval pour nous (à part ceux qu’on a dessiné nous-mêmes – ceux-là sont collectors).

On repart de chez Olssons et on le remercie pour son accueil (et on s’excuse auprès d’Olsson de ne pas être passés chez lui), puis on se dirige vers Mora, dernière « grande » ville avant la frontière avec la Norvège. On repère sur internet un restaurant qui fait du « lunch buffé », apparemment la spécialité en Suède. Il fallait qu’on essaie ça (on avait fait celui de la chaine « eat », mais c’était vraiment bof). On le trouve au centre de Mora, mais pour arriver jusque là, il faut traverser un pont au dessus de la rivière, et il semblerait que ce soit le seul pont à des dizaines de kilomètres à la ronde, donc on a droit à des bouchons pour la première fois depuis longtemps.

Le resto est super sympa : au bord de l’eau, ambiance décontractée, possibilité de recharger le PC portable, et le buffet est bien garni (beaucoup de crudités et quelques salades en entrée, plusieurs plats de viande ou poisson, et en dessert, des espèces de crêpes avec crème acidulée et confiture de fraise locale) et très bon. Avec boissons et café à discrétion, le tout pour 125 SEK (12€), c’est plutôt imbattable. Vive la Suède).

En repartant du resto, on décide de profiter des prix bas de la Suède pour faire quelques courses, et faire le plein de Züüd. Pour cela on doit traverser le pont dans l’autre sens pour rejoindre la zone commerciale.

Sur le parking du supermarché, avec une magnifique voiture américaine des années 60.

Alors, cette photo mérite un petit teasing : on a remarqué depuis notre arrivée en Suède qu’il y avait un grand nombre de voitures anciennes, dont énormément de vieilles américaines en super état de conservation. On a d’abord crû à une coïncidence. On a même lancé un petit concours entre nous : chacun a choisi une couleur (Eden : orange, Poupoussy : bleu, Ohad : jaune), et chaque fois qu’on voit une vieille voiture de la bonne couleur, on gagne un point). Bon, à vrai dire, on ne compte pas vraiment les points, mais qu’importe, ça occupe bien Eden 🙂 . Mais ce soir (après une rapide recherche sur internet), on a compris que ce n’était pas une coïncidence, et on a compris la raison.

Nous quittons donc Mora avec le caddie rempli (restons calmes – on a un tout petit frigo et peu de rangements) de soupes lyophilisées suédoises (oui, c’est un autre de nos fétichismes de voyage : on aime bien goûter les soupes locales 😀 – décidément vous saurez tout aujourd’hui !), de bières (moins chères en suède), de fruits et légumes, de confiture de baies polaires, etc.

Nous prenons la direction nord ouest, pour nous rapprocher de la frontière avec la Norvège. Environ 160km nous séparent de Idre, dernière « petite » localité avant la frontière (bien plus petit que Mora).

La route est plutôt monotone, et nous rappelle des souvenirs de la traversée de la Finlande. C’est beaucoup de forêts de part et d’autre de la route.

Heureusement qu’il y a quand même des trucs intéressants qui se passent de temps en temps, par exemple :

Ce joli pont qu’on n’a pas traversé

Cette halte au bord d’un lac artificiel (on voit le barrage au bout)

ça aurait pu faire un beau spot pour cette nuit si on n’avait pas prévu de rouler un peu plus longtemps…

Plus sérieusement, la route est quand même plaisante et plus variée qu’en Finlande.

A un moment, on voit un panneau « attention rennes ». 10 secondes plus tard, Poupoussy m’indique qu’elle a vu un renne sur le bord de la route. Frein à main, demi-tour en dérapage, je reviens sur l’endroit indiqué, et effectivement, il était là :

Notre premier renne 2018. Trop cool !

On continue notre route, et on tombe sur deux vieilles voitures américaines qui nous précèdent

On les dépasse, puis en arrivant dans une petite localité, on en voit deux autres

et on sent bien qu’il se passe quelque chose ici. Toute la ville est dehors, des drapeaux américains partout, des vieilles caisses dans tous les sens…

On se croirait dans l’amérique profonde

Oui, j’ai gagné des points avec les jaunes !

On repart contents de ce spectacle, sans vraiment comprendre ce qui s’est passé…

Nous arrivons finalement à Idre vers 19h. On décide de dormir au camping de la ville pour faire une machine (et en profiter des services : chargement batteries, douches…).

Le camping est situé juste à côté du lac, très sympa.

Après une bonne douche, et le repas du soir, je me lance dans l’écriture du présent article. Quelques recherches sur internet m’ont permis de mieux comprendre le phénomène des voitures américaines en Suède.

Plutôt que de paraphraser les articles, je vous donne les liens. C’est intéressant :

Celui là est en Français : https://www.7h09.fr/blog/suede-le-raggare-un-phenomene-unique

L’autre en anglais :

The Swedish Subculture Hoarding More 1950s American Cars than the USA

 

8 août 2018 – Falun – Rättvik

Notre emplacement était des plus calmes cette nuit. Par contre on commence à s’inquiéter un peu : on n’a croisé aucun élan jusqu’à présent. Pourtant on est entourés de panneaux « attention élan ».

J’espère qu’ils vont venir à notre rencontre d’ici la fin du voyage, sinon il faudra aller les chercher !

On se prépare en accéléré ce matin : 55 minutes entre le réveil et le départ effectif. Une belle réussite.

On arrive au garage Mercedes de Falun à 9h pétantes, juste pour l’ouverture. Le gars a bien reçu le message du Garage d’Örebro, mais le colis avec la pièce n’est toujours pas arrivé. Il nous indique de repasser après midi, heure à laquelle les colis arrivent habituellement.

On décide de passer la matinée à Borlänge, ville sans charme particulier située à une quinzaine de kilomètres de Falun, mais qui possède l’énorme avantage d’héberger un magnifique centre aquatique qui fait très envie à Eden.

On y arrive pour l’ouverture (vers 10h), et on est presque tous seuls à profiter de la piscine à vagues, de la rivière rapide à l’intérieur et à l’extérieur, des toboggans, du jacuzzi, de la pataugeoire pirates…

Pour l’anecdote :

– Il est obligatoire de se doucher avant d’entrer dans la piscine (jusque là rien d’anormal). Mais ce qui l’est plus c’est que c’est clairement indiqué qu’il faut être « naked » pour prendre sa douche, avec même un dessin très explicite qui décrit les zones qui doivent être propres (sous les bras, le pubis, les pieds). Eden étant venue avec moi chez les garçons, elle a été un peu étonnée de voir tout le monde se trimballer à poil 😀

– J’ai fait la rivière rapide avec Eden. J’étais plus préoccupé de lui maintenir la tête hors de l’eau qu’autre chose. Du coup, j’en ai perdu mes lunettes… Misère, sans elles je n’ai plus que les lunettes de soleil qui sont adaptées à ma vue, et ça risque d’être compliqué jusqu’au bout du voyage ! Heureusement, que les maîtres nageurs m’ont aidé en me prêtant un masque de plongée. J’ai pu refaire le parcours et les retrouver au bout d’une demi-heure !

Au bout de plus de 2h, on décide qu’on en a assez vu et on ressort de ce magnifique complexe.

Pour le repas du midi, on cherche quelque chose de rapide et efficace car on veut retourner au garage au plus tôt. On trouve un « Max » : c’est la chaine de fast-food burgeresque locale. Comme dit un vieux dicton chinois : « il ne faut pas mourir bête ». Alors on décide de tester tout ça.

Résultat : c’est pas trop mal. Le burger est copieux, peut être un peu trop de sauce. Les frites sont plutôt réussies. Et il y a une petite ambiance « années 60 » qui rappelle un peu les dinners américains et qui n’est pas désagréable.

On repart de là en direction de notre garage mercedes préféré à Falun.

Le gars nous reçoit et…. IL A BIEN REÇU NOTRE PIÈCE !!!

C’est pas beau ça  ?

Bon, par contre il est désolé, mais n’a absolument pas le temps de la monter pour nous. Il nous indique le nom du garage Ford situé à quelques pas et qui pourrait peut être avoir de la place pour nous.

On s’y rend. Le gars nous dit qu’il est désolé, mais il n’a absolument pas le temps de monter la pièce pour nous. Il nous indique le nom du garage Kia situé à quelques pas et qui pourrait peut être avoir de la place pour nous.

On s’y rend. Le gars nous dit qu’il est désolé, mais il n’a absolument pas le temps de monter la pièce pour nous. Il nous indique le nom du garage Opel situé à quelques pas et qui pourrait peut être avoir de la place pour nous.

On s’y rend. Le gars nous dit qu’il est désolé, mais il n’a absolument pas le temps de monter la pièce pour nous. Il nous indique le nom d’un garage qui fait toutes les marques et qui est situé à quelques pas et qui pourrait peut être avoir de la place pour nous.

On s’y rend. Le gars nous dit qu’il est désolé, mais il n’a absolument pas le temps de monter la pièce pour nous. Finalement, il va à l’arrière boutique et revient avec un jeune mécano (appelons le Jésus – référence à son look) qui accepte de jeter un coup d’œil rapide.

Je lui montre où se trouve la pièce à changer. Il part et revient avec quelques outils et un skatebord pour s’allonger dessus. Jésus parle un anglais moyen, mais on arrive à se comprendre. On a l’impression qu’il commence à essayer de démonter l’arbre pour retirer l’ancien soufflet.

Au bout d’un moment (assez long quand même), après avoir détaché l’arbre de transmission, ainsi que déposé le pot d’échappement qui empêchait l’arbre de descendre, il arrive à faire sortir le soufflet abimé !

Voilà le coupable.

Il ne reste plus qu’à tout remonter. Bref, l’opération a duré un peu plus d’une heure trente. On remercie chaleureusement Jésus et son équipe.
Et tant qu’on y est un peu de pub : si vous passez par Falun, n’hésitez pas à venir chez AutoExperten – Totalbil: c’est les meilleurs de la région !

Ca y’est, c’est réparé.

On décide de continuer notre route en direction du lac Siljan. Il s’agirait d’une zone très jolie mais aussi très touristique puisque tous les Stockholmois et Stockholmoises y viendraient en vacances dès qu’ils le peuvent.

Notre premier arrêt se situe dans la ville de Leksand. On avait repéré un « jardin japonais » qui semblait très joli. Quelques minutes avant d’arriver, Poupoussy dit qu’il va pleuvoir. Évidemment, ça ne manque pas (j’ai un oiseau de mauvaise augure qui voyage avec moi 😮 ). Dès qu’on arrive devant l’entrée du jardin, la pluie tombe abondamment. On reste dans la voiture quelques minutes le temps que ça se calme. Au moment où ça semble s’arrêter, et où l’on était prêts à bondir à l’extérieur pour voir ce beau jardin, une dame vient et ferme le portail à clefs. 17h30, tout ferme ici.

Tant pis pour nous et pour le jardin japonais. On se rabat sur Tällberg, autre village au bord du lac qui semble tout aussi charmant.

Sur la route, en arrivant à Tällberg. On voit que le ciel est encore très chargé…

Tällberg était recommandée par le Lonely pour ses belles maisons en « pain d’épice ». Alors effectivement, c’est très charmant. Par contre, dommage que tout ait été racheté par des hôtels…

particulier ces poupées sur le gazon.

Un des complexes hôteliers du village.

un autre

Un troisième (oui, c’est une ancienne grange reconvertie en chambre d’hôtel

On est toujours fascinés par cette construction d’époque sans clous.

On se balade à Tällberg jusqu’à ce qu’il se remette à pleuvoir (oui, Poupoussy l’avait à nouveau ouverte 😀 ).

On continue notre route en direction de Rättvik.

En chemin on s’arrête au bord de l’a route pour prendre en photo cette curiosité : plein de rochers émergent du lac.

On s’arrête aussi au bord de la route pour acheter des pommes de terre.
Alors pour les Suisses qui sont parmi les lecteurs, cela n’aura rien de spécial, mais pour les autres, sachez qu’ici au bord des routes, devant les maisons, il y a très souvent des petites étagères ou coffres ou chariots qui proposent des produits en libre service. Il y a une petite caisse, et chacun met le prix qui est indiqué pour les produits qu’il emporte. C’est hyper pratique, et on adore le concept de se faire confiance mutuellement !

En arrivant à Rättvik le soleil revient. On décide de nous aventurer sur le ponton de Rättvik, le plus long de scandinavie avec ses plus de 600m de long !

Une fontaine en face de la gare.

Alors là, c’est beau !

Le début du ponton

Une belle plage de ce côté, avec la ville en fond

et de l’autre côté, le soleil qui réapparait

Eden a dû faire 2km avec ses allers-retours

C’est vraiment long

Rättvik est aussi une station de ski !

Le banc des amoureux au bout du ponton

Retour au camion. Il commence à se faire tard, et on doit trouver un emplacement pour cette nuit.

D’après Park4night, on aurait le choix entre un petit parking en plein centre-ville, derrière l’office du tourisme (ça doit être bruyant à mort le soir et le matin), un énorme camping situé à deux pas du centre.

On l’avait vu à partir du ponton, c’était ça :

Ouais, mais non. ça va pas être possible de s’entasser au même endroit que tout le monde…

Et troisième alternative : un emplacement situé en haut de la station de ski, dans une clairière, à l’écart de la ville. On choisit cette dernière option (évidemment). La montée est hyper raide. On se fait un p’tit teasing des montées Norvégiennes où on grimpait à max 25-30 km/h. Mais on y arrive finalement sans trop de difficultés.

Le spectacle en haut est juste incroyable : on a une vue sur le lac et sur toute la ville. C’est juste magique. Je déclare ce spot « best spot ever du voyage Scandinavie 2018 – jusqu’à présent).

Le soleil est encore assez haut quand on arrive. Voici le fameux ponton qu’on a emprunté.

et la vue d’ensemble de la ville de Rättvik

Notre camion avec les relfets du soleil couchant.

Quand il descend encore, ça devient encore plus beau.

On termine la journée avec ces magnifiques images dans la tête.

7 août 2018 – Olberga – Falun

La nuit au bord de la rivière a été des plus calmes. Presque pas de passage, et manifestement on n’a dérangé personne.

Le matin, après le p’tit dej et les rangements, on s’installe quelques minutes pour profiter de l’air frais sur le ponton.

 

Puis on prend la route en direction de Västeras. On a repéré un musée en plein air qui nous semblait intéressant. On y arrive après 30 minutes de route.

Le musée propose une reconstitution d’un village typique de la région, avec des vraies maisons du 17ème et 18ème siècle qui ont été démontées pierre par pierre et reconstruites ici.

Dans la plupart des maisons il y a des gens avec les habits d’époque qui pratiquent leurs activités respectives (en fonction du type de maison).

Il y a des activités pour les enfants qui sont proposées à quelques endroits. Et des animaux aussi (lapins, chèvres, chevaux de trait…)

le centre du village.

On est entrés dans une des maisons un peu à l’écart du village. Il s’agit d’un manoir construit dans un village pas très loin d’ici en 1638. En entrant dans la maison une jeune fille en costume d’époque nous a abordé et nous a proposé une visite guidée très intéressante. Ici, c’est le salon des invités. Il n’était utilisé que lorsque la famille recevait. Les tapisseries et le plafond peint sont d’époque.

Ainsi que les meubles.

là c’est la « pink room ». C’est là que la dame de la maison recevait ses amies.

et là le salon où le monsieur recevait et parlait politique et affaires…

le bureau de Monsieur.

et la chambre de Monsieur. Il dormait séparé de sa femme, parce que « elle le dérangeait »… il n’a rien compris celui là 😀

j’ai pas pris en photo car en contre-jour, mais le lit de Madame est beaucoup plus petit que le lit de monsieur. Et les portes pour les pièces de Madame sont également plus petites…

On est entré ensuite dans d’autres bâtiments, dont un corps de ferme de la même époque.

là il n’y avait que 2 pièces : une cuisine et pièce à vivre + une grande salle à manger.

là c’est la grande salle à manger

et la cuisine / pièce à vivre. la dame préparait du « oat » (de l’avoine).

Je lui ai demandé combien de personnes vivaient dans cette maison. Elle m’a répondu qu’il fallait compter le nombre de cuillères :

ça en fait du monde !

voilà la ferme de l’extérieur

 

On a aussi visité un ancien magasin.

même le vendeur est d’époque

Ils vendent des bonbons « viol » 0_o

Eden laisse des commentaires en suédois sur leur borne. Elle avait l’air satisfaite 🙂

 

On quitte Västeras en passant rapidement au supermarché pour faire quelques courses, et on va pique-niquer à Anundshog. Il s’agit de l’ère pré-chrétienne, un des plus grands tumulus de Suède. On ne sait pas qui y est enterré, mais probablement quelqu’un d’important. Peut-être plusieurs rois. Le plus haut tertre mesure 9m de haut et remonte à 500-900 après notre ère. Il est pratique parce que depuis là haut on peut admirer le site en entier.

Des manuscrits du moyen age relatent que la justice se tenait sur les tertres. Les gens de la région s’y rencontraient pour régler leurs différends juridiques. Ainsi un tribunal de première instance se serait tenu ici au moyen age. Les litiges tranchés avaient trait à l’attribution de terres et de biens.

On quitte Anundshog rassasiés et contents de notre visite, et on se dirige vers le nord-ouest.

Nous arrivons vers 16h30 à Angelsberg. Il s’agit d’une ancienne friche industrielle reconvertie en magnifique village. Ce site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco fut l’un des plus importantes forges préindustrielles de toute l’Europe. Aux 17ème et 18ème siècles, le haut-fourneau avec revêtement en bois et la forge (toujours en état de marche) étaient à la pointe de la technologie, au point qu’une ville entière fut construite autour.

Bon, malheureusement pour nous, le bâtiment symbolique (la forge) est en travaux.

mais on peut quand même admirer les autres bâtiments du complexe : ici un des bâtiments administratifs

On a découvert le truc des Suédois pour toujours avoir un gazon impeccable : un robot dans chaque jardin.

un entrepôt

tous les bâtiments sont d’époque (17ème pour la plupart – certains du 16ème siècle)

Une fois notre balade terminée, on file en direction de Falun où on souhaite rencontrer le garagiste qui a dû réceptionner notre soufflet de cardan.

Sur la route, ce dernier se détache encore une fois. On s’arrête et Poupoussy fait une ultime réparation (qui ne tiendra pas très bien finalement – ça continue à faire du bruit). Il nous reste encore 40 km à faire jusqu’au garage, on terminera comme ça.

Pendant que Poupoussy finalise sa réparation, Eden ramasse du blé

On arrive à Falun et on repère (difficilement) le garage. Il est déjà fermé, et n’ouvrira que demain à 9h. On y sera.

Pour ce soir, on repère un spot dans la forêt, au bout d’une impasse.

On devrait être tranquilles ici.

6 août 2018 – Parc national de Tieveden – Olberga

La nuit fut une des plus calmes qu’on ait eue. On n’a pas entendu l’élan qui a brouté les pneus, ni l’ours qui a fini le pare-chocs…

Au réveil, voilà le spectacle qu’on a en ouvrant la porte de Züüd :

Dur.

D’ailleurs, en parlant de Züüd, il faut peut être qu’on vous fasse un petit bilan intermédiaire de son utilisation. Alors côté mécanique, à part le souci du soufflet de cardan, tout va pour le mieux. Ça roule impeccablement bien, monte bien en vitesse de point à plat (90 – 110km/h sans souci), toujours un peu à la traine en montée, mais ça c’est intrinsèque à notre belle monture. Côté aménagement aussi on est au top pour une fois : le frigo fonctionne à merveille (quel plaisir de sortir une bière fraiche du frigo le soir par temps chaud… ou un bon verre de lait frais le matin !), le boiler aussi fonctionne bien. On s’en sort plutôt bien au niveau des moustiquaires et des occultants, même si quelques moustiques ou moucherons kamikazes arrivent quand même à pénétrer à l’intérieur (ils ne font généralement pas long feu). Pas de souci de gaz, ni d’eau, si ce n’est le contacteur du pommeau de douche qui fait un peu des siennes : il ouvre bien le robinet mais n’actionne pas la pompe… du coup il faut qu’on actionne la pompe avec un des autres robinets (évier de la salle de bains ou de la cuisine). Bon, c’est pas dramatique mais on va s’en occuper. Niveau aménagement, depuis qu’Eden a grandi on a l’impression d’avoir beaucoup plus de place : on ne s’est pas privé de prendre des affaires et pourtant on a plein d’espace dans les placards. Probablement parce que lors des derniers grands voyages on avait encore des centaines de couches, des boites de lait en poudre, etc.

On refait les quelques centaines de mètres qui nous séparent de l’entrée du parc et on se gare à l’emplacement prévu pour les camping-cars (autorisés la journée). De là on fait 500m à pieds pour arriver au panneau d’informations.

L’aménagement du parc fait par les autorités locales est superbes : il existe de nombreuses possibilité de randonnée dans le parc, que ce soit à pieds, à cheval ou en vélo. Chaque itinéraire est décrit de manière précise sur les panneaux d’affichage, avec ses points remarquables, sa durée, le dénivelé, la difficulté, etc. On décide d’emprunter le circuit « blanc avec des p’tits points noirs à l’intérieur ». Il fait environ 3km de long et on se dit que c’est une bonne distance pour Eden après la randonnée un peu compliquée dans le canyon et les 20km de vélo d’hier (même si elle a été tractée par le Follow-me). Il y a des circuits de 1km jusqu’à une quinzaine. Et d’autres bien plus longs en vélo.

Le démarrage des randonnées se situe au bord de ce lac.

Il y a de belles plages ainsi que des tables de pique-nique.

Au départ de la balade

On quitte rapidement le lac qu’on voit encore derrière les arbres au départ.

Eden a décidé de prendre la tête de la marche

On commence à comprendre les reliefs que nous allons traverser : ils ont été façonnés par les glaces il y a bien longtemps…

Saurez-vous retrouver cet extrait d’un célèbre dessin animé de Disney ?

Plein de gros rochers comme ceux-là

Eden a développé une technique particulière bien à elle pour éviter de toucher les branches et arbustes avec les mains :

Elle lève les bras en l’air 🙂

Voilà un très gros rocher erratique (avec sa chérie et sa fille)

C’est lui qu’on était venu chercher. Il fait 15m de haut le gaillard.

J’ai posé un mètre étalon en bas à gauche de la photo

Sinon vu d’ici, on dirait effectivement un gars qui pleure.

Eden a récupéré un bâton de marche et l’a utilisé sur la fin du trajet.

Vers 12h nous voilà revenus au camion. On continue notre route en prenant la direction d’Örebro.

Un convoi exceptionnel qui transportait une hélice d’éolienne !

Spéciale dédicace à Tovo !

Avant d’arriver à Örebro, on fait un premier crochet par un garage Mercedes qu’on a aperçu au bord de l’autoroute. Le gars super sympa a appelé devant moi le seul garage de suède qui avait un exemplaire du soufflet de cardan en stock. Puis il lui a demandé de le faire livrer à Falun où nous seront d’ici quelques jours à un garage Mercedes qui pourrait nous aider à le monter. On approche !

Puis un second crochet par l’Ikea local. D’abord pour voir si leur Köttbullar (boulettes de viande) sont aussi bonnes que celles du musée (verdict : non), également pour charger le PC et la batterie du vélo électrique, mais aussi pour acheter quelques trucs qu’il nous manquait pour le camion.

On termine ensuite la route en arrivant à Örebro. On a décidé de ne pas trop nous attarder dans les grandes villes (et celle-ci en est une), mais il y a un parc à Örebro, le parc Stradsträgarden, qui nous semble intéressant à visiter.

En effet, il est vraiment magnifique.

Un fauteuil à l’entrée du parc

Des statues

Mais il y a surtout cette belle allée en courbe avec des milliers de fleurs de part et d’autre

Le jardiner doit kiffer sa race de bosser ici

Mais ils sont probablement plusieurs vu la qualité du jardin

Au milieu du parc on trouve une aire de jeux pour enfants où Eden s’est attardée quelques minutes. A l’extrémité du parc il y a aussi un espèce de musée en plein air avec des bâtissent qui datent du 17ème siècle et 18ème siècles. Certaines d’origine ici, d’autres ont été démontées pierre par pierre puis reconstruites dans l’enceinte du musée.

On s’abrite quelques minutes dans un café à cause de la pluie.

La boutique attenante est décorée comme à l’époque

Eden a décidé de continuer sa route de son côté…

Les maisons sont magnifiques

On entre dans une maison au hasard. Il se trouve qu’elle fait partie de celles à visiter absolument.

C’est la maison d’un ancien chef cuisinier (et ça se voit)

C’est aussi ce plafond peint qui fait le charge de la maison.

D’ailleurs, nous étions en train de contempler les recoins de la maison quand d’un coup la lumière s’éteint. On redescend au rez-de-chaussée rapidement, et on s’aperçoit que la gardienne des lieux était en train de fermer (tout le musée ferme à 17h). On a eu chaud, elle était vraiment en train de fermer la porte (avec un gros cadenas!)

On peut malgré tout continuer à déambuler parmi les différentes maisons.

Après cette visite, on s’arrête une dernière fois à Örebro pour admirer son château et ses douves.

On en fait le tour, mais impossible d’entrer (trop tard)

Dernière étape aujourd’hui : trouver un emplacement pour la nuit. Notre prochaine destination est Västeras, à une centaine de km d’Örebro. On a repéré un stationnement spécial camping car avec vidanges des eaux grises et noires et possibilité de remplir le réservoir d’eau. En chemin, on s’arrête quand même dans les différentes aires d’autoroute pour voir s’ils proposent le même service. Finalement on en trouvera une où on peut faire une partie de la vidange (eaux noires). L’autre partie de la vidange (eaux grises) se fera directement dans une grille d’évacuation des eaux d’un parking de supermarché (c’est une eau qui n’est pas sale – ça ne pose aucun problème).

Du coup, il ne nous restera plus qu’à trouver un robinet d’eau pour faire le plein, et on n’est pas obligés de nous « entasser » à Västeras avec les autres camping-caristes.

On sort donc de l’autoroute à une vingtaine de km de Västeras et on commence à chercher un emplacement dans la forêt.

Les premières tentatives ne sont pas fructueuses : emplacement trop au bord de la route, voie privée, trop près d’une habitation, interdiction de passer, etc.

Finalement on trouve une super place au bord de la rivière :

Juste derrière les arbres : la rivière

trop beau ce coucher de soleil !

5 août 2018 – Skurugata – Parc Naturel de Tieveden

Super emplacement cette nuit. Au calme, au bord du lac, pas un bruit…
Au réveil, petit déjeuner, rangements comme d’habitude, puis c’est parti pour une nouvelle journée.


Au réveil


La vue depuis le camion. Y’a pire…

On prend la direction de Rokstenen, la plus célèbre pierre runique de Suède.

La route que Juju nous fait prendre passe par de magnifiques forêts et tout petits villages aux maisons rouges.

Et au hasard des routes, une belle cascade où on s’arrête pour nous dégourdir les jambes et prendre quelques photos.

Il faut emprunter un escalier qui descend depuis la route pour arriver en bas de la cascade

la belle cascade

il y a tout un circuit aménagé

Puis il faut remonter de l’autre côté !

Nous voilà repartis en direction de Rokstenen. Cette curiosité locale se trouve au sud de la ville de Vadstena. Cette pierre monumentale (3m de haut) a été gravée au 9ème siècle par un père à la mémoire de son fils défunt. Elle arbore la plus longue inscription runique au monde. C’est un poème ancien et compliqué, si obscur que les universitaires ne s’entendent toujours pas sur l’interprétation à en donner. Avant d’arriver à la pierre il y une exposition avec des explications sur l’origine de la pierre, l’écriture runique, et les différentes interprétations.

L’explication sur l’écriture runique. si vous voulez déchiffrer la pierre…

voilà avec la traduction en suédois

et la fameuse Rokstenen. côté pile

Côté face.

OK, c’est pas très impressionnant comme ça, mais en vrai ça en jette pas mal. dire que ça a été posé là il y a plus de 1000 ans…

On reste une petite demi-heure sur place, puis on reprend la route en direction de Bergs Slussar.

Sur le chemin, on s’arrête pour manger au bord de l’autoroute. On avait le choix entre MacDo, BurgerKing, Max (chaine de burgers locale), mais on a été forts et on a mangé chez « Eat ». C’est (je pense) une chaine qui propose de la bouffe soit disant chinoise ou italienne (oui, les deux) en mode buffet à volonté. En gros, pour 150 SEK (15 €) vous avez droit à un buffet de crudités, sushis, plats chauds chinois, pâtes, pizzas, plateau de desserts, fontaine chocolat avec brochettes de fruits, glaces, boissons, et café. Bon, nous on avait l’impression que les autres clients venaient trop souvent ici ou qu’ils avaient fait de ce fast food leur cantine…

On arrive à Bergs Slussar vers 15h. On descend les vélos (on devient des pros – ça se fait super vite maintenant, et on part faire une belle balade le long du canal Göta qui relie les grands lacs suédois). La balade proposée par l’office du tourisme part de Berg Slussar et se termine 20km plus à l’ouest (puis le retour : idem). On n’en fera qu’une partie (une grosse moitié), mais on s’est bien régalés.

La particularité du canal Göta à Bergs Slussar c’est qu’il est composé de 7 écluses qui s’enchainent les unes après les autres formant un espèce d’escalier pour bateaux avec plus de 19m de dénivelé. C’est plutôt chouette à voir les bateaux qui descendent ou remontent doucement le canal.

on s’arrête pour les voir passer

Il y a aussi des plus gros modèles qui passent. Celui là est un bateau assez célèbre qui fait des croisières sur les lacs et le canal.

Nous voilà sur nos montures

Eden au bord du canal

De part et d’autre du canal : des champs à perte de vue

Et tout d’un coup, un immense bateau qui passe devant nous. On aurait dit le bateau qu’a emprunté Hercule Poirot quand il a remonté le nil… 😀

Pour moi il n’est pas du tout proportionné avec la taille du canal, mais bonh, apparemment ça passe.

Sur le chemin du retour.

On rentre au camion vers 18h30. Le temps de tout remonter et de décider de la suite il est déjà 19h.

On décide de prendre la route jusqu’à notre prochaine destination et de s’arrêter en cours de route s’il est trop tard.

La prochaine étape c’est la réserve naturelle de Tieveden. Il s’agit d’un parc qui a été aménagé en 2017 avec de nombreux sentiers de randonnée, de vélo, et des lacs pour faire du kayak ou d’autres activités.

100km nous séparent de cette réserve. On commence par de l’autoroute, puis de la voie rapide, puis de la route normale. Enfin, à 27km de l’arrivée on emprunte une petite route magnifique qui nous mène dans la foret, près de lacs splendides (en plus avec le soleil couchant la lumière est incroyable)

on ne croise qu’une ou deux voitures sur cette route. Les 5 derniers km sont sur de la piste en état moyen avec pas mal de tôle ondulée. Le camion tient bien le coup, mais il faudra vérifier toutes les vis demain que rien ne s’est détaché. On arrive sur place vers 20h30. Il y a un panneau qui interdit de camper sur le parking du parc (bien qu’on voit plusieurs camping-car et caravanes qui vont manifestement rester là toute la nuit). On décide de revenir quelques centaines de mètres en arrière. On avait repéré des chemins qui partent de part et d’autres de la piste. On emprunte le premier d’entre eux et on se retrouve dans une clairière à l’écart de la piste principale (et de toute vie humaine).

Si on n’écrit pas d’article demain c’est qu’un élan nous a brouté un pneu, ou qu’on a attiré un ours avec l’odeur du fromage fumé…

Adios 😀

4 août 2018 – Kalmar – Skurugata

La nuit au camping a été agréable. Vers 22h30 le chanteur du bar du camping qui reprenait les classiques du rock, de la folk et de la pop des années 60 à 90 s’est finalement tu. Son style était particulier : il arrivait à ajouter des improvisations en « beatbox » sur la plupart des chansons… étonnant, et un peu déroutant notamment sur du Brian Adams…

Bref, on profite des installations du camping jusqu’au bout : douche pour Eden avec lavage de cheveux et nouvelles tresses. On achète même du pain à la boulangerie… on ne se refuse rien.

Vers 10h30, après avoir laissé jouer Eden dans l’aire de jeux du camping, on lève le camp.

Ils aiment  bien ces trampolines géants… je me souviens qu’en 2006 on avait vu ça aussi dans une aire de jeux…

Bon, Eden s’envole encore parfois… surtout quand les grands sautent dessus…

Notre première étape du jour se nomme Kosta. Il s’agit d’une des installations de verre soufflé encore en activité dans la région. On trouve sur place une partie de l’usine que l’on peut visiter (et assister à démonstrations faites par des artisans en train de travailler), la possibilité de suivre des ateliers de soufflage de verre, voir une galerie d’art avec des objets fabriqués sur place et ailleurs, ainsi qu’un magasin qui vend des objets à tous les prix.

Nous avons commencé par la démonstration. On est arrivé un peu au milieu d’une démonstration, donc on a vu la fin de la création d’un verre, puis la création d’un OVNI (Objet en Verre Non Identifié) du début jusqu’à la fin.

L’usine Kosta

La fin de la première démonstration

Puis un nouvel objet depuis le début. Au départ, il n’y a qu’un petit morceau de verre en fusion

Le gars le travaille un peu sur cette table

Puis le met à chauffer toutes les quelques secondes et le retravaille encore

Il a différents outils pour lui donner la forme qu’il veut

Ici, une cuillère à soupe géante pour l’arrondir un peu

Le gars n’arrête pas de bouger et tourner sa tige avec le verre en fusion au bout pendant que la fille essaie de suivre avec sa tête et de souffler… Mais elle semble avoir l’habitude.

On obtient ce patatoïde qu’il commence à ciseler avec son compas géant

de jolies spirales

ça pendouille un peu, il va falloir redresser tout ça !

Il lui colle un autre morceau de verre en fusion

Puis il le casse et le retravaille au compas géant

Il fait une fleur au bout

Qui en fait ne sert à rien… ah si, c’est pour attraper la pièce pour l’étirer

de plus en plus long

et il finit encore au compas géant

Puis sa copine trouve que c’est sympa son patatoïde allongé et strié au compas géant, mais qu’il manque quand même quelque chose. Alors elle vient ajouter une autre couche de verre en fusion qu’il pose en forme de zigzag sur le patatoïde allongé et strié au compas géant

A ce moment là de la démonstration, on est plutôt admiratif du travail et de la technique, mais on reste un peu dubitatifs concernant la finalité de l’objet en cours de création.

Au bout d’un moment le gars aussi trouve que c’est trop sobre, alors il demande à la fille d’en remettre une couche par dessus

au bout du compte, il a un patatoïde allongé et strié au compas avec deux couches de verre en fusion zigzagué dont il ne sait que faire.

Nous non plus d’ailleurs. Voilà la résultat final. C’est sympa, mais on ne sait toujours pas à quoi ça sert… Si vous avez des idées, on est preneurs 😀

On sort de l’atelier de démonstration et on se rend dans la galerie d’exposition.

Plusieurs artistes locaux et internationaux exposent ici. Les œuvres sont absolument superbes. Il y en a pour tous les goûts : du plus sobre au plus travaillé, du verre transparent, blanc, lisse ou rugeux. Ces artisans sont de véritables artistes. Ils font vraiment tout ce qu’ils veulent avec cette matière particulière.

Quelques clichés qui ne rendent pas du tout grâce aux œuvres.

On a notamment rencontré très brièvement Bertil Vallien. Je vous encourage à regarder ce qu’il fait sur Google images… c’est assez bluffant.

Dernière étape de notre visite : le magasin d’usine. Ici, tout ce qui est à base de verre et produit dans le coin est vendu. Des verres, vases, objets de décoration, saladiers, carafes, etc. Il y en a pour tous les goûts et tous les prix (oui, ça monte assez haut).

On est repartis avec… rien : pas de besoins particuliers, même s’il y avait de belles choses.

Sur le parking en repartant : concours du plus beau sourire 🙂

 

Il est déjà 13h30, mais on décide quand même de continuer notre chemin. On a repéré par hasard un resto à Eksjö (prononcer Ex-reu avec le « r » de Marseille) qui propose un « barbecue mongol » qui nous tente bien. Oui, c’est assez improbable de trouver un barbecue mongol en suède, mais l’idée a excité notre curiosité. Nous faisons donc la route jusqu’à Eksjö qui est par ailleurs un endroit que nous voulions visiter. On arrive sur les coups de 15h et on se dit que si c’est comme en Suisse, c’est mort pour notre barbeuc mongol. Finalement, le restaurant est bien ouvert. Mais il ne sert le barbecue mongol que le soir, pas le midi (et encore moins l’après-midi).

On se rabat sur les autres plats proposés qui sont également excellents

 

Après ce bon repas on déambule dans la fille d’Eksjö. Cette ville a la particularité d’avoir un centre ville quasiment préservé. Des maisons du 17ème siècle en bois composent les deux tiers du centre ville. Le tiers restant est occupé par des maisons au style « néo-classique » qui ont été construites à la fin du 19ème à la suite d’un incendie qui a ravagé cette partie de la ville. Les maisons sont en bois, mais on a parfois l’impression qu’elles sont « en dur ».

Donc là on est encore côté « ancien »

la place centrale de la ville, avec ce qui semble être un hôtel d’un côté

et l’église de l’autre

et donc là c’est la partie « reconstruite » de la ville. beaucoup plus aérée

sur une des places de parking, une fausse voiture avec des emplacements pour vélo. Un petit panneau indique (traduction approximative) qu’à la place d’une voiture avec 1 ou 2 personnes on pouvait garer jusqu’à 10 vélos. Bref, à vos deux-roues…

retour dans les ruelles de la vielle ville

un hôtel dans une vieille maison en bois

j’adore ces vélos sur les façades colorées

la rue principale

une petite cour à l’écart

On termine la visite d’Eksjö vers 17h. On hésite sur la suite du programme, mais on se décide finalement à aller à Skurugata. Il s’agit d’une réserve naturelle située à une quinzaine de kilomètres d’Eksjö et qui propose une randonnée facile d’environ une heure.

On part dans l’idée de faire la randonnée et de continuer (ou dormir sur place selon l’heure). En arrivant à Skurugata on regarde vers le siège d’Eden et on se rend compte qu’elle vient tout juste de s’endormir (sieste un peu décalée). Bon, on ne va pas la réveiller, la pauvre.

Chacun vaque donc à ses occupations le temps qu’elle se réveille. Pour ma part je m’installe sur un banc au soleil et démarre l’article du jour.

L’emplacement où on pensait rester cette nuit. juste au départ de la randonnée.

elle est pas belle la vie ?

Au bout d’une heure trente, la princesse se réveille enfin 🙂

Il est déjà 19h, mais on décide d’y aller quand même : le soleil se couche tard ici.

la première partie de la balade est très facile et même accessible aux fauteuils roulants

L’humidité est très importante dans la région et favorise la mousse

un joli banc sculpté directement dans l’arbre

Eden fait l’équilibriste sur une installation faite pour

aidée par son papa quand même…

on ramasse quelques mûres. elles complèteront parfaitement bien la sala de de fruits de ce soir.

Le premier arrêt de la balade se situe à Skuruhatt. Il s’agit d’un point de vue sur toute la région. C’est là qu’on se rend compte que la Suède est quand même très proche de la Finlande en termes de paysages…

au « sommet » (restons calmes : 378m)

On aborde donc la suite de notre balade. Ici des gens se sont amusés à faire des tours avec des pierres

 

La suite de la balade est également très intéressante. Ce coin est célèbre pour la faille de 800m de long et de 7 à 50m de large qui est présente ici. Les scientifiques n’arrivent pas vraiment à l’expliquer, Du coup elle a fait l’objet des plus folles rumeurs (trolls, voleurs, etc.).

Un « gros » cailloux qu’on a trouvé dans la descente.

l’aventure commence. ici le passage au dessus d’un mini ruisseau

Eden a bien géré pendant toute la balade (qui aura finalement duré plus que prévu)

Voilà le canyon

le chemin n’est pas difficile en soi, mais c’est vrai que ça monte et ça descend assez sec, avec des gros cailloux à passer…

allez on pousse

On remonte

Un crapaud qu’on a rencontré en bas du canyon

Donc le principe de ce canyon, c’est qu’il faut en permanence descendre au fond du canyon, puis remonter sur un éboulement de pierres, puis redescendre, etc. il n’y a pas d’échappatoire….

Les parois sont impressionnantes

On remonte

On redescend…

Bref, finalement on mettra 2h avec Eden, mais franchement ça s’est bien passé.

Il est 21h30. On pensait pouvoir dormir ici, mais en revenant au camion on se rend compte qu’on avait raté au moins deux panneaux d’interdiction de faire du camping ici. On décide de bouger un peu pour trouver une place proche et à l’écart, dans la forêt. Au bout de 5 minutes de route on trouve un spot incroyable au bord d’un minuscule lac.

Il est déjà 21h45, et on avait promis à Eden qu’on reporterait à aujourd’hui notre « friday movie » (tradition familiale du film du vendredi soir) qu’on n’a pas pu faire hier. Il faut tenir parole. On démarre le film (un amour de coccinelle 🙂 ) pendant que Poupoussy prépare le repas du soir. On s’arrête au milieu pour manger, puis on reprend la fin après le dessert. On couche Eden assez tard (23h30) et on espère que son horloge biologique ne la fera pas se réveiller à 7h16 comme tous les matins 😀

3 août 2018 – Kalmar – Ile d’Öland – Kalmar

L’emplacement de cette nuit était plutôt pas mal. Pas de bruit pendant la nuit, presque aucun passage. Juste quelques moucherons qui ont réussi à s’introduire dans le camion malgré les moustiquaires… mais on leur a fait leur fête…

Il fait déjà chaud de bon matin. Quand on regarde l’heure au moment d’émerger on a l’impression qu’il est déjà 9h, en nous référant à la lumière à l’extérieur et à la chaleur dans le camion. Mais en fait il n’est que 7h45. C’est aussi ça la Scandinavie…

Au petit déjeuner on attaque fort avec du fromage fumé acheté l’avant veille. Sur des cracottes ou des biscottes, c’est un régal.

On replie nos affaires, on range tout, et c’est parti pour une belle journée.

On emprunte tout d’abord le pont qui relie Kalmar à l’île d’Öland.

L’ïle d’Öland est une longue île en forme de haricot vert qui longe la côte sud-est de la Suède. Elle fait dans les 140km de long et entre 4 et 15 km de large environ. Autant dire qu’il nous a fallu choisir la zone qu’on voulait explorer.

Aidés du Lonely et d’une carte qu’on a récupérée à l’office du tourisme situé juste en arrivant sur l’île, on a choisi de nous concentrer sur le sud de l’île. Cette partie est très riche en monuments historiques et archéologiques. Le nord est plutôt « longues plages de sable fin », ce qui peut être bien, mais qui n’est pas dans notre trip actuel.

On repère donc sur la partie sud de l’île tous les spots qui nous semblent intéressants et on démarre la visite.

Le premier arrêt est sur le site de Karlevistenen. On peut y admirer une des plus belles pierres runiques de suède.

Sur la pierre il y aurait écrit un poème écrit en Drottkvätt (ne me demandez pas ce que c’est) à la gloire d’un certain Sibbe « roi des mers, fort dans la guerre ».

On continue notre route et on s’arrête près d’un alignement de moulins à vent.

L’île d’Öland en compterait près de 400 sur les 2000 construites à l’origine ! Nous on en a compté une bonne cinquantaine.

On s’arrête ensuite sur le site de « Mysinge Hög ». Il s’agit d’une longue colline qui devait servir de site funéraire entre 500 avant notre ère et 1000 après (bien que certaines tombes dateraient de -4000).

Le site n’est pas très impressionnant en soi, mais c’est la taille du site qui étonne.

En continuant la route du sud on admire les champs de blé fraichement coupé.

 

On arrive ensuite au site de Gettlinge qui impressionne par les pierres viking disposées en forme de bateau.

Chacun de ces arrêts ne dure que quelques minutes mais est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’histoire locale (sans compter qu’on se dégourdit les jambes et qu’on trouve ces monuments très chouettes.

On continue notre route vers le sud et on arrive à Södra Bruket.

L’endroit est impressionnant, mais on n’est pas certains d’avoir compris de quoi il s’agissait (on pense à une distillerie… quelqu’un peut confirmer ?)

il y a pas mal de monuments qui cohabitent sur des prairies où l’on trouve également des vaches ou des mouton. Du coup, pour y accéder, il faut passer par ces petits escaliers.

Ce serait le coeur de la distillerie…

La cheminée est vraiment grande. Pour s’en rendre compte, j’ai placé un (petit – 4 ans et demi) repère dans un des angles…

On poursuit notre route, mais cette fois on traverse l’île d’ouest en est. On passe par la réserve d’Alvaret. L’endroit nous fait penser à des paysages méditerranéens (Espagne ? Croatie) tant les routes sont dégagées et la végétation parait aride.

De l’autre côté de l’île, on commence à avoir faim (12h30). On hésite à chercher un supermarché pour un picnic ou une autre solution. Finalement, le destin voudra qu’on tombe nez à nez avec un panneau indiquant que les habitants d’un minuscule village de pêcheurs ont monté un p’tit stand de vente de poisson frais sous plusieurs formes.

Le village de pêcheurs. Oui, c’est tout.

ça va, ils ont bon goût niveau voitures.

Le p’tit stand d’Anni

On se laissera tenter par du fish & chips et une assiette de poisson délicatement fumé sur son lit de KartoffelnSalad 😀

Après ce super repas, c’est le moment de rebrousser chemin et de repartir vers le nord (après une turbo sieste pour certains).

On remonte toute l’île et on reprend le pont qui nous ramène à Kalmar.

Là on a repéré le château qui, d’après le lonely, vaut vraiment une visite.

On se gare dans un parking du centre-ville de Kalmar qui:

  1. accepte étonnement les camping-cars
  2. ne fait payer le parking que jusqu’à 15h. Autant dire qu’avec 2SEK (0,2€) on aurait pu dormir ici sur place…

Bon, déjà on est garés, il faut maintenant trouver le château. C’est pas tout ça, mais il est situé complètement à l’opposé, de l’autre côté de la ville. On met Eden sur son vélo et nous partons à pieds pour traverser la ville de Kalmar.

Toujours ces petites maisons colorées

L’arrivée au château de Kalmar.

Dans la cour intérieure du château il y a des activités organisées pour les enfants : combats de chevaliers vikings (un enfant en déguisé avec armure + épée contre un comédien déguisé en viking), des princesses viking de partout (OMG). Eden s’est juste essayé à retirer Excalibur du rocher.

Avec beaucoup de succès. Elle va accéder au trône d’Angleterre très prochainement…

Sinon, nous avons droit à une visite des appartements royaux avec un guide.  Les explications sont plutôt fun, la guide étant à la fois très pédagogue, mais complétant quelques unes des histories par des anecdotes personnelles ou pensées philosophiques (on en est arrivé à parler « fake news » avec elle…)

La chambre de la reine et son lit à baldaquin

Les salons de la reine

Le plafond de la chambre du roi

Eric, le roi, était hyper parano. Du coup il aurait fait construire une porte secrète (située juste à gauche de la cheminée) qui lui permettait de quitter cette pièce en cas de problème. Bon, c’est là qu’on a commencé à parler Fake News, notre guide nous ayant fait remarquer que l’histoire est écrite par les vainqueurs. Il se trouve que c’est le demi frère d’Eric qui a pris le pouvoir (de force) et a fait emprisonner Eric. Ce dernier serait mort empoisonné à l’arsenic (découverte récente) alors que la légende (ancrée dans la tête de tous les suédois) dit qu’il se serait tué avec un bol de soupe au pois…

la salle à manger.

le plafond (d’origine, non restauré) de la salle du trône

L’autre partie du château est consacrée à une exposition temporaire portant sur Léonard de Vinci. Pas sur ces peintures, mais sur ses inventions.

On trouve quelques (copies certainement de ses) manuscrits.

Ainsi que des maquettes en taille réelle, en modèle réduit ou agrandis de certaines de ses inventions. Certaines maquettes peuvent être manipulées et permettent ainsi de comprendre les mécanismes imaginés par ce génie du 15 et 16ème siècle, bien avant que ces mouvements aient été réalisés pour de vrai.

On termine notre visite vers 17h30.

Le château vu de l’extérieur

En repartant on s’arrête pour manger une glace au port.

Puis on traverse la ville pour rejoindre le camion.

Quelque chose se prépare ici car toutes les rues du centre sont fermées à la circulation.

On a demandé à une jeune qui s’occupait de la circulation. Il y aura ici une course de vélo dans toutes la ville. Les enfants à 18h30 et les adultes à 19h30.

On n’a pas vraiment le temps (ni l’envie) de voir ça, alors on trace notre route jusqu’au camion.

On décide de rester dans le coin cette nuit, mais de trouver exceptionnellement un camping pour faire une machine, les vidanges, et recharger les batteries (appareil photo, PC portable…).

Le camping de Kalmar nous semble répondre à nos critères. On s’arrête en chemin faire quelques courses puis on se rend sur place.

Il reste une seule place pour camping-car avec électricité. Elle sera pour nous. L’emplacement n’est pas terrible car en plein soleil, et juste à côté du portail d’entrée du camping, mais on va s’y faire.

On profite de toutes les installations du camping :

  • Vidanges des eaux et remplissage de la cuve
  • prise 220V pour recharger les appareils électriques
  • machine à laver et à sécher

et surtout, une bonne douche chaude avec plein d’eau. Ca fait du bien. Bon, pour l’anecdote, il faut une carte pour entrer dans la douche (individuelle). Ensuite, il y a deux loquets. J’avais fermé les deux. En voulant ressortir : plus moyen d’ouvrir la porte. j’étais condamné. Obligé d’appeler Poupoussy pour qu’elle vienne m’ouvrir avec l’autre carte qu’on avait reçu… Bon, le temps qu’elle arrive, une dame a eu pitié de moi et m’a ouvert la porte avec sa carte… 😀

 

PS : j’ajoute ceci pour les amateurs :

2 août 2018 – Ahus – Kalmar

L’article d’hier n’a pas été publié hier soir comme prévu. En fait l’auteur s’est écroulé de fatigue et n’a pas pu finir la rédaction. C’est donc ce matin que l’article a été terminé.

La nuit a été calme. Notre spot s’est avéré excellent, avec très peu de passage (normal, c’était dans une réserve naturelle, au dernier parking accessible…). D’ailleurs, c’est pas très clair si l’endroit est autorisé pour les camping-cars. Aucune interdiction sur la route qui mène à la réserve naturelle (contrairement à plein d’autres spots dans la région où nous avions vu de gros panneaux pas très sympa envers les camping-cars, caravanes et tentes…). A la fin de la route il y a deux parkings. Un qui est clairement interdit au CC, et l’autre où il n’y a aucune indication. A priori c’est autorisé / toléré. En tout cas, on n’a pas été embêtés…

Ce matin donc : petit déjeuner avec quelques produits locaux achetés la veille (Miam, le cottage cheese !), puis nous sommes partis en direction du centre d’Ahus (avec un h). C’est en effet d’ici que provient la plus célèbre des marques de vodka suédoise : Absolut!

D’après notre Lonely, un « Absolut Experience Center » est ouvert au public, et il propose aussi des visites guidées de l’usine à certaines heures de la journée. On s’est dit que si la visite se déroule comme celle du chocolat Cailler à Broc, près de Gruyère, eh ben le spectacle risque d’être drôle à la sortie (pour ceux qui ne nous auraient pas encore rendu visite : vous comprendrez lors de votre prochain passage – on vous y emmenera 🙂 )

En arrivant sur place on trouve porte close. On se renseigne à l’entrée de l’usine. En fait l’Experience Center n’ouvre qu’à midi. Et il n’y a pas de visites guidées aujourd’hui, mais seulement à partir de samedi.

Tant pis, on reviendra.

Devant l’entrée du bâtiment, sûrement un ancien distillateur


mais bien décoré

On décide au moins de faire le tour de l’usine.


des camions bien chargés partent d’ici

l’usine Absolut

ça sent l’alcool fort à plein nez tout autour de l’usine.

On fait un petit tour dans Ahus (avec un h). La rue principale est charmante

Plein de belles maisons dans Ahus

Il y a même une brasserie dans Ahus

Tant pis pour Absolut! On décide de tenter le tout pour le tout avec un autre monument de la culture suédoise : Ikea.
En effet, à quelques 90km d’Ahus se trouve la ville de Älmhult où Ingvar Kamprad, le fondateur de la célèbre marche jaune et bleue a ouvert son premier magasin en 1958.

On trace donc jusqu’à Älmhult, et en chemin ce qui devait arriver arriva : le soufflet s’est détaché.
En 5 minutes poupoussy est repassée sous le camion et a fait une réparation à la MacGuyver.
Bon, c’est de plus en plus grossier les réparations, mais ça a l’air de fonctionner.


C’est la période des moissons partout dans la région

En arrivant au musée IKEA il est déjà 12h30. On décide d’aller voir si les boulettes de viande sont aussi bonnes que chez nous.


Le musée se situe dans le premier magasin IKEA ouvert

Eh bien elles sont bien meilleures ici. Et en plus, on a le choix entre des boulettes de viande (de boeuf – enfin, c’est ce qui est indiqué sur le panneau), des boulettes végétariennes, des boulettes de poulet, des boulettes italiennes ou des boulettes de saumon… elle est pas belle la vie ?


Et elles sont bien servies en plus, pas avec des pauvres frites surgelées !

Une fois rassasiés, on entre dans le musée. Il y a plusieurs parties :
– l’exposition permanente qui présente l’histoire d’Ikea depuis sa création jusqu’à aujourd’hui
– une partie dédiée aux enfants (ou aux grands enfants) permettant à chacun de créer quelque chose à partir de matériaux bruts
– et enfin, une exposition temporaire sur les « ikea Hacking », ces détournements d’objets ikea…

On commence par cette dernière partie, et Poupoussy est tout de suite attirée par des machines à coudre qui permettent à chacun de fabriquer son propre sac en « jute plastique » ikea (mais si, les sacs jaune ou bleus…).
Elle se lance dans la confection d’un modèle spécial pour Eden :

Élaboration du patron et rebouclage avec le client

Réalisation d’un prototype


sous l’oeil mi-intéressé mi-distrait du client

Pendant ce temps, d’autres élaborent des robes traditionnelles à base de sac bleu et jaune


Le client semble satisfait de la première version

Mais en allant dans l’espace dédié à la création, des améliorations sont proposées.


D’abord cette version florale aux couleurs estivales


Le client est toujours content on dirait (enfin, difficile de deviner à quoi elle pense quand elle pose comme ça)


La version définitive verra l’ajout d’un pompon du plus bel effet.

Bravo Poupoussy !

De mon côté j’ai aussi commencé par l’exposition temporaire qui m’a beaucoup plû.


Avec par exemple cette lampe fabriquée avec les verres en plastique colorés


ou cette étagère Expedit (qui s’appelle Kallax maintenant sauf erreur) tranchée sur les côtés

pas mal de créations avec les cintres en bois

Et cet étonnant assemblage de chaises

On passe ensuite à l’exposition permanente elle aussi très intéressante pour qui aime bien cette marque (Mimi, si tu nous lis 🙂 )


le début de l’exposition : deux murs colorés avec des objets IKEA icôniques

On trouve de tout : des pièces d’époque reconstituées selon les premiers catalogues, des photos de familles et explications sur le fondateur, ses succès et ses échecs (à ce propos, rien n’est caché sous le tapis : ni ses années de sympathisant du mouvement nationaliste suédois, proche du parti Nazi pendant la seconde guerre mondiale, ni le fait qu’il ait déménagé au Danemark puis en Suisse – même si le motif fiscal n’est pas forcément mis en avant…), mais aussi la philosophie d’Ikea, l’ouverture aux designers du monde entier, l’évolution du catalogue etc. Le tout dans une scénographie que j’ai trouvé excellente.


exemple de pièce du catalogue des années 50 reconstituée


les matériaux utilisés aujourd’hui


Les catalogues sont traduits dans de nombreuses langues


même l’hébreu

D’ailleurs, un stand permet de se faire prendre en photo dans un décor IKEA proche de celui ci et d’y incruster des éléments de la couverture du catalogue. J’essaierai de vous montrer les résultats demain si j’y pense…


l’évolution du logo

La scénographie réussie… tout en sobriété

On finit enfin par la salle dédiée à la créativité. C’est là que Poupoussy a finalisé le sac d’Eden.


Moi je me suis amusé avec des perles

Tandis qu’Eden avait carte blanche…


Elle a mis beaucoup (trop?) de colle sur une feuille blanche.
On a décidé de faire don de son œuvre au musée IKEA.
Peut être qu’ils l’afficheront avec les autres créations…


oui, parce qu’il y en a qui se lâchent complètement…

Il est 17h30, on décide de partir en direction de l’est, vers Kalmar.
On prend les petites routes plutôt que l’autouroute ou les voies rapides. Ca nous permet de voir la « vraie » Suède, avec ses forêts, ses lacs, ses maisons rouges et jaunes bien entretenues, avec devant chacune une petite étagère avec les produits locaux (miel, eux, pommes de terres, courges…) en libre service.


la route est parfois très étroite

c’est aussi plus simple pour s’arrêter prendre des photos quand on en a envie

A un moment, on est attirés par une église avec une construction particulière à côté

En nous rapprochant pour voir de quoi il s’agit, on se rend compte qu’un troupeau de vaches a eu chaud et a décidé de se mettre à l’eau !

Etonnant !

Pour ce soir on se rapproche de Kalmar, mais on trouve un spot en dehors de la ville, au bord de l’eau.


enfin, plus précisément au bord de la forêt, à 100m de l’eau.

En arrivant on va faire un petit tour de reconnaissance.


Toujours ces pontons photogéniques

Des gens se baignent. Un groupe de filles fêtent (probablement) l’EVJF de l’une d’entre elles.

On termine la journée avec un p’tit apéro et une salade bien fraiche dans le camion. Oui, il fait encore chaud ici. On a vu du 37° sur le thermomètre dans le camion.
Et chez vous ça se calme un peu la canicule ou bien ?

1er août 2018 – Bjärred – Ahus

La nuit a été calme, même s’il fait toujours un peu chaud.
Ce matin on décide d’aller prendre le petit déjeuner à Lund, ville voisine qu’on voulait de toutes façons visiter. Ca nous permettra de charger le PC dans le café où on sera et de finir l’article de la veille.

Avant de quitter notre superbe emplacement, on se balade encore un peu sur le ponton.

On prend ensuite la direction de Lund qui n’est située qu’à une dizaine de kilomètres de là.

On trouve une place pour nous garer tout près du centre historique. Eden enfourche son vélo et c’est parti pour une balade dans la ville.

On trouve rapidement un café qui sert des p’tits déjeuners pour 40SEK (environ 4€), soit une boisson et une tartine.

Une fois le p’tit dej englouti et l’article envoyé, on parcours le centre ville.

On passe d’abord par la place de l’université où se trouve le bâtiment de l’administration ainsi que quelques facultés.

Bon, le bâtiment n’est pas très impressionnant, mais en vrai il est plutôt imposant.

Le drapeay « rainbow » devant l’université. ils sont open !

Dans les rues les vélos sont partout. OK, c’est quand même pas au niveau d’Amsterdam, mais quand même, il y a des parkings à vélo dans tous les recoins.

On entre ensuite dans la cathédrale de Lund et on admire la belle horloge astronomique qui date du 15ème siècle et qui fonctionne toujours !


2 fois par jour il y a toute une musique et des marionnettes qui bougent…

On continue ensuite la balade en passant devant l’hôtel de ville. Ils ont voulu copier Paris Plage, mais il manque juste la plage en fait…

On trouve un magasin de fringues et je me trouve enfin des short.


Eden aussi fait des emplettes


pas envie de manger dans ce resto japonais…

Il fait toujours aussi lourd (en fait le temps est orageux). D’ailleurs, on se prend la pluie chaude sur nous en déambulant dans les rues de Lund. Ca fait du bien même si ça colle un peu…

Avant de quitter la ville on visite Drotten Kyrkoruins, musée gratuit en sous-sol qui montre des vestiges d’une église et d’un cimetierre anciens qui ont été découverts lors de fouilles archéologiques réalisées dans les années 1970 – 1980. Il y a quelques squelettes bien conservés, ainsi que les fondations de l’église. Ce qui est fort, c’est qu’ils ont quand même construit l’immeuble qui était prévu au dessus des ruines, mais qu’ils ont gardé un accès aux sous-sol et en ont fait un musée ! Pas bête !

On prend ensuite la route en direction de l’est, jusqu’à Simrishamn.
Sur la route, on se prend un violent orage avec mélange de pluie et de grèle.

En arrivant à Simrishamn, on décide de tous faire du vélo pour visiter la ville.
On les descend (on commence à maîtriser maintenant… c’est relativement rapide). J’accroche le vélo d’Eden avec le mien avec le nouveau système qu’on a acheté avant de partir : le Follow-me.


Remarquez mon nouveau short !

Avec le Follow-me, le vélo d’Eden et le mien ne forment qu’un. C’est aussi rigide qu’un tandem. Pas de risque de bascule de part et d’autre. Eden adore.

On fait un premier tour de reconnaissance. On trouve un plan de la ville à l’office du tourisme, et du coup on se rend au supermarché pour acheter de quoi manger ce midi (il est déjà 14h00). Puis on se rend au port et on trouve un peu d’ombre sous un arbre, près de l’eau.

Après le repas, on reprend les vélos et va visiter le musée de l’automobile de Simrishamn. Il s’agit, parait-il, du plus grand musée automobile de scandinavie. Bon, j’avoue avoir été un peu déçu, surtout par la (non) mise en valeur des véhicules qu’il héberge.

On démarre par une pièce où il fait facile 35° avec des tas de jouets pour Eden.

Tout est à disposition des enfants (c’est aussi ça l’état d’esprit dans les pays scandinaves).

Il y a plusieurs pièces qui exposent tout d’abord des jouets pour enfants, des maquettes de voitures et d’autres véhicules, etc.

Les suédois ont semble-t-il une passion pour les mini planeurs.

Vient ensuite la partie la plus intéressante (pour moi), avec plusieurs centaines de véhicules anciens présentés au public. Le seul souci c’est qu’il n’y a pas vraiment d’ordre. Tout est mélangé. On trouve des voitures de différentes époques les unes à côté des autres, des mélanges de marques et de styles…

Bref, de belles voitures, mais présentées un peu n’importe comment, et avec d’horribles mannequins pour soit disant les mettre en valeur.

Un vieux camion de pompiers Volvo

Mais pourquoi ces mannequins assis dans le fauteuil ?

Un des plus vieux modèles exposé. Il ressemble à s’y méprendre à un chariot tiré par des chevaux, sauf qu’on a supprimé les chevaux et qu’on a ajouté un moteur.

Pourquoi ces mannequins ?

Belle couleur !

Le coin des américaines…

D’autres ici

Sympa l’ancien logo de Dodge

Petit modèle…

Il y avait aussi un coin pour les françaises…

J’ai demandé à Eden quelle était la voiture la plus jolie du musée. Elle m’a dit que c’était celle-là. Ma fille a vraiment des goûts de merde 😀

On dirait pas trop la voiture de Cruella dans les 101 dalmatiens ?

Même les mercedes n’étaient pas rangées dans l’ordre…

La voiture de Mickey

une « petite » mercedes

On sort du musée et on se prend en photo avec les véhicules qui sont stationnés devant :


Eden avec son hélicoptère


et moi avec une petite voiture facile à garer

On quitte le musée et on finit par une dernière balade en vélo dans la ville.


Le port


et les belles maisons colorées

Il est temps de quitter Simrishamn, mais juste avant, faisons le plein du « petit » frigo pour les prochaines jours.
Un passage dans un supermarché d’un pays étranger est toujours une expérience enrichissante.

En l’occurrence ici, on a appris que concombre se dit Gurka, et qu’il est facturé au poids et non à la pièce…

On a aussi fait le plein de légumes et on commence à acheter les produits locaux (notamment le poisson mariné… mmmm)

D’ailleurs dans les produits locaux, il y en a qui nous ont bien fait marrer.


Joyeux anniversaire avec des crevettes


Joyeux anniversaire avec du fromage et du bacon 😀

On quitte définitivement Simrishamn et on se dirige plein nord en direction de Ahus (avec un h).

On a une bonne cinquantaine de kilomètres à parcourir, et on décide d’essayer de trouver un emplacement sympa, si possible au bord de l’eau, quelque part entre les deux villes.

Un lièvre qu’on a croisé au bord de la route, dans un champ

On va finalement passer par pas mal d’endroits, mais ils sont soit pas très fun (genre un énorme parking en bitume en théorie pas très loin de la mer, mais sans aucun charme ni aucune vue), soit pas accessibles aux camping-car.

Lors de notre dernière tentative (avant d’aller dans une aire payante), on décide de tenter notre chance dans une réserve naturelle. Il y a deux parkings en bout de la route. L’un est clairement interdit aux camping-cars, mais sur l’autre rien n’est indiqué. Il y a dejà deux campings-cars ici, mais il y a de l’espace à gogo.

On décide de nous arrêter là.

Eden et moi partons faire un tour de reconnaissance, et on trempe les pieds dans l’eau.

On se rend compte qu’elle est presque chaude (comprendre : probablement au dessus de 25° sinon je ne serai pas rentré). Alors on revient, on enfile nos maillots de bain et nous voilà dans l’eau !

La suite est plus classique : repas du soir, préparation d’Eden pour le couchage, rédaction de l’article et dodo.

31 juillet 2018 – Mons Klint – Bjärred

Notre emplacement était parfait cette nuit. Nous étions idéalement placés sous un arbre, donc bien au frais, et finalement les corbeaux se sont calmés pendant la nuit.

On se lève tôt (bon, on n’a pas trop le choix avec Eden), vers 7h30.
Le soleil est déjà levé et ça commence déjà à chauffer.
On prend un petit déjeuner rapide et on s’équipe pour faire notre randonnée dans les falaises.
A 8h30 on démarre notre balade.

ça commence par une belle descente de 500 marches pour arriver tout en bas des falaises.


Les marches


tout frais pour la descente. Malheureusement j’ai oublié de prendre la même photo quand on a fini. on n’était pas complètement les mêmes 😀

Au bout d’environ 500 marches on arrive en bas des falaises de craie. le spectacle est grandiose.


Ninja !


C’est vertigineux


Bon, j’ai kiffé les paysages, alors vous allez en bouffer de la craie 😉

Il fait super chaud en bas, avec la réverbération de l’eau et de la craie. On souffre, on transpire. Eden se plaint un peu mais avance quand même bien.

On arrose Eden pour qu’elle ait moins chaud


Il parait que quand il pleut, des petits blocs de craie se détachent de la falaise… celui ci doit faire mal quand il arrive


Follow me

Au bout d’un peu plus d’un kilomètre à marcher dans les galets et dans la chaleur, enfin la délivrance


l’escalier pour remonter


un peu de fraicheur sous les arbres


mais ça grimpe sec les 500 marches.

Dans la foret, on trouve des framboisiers au bord du chemin


En arrivant tout en haut, on voit les gens qui marchent en bas. ils sont tout petits

je ne m’en lasse pas


Ohad s’est caché sur cette photo. sauras-tu le retrouver ?

On rentre au camion fatigués, mais heureux de cette belle boucle.

On comprend qu’on a bien fait de partir tôt parce qu’entre temps le parking s’est bien rempli !

On prend ensuite le camion en direction du nord. On fait quelques kilomètres le long de la falaise et on arrive à Liselund, un joli parc arboré aménagé en bordure de la falaise.

l’endroit est magnifiquement bien entretenu. On y trouve de belles pelouses avec des étangs et des canards qui gambadent…

Vue d’ensemble

La petite cabane au fond du jardin, j’y vais quand j’ai besoin… c’est un charmant petit trou, tout entouré de cailloux…

Le manoir

On repart de Liselund et on retourne en direction de l’ouest de l’île de Mon. Le Lonely conseille de visiter plusieurs églises dont les plafonds sont recouverts de peintures « primitives », dont le style pourrait être qualifié de naïf. Il s’agit en fait de peintures représentant des évènements de la bible réalisés au 15ème et 16ème siècle par des artistes locaux. Ils ont été ensuite recouverts de chaux blanches par les Luthériens qui y voyaient des représentations trop marquées du catholicisme. Ce n’est que bien plus tard qu’elles ont été redécouvertes (elles étaient du coup bien conservées – car protégées par la chaux blanche).

Il y a plusieurs églises dans la région. On a décidé d’en visiter une : celle de Keldby.

De l’extérieur le style est assez sobre. Il y a un cimetière qui entoure l’église avec des tombes portant des noms locaux : Rasmussen…)

Vue d’ensemble de l’intérieur

Mes cours bibliques sont assez lointains, mais je crois reconnaitre Eve qui sort de la côte d’Adam 😀

Et là probablement le serpent qui tente Eve avec une pomme… et du coup Adam et Eve qui se cachent le sexe avec un bout d’arbre…

Bref, c’est assez drôle.

On repart de Keldby et on retourne à Stege pour trouver à manger. La ville est en pleine effervescence : on dirait qu’il y a un marché ou un vide grenier. Toute le centre ville est coupé à la circulation et la ville n’est accessible qu’à pieds.

On se gare sur un des nombreux parkings disponibles autour de la ville. On trouve même une place sur le gazon et à l’ombre.

On part faire un tour en ville.

Les rues de Stege

Bel alignement de maisons

Han, ce contraste de couleurs !

On cherche un endroit pour manger et charger le portable pour pouvoir poster l’article de la veille. On tombe par hasard sur un excellent restaurant qui sert des burgers locaux. Il se trouve aussi que c’est le seul restaurant du Danemark qui ne dispose d’aucune prise électrique pour ses clients. On a demandé au serveur, mais c’est impossible de se brancher car c’est trop proche des appareils de la cuisine…

Bon, le burger était super bon, avec notamment des herbes qu’on ne connait pas par chez nous. Et les frites de patates douces <3

Le nom du resto si jamais vous passez dans le coin !

En revenant au camion (bien rassasiés), on décide tous de faire une petite sieste 🙂

On prend ensuite la direction du nord. On passe sur un premier pont qui relie l’île de Mon à l’île de Sjaelland (la plus grande du Danemark, et sur laquelle se trouve Copenhague.

On s’arrête sur un aire d’autoroute pour faire une vidange des eaux, refaire le plein, et envoyer (enfin) l’article de la veille.

L’emplacement du robinet d’eau est bizarre. il nous oblige à nous mettre sur le gazon sinon le tuyau est trop court.

On continue ensuite vers le nord et on passe le magnifique pont-tunnel d’Öresund qui relie le Danemark à la Suède.

4km de tunnel suivis de 7km de pont ! rien que ça.

En arrivant en Suède, on prend la direction du nord en contournant Malmö (on veut éviter les grandes villes). On cherche une place au bord de l’eau.

Après plusieurs tentatives on trouve un petit parking juste en face de la mer, avec vue sur un magnifique ponton et avec le pont d’Öresund au loin.

Pendant que Poupoussy fait quelques rangements Eden et moi partons faire un tour de reconnaissance sur le ponton.

Au départ sur le ponton

La plage de part et d’autre, mais c’est pas là que la plupart se baignent…

Vue depuis le ponton

Eden sur son vélo.

En fait au bout du ponton se trouve une zone circulaire avec des petits casiers en bois et un escalier qui descend dans l’eau. Les suédois viennent se baigner ici !

Les enfants ont pied ici, l’eau n’est vraiment pas profonde

Le pont d’Oresund en fond

Et Malmö également

Les plus téméraires sautent du ponton

On repart dans l’autre sens.

De l’orage dans l’air ?

sur le chemin du retour

On voit notre Züüd

On rentre au camion et on mange un repas (léger, mais chaud !)

Je m’installe ensuite sur un autre ponton pour écrire l’article du jour. Le coucher de soleil est incroyable.

Malheureusement, comme la veille, plus de jus dans le portable. Il faudra continuer demain.

 

30 juillet 2018 – Ahrensburg – Mons Klint

La nuit a été relativement courte : Ce spot n’est pas à recommander car la route à proximité est assez passante dès que le soleil se lève. On a donc été réveillés par le bruit des voitures et camions qui passaient par là.
Bon, puisqu’on est levés, autant en profiter pour nous préparer.
Après un petit déjeuner classique on range les affaires et nous voilà partis en direction du Danemark.

Au préalable, on avait repéré un garage Mercedes à Lübeck. On décide d’y faire un saut histoire de voir s’ils peuvent nous aider avec notre soufflet de cardan.

En prenant l’autoroute on voit sur le côté un autre garage Mercedes, mais comme on ciblait celui de Lübeck, on continue notre route sur une quinzaine de kilomètres.

En arrivant à Lübeck on se rend dans le garage qu’on avait repéré. A l’accueil on m’indique que pour les fourgons, camions et camping-cars il faut se rendre à un autre garage Mercedes, situé près de l’autoroute à une quinzaine de kilomètres de là… Tiens tient, ça me dit quelque chose 😮 .

Bon, la dame est sympa et scanne ma carte grise et prévient le garage de l’autoroute de notre arrivée.

On fait donc le chemin inverse sur 15 kilomètres et nous voilà arrivés à l’autre garage Mercedes. A l’accueil on m’indique qu’ils ont effectivement été prévenus de notre visite, mais qu’ils ne sont pas sûrs d’avoir notre pièce, et que même s’ils l’avaient, ils n’auraient pas le temps de la monter (trop de boulot). On nous fait quand même patienter un petit quart d’heure le temps que le responsable des réparations finisse sa pause café.

Il arrive au bout d’un moment et demande à regarder le problème. On installe Züüd sur une fosse et on passe ensemble sous le camion. Il tripote le soufflet dans tous les sens (arghhh, le super montage de Poupoussy !) et dit qu’il faut effectivement changer le soufflet et graisser le cardan. On se dirige vers le responsable du stock de pièces détachées qui confirme qu’ils n’ont pas la pièce. Il peuvent la commander mais ils ne la recevront que demain au mieux. Je demande si on peut la faire livrer directement au Danemark, mais c’est pas possible pour eux. Le gars me dit qu’on peut quand même rouler comme ça, que ce serait mieux de changer le soufflet mais qu’en l’état on ne craint rien.

Rassurés, on repart en direction du Danemark, et on se dit qu’on essaiera de voir à Copenhague ou directement en Suède.

On emprunte donc pour la 3ème fois le tronçon de 15 kilomètres entre le garage et Lübeck. Au bout de 2km sur l’autoroute, un bruit suspect vient de sous la voiture. Oui, oui, c’est bien notre soufflet qui s’est décroché. Le gars l’a trop touché et il n’était plus en place.

On s’arrête dans une zone commerciale près de l’autoroute. Je cherche (en vain) un short chez décathlon (il faut chaud!), pendant que Poupoussy répare le soufflet.

On repart et quelques minutes plus tard, le même bruit revient.

On s’arrête dans une station service et on procède à une ultime réparation (serflex + scotch américain… si avec ça il se défait encore le soufflet, ça va chier pour sa maman).

Cette réparation sera la bonne, et on peut maintenant rouler en direction de Puttgarden pour prendre le ferry.

Les autoroutes allemandes c’est quand même pas l’extase… hyper chargées, et avec ces fameuses dalles en béton qui font que tout tremble dans le camion.

Le pont qui permet d’arriver sur l’île où se situe Puttgarden.

En arrivant à Puttgarden vers 13h30 on se rend compte qu’on n’est manifestement pas les seuls à avoir eu l’idée de traverser la mer en direction du Danemark aujourd’hui :

On prend notre ticket (125€ quand même !!!) et on attend dans la file derrière de nombreux autres camping-cars.

Je pensais qu’on partirait rapidement, mais finalement on mettra presque 2h avant d’embarquer ! c’était long, et il faisait super chaud dans le camion en plein cagnard (36°).

Une fois à bord on se rend d’abord sur le pont supérieur pour admirer le départ.

Puis on se rend à l’intérieur à la recherche de nourriture (il est déjà 15h30 et l’estomac crie famine).

Ce sera pâtes bolo pour tous – de la haute gastronomie allemande 🙂

Une fois descendus du ferry, on peut dire qu’on démarre réellement les vacances ! Finies les autoroutes allemandes. A nous la scandinavie !

Première destination, Klekkende Hoj, un tumulus du Néolitique qui renferme une chambre funéraire parfaitement bien conservée, avec des objets et des crânes qui datent de plus de 5000 ans! la balade pour y aller et revenir est très agréable également.


Le parking pour accéder au tumulus.


on traverse les champs de blé fraichement coupés. On voit le tumulus tout au fond, c’est le petit monticule de terre…

La chambre funéraire. pour y accéder, il faut se faufiler dans un trou d’à peine 1m de haut !

En repartant, on prend la direction de Mons Klint. Il s’agit de la pointe est de l’île de Mon. Elle est caractérisée par de hautes falaises de craie qui plongent dans la mer.

On se gare sur le parking (payant) des falaises et je pars faire un petit tour de repérage avec Eden (l’idée est de faire une petite randonnée demain matin avant qu’il ne fasse trop chaud).

Il y a au départ un aménagement pour personnes à mobilité réduite pour qu’elles puissent également admirer les falaises.

bon, elles ne voient pas grand chose quand même, faut pas déconner.

mais ensuite, le chemin suit le bord de la falaise et ça devient plus intéressant :

Eden dans la forêt


beaucoup de feuilles mortes ici


Eden marque son territoire

On a même aperçu une biche sur le chemin du retour. Il y avait des bruissements devant nous. La biche était à 15m de nous. Je l’ai regardé, elle m’a regardé, j’ai regardé Eden pour lui dire de ne pas faire un bruit, et le temps que je dégaine mon appareil photo elle avait foutu le camp…

De retour au camion, on se prépare à passer la nuit ici. ça a l’air très calme à part les corbeaux qu’on entend beaucoup. j’espère qu’ils vont se calmer cette nuit 😀

Je m’installe sur un gros rocher pour écrire l’article du jour. Arrive le moment fatidique où le portable affiche « il ne vous reste plus que 10% de batterie, dépêchez-vous de finir votre article sinon ça va couper chérie ». Je pars faire un tour au café des falaises qui est déjà fermé, au musée géologique qui est déjà fermé, à la buvette qui est déjà fermée…
Bref, voilà qui explique pourquoi je n’ai pas pu envoyer l’article ce soir. Tant pis, ça attendra demain.

29 juillet 2018 – Neuburgweiser – Ahrensburg

Aujourd’hui est une journée « hardcore ».
Non pas parce que nous allons visionner des vidéos au contenu douteux, mais parce que nous avons plus de 700km à parcourir si on veut arriver jusqu’au Danemark.
C’est ambitieux, mais possible. A condition de partir tôt, de ne pas avoir de travaux sur la route, pas trop de bouchons, et pas de problèmes mécaniques ou d’autres surprises de ce type.

Pour le premier point, on démarre pas trop mal : Eden se réveille sur les coups de 7h et des poussières pour aller aux toilettes, et ne se rendormira pas. Bon, elle s’occupe seule dans le lit, mais on se dit que c’est un bon prétexte pour nous préparer et prendre la route.

Un bateau qui passe par là de bon matin.

On a ramassé quelques coquillages sur les bords du Rhin ce matin.

On décolle aux alentours de 9h. Pas trop mal pour un début.

Il n’y a pas trop de monde le matin, ça roule bien.
On passe à côté de Mannheim, Wienheim, Oppenheim, Bensheim, Hockenheim, Heppenheim, Seeheim, Jugenheim, Rödelheim, Bad Nauheim, Kirchheim et Northeim (véridique).

Plus sérieusement, on trace plein nord à travers l’Allemagne, puis on bifurque vers le nord est pour nous diriger vers Lübeck et Puttgarden où on peut prendre un ferry pour Rodby au Danemark.

A un moment donné, les astres s’alignent pour que je puisse battre un nouveau record de vitesse :
– Il y a 3 voies sur l’autoroute
– peu de monde
– et surtout une belle descente sur une grande distance.

J’appuie sur l’accélérateur et fait une pointe à 132km/h 🙂

La preuve 🙂

Quelques secondes après cette belle réussite qui marquera à jamais l’histoire des Hymer (je pense que le record peut être homologué), un bruit suspect fait son apparition. On se demande d’où ça vient, mais c’est bien le camion… on dirait que ça vient d’en dessous.

On s’arrête une première fois sur une petite aire d’autouroute et on regarde, mais on ne voit rien de particulier. On pensait au départ à quelque chose lié à la roue (comme on avait eu en Finlande où un des pneus avait commencé à se déchiqueter et qu’on avait mis longtemps à nous en apercevoir car c’était le pneu « interne » des roues jumelées à l’arrière), mais ils sont tous nickels.

On reprend la route pour voir si le bruit continue, et c’est bien le cas. On sort à la première sortie d’autoroute et on cherche une nouvelle fois l’origine du bruit.

PS : Pour la suite de l’histoire, les termes utilisés proviennent de mes souvenirs anciens de classe prépa et d’école d’ingénieurs – je demande votre indulgence :).

Finalement, c’est Poupoussy qui découvre de la graisse projetée au niveau du bas de caisse.
Juste en dessous se trouve le cardan qui transmet la rotation du moteur aux roues arrières. Et sur le cardan, un soufflet. Or ce dernier semble complètement éventré :

Poupoussy sous le camion.

Bref, voilà mon mécanicien préféré qui démarre une réparation à la MacGuyver : Elle me demande de lui chercher des Serflex, une pince et un cutter… Elle replace le soufflet sur l’arbre de transmission. On range tout et on redémarre. Jusqu’à 30 km/h plus un bruit, mais au delà, le bruit revient.

On s’arrête à nouveau et on regarde ce qui se passe.

pendant ce temps


Poupoussy en pleine séance – encore sous le camion.

En fait le trou étant assez large, l’air s’engouffre à l’intérieur et force sur le serflex ce qui a pour effet de le décaler. Le soufflet frappe alors contre le bas de caisse, ce qui provoque le bruit. On tente une nouvelle méthode : on entoure le soufflet avec des bouts de plastique (vous savez : ceux qui permettent de fermer les sachets de pain de mie) à deux ou trois endroits, un peu comme des points de souture. On ne serre pas trop pour que ça n’appuie pas sur l’arbre, mais suffisamment pour que ça le maintienne en place.

On redémarre et là : plus un bruit ! J’ai une mécanicienne Championne du monde dans le camion !

Bon, on est dimanche, donc impossible de trouver un garage ouvert aujourd’hui, mais on se dit qu’il faudra quand même aller en trouver un parce que du coup il ne doit plus rester beaucoup de graisse dans le cardan. Et ça ne doit pas être très bon…

M’enfin, ça nous permet de repartir avec un peu plus d’une heure 30 de perdue.

Tout ça pour la frime 😀

Les réparations ça creuse, alors on passe le temps avec quelques chips.

Lors d’une pause sur une aire d’autoroute on tombe sur un club de Traban

Vers 13h30 on s’arrête pour manger un morceau.
On voulait éviter de perdre du temps alors c’est une pause « station service ».
Ils n’ont pas grand chose comme choix, alors on prend ce qui nous parait le plus local :


Wurst und Kartoffeln salat ! 🙂

L’après-midi va être longue. Très longue.

D’abord parce qu’on a roulé quasiment non stop toute la journée.
Ensuite parce que les autoroutes allemandes ont ceci de particulier qu’il y a plus de zones en travaux que de zones où tout va bien. Et que du coup, quand on décide de partir le weekend où les juillettistes rentrent à la maison et où les aoûtiens partent, eh ben ça fait des kilomètres et des kilomètres de bouchons.

Alors Waze a été capable d’en éviter certains, mais pas tous.

On était chauds bouillants pour rejoindre le Danemark aujourd’hui, mais il faut rester raisonnable. On s’arrête finalement à 1h30 environ du ferry pour le Danemark. On se trouve une place pour la nuit dans une forêt. C’est un parking pour les gens qui démarrent leur randonnée ici. On est tous seuls. Il y a une route à côté, elle n’est pas très passante, mais il y a quand même des voitures de temps en temps. On va voir comment ça se passe cette nuit.

En tout cas, merci Züüd !

28 juillet 2018 – Cheseaux-sur-Lausanne – Neuburgweiser

Nous avions prévu de faire une grasse mat’ aujourd’hui. Après tout, c’est le premier jour des vacances.

C’était sans compter sur Eden. A 5h15 elle est venue dans notre chambre pour nous dire qu’elle avait mal à l’orteil.

Petit aparté : Eden a énormément de qualités (et je dis ça de manière complètement objective : je suis son père 😀 ). Par contre, il y a un truc qu’elle ne maîtrise pas encore, c’est la gestion de la douleur / des démangeaisons. La moindre piqûre d’insecte et il faut absolument mettre du « bish bish » (spray – spéciale dédicace à Nounou Sophie) pour la calmer – ça marche avec n’importe quel spray d’ailleurs : on a testé avec de l’eau d’Evian en spray et elle ne fait pas de différence, c’est hyper efficace. Quand elle tousse une fois elle dit qu’elle est malade, et réclame du sirop rose (Doliprane). C’est donc difficile à savoir exactement son niveau de « souffrance » quand elle vient se plaindre de quelque chose. Dans 99% des cas c’est vraiment minime.

Bref, tout ça pour dire que quand elle est venue nous voir en début de semaine en disant qu’elle avait mal à l’orteil, on a quand même regardé (on n’est pas des sauvages), mais il n’y avait vraiment pas grand chose. A peine une toute petite pointe de rien du tout. Alors on lui a mis du désinfectant au cas où. Et quand en milieu de semaine elle nous a dit que ça lui grattait au niveau de l’orteil, on a regardé et ça ressemblait à une piqûre de moustique… alors on lui a mis du spray (du vrai cette fois :o, je vous vois venir!). Mais pour que ça la réveille cette nuit, c’est que ça devait être plus sérieux.

On appelle donc notre assurance santé (oui, ça fonctionne comme ça en Suisse), qui nous conseille de l’amener aux urgences.

Il est 6h environ. Poupoussy va l’accompagner aux urgences pendant que je m’occupe des derniers préparatifs.

Au final, la pauvre avait un mix entre une piqûre de moustique au dessus de l’orteil et un reste d’écharde en dessous de l’orteil. Le médecin lui a enlevé tout ça (ça a été douloureux pour le coup 🙁 )

Pendant ce temps, à Cheseaux, je finalise les dernières affaires à prendre.

Quand Poupoussy et Eden reviennent, il est déjà 9h passé.

On prend un p’tit dej ensemble et on commence à charger les affaires sous la pluie !

On avait branché le frigo au gaz hier soir, donc il est bien frais ce matin.

On arrive même à installer les vélos et la bâche (sous la pluie) en quelques minutes seulement.

Une fois que tout est en place, on prend la direction d’un concessionnaire de Camping-car qui se trouve dans le village voisin et on remplit le réservoir d’eau.

Finalement tout est prêt, nous sommes sur les starting blocks, et c’est parti ! à nous la Scandinavie !

Bon, en réalité il est déjà 13h et on irait bien manger un morceau, mais Eden, à peine installée sur son fauteuil s’est endormie. Qu’à cela ne tienne, on prend la route, on mangera plus tard.

Une fois que la miss se réveille, on décide d’instaurer / perpétuer un rituel gastronomique de début de voyage :

Nous franchissons la frontière entre la Suisse et l’Allemagne au niveau de Bâle.

Une fois en Allemagne, on fait un petit crochet en France pour faire quelques courses et le plein de gasoil (note pour plus tard : c’était finalement moins cher en Allemagne).

Nous profitons des autoroutes allemandes pour faire des pointes de vitesse 😀

Le temps est extrêmement changeant. Alors que nous étions partis sous la flotte, il s’est mis à faire beau et super chaud dans l’après-midi, puis pluie à nouveau, et chaud, pluie, chaud… incompréhensible.

On décide de trouver un endroit pour la nuit. Park4night nous conseille un parking en bord de Rhin, à quelques kilomètres de l’autoroute. Il y a déjà quelques camping-caristes sur place, mais largement de quoi faire sans se mettre les uns sur les autres. On s’y installe et on profite de nos rampes de levage toutes fraiches pour nous mettre là où on veut, mais vraiment à l’horizontale.

Pendant que Poupoussy finalise les rangements dans le camion, je pars découvrir les environs avec Eden et fais quelques photos avec elle.

Y’a pire comme endroit !

Ce soir c’est salade (pour compenser avec le midi).

Je fais quelques tests avec la nouvelle carte SIM scandinave. Ça fonctionne du premier coup, mais pour le moment, ce n’est pas très rapide. On verra demain si ça se passe mieux.

Minuit, c’est l’heure de dormir !

J-2 Derniers préparatifs et trajet prévisionnel

Ces derniers jours ont été consacrés à la finalisation :

  • Dernier nettoyage intérieur du camion
  • Chargement et rangement

On a acheté les dernières éditions du Lonely Planet Danemark et Suède (la Norvège est encore d’actualité – 2015) et je passe mes soirées à étudier les points à voir.

Pour le moment, le parcours prévisionnel serait le suivant :

 

En gros :

  • On traverse rapidement la Suisse, l’Allemagne et le Danemark
  • On commence par le sud et l’est de la Suède
  • Puis on monte plus au nord (mais on n’a pas encore décidé jusqu’où… on improvisera)
  • Et ensuite on redescend par la Norvège (là aussi, le parcours n’est pas encore établi)
  • On repasse par la Suède (côte ouest)
  • Puis on s’occupe du Danemark (ce sera notre pays « marge de manœuvre ». On verra ce qu’il nous restera comme temps).
  • et on rentre à la maison (snif)

Bon, comme tout projet, celui-ci peut encore (grandement) évoluer 😀

Demain : dernier jour de boulot 🙂

Préparation du camion

« Il y a toujours quelque chose à bricoler dans un camping-car »

Cette phrase qu’un vieux roublard qui avait bien roulé sa bosse m’avait dit un jour prend tout son sens aujourd’hui.

Cela fait en effet depuis plusieurs semaines que nous sommes dans les préparatifs du camion. Enfin, je dis « nous », mais il faut comprendre « à 90% Poupoussy » (merci!!). Ci-dessous un résumé de tout ce qui a été entrepris :

  • Il a fallu passer en plaques d’immatriculation suisses. En effet, la loi Suisse exige que les véhicules importés dans le cadre d’un déménagement doivent disposer de plaques suisses au plus tard un an après leur arrivée sur le territoire. Nous on a déménagé ici en août 2017. On avait donc jusqu’à la semaine prochaine pour boucler ce dossier. C’est fait depuis 1 mois environ, même si ce n’était pas de tout repos. Il faut savoir que les autorités suisses sont plutôt strictes, et que l’expertise (le nom local du contrôle technique) est hyper pointilleuse. Ils vérifient tout. On s’est fait recaler la première fois, puis après avoir fait faire quelques ajustements par notre garage préféré, tout est rentré dans l’ordre. Maintenant on passe pour des locaux 😀
  • Après un hiver à l’extérieur, et sans beaucoup d’utilisation, il a fallu poutser tout ça… Grand nettoyage de printemps pour enlever toute la mousse sur la carrosserie et le toit.
  • Un peu de dégrippant sur toutes les fenêtres, les stores occultants, les moustiquaires…
  • Fabrication d’un petit coussinet maison pour bloquer le chauffage qui avait tendance à couiner un peu quand il y avait des bosses…
  • Installation d’une magnifique ventouse porte serviette sous l’évier
  • Installation d’un nouveau système maison pour étendre le linge dans la salle de bains à base de deux tubes en bois qui s’encastrent parfaitement dans des encoches qui, selon moi, étaient prévues pour ça à l’origine…
  • Installation d’un système pour fixer le balai dans le placard
  • Étanchéité du lanterneau principal : installation d’un nouveau joint
  • Installation d’un système pour tenir le tuyau de distribution de l’air chaud du chauffage. Il était en mode « freestyle » sous la banquette et avait tendance à être écrasé par les affaires qui étaient rangées à cet endroit…
  • Serrage de quelques vis qui étaient un peu trop desserrées
  • Un tube de SuperGlue 3 (efficace) pour coller le logo Mercedes à l’avant qui était tombé, le porte gobelet du lavabo, le couvercle du robinet, notre mascotte (le mouton)
  • Installation de « tapis anti-dérapant » dans tous les placards
  • Réparation et nettoyage du boiler (il refusait de démarrer depuis quelques mois – finalement c’était des saletés au niveau du brûleur…)
  • Installation d’un store occultant et d’une moustiquaire « maison » sur le lanterneau principal. Le mécanisme actuel est tombé en rade lors du dernier voyage, et le fabricant a arrêté de commercialiser cette dimension…
  • Installation d’un système maison pour bloquer les deux chaises dans l’armoire
  • Achat et installation d’une nouvelle bâche pour les vélos (la notre faisait la gueule depuis le dernier voyage)
  • Étanchéification du « rafraîchisseur » (un ancêtre de la climatisation que nous n’utilisions pas de toutes façons, mais qui avait tendance à faire passer quelques gouttes d’eau dans le camion quand il pleuvait…

Sinon, quelques achats récents pour agrémenter le voyage:

  • Pour la musique, après avoir bien galéré il y a 3 ans pour installer les enceintes supplémentaires à l’avant (et s’être rendu compte après coup que le son était quand même bien pourrave), on a opté pour une enceinte JBL en bluetooth. Le son est super, et un vieil iphone de secours rempli de MP3 fera parfaitement l’affaire en termes de lecteur
  • Une petite table légère pour Eden pour qu’elle puisse disposer ses jouets, sa gourde, et tout son bazar à proximité d’elle pendant les trajets (et ainsi éviter qu’on aie à se lever toutes les 5 minutes…)Malin !
  • Une carte sim qu’on a trouvé sur internet (pas encore reçue, mais j’espère qu’on l’aura rapidement) et qui permet de disposer de 30 Go de data pendant un mois, valable dans les pays scandinaves notamment…

Quelques photos pour illustrer tout ça :

Le jour de l’expertise

En pleine séance de lavage…

Installation de la nouvelle bâche pour les vélos. pas facile (c’est super haut)

Le super système maison pour bloquer les couinements du chauffage

le super système maison pour bloquer le balais

le super système maison pour bloquer les chaises dans l’armoire

la moustiquaire maison…

et le store (à moitié) occultant…

A suivre 🙂

On prend les mêmes et on recommence !

Chers amis, connaissances, potes, collègues, lecteurs, M. Le président (Oh pinaize, ça part en sucette dès la phrase d’introduction), bonjour !

Il y a environ 15 ans (été 2003 pour être précis), un collègue de travail (Tonio, si tu nous lit !) est parti en vacances pendant quelques semaines. Il avait rédigé un carnet de route et nous l’avait transmis à son retour. J’avais trouvé l’idée excellente. Ca m’avait permis de m’évader de mon quotidien de l’époque (réveil en sueur – oui, été 2003 pour ceux qui s’en rappellent, une douche froide, 15 minutes à pieds pour rejoindre le travail, profiter de la clim au boulot toute la journée, 15 minutes à pieds pour rentrer à la maison, une douche froide, transpirer alors que je sors de la douche, tourner dans tout le 17ème arrondissement de Paris pour trouver un ventilateur, laisser tomber car tous les magasins sont en rupture de stock, manger une glace, rentrer à la maison, prendre une douche froide, appeler la famille en Israël pour qu’elle m’envoie un ventilateur, prendre une douche froide, sortir boire une bière fraîche à 1h du mat car je n’arrivais pas à trouver le sommeil – tu m’étonnes, il faisait 39° dans l’appartement, rentrer et prendre une douche froide, m’allonger sur le matelas chaud et regarder le plafond, et rebelotte le lendemain…) en ayant l’impression de voyager alors que j’étais resté tout l’été à Paris (pour l’anecdote, j’avais finalement reçu le ventilateur, mais environ une semaine après la fin des grosses chaleurs, une fois que les 15’000 vieux étaient déjà morts).

Bref, tout ça pour dire que quelques mois plus tard, quand je suis parti à mon tour en vacances à Madagascar (octobre 2003), j’ai procédé de la même façon (le carnet de route hein, pas les douches froides… quoique…).

De fil en aiguille, cette pratique (du carnet de route, pas des bières à 1h du matin… quoique…) a été généralisée à tous les voyages (bon, OK, pour être précis, pas vraiment à tous… je vous épargne certains weekends de pâques en famille). Elle s’est un peu sophistiquée avec le temps, et est passée en mode « blog » dans lequel vous pouvez aussi réagir. Elle fait partie de la routine. Même si ça prend du temps, même si ça empiète parfois sur le moment présent (et j’en suis conscient), j’aime bien retranscrire nos journées, ce qu’on a fait, ce qu’on a aimé, les petits bonheurs, les grandes joies, les découvertes, mais aussi les p’tites et grosses galères (il y en a eu?).

A l’heure où j’écris ces quelques lignes, nous en sommes à J – une semaine environ du départ vers de nouvelles aventures. Nous avions pas mal hésité sur la destination. Au départ nous pensions faire un tour de Suisse, mais après réflexion, on s’est dit que c’est quelque chose que l’on peut faire sur une durée plus courte. On s’est ensuite dit qu’on pourrait faire un tour de France, éventuellement en prenant contact avec toutes nos connaissances pour leur rendre visite chez eux ou sur leur lieux de vacances s’ils partent dans le coin. Mais finalement, après réflexion, l’appel du Nord a été plus fort. On avait envie de grands espaces, de nature, de ces belles lumières du soir, de Klippfisk (ah non, pardon, pas ça !).

Bref, cet été, on retourne en Scandinavie !

Le parcours est en cours de finalisation, mais devrait selon les dernières tendances iclure du Danemark, de la Suède et de la Norvège.

On a hâte de partir et de partager ça avec vous.

A tout bientôt pour la suite.

Bilan

Le traditionnel bilan

  • Durée du voyage : 7 jours
  • Distance parcourue (hors avion) : environ 900km
  • Soit en moyenne : 130km par jour. pas mal pour une île qui fait entre 80 et 100km de diamètre.
  • Consommation moyenne : 4,6L/100… ça ne consomme rien une Seat Toledo !
  • Bilan financier :
    • Billets d’avion : 33€ / personne aller-retour depuis Genève
    • Location voiture : 84€ pour la semaine
    • Hébergements : environ 450€ pour 7 nuits
    • Total :  environ 630€ la semaine, soit 210€ / personne

Nos coups de cœur :

  • Toutes les parties encore « sauvages » de l’île : de la Serra de Tramuntana aux falaises qui tombent à pic dans la mer sur la côte est, jusqu’au cap du Formentor
  • L’ambiance décontractée partout où on a été. On a l’impression que les gens sont détendus ici…
  • La bouffe, les tapas, les tortillas…
  • Le Botanicactus de Ses Palines et ses cactus géants
  • les déambulations dans les vieux centres-villes fortifiés
  • les routes incroyables, notamment celle de Sa Calibra
  • venir ici hors saison est quand même super sympa !

27 février 2017 – Palma de Majorque – Thonon-les-Bains

Dernier jour de notre périple à Majorque. Le réveil sonne à 5h45. Derniers rangements, on vide le frigo, réveille la p’tite, rend la clef, et c’est parti en direction de l’aéroport.

On a calculé notre trajet pour être juste à l’heure, avec un minimum de marge. Il faut donc que tout se passe comme prévu, sans accrocs comme dirait Hannibal. Sur la route, pas de soucis particuliers à signaler. En arrivant à l’aéroport, on dépose la voiture au parking et on se rend au guichet de notre loueur low-cost. On fait la queue (bon, OK, une seule personne devant nous, mais chaque minute compte). Quand arrive notre tour, la dame de l’accueil nous explique qu’on doit en fait rendre la clef au parking. Damned. 10 minutes de perdues…

De retour, on monte au guichet d’enregistrement d’Easyjet. Une quinzaine de personnes devant nous, et le gars est tout seul. 15 minutes plus tard, les valises sont déposées. On doit encore déposer le siège bébé dans les bagages encombrants. Encore 5 minutes…

Il ne nous reste plus que la sécurité à passer.

Doudou sur le tapis…

Puis à traverser tout l’aéroport pour arriver à notre porte d’embarquement. Lorsqu’on arrive, l’embarquement a déjà démarré, mais ils nous font passer en priorité avec la p’tite (merci Eden :D).

Nous quittons Majorque avec de belles images dans la tête, le son des tambours du carnaval dans les oreilles, et de bons tapas dans le ventre…

26 février 2017 – Palma de Majorque

Pour notre dernier jour à Majorque (eh oui, déjà… snif ! le temps passe vite !), nous avons décidé de visiter la capitale : Palma. Mais quand on a planifié nos vacances, on a remarqué que cela coïncidait avec le carnaval de Palma. Super, on devrait pouvoir mixer les deux activités.

Après notre petit déjeuner on quitte l’hôtel en direction de Palma (30 minutes environ).

Vue depuis notre chambre. OK, faut pas se pencher tant que ça en fait…

On est tout en bas, derrière les buissons

Et la vue sur la piscine extérieure devant la mer.

En arrivant à Palma, on cherche une place pour nous garer près du centre, mais après quelques minutes à tourner, on finit par prendre une place dans un parking souterrain.

Il y a deux carnavals à Palma aujourd’hui:

  • Le « Sa Rueta », le carnaval des enfants, de 10h30 à 13h. Tous les enfants sont déguisés, et ils peuvent jouer à des jeux géants (et gratuits), se faire maquiller, etc.
  • et le « Sa Rua », le vrai carnaval pour tout le monde, avec défilé de chars et tout…

On commence donc la journée par le carnaval des enfants.

Des jeux géants installés sur les routes qui ont été bloquées à la circulation

Domino géants, marelle, etc.

Eden dessine Bob l’éponge

Quelques troupes passent de temps en temps, probablement qu’elles s’entrainent pour l’après-midi

Sinon, j’ai pris en photo quelques costumes que j’ai trouvé sympa. On fait un concours ? chacun vote pour son costume préféré 🙂 Celui du croco était posé sur le gars… il était immense et devait peser hyper lourd

La famille clown. On a remarqué que beaucoup de familles se déguisaient tous de la même façon

Mouzi bouzi le p’tit tigre…

Princesse… Cette année la reine des neige avait grave la côte !

Le camion des « bombers de palma »

Avec Eden & Poupoussy à son bord

Distribution de ballons !

Eden est aux anges. Bon, ce qui devait arriver arriva un peu plus tard. On a eu droit à « Mon balllooooooooooon », suivi de quelques minutes de pleurs… Le monde est cruel

Trop fort lui !

C’est Stitch ?

Spiderman

Sympa les échasses…

ça fait toujours son petit effet…

Captain America !

On a mis Eden sur un stand de maquillage…Marrant le dino

Et la famille pink !

Elle a choisi un papillon…

Costume avion

ça prend forme…

La reine des neiges ?

Ah je crois que je m’en suis mis un peu sur le doigt

Trop mignon 🙂

Des grands bonhommes…

La finition

Alors, c’est joli ?

Distribution gratuite de cotillons…

Famille légo

Pikachu !

Il est 13h, on quitte la foule et on cherche un endroit pour manger. Ce n’est pas ce qui manque à Palma, mais bizarrement, on atterrit dans un KFC. Tant pis pour le régime, dernier jour de vacances, on profite.

Après avoir fait le plein d’énergie de calories, il faut faire un peu de sport. On trouve l’office du tourisme juste en face de la place où on se trouvait. Il nous indique où on peut louer des vélos (à deux pas d’ici). On loue deux vélos dont un avec un siège bébé, et nous voilà partis pour découvrir quelques quartiers de Palma. Il y a deux pistes cyclables qui ont été aménagées à Palma. Une qui fait plus ou moins le tour de la ville (sur un mini périphérique, mais avec piste cyclable à part), et une autre qui longe la quasi-totalité de la baie de Palma (donc 35 km dans un sens et 15 dans l’autre d’après notre loueur). Ce dernier nous déconseille d’ailleurs de faire du vélo sur les axes routiers, les chauffeurs n’ayant d’après-lui pas vraiment l’habitude des cyclistes (ça m’étonne quand même, vu le nombre qu’on a vu pendant toute cette semaine… m’enfin).

On fait d’abord le tour du périf, puis on longe la baie de Palma en partant vers l’Est.

Nos beaux vélos

Rhooo elle est belle !

En arrivant sur le front de mer

La fameuse cathédrale de Palma

Quelques sculptures géantes sont également posées là

La cathédrale

est assez inspirante. Si j’avais su dessiner, probablement que je me serais installé ici…

ou là…

On continue de longer la plage sur quelques kilomètres.

Puis on fait demi-tour et on revient vers Palma…

On traverse la ville mais cette fois en passant par le centre et non plus par le « périf » et la piste de vélo officielle. On a un gros coup de bol car on repasse par les mêmes artères que le carnaval de ce matin et de ce soir, sauf que là tout est désert : pas de voitures (la circulation est bloquée par la police), pas de gamins (rentrés chez eux), et pas encore la foule amassée pour voir le carnaval des adultes. Du coup on a la route pour nous tous seuls…

Un sympathique tag

Vers 16h30 on rends les vélos, et on file prendre la poussette dans la voiture pour qu’Eden puisse faire sa sieste (elle avait commencé sur le vélo un peu plus tôt mais sans vraiment s’endormir…)

Malheureusement elle ne veut plus se coucher.

On s’installe sur la dernière ligne droite où le carnaval doit passer et on attend. Pendant ce temps, j’en profite pour faire encore quelques photos pour le concours de déguisements…

Les gens commencent à s’installer au bord de la route

Mon déguisement préféré… je sais, je ne suis pas objectif !

La famille M&Ms

La famille Batman / Superwoman

C’est quoi ça ???

Le guerrier de l’espace

Les « pink girls »

Le p’tit lapin !

Un autre capt’ain america

ouhhh

Trop fort E.T.

un p’tit lutin

Le carré noir

La famille patate…

curés et soeurs…

le p’tit squelette. Il savait à peine marcher, mais il était trop drôle.

Au bout d’une bonne heure d’attente, les premières troupes arrivent enfin à notre hauteur. Au début c’est plutôt des troupes avec des enfants (sûrement des écoles ou associations pour enfants)

Ici la troupe des chouettes

Derrière, c’était les « bailar con mama » (qui, d’après notre compréhension veut dire « danser avec maman »). En effet, toutes les danseuses avaient un p’tit porté en écharpe ou en mandouka !

Et derrière, les papas qui trainent les poussettes 😀

Les éboueurs / nettoyeurs de rue

la troupe des hiboux

hehehe

bonne dégaine les p’tits !

la troupe des oranges

Eux étaient trop forts. ils avaient pas l’air super vieux, genre ados de 13-15ans max, mais ils s’étaient déguisés en pack de bière. Et ils criaient un truc en espagnol où on pouvait comprendre viva la bière, viva alcool 😀 ça promet !

les soldats tristes 😀

c’était pas gai !

les fausses danseuses ballerines…

la troupe Tetris !

carrément le semi-remorque !

les flamands roses…

pas de bol le papa…

là il y avait manifestement un message politique contre les catalans. genre « Les baléares ne sont pas la catalogne »…

Trop cool !

Oh c’est beau

Magnifiques…

Bon, il se fait tard, la p’tite commence à fatiguer (pas de sieste – rappel), et on a un vol à prendre à la première heure demain. On décide de lever le camp avant la fin des festivités. On contourne la foule et on longe la ville par le sud. En nous approchant du parking on passe devant un énorme marché de Foodtrucks et de stands de bouffe spécial carnaval.

Les bâtiments à la tombée de la nuit, ça prend une autre dimension

On s’installe dans une espèce de cantine / gargote où ils servent des assiettes locales à base de patatas fritas, croquettas, socis et autres patatas con légumes… Que des bonnes choses 😀

On se prend une assiette de chaque histoire de finir la semaine en beauté, accompagnée d’une sangria maison.

Retour à la voiture, Eden fatigue beaucoup mais tient le coup. On s’arrête en chemin pour laver la voiture histoire de la rendre dans un état proche de celui auquel on l’a récupéré (les joies du LowCost – le service est facturé au prix fort sinon)

Demain, réveil à 5h30 !

25 février 2017 – Route de la Serra de Tramuntana

Notre programme de la journée est ambitieux. Nous souhaitons faire une grande partie de la route qui longe la côte ouest de Majorque, entre la Serra de Tramuntana (la chaine de montagne locale) et la mer.

Notre hôtel est idéalement situé à quelques kilomètres d’Anthrax d’Andratx, qui est justement le point de départ de cette belle balade recommandée par le Lonely.

Nous nous levons dès que le coq Eden a poussé son cri (soit vers 7h45) et après un p’tit déj dans notre appartement nous partons rejoindre Andratx. A la sortie d’Andratx nous voulons prendre la fameuse Ma10 qui longe la côte en direction du nord, mais nous nous heurtons à un panneau écrit en majorquin et à deux plots qui barrent la route. On se dit qu’il y a peut être des travaux sur quelques centaines de mètres. On regarde la carte. Il n’y a pas beaucoup d’alternatives :

  • Soit on tente de rejoindre la Ma10 en contournant le barrage par une petite route de montagne sur quelques kilomètres
  • Soit on fait carrément un énorme détour et on rate toute une partie de la route côtière en traversant dans la pampa Majorquine (merci Lazer!)

On tente l’option 1, ce serait dommage de faire l’impasse sur un bout du trajet. Nous voilà donc partis sur une minuscule route de montagne sur quelques kilomètres, puis on récupère la Ma10. Sur la route, très peu de voitures. On voit encore quelques panneaux avec la même indication : « Carretera tallada », mais cette fois pas de barrière. On se dit qu’il y a peut être eu un petit éboulement, mais que la route est passante à présent. On trace donc notre chemin, jusqu’à arriver à cet endroit.

Là on se dit que manifestement on n’aurait pas dû emprunter cette route. Elle est bloquée pour travaux sur le tunnel, impossible d’avancer…

Bien bien bien… C’est plus ou moins la seule route dans le coin pour aller au nord…

On fait demi-tour et on retourne à Andratx. On prend donc l’option 2 qui nous fait un gros détour à travers la montagne.

Bon, la route est sympa quand même.

Et on passe devant des châteaux et domaines forts sympathiques…

Nous rejoignons la Ma10 après un peu plus d’une heure de route. Notre première destination est Port Valldemossa. D’ailleurs on a remarqué que presque toutes les villes côtières étaient divisées en deux : un port, entouré de quelques maisons, mais souvent assez petit, et une ville en retrait, plus grande. Il en est ainsi d’Alcudia, Valldemossa, Soller qu’on visitera plus tard… D’après ce qu’on a compris, la ville était toujours construite à l’écart pour éviter les attaques de pirates à l’époque… Bon aujourd’hui, ça doit être un peu moins fréquent, mais ils ont gardé ce découpage.

Bref, nous descendons donc la route de Port Valldemossa, plutôt impressionnante. D’en haut on peut voir le petit village.

Il est tout en bas là

En arrivant, on découvre un minuscule hameau de quelques maisons accroché à la falaise

Le vent souffle assez fort, et il forme de belles vagues. On a vu quelques surfeurs s’équiper…

On se balade dans les ruelles du village

On quitte Port Valldemossa et on se dirige vers Valdemossa tout court. Il s’agit d’un village très touristique. L’été apparemment des dizaines de bus déversent les touristes ce qui fait que le village est blindé. Hors saison c’est un peu plus calme, même s’il y avait déjà pas mal de monde. Le village est effectivement plutôt sympa avec des ruelles pavées, de belles maisons et églises, et quelques curiosités intéressantes.

Une spécialité locale ? le saucisson en forme de b*** ?

Jardin devant une église

avec un clocher bleu

une des places centrales. Cela nous a beaucoup rappelé des petits villages provençaux…

même les cafés et terrasses…

Bon, on n’a toujours pas convergé sur cet arbre…

Vue du village de Valldemossa…

Vue d’ensemble…

On quitte Valldemossa et on poursuit notre route côtière. On passe le magnifique village de Deia sans nous arrêterLe village de Deia

On trace directement jusqu’au petit village de Fornalutx qui serait, d’après le Lonely, l’un des plus beaux villages de Majorque.

On s’arrête d’abord pour déjeuner dans un resto recommandé par le Lonely. Le cadre est magnifique, avec une terrasse au soleil et vue splendide sur les montagnes. La bouffe est moins réjouissante. On a voulu tenter une des spécialités du coin (Côtelettes d’agneau au thym), eh ben c’était un peu « réchauffé »…

la « place du village »

Et notre terrasse…

Le village est accroché à la colline, avec des ruelles pavées et en escalier…

la relève semble assurée !

Face nord du village. On va prendre la route des montagnes là bas au fond.

Partout, des orangers et citronniers !

Et la maison des cyclistes. D’ailleurs, on n’en a pas du tout parlé, mais c’est fou le nombre de personnes qui font du vélo sur l’île. C’est simple, on en voit partout, tout le temps. Ils sont super bien équipés, et font probablement des circuits de plusieurs dizaines de kilomètres (avec des cols à franchir et tout). J’ai l’impression par ailleurs que les infrastructures sont étudiées pour correspondre aux attentes des cyclistes. Restaurants en bord de route, hôtels adaptés, etc.

On quitte Fornalutx et on retour quelques km plus tôt sur la Ma10, vers la ville de Soller. On trouve une place pour nous arrêter près du centre et on déambule dans la ville. Eden en profite pour faire sa sieste. Soller est reliée à Palma par un vieux train électrique avec des wagons en bois d’époque. Il y a aussi un tram qui y circule parfois (apparemment les départs sont synchronisés avec l’arrivée du train)

La place centrale

Est traversée de part en part par les voies du tram. c’est assez étonnant !

les gens semble habitués

la banque centrale

cafés et terrasses

En arrivant à la gare, on voit un train sur le départ.

Dans les ateliers, de drôles d’engins. Ici une vieille camionnette Renault transformée en mini-locomotive…

et là du matériel de rechange

Les trams attendent également leurs passagers

En attendant le départ

Puis, un tram arrive, et quelques minutes plus tard, le train démarre en direction de Palma

Le tram repart alors dans l’autre sens, et traversant la place centrale

Puis s’échappe de l’autre côté de la ville…

La visite de Soller vaut carrément le coup.

On continue notre route en grimpant dans les montagnes. On s’arrête rapidement au belvédère de Ses Baraques, et on aperçoit le village de Port Soller en contrebas

Puis on continue vers le nord en grimpant toujours plus haut. On aperçoit deux lacs d’altitude fermés par des barrages, ainsi que le sommet le plus haut de Majorque (1400m environ), mais impossible d’y grimper (zone militaire).

 

L’étape ultime de notre périple d’aujourd’hui s’appelle Sa Calobra, ou plutôt la route qui y descend. Extrait de la description du Lonely : « Toute la route que vous avez fait jusqu’à présent n’était que le prélude envoûtant à la route de 12 km tout en lacets qui descend jusqu’à Sa Calobra. Que vous vous pâmiez devant les ravins vertigineux, frissonniez à la vue d’un autocar s’engouffrant dans une crevasse rocheuse étroite au possible, ou grimpiez jusqu’au sommet à vélo, cette route extraordinairement tortueuse, qui part au nord de la Ma10 est absolument spectaculaire. Creusée dans la roche et contournant d’étroites crêtes pour rejoindre la côte, elle est l’œuvre de l’ingénieur italien Antonio Paretti. Ces lacets et virages en épingle à cheveux auraient été inspirés, dit-on, par la façon dont on noue une cravate ».

La route est effectivement très impressionnante !

On arrive à Sa Calobra juste au moment où le soleil se couche. Je pars quelques minutes à l’embouchure du torrent el Parreis dont les photos illustrent souvent Majorque.

Pour y accéder, on longe d’abord la « calanque » de Sa Calobra, puis on traverse la montagne dans de minuscules tunnels creusés à même la roche et qui permettent de faire passer une personne dans chaque sens.

Sa Calobra

D’anciennes maisons de pêcheurs ?

Une fenêtre dans le tunnel

Et puis cette « plage » de galets. En fait, c’est probablement trop dangereux de se baigner ici, les vagues sont très fortes, et il y a un risque de s’écraser contre les falaises.

Mais le spectacle et la lumière sont magiques ici.

De l’autre côté, c’est l’arrivée du « torrent » plutôt un p’tit ruisseau pour le moment.

Je ne m’en lasse pas…

Deux biquettes accrochées sur les flancs de la falaise

et un « flottin » qui s’est perdu…

reflets

En repartant, un arbre au soleil couchant…

On se croirait dans la savane africaine…

On rebrousse chemin, et on parcourt les 12 km de montée jusqu’à la « route principale ». C’est presque plus facile à conduire de nuit, on voit tout de suite quand un autre véhicule va nous croiser.

Puis on revient à Soller et on trace directement en direction de Palma par la voie rapide (45 minutes contre plus de 3h à l’aller 🙂

On s’arrête quelques kilomètres avant notre hôtel dans un supermarché pour faire quelques courses. Ce soir, c’est sushi 🙂

24 février 2017 – Santa Margalida – Es camp del mar

Normalement nous avions prévu de prendre la route côtière de l’ouest aujourd’hui, mais le temps en a décidé autrement. En regardant la météo hier soir, on s’est aperçu qu’il allait pleuvoir aujourd’hui. Du coup, faire cette belle route sous la flotte ne nous emballait pas trop. On a donc décidé de revoir nos plans et de partir directement à Palma pour trouver une occupation en intérieur.

Après un p’tit déj dans notre charmante finca, nous quittons nos hôtes et traversons Majorque du nord au sud par les petites routes. L’île est en fait assez petite, et on la traverse en moins d’une heure. On profite ainsi de la campagne majorquine (majorquaine ? majorquaise ?) et de ses paysages bien différents de la côte.

De nombreux moulins sont encore présents sur l’île.

Nous arrivons à Palma juste à côté de l’aéroport où nous avons atterri lundi. On se dirige ce matin vers l’aquarium de Palma, réputé comme étant un des plus grands du pourtour méditerranéen…

On y passera y restera jusqu’en début d’après-midi, à contempler poissons, raies, méduses, requins et coraux…

quelques extraits ci-dessous…

ça bouge vite un hippocampe !

Devant le grand bassin

Les méduses sont hyper relaxantes.

On est restés longtemps à les admirer dans leur bassin

En plus ils ont installé des lumières qui changeaient tout le temps de couleur

C’est limite hypnotisant !

Ils ont bien fait d’installer des bancs juste en face du bassin

Qu’est ce qu’on est bien installés ici !

Je resterai bien encore un peu…

ça donne presque envie de s’acheter un bassin, de le remplir de méduses, et de l’installer dans le salon 🙂

Toujours le grand bassin !

Avec le grand requin. Quand je demande à Eden quel bruit il fait le requin, elle me répond « Pom pom pom pom pom » (cf. Les dents de la mer… :D)

Il n’a pas l’air commode !

Le bateau des pirates…

Tiens, un p’tit poisson mignon !

Les dents de la mer 2

Les dents de la mer le retour

Les dents de la mer le retour de la revanche

Hey, Némo !

avec son papa

Il cherche Dory… mais où est ce qu’elle a bien pu se fourrer encore celle-là ?

Bon laisse tomber, on va aller s’acheter une bière !

Chais pas c’que j’ai là, mais j’me ferais bien un p’tit somme…

salut les amis, ça gaze ?

Il y avait un bassin avec des raies manta. Une d’elle était un peu fofolle et voulait absolument sortir du bassin !

Nous quittons l’aquarium et recherchons un endroit où manger ce midi. On est en plein « Platja de Palma » (plage de palma), autrement dit, la zone de fête par excellence sur la baie de Palma. Ce n’est pas les restos qui manquent, par contre, niveau qualité faut bien choisir son camp.

Quelques minutes sur google nous permettent de tomber sur un resto fort sympathique qui fait de la cuisine fusion Majorquaine/quine/quaise mélangée à d’autres tendances.

On décide de faire couleur locale et de ne prendre que des entrées en forme de tapas.

Résultat : c’est délicieux !

Assiette de tapas locale

Assiette de légumes grillés

Assiette de poulet croustillant aux pétales de corn-flakes.

il y avait aussi le fameux pain toasté frotté à l’ail et tartiné avec de la purée de tomates, ainsi qu’une mini tortilla maison délicieuse !

Il est environ 15h quand on quitte le resto. Il pleut, la p’tite n’a pas encore fait sa sieste, je ne suis pas encore en grande forme (les acariens ont gagné pour le moment). On décide d’aller prendre nos quartiers à l’hôtel et de siester un coup.

Notre hôtel pour les trois derniers jours ici se trouve à Es camp del mar, une petite crique au sud ouest de majorque, à environ 30 minutes de Palma, où ont été construits des complexes hôteliers au bord de l’eau. Pas vraiment notre tasse de thé, mais nous n’avons rien trouvé de mieux sur cette période (beaucoup d’établissements sont fermés hors saison – celui là a ré-ouvert juste quelques jours avant notre arrivée).

Il s’agit en fait d’un appart-hotel. Chaque appartement est composé d’un salon / salle à manger / cuisine américaine, d’une chambre et d’une salle de bains. Le nôtre est au rez de chaussée, face à la mer (ou presque, en fait face à des arbres qui donnent sur la mer… Poupoussy me dit que si on se penche un peu à gauche, en regardant de travers, et en fermant l’œil droit, on voit la mer…).

On s’installe, on ferme les rideaux, et on sieste un coup jusqu’à 18h30. On se réveille en pleine forme et on décide d’aller tester la piscine (intérieure) de l’hôtel. On n’est pas tous seuls, mais c’est plutôt cosy et l’eau est bien chaude.

On y reste jusqu’à la fermeture (20h). Pour le soir, l’hôtel propose un resto mais qui nous a l’air un peu trop chicos avec la p’tite (en plus, on a déjà bien mangé ce midi). Il y a aussi une mini supérette face à l’accueil, mais vraiment très peu de choix. On décide de tenter notre chance à Port d’Andratx, situé à 2km à vol d’oiseau (et au moins 15km par la route tellement il y avait de virages) qui est un port de plaisance et une promenade où on trouvera sûrement notre bonheur. On finira par trouver un supermarché encore ouvert (20h45, il ferme à 21h) et on s’achète de quoi pique-niquer à l’hôtel ce soir.

Si la météo le permet, demain nous tenterons de faire la route de la côte ouest

23 février 2017 – Santa Margalida – Cap des Pinar – Pollenca – Cap des Formentor

Notre appartement est sympa mais il doit contenir quelque chose qui me rend allergique. Peut-être des acariens ? La nuit a été perturbée et ce matin je me réveille avec les yeux gonflés, la gorge qui pique et le nez qui coule…

La « Finca » de nos hôtes

Et notre maisonnette…

M’enfin, cela ne va pas nous empêcher de profiter de la journée. Poupoussy nous a encore concocté un programme d’enfer.

Après un p’tit dej boosté par rapport à la normale, nous partons en fin de matinée en direction du « va chercher les épinards » dixit Eden. En réalité il s’agit du « Cap des Pinar », un bras de mer qui s’avance depuis Alcudia vers le nord. On y trouve plusieurs sentiers de randonnée allant de 40 minutes à plus de 6h. Vous nous connaissez, on a pris le plus long.

C’est donc parti pour 40 minutes de grimpette dans la foret… 😀

La balade démarre après nous être arrêtés près d’un restaurant « Ermita victoria ». Là ce bâtiment n’a pas été identifié. il ne s’agit pas du restaurant qui était juste à côté…

Eden est super motivée sur les premiers mètres…

Le fameux bâtiment sans fenêtres…

Ouais, je cours comme une fofolle dans la montée…

Première pause avec ces trois croix plantées là…

Maman j’ai chaud. Enlève ton pull ma chérie…Vue sur le cap de formentor…

Quelques minutes plus tard : « Maman, je suis fatiguée »… Mmmm OK…

M’enfin, en même temps le sentier devient de plus en plus étroit au fur et à mesure qu’on grimpe.

A un moment donné, on avait le choix entre deux pistes. On en a choisi une et c’était probablement la mauvaise. Résultat, on commençait à descendre un peu trop à notre goût… Bref, on n’a jamais vu la tour de guet pour laquelle on a fait le déplacement. Mais c’est pas grave, le spectacle et le paysage en valaient largement la peine :

Vue sur le cap des formentor

La ville de Port Pollença

On redescend par le même chemin jusqu’à la voiture…

Ensuite, on a emprunté une route qui devait nous amener au plus près du phare du cap des Pinar. Malheureusement, comme indiqué sur le Lonely, on y arrive presque, mais la zone du phare est une zone militaire, impossible d’y accéder.

On n’ira pas plus loin…

Mais c’est sympa. il y a de petites criques en contrebas…

Le phare est juste là bas…

Vers 13h30 on met le cap vers Pollença, petite ville pleine de charme avec des petites places sympathiques, des cafés et des galeries d’art.

On se trouve un resto recommandé par le Lonely pour ses tapas qui seraient exquis. On ne trouve pas de tapas (c’est peut être pas la bonne heure ?), mais un plat du jour (boulettes de viande sauce tomate) pour la p’tite et Burgers maisons pour nous.

ça a de la gueule !

Eden avant…

Eden après… « Ben quoi ? qu’est ce qu’il y a ? qu’est ce que j’ai fait encore ? »

Après le déjeuner, on se balade un peu dans les ruelles de Pollença.

Le « Calvaire », escalier qui mène à une chapelle du 18ème siècle est gravi par certains pèlerins à genoux…

Les ruelles animées de Pollença

Ces gens attendaient quelque chose, mais on n’a pas su ce que c’était. peut être le carnaval (certains enfants étaient déguisés…)

Les rues de la vieille ville sont très étroites, mais les habitants s’y garent quand même.

Du coup, toutes les voitures (sans exception) sont rayées du côté droit 😀

Alors on n’a pas tout compris du menu, par contre, ce qui nous étonne c’est que si on prend une socis, ça fait 8€, et si on n’en veut pas (No Socis), eh ben c’est 10€… c’est pas très logique tout ça !

Avant de quitter Pollença, Poupoussy me lit un passage du Lonely : « Au sud Pollença, la MA2200, l’une des routes les plus sinueuses de Majorque, vous mène après 1,5km au « Santuari de la mare de déu des puig », couvent du 14ème siècle juché sur la colline de Puig de Maria. Vous ne trouverez aucun chauffeur de taxi assez téméraire pour se lancer dans l’aventure – ce qui en dit long sur sa dangerosité. Si vous souhaitez malgré tout tenter votre chance au volant, restez en première et progressez lentement ».

Tient donc, voilà qui excite ma curiosité !

Nous voilà donc sur cette fameuse route du couvent. Bon, c’est vrai qu’elle est étroite et sinueuse. A chaque virage tu pries pour qu’il n’y ait personne qui vienne en face. Et dans chaque ligne droite tu te demandes comment tu fais si jamais un autre véhicule arrive dans l’autre sens…

Mais finalement ça se fait très bien (bon, OK, conducteurs aguerris requis).

En haut, la vue sur Pollença est splendide.

 

On reprend la route de l’impossible dans l’autre sens. Elle se fait bien en descente aussi. Il faut juste s’y reprendre à deux fois à chaque virage…

On se dirige ensuite vers Cala Saint Vincenç, petite plage sympathique qui se trouve sur le flanc est du cap du formentor.

Plusieurs criques naturelles avec des plages qui doivent être bondées en été. là c’était plutôt serein

Probablement un restaurant au bord de l’eau, ou une boite de nuit

En descendant au bord de l’eau

Marrant ce radeau

Vue sur les falaises du cap du Formentor

Il est temps de partir à l’assaut du Cap du Formentor. Le Lonely conseille de s’y rendre au coucher du soleil pour avoir une belle lumière. C’est ce qu’on fait, mais malheureusement il n’y aura pas de belle lumière aujourd’hui. Plutôt des nuages bas et un ciel laiteux. Tant pis, une autre fois peut être pour les photos de type « carte postale ». Pendant le trajet Eden s’endort pour la sieste. Du coup Poupoussy reste pour la garder au premier « spot » de point de vue pendant que je pars immortaliser le paysage.

Une rampe d’accès a été aménagée sur la falaise qui tombe à pic dans la mer

La rampe longe la falaise, c’est assez impressionnant !

En face, le paysage est magnifique

de part et d’autre de la rampe d’accès…

La route qui continue vers le cap

On est vraiment tous seuls…

On emprunte ensuite une petite route encore plus étroite qui nous amène à une tour de guet qui surplombe la falaise où on était à l’instant

On était garés à gauche de la photo, au milieu, et on a emprunté la rampe d’accès qui nous mène jusqu’à la pointe blanche… c’est fou !

la route qu’on vient d’emprunter

L’hôtel de formentor. ça doit être sympa en été avec l’eau turquoise…

On redescend vers la voiture (Eden était réveillée lors de cet arrêt)

On continue sur la route qui mène à la pointe du cap de Formentor. La lumière devient de plus en plus faible. On n’a pas réellement de coucher de soleil (caché par les nuages), mais la nuit devrait être bientôt là.

On s’arrête encore une ou deux fois au bord de la route pour admirer le paysage

Oh pinaise ! là c’est vraiment au bord de la falaise, sans aucune protection. Cardiaque / sujets au vertige s’abstenir !

Notre fier destrier !

Puis après une vingtaine de minutes, nous arrivons enfin au Cap des Formentor, point le plus septentrional de Majorque (cette fois, c’est vrai !)

Le phare fonctionne pour de bon. Eden est ravie !

La route qu’on vient d’emprunter

Voilà, il fait déjà presque nuit. On repart dans l’autre sens contents de notre journée. Au retour, on fait une petite pause au supermarché local pour nous approvisionner pour ce soir et demain matin. Repas léger après le burger de ce midi (salade).

Pour Eden, on y ajoute une petite touche locale : « La vaca que rie »

Eden est KO et s’endort en quelques minutes.

 

22 février 2017 – Cala Millor – Santa Margalida

La nuit fut un peu plus longue que la précédente, Eden nous ayant laissé une grasse mat’ jusqu’à 7h45. Au réveil, je termine l’article de la veille puis on redescend prendre le p’tit dej au restaurant de l’hôtel. On pensait que tous les jours c’est le même buffet, mais en fait il y a des p’tites variantes qui font que ça reste intéressant. Genre ce matin en plus des omelettes, oeufs brouillés, oeufs au plat, bacon, saucisses, beans, charcuteries, fromages, pains, céréales, boissons, mikshakes, poissons, crèpes, confitures… il y avait aussi diverses tortillas espagnoles, avec poivrons grillés, herbes, ou oignons… De quoi démarrer la journée avec un peu d’énergie.

Mais de l’énergie, il nous en faut vu le programme sportif imposé proposé par Poupoussy.

Après avoir rangé nos affaires et rendu les clefs, nous partons en direction de Alcudia.

Vue depuis la terrasse de notre chambre.

Un peu avant Alcudia on s’arrête à la réserve naturelle de S’Albufera.

La réserve se situe à quelques mètres de la plage.

Il s’agit, d’après le Lonely, d’un territoire privilégié pour l’observation des oiseaux, puisque pas moins de 303 espèces y ont été recensées, soit plus de 80% des espèces répertoriées dans les Baléares. Plusieurs sentiers ont étés aménagés dans le parc, dont certains peuvent être empruntés en vélos. Cool, ça faisait au moins une semaine qu’on n’en avait pas fait (notre dernier exploit c’était samedi dernier : le tour du lac d’Annecy – 35 km !)

On loue donc deux vélos à l’entrée du parc, et nous voilà partis sur les chemins.

Le chemin qui mène au « centre d’information », passage obligé pour recevoir un « droit de visite » gratuit.

Le long du canal, premières rencontres avec des poules d’eau.

Puis des coin-coin

On décide de faire d’abord deux kilomètres jusqu’à un premier point d’observation. Il se situe tout au bout là bas…

Traversée du grand canal qui coupe la réserve en deux

Sur la route, ce qui ressemble de loin à une aigrette…

Les derniers mètres doivent se faire à pieds au dessus d’une zone humide

Puis on entre dans un petit cabanon en bois et on ouvre de petites fenêtres qui nous permettent d’observer les oiseaux. Là des cormorans a priori

et d’autres coincoins…

d’après le panneau à disposition à l’intérieur du cabanon, on a dû observer a minima des cormorans, des grèbes, des colverts, une aigrette, des canards souchets, des poules d’eau, un busard des roseaux, des hirondelles des mers et des mouettes rieuses.

Eden en pleine action

Le site est sympa. situé à quelques pas d’une station d’épuration / usine de recyclage…

On rebrousse chemin, puis on attaque une boucle d’une douzaine de kilomètres autour du parc. On passe sur des ponts, on traverse quelques chemins, et on croise la route de plusieurs animaux en semi-liberté.

Je crois que tous les animaux rencontrés pendant ce voyage me montrent leurs fesses !

Ces chevaux n’ont pas dérogé à la règle

Après la moitié du périple

Tient une vache dans les roseaux…

Elle me montre ses fesses aussi ou je rêve ?

Le fameux busard…

Lors d’un de nos arrêts sur les postes d’observation

Mais… que vois-je !?

Sur les derniers kilomètres Eden ne chante plus, ne parle plus… que se passe-t-il ??

un regard vers l’arrière m’éclaire rapidement :

Bon, on va faire les derniers kilomètres doucement pour ne pas la réveiller.

On ramène les vélos vers 15h30, puis on continue vers le nord ouest en direction d’Alcudià.

On traverse des « villes » qui longent la mer, avec des hôtels, restaurants, boites de nuit de partout…

En arrivant à Alcudià on s’arrête et on visite le centre historique à pieds. Alcudià possède en effet des remparts datant du moyen âge, ainsi que quelques bâtiments historiques tout à fait charmants. Les ruelles du centre-ville se prêtent bien à une petite balade à pieds.

Les remparts vus de l’extérieur

Les ruelles du centre historique

La place centrale

l’hôtel de ville

Très sympa ces ruelles

Et les vieilles maisons de pierre

La porte de l’autre côté de la ville

Mais que font ces paires de chaussures sur ce câble électrique ?!

Un terrain de basket construit sur des remparts datant du 15ème siècle…

Une autre porte…

Avec ses palmiers…

Allez, après tous ces efforts, on s’offre une petite glace en terrasse sur la place centrale.

En repartant, Eden insiste pour balader Doudou dans la poussette, toute seule…

ça manque encore un peu de coordination et de sens de l’orientation, mais l’intention y est !

On retourne à la voiture, puis on se dirige vers notre spot de ce soir. Il s’agit d’une « finca » (ferme) dénichée sur AirBNB. les propriétaires possèdent une annexe qu’ils louent aux voyageurs de passage pour un prix à la journée tout à fait intéressant.

En arrivant sur place, à Santa Margalida, on sonne au portail. Un homme vient nous demande ce qu’on vient faire ici. Il ne parle pas anglais. On lui explique qu’on est les locataires AirBNB. Il nous ouvre, mais semble surpris de nous voir. Il va chercher sa femme qui se débrouille mieux que lui. En arrivant, elle nous demande si nous sommes les locataires de vendredi. On lui explique qu’on est les locataires d’aujourd’hui. Elle semble encore plus surprise que son mari. Elle nous fait douter. On regarde le mail de confirmation, mais c’est bien du 22 au 24 février. Elle regarde son mail, et c’est indiqué (avec notre nom) une réservation du 24 au 26 février. Bref, il y a eu un court circuit entre nous, AirBNB, l’agence qui s’occupe de ses locations et elle. Elle nous demande de revenir d’ici une heure, le temps qu’elle finisse de ranger. Pas de souci, on a de quoi faire dans le coin.

On décide d’aller faire un tour près de la plage, puis de faire quelques courses.

On rebrousse donc chemin et on se gare près de l’eau à Can Picafort. Puis on entame une petite balade le long de la plage.

On imagine que ça doit être bien blindé l’été, mais hors saison, le spectacle est assez déroutant. les restaurants sont fermés, les hôtels pour la plupart en travaux, et très peu de monde sur la promenade.

Fermé

Fermé

Le soleil est bientôt couché

Eden a encore la patate…

et court dans tous les sens…

Vue d’ensemble de la promenade

Et p’tite photo de famille…

Les allées perpendiculaires à la plage…

Avec deux parapentistes à moteur qui faisaient des figures

Assez impressionnantes…

Hôtel en travaux

Petits clin d’oeil aux Malgaches…

Tient, une cabine téléphonique ! ça fait des années que je n’en ai pas vu…

On quitte la plage, on s’arrête au supermarché pour quelques provisions pour le soir et le lendemain puis on retourne chez nos hôtes. Ils nous expliquent qu’on a eu de la chance qu’ils soient là quand on est arrivés, car à la base ils avaient prévu d’aller au ciné mais ils ont changé au dernier moment…

L’appartement est vraiment charmant. Un grand studio très fonctionnel + douche et WC séparés. On a aussi une terrasse, un coin barbecue, et tous le nécessaire pour dormir et faire à manger. Le pied !

On se fait un p’tit repas du soir avec nos provisions, puis on couche le fauve et nous ensuite.

21 février 2017 – Cala Millor – Porto Cristo – Arta – Capdepera – Cala Millor

Hier soir on avait briefé Eden pour qu’elle règle son horloge biologique sur 8h30 au lieu de 7h du matin. Cela ne devait être qu’une formalité vu qu’on l’avait réveillée à 3h30 du matin la veille…

En toute logique, ce matin, à 7h tapantes, on a entendu un petit « Maman d’amouuuuur, je suis réveilléeeeee »

Bon, OK… le coup de l’horloge biologique n’est pas encore complètement acquis.

Je termine l’article de la veille puis on descend prendre le p’tit déjeuner à l’hôtel. On a droit à un buffet gargantuesque, avec à peu près tout ce qu’on peut imaginer manger lors d’un p’tit déjeuner… (ainsi que ce que peuvent imaginer manger lors d’un p’tit déjeuner des allemands, britanniques, et espagnols : beans sauce tomate, bacon, poisson fumé, kartoffeln à l’huile, etc.)

On décide de se faire plaisir ce matin et de se remplir l’estomac histoire de tenir jusqu’à l’après-midi ou le soir.

Vers 10h nous voilà partis pour notre première destination. Il s’agit des Grottes du Dragon (Coves del Drac) situées à quelques minutes seulement de notre hôtel. La visite se fait de manière semi-libre : il y a un circuit qu’on ne peut emprunter que dans un sens, et qui n’est accessible qu’à heures fixes. Nous démarrons vers 10h45. Ce qui frappe dès l’entrée c’est la chaleur (près de 20°C) et l’humidité (environ 95%), alors qu’on avait prévu de gros pulls pour éviter le froid habituel dans ces lieux.

Mais le spectacle vaut largement le déplacement. D’immenses salles superbement éclairées s’offrent à nos yeux, avec des stalagmites et stalactites de toutes formes et couleurs. Quelques extraits :

A la fin de la visite on nous fait asseoir sur des bancs, dans le noir, dans une immense salle qui pourrait largement accueillir une cathédrale, et face à un lac souterrain. Puis (après un message en 6 langues : espagnol, allemand, anglais, français, italien, portugais – indiquant qu’il est interdit d’utiliser n’importe quel appareil d’enregistrement) démarre un concert de musique classique joué par 4 musiciens (2 violons, un violoncelle et un sur un clavier qui n’est pas exactement un piano – plus petit) qui traversent le lac sur une barque. Plus kitch tu meurs. Cela dit, l’effet est sympa. La musique n’est pas amplifiée (autrement dit, quand tu as une sortie de classe de 60 petits de 6-8 ans qui semblent tous atteints d’une mutation entre la Bronchiolite et l’anthrax et qui n’arrêtent pas de tousser, tu n’entends pas grand chose, à part les adultes encadrants qui essaient de calmer le jeu avec quelques « ssshhhhhhht » bien placés) ce qui permet de sentir les vibrations des instruments…

On quitte la grotte et on se dirige quelques kilomètres plus loin, au Safari / Zoo de Porto-Cristo (oui, c’est Poupoussy qui nous a concocté le programme. J’ai l’impression qu’elle veut nous prouver qu’il n’est pas ambitieux alors qu’en fait si !).

Après nous être acquittés des billets d’entrée (pas donnés), nous sommes autorisés à pénétrer avec notre véhicule dans le safari. Les animaux sont en semi-liberté. Ils ont un immense terrain où ils peuvent se déplacer où bon leur semble. Ce sont les voitures qui doivent suivre un circuit bien défini et s’arrêter quand des animaux sont juste à côté.

On a ainsi pu voir des très près un rhinocéros, des antilopes, des gnous, des zèbres, girafes, des autruches, et d’autres espèces dont on a déjà oublié le nom.

Le fameux rhinocéros de profil…

et son toussik !

Puis on voit un mouvement de foule… mais que se passe-t-il ?

Ah, c’est l’arrivée des babouins chamboule tout ce p’tit monde !

C’est clairement eux qui mettent l’ambiance ici. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à grimper sur les voitures :

 

Sauf les zèbres et les girafes qui restent imperturbables…

En sortant du safari, il y a un p’tit zoo où l’on peut voir de près d’autres animaux. On sent bien que les animaux sont un peu moins bien que dans la partie Safari…

Ce qui n’empêche pas Eden de s’approcher de certains d’entre-eux.

Salut le poney !

Salut la biquette !

Salut Simba !

Crinière contre crinière 🙂

Un caiman de Chine

Daisy l’éléphant

et Nala qui manifestement était un peu fatiguée…

Il y a une aire de jeux pour les enfants à la fin du zoo. Eden en profite pour tester toutes les installations

Le parcours du combattant

Un toboggan

Et puis surtout cet éléphant qui a l’air tout à fait inoffensif vu face…

Sauf que quand on le voit de profil…

Puis de derrière, on se rend compte de l’immense faute de goût des concepteurs 😀

Allez, il est temps de quitter notre safari et de continuer vers le nord-est de l’île. On se rend à Capdepera où se trouve le phare le plus septentrional oriental (private joke) de Majorque. On y accède par une petite route qui traverse une sympathique pinède.

En redescendant, on voit une falaise qui se situe juste au sud du phare et qui, de par son positionnement, permettrait de le prendre en photo sans contre-jour. On décide de s’y rendre. Après quelques cul-de-sacs on trouve un parking qui permet d’y accéder relativement facilement. 5 minutes de grimpette et me voilà en haut de la falaise, avec une belle vue sur le phare.

On aperçoit le phare au bout

Sur le chemin

les falaises

Eh ben voilà !

On repart de Capdepera et on se dirige vers Cala Ratjada. D’après notre guide, on y trouve un château qui mérite une photo, au moins de loin. Malheureusement, impossible de trouver un point de vue intéressant, on a fait toutes les routes aux alentours, et à chaque fois qu’on avait un point de vue il était interdit de nous arrêter. Puis quand on pouvait s’arrêter, le château n’était plus visible…

Tant pis, on trace notre route jusqu’à Arta où la vieille ville est semble-t-il de toute beauté.

Eden vient d’entamer une sieste (alors qu’elle clamait haut et fort qu’elle n’était pas fatiguée et qu’elle n’en avait pas besoin). On la place dans sa poussette et on se balade dans la vieille ville.

La place centrale, où se tient le marché toutes les semaines.

Un photographe s’est caché dans cette photo, sauras-tu le retrouver ?

De jolis pots de flowers

Celui-là est pas mal aussi, avec sa choucroute sur la tête

On décide de grimper en haut de la colline qui abrite une église (malheureusement en travaux)

Et une vue sur les toits de la ville

La place de l’église

Eden profite de la balade à sa manière…

On grimpe encore pour arriver jusqu’au chateau (Santuari de Sant Salvador). Sur le chemin on voit des arbres en fleurs. On lance les paris. J’ai l’impression de voir des amandiers, et Poupoussy des pêchers… qui pourra nous départager ?

Depuis là haut on a une vue sur la campagne environnante

Le château fort depuis l’extérieur

et dans l’enceinte

Une autre église là haut

Les demeures du coin ne sont pas mal

On peut faire le tour des remparts

On redescend et on s’achète une glace pendant que le bébé dort encore (parents indignes :D)

On repart en direction de l’hôtel (10 minutes de voiture) pour profiter de la piscine. Certains horaires sont autorisés pour les enfants.

On barbote avec Eden dans la piscine de l’hôtel jusqu’à 18h.

Après une p’tite douche on repart au centre de Cala Millor à la recherche d’un endroit pour manger. On trouve un restaurant italien qu’on avait repéré auparavant sur TripAdvisor qui semble bien noté. En effet, on est super bien reçus, la bouffe est entièrement faite maison (on sent que même les pâtes sont faites maison), et les tarifs carrément abordables, même le soir. Si vous êtes dans le coin, on vous recommande le « Osteria Pane & Olio ».

Retour à l’hôtel, rédaction de l’article et dodo.

20 février 2017 – Thonon-les-Bains – Cala Millor

Tout a commencé par le réveil qui s’est mis a sonner en plein milieu de la nuit, à 2h45 pour être plus précis. Un jour il faudra que Poupoussy m’explique l’intérêt de faire sonner le réveil 15 minutes plus tôt que l’heure à laquelle on doit réellement se lever. Autant en semaine, quand il faut se préparer pour aller bosser, je peux comprendre (OK : ça permet de l’éteindre de manière brutale en appuyant sur « Snooze », et d’attendre la prochaine sonnerie avec délectation en se disant qu’on vient de gagner 9 minutes de sommeil… joie), autant quand tu t’es couché vers 23h30, pour partir en vacances le lendemain, c’est juste pas humain. Bref, après un p’tit coup de snooze et 15 minutes plus tard, nous voilà réveillés et en pleine forme. Tout ou presque est déjà prêt : deux petites valises « qui passent dans la cage à lapin d’Easyjet », le sac photo, la poussette et le siège bébé d’Eden.

A 3h30 du matin nous sommes déjà sortis de la maison. Bizarrement on est seuls sur la route à cette heure-ci. Le trajet jusqu’à l’aéroport de Genève se fait en moins d’une heure !

A l’aéroport, le parking 51 (longue durée) nous attends patiemment. On nous avait dit qu’il fallait réserver sa place, mais finalement il en reste encore plein. Quelques minutes de marche dans le froid glacial de Genève la nuit (1° tout au plus – alors qu’on est fringués plutôt en mode « mi-saison » pour nous préparer psychologiquement au temps ensoleillé de Majorque) et nous voilà dans le terminal.

Le guichet Easyjet avance bien pour une fois. En même pas 5′ les affaires d’Eden sont enregistrées (ainsi que nos deux valises qui finalement voyageront en soute toutes seules comme des grandes – ça aussi un jour j’essaierai de percer le mystère des bagages à main d’EasyJet qu’on ne te fait pas payer parce que tu les prends avec toi en cabine que du coup tout le monde fait ça parce que les bagages en soute coûtent souvent plus cher que le billet d’avion mais que du coup il n’y a plus de place en cabine et qu’on te propose de mettre ton bagage cabine en soute gratuitement parce que ça les arrange bien et toi aussi – sauf que si tu avais su tu aurais pris une valise plus grosse et une veste pour ne pas te les cailler en sortie de parking à l’aéroport…). M’enfin.

A la sécurité Eden commence à raconter sa life à la dame en charge de faire passer le scanner : « Et mon doudou il s’appelle Miko comme le lapin de Salomé, et il mange de la paille, et moi je vais dans une autre maison à Majeuuuurque… ». Je pense qu’on pourrait s’en servir comme mule pour transporter de la drogue ou des armes… avec son numéro de charme ça passerait comme une lettre à la poste – alors que moi j’ai dû enlever ma ceinture, mes chaussures, et limite mes plombages pour passer…

On se retrouve au fin fond du terminal D à attendre pas très longtemps finalement avant d’embarquer.

Le vol se passe très bien, c’est même plus court que ce qu’on pensait (1h10 tout compris). A peine le temps d’emmener Eden 2 fois aux toilettes et d’y retourner une troisième fois pour nettoyer le gobelet de lait qu’elle s’est renversé dessus…

En arrivant sur place, on traverse l’aéroport de Palma de Majorque sur d’immenses tapis roulants qui font le bonheur d’Eden. On récupère nos bagages puis direction le loueur de voitures. Pour ceux qui ne sauraient pas, depuis quelques temps, à côté des loueurs classiques (Avis, Budget, National citer, Europcar, Sixt, etc.) sont apparus plusieurs loueurs low-cost qui cassent les prix. On a fait appel à l’un d’eux pour notre semaine. Pour un prix défiant toute concurrence (une dizaine d’euros) on peut avoir un véhicule pour la semaine. Histoire de ne pas se retrouver dans une smart avec les deux valises + la poussette, on a pris un modèle un peu plus grand et plus cher (allez, compter 30 euros). Sauf qu’à ce tarif là, c’est service minimum. Bref, il faut bien lire les p’tits caractères au moment de la commande pour se rendre compte que si tu ne fais pas gaffe, ils te livrent la voiture avec un plein et tu dois la rendre vide et qu’ensuite ils te facturent le plein « plein pot ». N’étant pas n00b à ce point, je prend l’option « premium » qui te permet de ne pas avoir affaire à ce genre d’arnaque. L’option te donne aussi quelques p’tits plus, notamment :

  • Une file d’attente « exclusive » histoire de ne pas faire la queue comme tout le monde
  • le choix du véhicule parmi ceux disponibles dans la catégorie

Bon, au moment d’arriver au stand il y avait bien un panneau « exclusive lane », mais personne pour y accueillir les clients.

Et quand j’ai demandé quels véhicules on pouvait avoir sur cette catégorie on m’a répondu « Seat Toldedo ».

« and what else » ?

« Seat Toledo »

Mmmm, OK… merci l’option premium…

Après une rapide inspection du véhicule, à part le fait qu’il a déjà pas mal de pétouilles (déjà bien répertoriées dans l’état des lieux du véhicule), qu’il sent la clope froide, qu’il n’y a plus d’antenne radio, que l’accoudoir central à l’avant est cassé, et que les pneus arrières ont l’air un peu lisses, tout a l’air fonctionnel.

Nous prenons la route qui s’éloigne de Palma en direction du Sud-Est. Nous traversons d’abord quelques cités balnéaires sans grand charme, mais nous arrêtons dans une boulangerie pour trouver quelque chose de light à manger pour le p’tit dej.

Le plus light qu’on aura trouvé est ce « petit » pain au chocolat :

Voilà qui ne vas pas arranger nos affaires caloriques.

On poursuit notre route en longeant la partie Est de la baie de Palma. On se plante à plusieurs reprises car on ne se fie qu’aux cartes peu détaillées du Lonely Planet (pas de GPS dans la voiture). Finalement on trouve notre route et on fait un petit détour pour aller admirer le Cap Blanc.

A cet endroit on trouve un phare qui a été inauguré en 1861 et qui, après de multiples rénovations (huile d’olive -> paraffine -> Gaz -> électricité -> LED) semble toujours fonctionnel. On ne peut pas accéder au phare mais le contourner par un chemin caillouteux

Ce qui fait le charme de cet endroit, c’est la magnifique vue sur les falaises abruptes qui surplombent la méditerranée :

Très impressionnant

Surtout que c’est sans filet. Il n’y a aucune protection, aucune barrière…

Le phare en contre-jour…

Ce rocher dépassait de tous les autres, par dessus le vide !

Voilà ce qu’on voit quand on baisse la tête au bord de la falaise !

Sur le chemin du retour.

L’étape suivante de notre périple est le village de Capocorb Vell. Il s’agit d’un village Talayotique remarquablement préservé. Alors, oui, je sais, vous aussi vous vous demandez ce que c’est qu’un village Talayotique. Eh bien je me suis posé la même question. Et figurez-vous que le Lonely donne la réponse : « Les îles Baléares se sont séparées du continent il y a environ 8 Millions d’années. Elles étaient peuplées d’une faune variée qui évoluait dans une nature intacte, loin de toute civilisation. Il y a environ 9000 – 10000 ans, des groupes de populations épipaléolithique (dernière période de la préhistoire) quittèrent la côte Espagnole à bord de navires rudimentaires et croisèrent l’île de Majorque. Ce furent les premiers hommes à poser le pied sur cette terre. […] Vers 1200 av. J-C, des tribus guerrières venues probablement d’Asie Mineure débarquèrent à Majorque & Minorque. Elles s’imposèrent à la population locale. Aujourd’hui on parle de la civilisation Talayotique, en raison des bâtiments qu’ils laissèrent derrière eux : les Talayots (tours de guet en pierre). »

Bref, les Talayots ne sont pas que de vulgaires cailloux éparpillés de manière nonchalante sur le sol. il s’agit de véritables constructions très anciennes et dont la fonction n’a pas encore été élucidée complètement. Certains pensent qu’elles symbolisaient le pouvoir des chefs locaux, d’autres qu’elles leurs servaient de monuments funéraires, d’autres encore qu’elles étaient destinées au stockage ou à la défense…

La première talayot à l’entrée du village n’est pas très impressionnante

Mais quand on approche des suivantes, on se rend compte que cette civilisation devait être quand même assez évoluée…

Nous quittons les talayots et on se dirige vers Colonia de Saint Jordi où nous avons repéré un bâtiment / musée assez hors norme (ce n’est pas tant le contenu du bâtiment qui nous intéresse, mais bien son architecture).

En effet, ce bâtiment en verre et pierres est du plus bel effet.

Il abrite en son sein un aquarium en sous-sol (nous n’y sommes pas entrés, il en existe un autre près de Palma qui nous semble mieux), mais surtout une immense fresque de Miguel Mansanet accessible depuis une rampe de sécurisation qui tourne sur 3 étages de haut. Impressionnant.

Au magasin de ce « centres de visiteurs » on achète une carte de l’île qui devrait nous être d’une grande aide pour la suite.

Après cette visite rapide, il nous faut trouver un endroit pour déjeuner. On décide de tirer jusqu’à Ses Salines où l’on a déniché 2-3 restos bien notés. A notre arrivée, on ne trouve que des restaurants fermés. Décidément c’est le risque de partir hors saison…

On se rabat sur le seul resto ouvert dans toute la ville. Il ne paye pas de mine, au premier abord.

Dans les ruelles de la ville

En attendant le repas

Alors, il est où ce repas ?

Eden a droit à une magnifique trotilla maison avec oignons et légumes, tandis que nous on se régale avec un poulet sauce aux amendes et une daurade entière pour Poupoussy.

Après ce repas bien mérité nous nous dirigeons vers la sortie de la ville pour visiter le Botanicactus : l’autoproclamé « plus grand jardin botanique d’Europe dédié aux cactus ».

L’endroit est vraiment beau avec une grande variété de cactus, plantes grasses, palmiers, etc.

Des Aloe Vera

D’immenses cactus bien poilus

D’autres avec des pics

Oh ils sont mignons ces p’tits cactus !

Ah, mais ils sont énormes en fait !

Une asperge géante !

La « Cactus hill »

Eden dans les allées entre les cactus

La foret de palmiers

il y a même un p’tit lac…

La tête de cousin machin

Ils sont vraiment grands ces cactus. Regardez, il y en a un qui essaie de pousser Poupoussy !

Des sortes de figues de barbarie

Celui là a vraiment de grosses épines !

Vue d’ensemble

Petit petit petit…

 

Nous quittons le Botanicactus et prenons la direction de notre hôtel de ce soir, à Cala Millor. Nous faisons une halte en route à Cala Figuera, un petit village de pêcheurs en bord de falaise. Au moment où on se gare, on voit des bâteaux de pêcheurs rentrer au port.

On descend rapidement pour les voir décharger leur cargaison…

L’entrée du port

Les marins s’affairent pour sortir les poissons des cales du bateau. Ils sont déjà rangés par catégorie. La pêche a été très bonne, il y a plusieurs chariots de ce type qui sont déchargés.

On flâne ensuite dans le port, puis au dessus, vers le village. Le coin a l’air paisible avec ses maisons au bord de l’eau…

Le bout du port

Sur le chemin du retour on croise des chenilles qui marchent en file indienne 🙂

Retour à la voiture. On termine les quelques 30 km qui nous séparent de Cala Millor. En arrivant on fait quelques courses dans le supermarché local, puis on emménage dans notre super hôtel déniché par Poupoussy. Il s’agit d’un immense complexe hôtelier en bord de mer. C’est pas notre tasse de thé d’habitude, mais c’est ce qu’on a trouvé dans le coin, et en hors saison c’est plutôt agréable. En pleine saison on imagine la folie que ça doit être dans le coin.

La chambre est immense (c’est en fait un « deux pièces » avec une chambre pour les parents et une pour les enfants). On se fait un picnic dans la chambre histoire de garder la ligne 🙂

Galettes, fromage, concombres, et yaourt 🙂

Eden sombre rapidement, et nous pas loin après.

Bilan

Après chaque périple, un rapide bilan s’impose :

  • Durée du voyage : 18 jours
  • Distance parcourue : environ 1’900km
  • Soit en moyenne : 105km par jour. Mais en réalité, si on enlève les 500km faits sur autoroute en 2 demi-journées à l’aller, et l’autoroute entre Aix-en-Provence et Nice, cela fait environ 45km par jour, ce qui est plus que raisonnable.
  • Col le plus haut : Col de l’Iseran à 2’770m
  • Dénivelé total : Probablement autour de 18’000m de dénivelé positif, et autant en négatif
  • Consommation moyenne : 14,3L/100 (soit 1L/100 de plus que pour la Scandinavie l’été dernier. Sans doute lié au dénivelé qui n’a pas été de tout repos pour le camion)
  • Les carnages :
    • Le vol du vélo qui a été un coup dur dès le 2ème jour !
    • Les problèmes électriques qui nous ont rendu la vie plus compliquée (bon, c’était pas la mort non plus, mais on s’est un peu rationnés (pas de télé, économie de lampes…), et on a été obligés de s’arrêter dans des campings pour recharger)
    • le tchi-tchou du réservoir d’eaux propres qu’on a cassé en arrivant…

Pour finir, quelques expressions qu’Eden a prononcé pendant le voyage :

  • Tous les matins au réveil : « on va où aujourd’hui ? » 😀
  • Au restaurant, elle demande au serveur : « Est ce qu’on peut avoir une caravane d’eau ? » (au lieu de carafe d’eau) 😀
  • Chaque jour, pendant qu’on roulait : « Aba (papa), je vais te chanter une chanson » et là ça partait sur une invention qui durait 10 bonnes minutes, sans queue ni tête
  • « Je ne suis pas fatiguée » (2′ avant de sombrer dans une sieste de 2h)
  • « Il faut réveiller pour dormir ? »
  • « J’ai mal aux gorgées » (au lieu de gorge)
  • Sinon elle est en plein apprentissage de la (non) concordance des temps, et c’est pas encore gagné :
    • « Tu te souviens ? on a fait du cheval demain ! »
    • Si on repasse à un même endroit deux fois : « Tu te souviens, on était là hier » (alors que c’était il y a 5′)
    • On va à la piscine hier ?
    • Je veux mettre de l’antiseptique tout à l’heure demain.
  • Sans oublier les fameux « pourquoi » (cf. un précédent post…). Avec parfois des séries qui n’en finissent pas :
    • « Pourquoi il y a un camion ? » (réponse : parce qu’il y a des travaux)
    • « Pourquoi il y a des travaux ? » (réponse : parce qu’il faut réparer la route)
    • « Pourquoi il faut réparer la route ? » (réponse : parce que la route est cassée)
    • « Pourquoi la route est cassée ? » (réponse : euh… Oh, regarde, une grue)
    • « Pourquoi il y a une grue ? » (réponse : ……..)

 

3 septembre 2016 – Le Grand Bornand – Thonon-les-Bains

On ne s’est pas fait dégager du parking du Grand Bornand (malgré le panneau on ne peut plus explicite : interdit aux Camping-cars). En même temps, personnellement, je suis plus attaché à l’enjeu d’une interdiction qu’à l’interdiction elle-même. Le parking est super bien placé, juste à côté du centre du village. Donc s’il était squatté par plein de camping-cars à longueur d’année, ça n’irait pas du tout. Mais là il était complètement vide (probablement hors saison, ni milieu de l’été, ni saison de ski), donc notre présence n’était pas du tout gênante…

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On ne peut pas dire qu’on dérange, là

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Bref, il nous reste encore une petite centaine de kilomètres à parcourir pour arriver à la maison, et au moins 2 cols. D’ailleurs, on démarre tout de suite par le col de la Colombière qui culmine tout de même à 1613m d’altitude. On est encore une fois pas tous seuls, puisque la course cycliste d’hier continue de nous poursuivre. Cette fois on a droit à la voiture balai et aux concurrents qui sont un peu à la peine.

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Dans la montée

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Au col

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On n’est pas seuls du coup, il y a un point de ravitaillement, et le départ de nombreuses randonnées

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Une fois le col franchi, on descend dans la vallée du reposoir, et on s’arrête dans le village du même nom pour une dernière vidange.

On prend ensuite la direction de Cluzes, mais par la « route touristique » telle qu’indiquée par le panneau « Route des Grandes Alpes » (jusqu’au bout!).

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Vue de la vallée de l’Arve depuis là haut

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A Nancy sur Cluzes, on a droit à un magnifique panorama des montagnes environnantes

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Avec le panneau explicatif, on comprend qu’on voit les montagnes qui sont juste à côté de chez nous

On redescend à Cluzes par une route très étroite (digne des premiers cols qu’on a passé), puis on traverse Cluzes et on remonte en direction de Taninges.

En arrivant aux Gets, on trouve le panneau du col (alors qu’on est passé devant des dizaines de fois sans le voir… comme quoi, quand on cherche… 😀

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On décide de prolonger encore un peu les vacances en s’accordant un pique-nique au bord du lac de Montriond.

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Il fait beau, il fait chaud, on est bien.

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Je tente même une mini sieste avant de rentrer, mais quelqu’un en a décidé autrement…

Voilà, il nous reste une vingtaine de kilomètres avant Thonon. On emprunte la route qu’on connait bien. En y regardant de plus près, elle est quand même assez impressionnante, avec ses gorges, falaises, virages, tunnels.

C’est vrai que quand on habite quelque part, on a tendance à oublier que le coin est sympa, et qu’il y a des choses à voir. C’est peut être aussi vrai à plus grande échelle. On s’en est rendu compte lors de ce voyage : il y a tellement de coins merveilleux en France qu’on se dit qu’on n’a pas forcément besoin de partir très loin pour être dépaysés… Avis aux amateurs de coins perdus, lisez ce blog et vous aurez quelques idées d’endroits à visiter absolument.

En arrivant à Thonon, on fait une dernière vidange (on en profite pour niquer le joint d’étanchéité du réservoir d’eau propre. Ça, c’est fait!), on vide les affaires à la maison, on va garer le camion à son endroit habituel.

Puis on fait une petite balade devant la mairie pour trouver ça :

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Eh oui, le kilomètre zéro de la Route des Grandes Alpes est bien à Thonon-les-Bains, juste devant la mairie

Et c’est à Eden que revient l’honneur de clôturer ce voyage, avec une photo très originale :

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2 septembre 2016 – Arèches – Le Grand Bornand

Le parking d’Arèches était calme et les animaux se sont bien tenus pendant la nuit (en tout cas on ne les a pas entendus. « Well done » les bêtes, qui, pour nos amis qui ne sont pas à l’aise avec la langue de Shakespeare, veut dire « bien joué », et non « bien cuit » qui serait quelque peu malvenu dans ce contexte). Après le p’tit déj on lève le camp et on se dirige vers le village de Beaufort. On s’est dit que le meilleur endroit pour visiter la coopérative et voir comment est fabriqué ce fromage était dans le village qui porte son nom (pour info, la coopérative est implantée dans plusieurs autres villes / villages – notamment à Bourg-Saint-Maurice – et on aurait pu faire la visite là-bas, mais on a préféré « l’original » à la copie).

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En descendant vers Beaufort

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Je croyais qu’on avait un deal !

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Le camion de la coopérative

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à l’extérieur du bâtiment. Remarquez que c’est n’importe quoi ces dessins : les deux gars n’ont pas de chaussures de sécurité !

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Alors ça c’est top : si en pleine nuit vous avez une soudaine et irrésistible envie de Beaufort, pas de souci, l’automate à Beaufort est disponible 24/24, 7/7, toute l’année.

La visite est très intéressante. Elle commence au 2ème étage du bâtiment, avec quelques explications sur l’origine et les caractéristiques du territoire, les vaches, le lait, la fabrication, etc.

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Noa : tu avais raison, on était déjà dans la zone AOP du Beaufort dès qu’on avait passé le col du Galibier

Puis continue par une baie vitrée où l’on peut voir les collaborateurs de la coopérative en train de fabriquer le fromage dans de grandes cuves en inox. Il y avait au 4 ou 5 cuves en cours d’exploitation au moment où on était là. On a pu assister à plusieurs étapes de fabrication.

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Il y a pas mal d’étapes manuelles dans la fabrication du Beaufort

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Ils sont plusieurs à manipuler les machines et à tester les fromages au fur et à mesure

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Puis on termine la visite par le 1er étage où se trouve le…… magasin. On n’a pas pu s’empêcher de prendre du Beaufort pour nous et quelques proches amis (autrement dit, si dans les prochains jours vous ne recevez pas de Beaufort de notre part, c’est que vous n’êtes pas suffisamment proches… Rhooo, je plaisante, on en a juste pris pour nous: ça ne se conserve pas très bien le fromage :D)

On quitte Beaufort avec du fromage plein les narines (et le frigo), et on se dirige vers le Massif des Aravis en passant par le Col des Saisies.

Sur la route, on aperçoit une montagne qui nous semble un peu plus haute que les autres. Après vérification, il s’agit bien du Mont-Blanc. On a un peu hésité parce qu’on a l’habitude de le voir par la face nord, et il est vraiment tout blanc, alors que sur la face sud il nous semblait un peu dégarni, mais c’est bien lui !)

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Majestueux

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On peut aussi admirer la Pierra Menta (massif du Beaufortain)

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Ainsi que d’autres pics du coin

Au Col des Saisies, se trouve le village / station des Saisies. Du coup, on n’a pas vu le panneau du col. Tant pis.

On redescend jusqu’à Praz-Sur-Arly. Sur la descente se déroule une course de vélo. On se met de côté quand le leader arrive accompagné par deux motos de la gendarmerie nationale. Puis arrivent les poursuivants (on n’a pas vu de peleton) et il faut également les laisser passer. C’est un peu flippant parce qu’avec notre camion il faut déjà avoir le compas dans l’oeil pour ne pas frotter les parois sur les petites routes de montagne, alors s’il faut en plus vérifier qu’il n’y a pas un vélo qui te colle au c** et profite de l’aspiration avant de tenter un dépassement dans un virage quand toi tu galères pour ne pas mordre sur la ligne ou le trottoir, on n’est pas sorti de l’auberge.

A Praz-sur-Arly on fait le plein (le dernier des vacances ?), puis on reprend la route en direction du Col des Aravis.

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Rencontre sur la route

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La route est magnifique et on se régale à chaque virage.

On arrive enfin au Col des Aravis un peu avant 13h. A la différence de la plupart des autres cols qu’on a passé qui étaient un peu plus « sauvages », le Col des Aravis est un peu le Disneyland des cols. 3 restaurants, 5-6 boutiques de souvenirs, deux bassins avec des truites (pour les restaurants ?), des vaches en train de brouter… ça fait très « carte postale ».

On s’installe dans une terrasse avec vue sur le (maintenant qu’on le sait) Mont-Blanc, et on profite.

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Vue depuis notre parking

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Elle est pas belle cette carte postale ?

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Terrasse avec vue sur le Mont-Blanc

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Hey !

Après le repas, les filles partent se reposer pendant que je me ballade aux alentours.

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Je ne m’en lasse pas

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Avec une vache

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Ou plusieurs

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Reflets dans le bassin de pisciculture

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On a même droit au déplacement du troupeau juste à côté du camion

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Allez, hu!

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Toutes à la traite !

On quitte Disneyland le Col des Aravis vers 16h environ, et on se dirige das un premier temps vers La Clusaz.

On y a repéré une balade sympathique autour du lac des Confins.
Malheureusement, en arrivant, on constate que le lac n’est plus qu’une grosse flaque d’eau, et ça nous coupe l’envie de marcher autour.

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La flaque des confins

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Bon, cela dit, le paysage aux alentours est magnifique

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On décide de continuer la route pour voir s’il est possible de passer directement au Grand Bornand, mais la route devient piste, et après mon passage en force d’hier au Col de Pré, je sens des regards insistants sur moi provenant du siège passager qui veulent dire « n’y pense même pas » et qui me dissuadent de continuer.

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Si on continue, c’est de la piste à partir d’ici

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ça me semblait largement jouable…

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M’enfin…

On rebrousse chemin et on retour à La Clusaz. On décide d’y faire un stop et de faire plaisir à Eden (et à son père) en faisant deux descentes sur la piste de luge d’été.

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Il faut d’abord emprunter les télécabines

Puis on nous donne une luge où on s’installe à deux avec Eden, et c’est parti pour quelques minutes de glisse. La première descende se fait de manière prudente. Même si je connaissais déjà la piste, je voulais voir comment Eden réagissait. Mais comme elle semble prendre son pied, la deuxième on y va franco, et elle a adoré !

Après cette montée d’adrénaline, on se dirige (par la route) au Grand Bornand. On s’arrête près de l’aire de jeux et on laisse Eden dépenser ses dernières forces de la journée.

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Sympa la vue sur le massif depuis le parc

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On retourne au camion. Pendant que Poupoussy fait prendre une douche à Eden, je pars « en ville » (au centre village quoi) à la recherche d’une pizza pour fêter le dernier jour des vacances (eh oui, déjà).

J’en trouve une (qui s’avèrera être pas mauvaise du tout) juste à côté de la gare routière.

On se finit donc à la pizza et au Monbazillac pour cette dernière soirée.

Dernière photo de la journée : l’espace de travail de votre serviteur avec ce p’tit verre de vin (ici en plastique – sacrilège) me fait penser aux écrivains en manque d’inspiration avec leur verre de whisky on the rocks (mais sans glaçons) devant leur feuille blanche… 😀

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1er septembre 2016 – Aime – Arèches

Nuit très calme au camping « Le Bioley ». Si vous êtes près de Bourg-Saint-Maurice, on vous le recommande. Au matin, la batterie est chargée (on espère qu’elle tiendra jusqu’à Thonon cette fois). P’tit déj (avec croissants et pain au chocolat – possibilité de réserver le soir !) et vidange, et nous voilà prêts à partir. Ah non, faut quand même tester cette piscine chauffée avec vue sur les montagnes !

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Piscine rien que pour nous (à cette heure-ci, personne ne songe à se baigner)

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Pourtant elle est bonne !

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Un peu de bronzette après tant d’efforts

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Qu’est ce qu’on est bien !

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Notre emplacement face aux montagnes

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Bon, cette fois on est prêts pour le départ

On quitte notre sympathique camping et on prend la direction du Cormet de Roselend qui, comme son nom ne l’indique pas du tout, est en fait un col (on en apprend tous les jours sur ce blog !) situé à près de 2000m d’altitude.

Pour cela on est obligés de redescendre à Bourg-Saint-Maurice (850m d’altitude, alors qu’on on était déjà à 1’350m d’altitude au camping), puis de remonter jusqu’au cormet. Du coup, la remontée dure assez longtemps (presque 20km de montée). Mais les paysages sont fabuleux.

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Pendant la redescente vers Bourg-Saint-Maurice

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La station des Arcs

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Un tracteur de marque « Powershit », au bord de la route. Non, je ne veux pas en savoir plus…

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Pendant la remontée

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Une belle vallée

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La route est large

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L’aiguille des glaciers

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Magnifique !

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On arrive enfin au Cormet de Roselend. Il y a un petit parking avec quelques voitures, motos et un camping-car. Un gars s’est installé et vend des produits locaux (saucissons, jambon, fromages, sandwich au saucisson, sandwich au jambon, sandwich au au fromage :D). On prend quelques provisions et on se fait un picnic dans le camion.

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La photo du cormet

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Pendant la sieste d’Eden, je fais un p’tit tour de repérage des alentours.

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Un immense troupeau de vaches

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Les parapentistes se régalent ici

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Autour du cormet

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La route par laquelle nous sommes arrivés

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Vers 15h30 on commence la redescente.

On passe tout d’abord au « Plan de la laie » où on trouve, outre le refuge du même nom, une vallée très photogénique.

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Des rochers probablement laissés là par d’anciens glaciers

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De beaux chemins de randonnée

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En redescendant on arrive bientôt au lac de Roselend avec son barrage.

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Pendant la redescente vers le lac

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Le voilà !

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Très beau

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Petite chapelle au bord du lac

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La descente

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Au bord de l’eau

On arrive finalement au barrage. Un parking a été aménagé en amont du barrage, en hauteur. Il permet de l’apprécier dans son immensité.

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Et de profiter d’une vue dégagée sur le lac et les montagnes environnantes

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La route que nous avons prise

En quittant le barrage on prend une petite route qui doit nous amener au col du pré, puis à Arèches. On aperçoit rapidement un panneau avec interdiction au camping-car à partir du col, mais on se dit qu’on a mal vu.

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Pendant la remontée vers le col du pré

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Vue d’en haut : barrage + lac

On arrive au col du pré et on s’arrête pour la traditionnelle photo

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On trouve maintenant un autre panneau on ne peut plus explicite :

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Hmmm, on est déjà ici. Faire demi-tour alors qu’on est si près du but… Après rapide concertation (elle : « on fait demi-tour », moi : « hors de question », consensus : « OK on y va mais si on se fait arrêter c’est toi qui paie l’amende et qui ira en prison »), on je décide d’y aller. La route est vraiment très étroite. On comprend pourquoi ils l’ont interdit au camping-car : s’il y en a plusieurs qui la prennent, c’est mort (impossible de se croiser). A la première voiture qu’on croise, on entend un « tu sais pas lire les panneaux ? » par la fenêtre. les autres seront plus courtois. Bref, on s’en sort bien (et la route était vraiment belle!).

En arrivant de l’autre côté, on se dirige vers le barrage de Saint-Guérin. Là on démarre une sympathique balade autour du lac qui nous amènera jusqu’au « pont himalayen ».

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Le lac de Saint-Guérin

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On ne passe pas

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le chemin

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Un 4×4 qui a coulé. Non en fait c’est le 4×4 des exploitants d’EDF qui ont mis à l’eau un bateau pour faire des mesures

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la prairie de la petite maison de la prairie

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Vue depuis le fameux pont himalayen

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Qui n’a pas du tout impressionné Eden

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Ah ben la voilà la p’tite maison dans la prairie !

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Sauterelle rencontrée en chemin

Eden a très bien marché (près de 3 km sans aide). Au retour au camion, on décide d’aller dormir à Arèches, ce qui nous rapprochera de Beaufort qu’on veut visiter demain matin.

On trouve un parking près du démarrage du télésiège (oui, Arèches est une petite station de ski). Il y a des emplacements réservés au camping-car (on en a deux autres qui se sont installés), mais ça va, on ne se marche pas dessus.

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Notre emplacement

Un rapide tour d’horizon et on constate qu’on est entourés d’animaux.

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Des vaches dont on entend très distinctement les cloches

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Des chèvres. OK, pourquoi pas

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Et des lamas. Bon, maintenant qu’on sait qu’ils font de très bons animaux de compagnie, on ne s’étonne plus de rien…

 

 

31 août 2016 – Val d’Isère – Aime

Quelle emplacement magnifique cette nuit ! Aucune voiture n’est passée jusqu’à ce matin, et les seuls bruits qu’on a entendus étaient ceux des sifflements des marmottes !

Et au réveil, ouvrir les rideaux et avoir toute le lac et toute la vallée devant les yeux, quel plaisir !

Après le p’tit déj, on décide de monter au barrage juste au dessus de nous pour voir à quoi ça ressemble, et tenter d’attraper une marmotte pour le repas de midi (rhooo ça va…)

Il y a moult possibilités de randos dans le coin, mais il fait un peu frais, alors on se contente d’une rapide balade de 45 minutes.

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Le chemin que nous avons emprunté

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Vue depuis la vallée

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Reflets

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Quelques marmottes qu’on a rencontré. Elles sifflent super fort, mais pas facile de les repérer. Et dès qu’on s’approche, elles se terrent

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Les maisons abandonnées près du camion

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Sur le chemin retour

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Début de la cascade

On rentre au camion, puis on redescend la petite route jusqu’au lac. On prend ensuite la direction de Tignes qu’on visite rapidement en camion. On voulait à l’origine monter jusqu’au glacier avec le funiculaire, mais on est arrivés 2 jours trop tard : toutes les remontées ouvertes l’été ont fini de fonctionner le 28 août.

On se promène quand même dans cette station, mais on se dit que ça a moins de charme que Val d’Isère.

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Bon, le golf, les p’tit lac et les reflets des chalets ça a quand même de la gueule

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Mais ça fait quand même « usine »

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On redescend depuis Tignes vers le barrage. Sur la route on aperçoit le coin où on était posés hier soir et ce matin

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Juste au milieu de la photo, en haut du pierrier

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Une belle cascade au bord de la route

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On prend ensuite la direction de Bourg-Saint-Maurice. Une longue descente qui nous fait passer sous la barre des 1’000m au dessus du niveau de la mer. Cela faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivés, et on se sent tout bizarre 😀
On visite le centre-ville historique de Bourg-Saint-Maurice, et on s’envoie un p’tit traiteur libanais fort sympathique.

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Rapide sieste pour Eden, puis on loue un vélo avec chaise bébé à côté de la gare. On avait repéré une balade « familiale » sur une piste cyclable à l’écart de la route. La piste relie Bourg-Saint-Maurice à Aime. Je me renseigne quand même auprès du loueur de vélos. Il m’indique que c’est une piste facile qui longe la rivière entre les deux bourgs. C’est du « faux-plat descendant » à l’aller (entre Bourg-Saint-Maurice et Aime), puis du « faux-plat montant » au retour. Et 15 km dans chaque sens. On en a vu d’autres !

On installe le bébé dans sa chaise et on démarre. Sauf que le faux-plat descendant se transforme rapidement en « descentes tout court ». Sur 15 kilomètres, on n’a pas eu beaucoup à pédaler. Plus on avance, plus on commence à stresser en pensant à la remontée. Si bien qu’en cours de route, on se pose réellement la question d’aller jusqu’au bout ou de rebrousser chemin. Finalement, après un rapide coup d’oeil sur Google Maps, on repère une gare à Aime. Un deuxième coup d’œil sur Voyages-Sncf nous apprend qu’il y a des bus et des trains dans l’autre sens. OK, au pire il y a cette solution.

On continue la descente jusqu’à Aime et on se convainc qu’on ne sera pas capables de faire la remontée :

  • parce qu’il faut rendre le vélo à 19h et qu’on risque de mettre trop de temps
  • parce qu’on a vu un p’tit nuage qui donnait de la pluie et qu’on craint de se faire arroser au retour
  • parce qu’on manque sérieusement d’entrainement, et que 15km de montée, ça va pas le faire

(rayer les deux mentions inutiles).

En arrivant à Aime, on se dirige vers la gare et on prend quelques renseignements à l’accueil. Oui, il y a bien un bus à 17h15. Non, d’habitude ils ne prennent pas de vélos dans les bus, mais ça ne coûte rien de demander. Non, la dame ne peut pas nous vendre un billet car elle a une panne réseau.

Quand le bus arrive, on négocie avec le chauffeur et il accepte de nous faire monter avec nos vélos dans la soute. Il ne peut pas nous vendre de billets (normalement, c’est la SNCF qui les vend), et au final il nous fait voyager gratos.

Finalement, on aura eu raison de prendre le bus pour rentrer car il pleut comme vache qui pisse pendant tout le trajet retour.

En arrivant à Bourg-Saint-Maurice, on est même obligés de s’abriter quelques minutes dans la gare histoire de laisser la pluie se calmer.

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En attendant le beau temps

De retour au camion, c’est la catastrophe niveau batterie (complètement à plat). Direction le camping (pas le plus proche, mais celui qui nous semble le plus sympa d’après Park4Night.

Il faut le mériter ce camping. Il est à une 20aine de km de Bourg-Saint-Maurice, au dessus de Aime (donc à l’opposé de notre direction de demain). Après Aime, il faut monter pendant 10 km dans la montagne sur une petite route sinueuse.

Mais le jeu en valait la chandelle : un accueil très chaleureux, des emplacements sympa, des sanitaires propres, une vue imprenable sur la station des Arcs, et une piscine chauffée (on verra si on en profite demain).

Ce soir, c’est barbecue !

 

30 août 2016 – Col du Mont-Cenis – Val d’Isère

Il parait que cette nuit il a plu… Personnellement, je n’ai rien entendu ! Mais ce qui est clair c’est que ce matin on ne voit même plus le lac du Mont-Cenis qui est en contrebas, ni les montagnes. Et au moment de partir, il pleut. Bon, c’est la première fois depuis le début du périple, on ne va pas se plaindre. Jusqu’ici le temps était parfait (limite trop chaud par moments).

On quitte donc le lac du Mont-Cenis sans aller jusqu’à la frontière italienne. Peu d’intérêt vu le temps, on ne verrait même pas le paysage côté italien.

On retourne sur nos pas et on redescend jusqu’à Lansevillard. On fait quelques courses locales (du Beaufort « chalet d’alpage » notamment – voir explication ci-dessous) .

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On retourne ensuite sur la Route des Grandes Alpes, et on prend la direction du Col de l’Iseran.

On passe d’abord par le Col de la Madeleine qu’on n’avait pas du tout identifié… mais du coup on s’arrête pour faire une p’tite photo.

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On arrive ensuite au village de Bessans. Ce village est à l’origine d’une légende diabolique :

La sculpture est une tradition vieille de quatre siècles dans ce village. Un art populaire s’est même développé en s’exprimant dans des statuettes de bois représentant des Bessanais : l’un, un fusil sur l’épaule, l’autre portant un chamois ou encore celle barattant le beurre. En 1857, un conflit opposait le curé et un chantre Étienne Vincendet. Ce dernier, qui devait avoir un esprit frondeur et facétieux, sculpte un diable emportant un curé dans ses bras et dépose l’objet sous la fenêtre du religieux. Le curé rapporte l’œuvre illico sur la fenêtre de son créateur. Celui-ci recommence, et le manège se poursuit jusqu’à ce que le sculpteur, lassé, abandonne la partie. La figurine resta sur un coin de fenêtre où un touriste la remarque et l’achète. Un singulier négoce venait de naître. Le diable insolite à quatre cornes est devenu avec le temps l’emblème de Bessans.
On a tourné dans tout le village, mais on n’a vu que deux statuettes de diables.
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Bon, cela dit le village est fort sympathique avec quelques jolies maisons en pierre.

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On traverse le pont au dessus de la rivière

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Beaucoup de gîtes qui doivent être en location d’hiver

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Eden et ses tracteurs

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La rivière

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De vieilles maisons de village

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Est ce que ce sont les toilettes ? O_o

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Il va falloir m’expliquer le concept de Pétanque-Patinoire. Cela a excité ma curiosité !

On quitte Bessans et ses diables et on se dirige vers le village de Bonneval-sur-Arc. Il s’agit d’un « village classé » avec presque toutes les maisons en pierre. Vraiment très chouette.

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La place centrale du village

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Avec sa fontaine

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Et ses maisons en pierre

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L’église

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Un petit passage

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jolie maison décorée

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Mais LOL l’autocollant !

 On se trouve une petite brasserie qui nous servira des plats locaux (leur plateau découverte était fort sympathique)
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En quittant Bonneval-sur-Arc la véritable montée vers le col de l’Iseran démarre réellement.

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Superbe route en zigzag

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La montée est raide par contre

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Le village de Bonneval-sur-Arc vu d’en haut

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Les motards s’éclatent

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Cascade

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En arrivant au col, on marque une pause le temps que la p’tite finisse sa sieste.

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Le temps est encore assez couvert, mais on peut quand même profiter du paysage

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Le glacier du grand Pisaillas

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Notre dame de toute prudence

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Des chaises longues à côté du bar du col. Aujourd’hui ça caille sa maman, donc personne dessus

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Probablement l’aiguille du dôme

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La route par où on est arrivé

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Ce sera le col le plus haut de notre périple

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Alors on le « double-immortalise »

On démarre la redescente en direction de Val d’Isère. Le temps se lève et on commence même à apercevoir un peu de ciel bleu et quelques rayons de soleil. La route est très impressionnante, avec des reliefs vertigineux face à nous.

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La station de Val d’Isère vue d’en haut

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On arrive enfin à Val d’Isère et on tombe sous le charme de la station. Toutes les maisons ont une façade en pierres et bois, et cela donne un cachet à cette station. Bon, dès qu’on quitte la rue principale on retombe parfois sur des immeubles moches et sans charme, mais cela reste quand même très sympa. On se balade dans la station à pieds.

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La rue centrale décorée

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Eden chevauche une petite moto

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Et pose devant son institut de beauté

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On fait quelques courses puis on quitte Val d’Isère en direction de Tignes. On arrive jusqu’au barrage de Tignes, puis on fait demi-tour et on monte au lac de la Sassière par une étroite route de montagne. Park4Night nous a conseillé un parking à l’écart de la civilisation (il nous avait aussi prévenu que la route était étroite, mais franchement, ça allait).

Le parking est certes isolé, mais n’offre que peu d’intérêt (en contrebas du lac, sans paysage…). On rebrousse chemin, et en faisant 200m on trouve un magnifique emplacement au bord du chemin, avec une vue époustouflante sur la retenue d’eau, le glacier, et Tignes.

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Vue depuis le camion

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La station, en bas, c’est Tignes

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D’ici ça peut paraitre impressionnant

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La route qu’on a pris pour monter

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C’est « safe », ne vous inquiétez pas

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On est tout au fond là bas

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Le glacier un peu encombré

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Le ciel se dégage !

 

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Pour le moment, aucune voiture n’est montée ou descendue depuis qu’on est arrivés !

29 août 2016 – Valloire – Col du Mont-Cenis

La nuit fut courte pour moi. Le temps de finir le repas, de ranger un peu, de discuter avec les soeurs avant leur départ du lendemain, puis de commencer et terminer l’article de la journée il était déjà 1h30 du matin. Et comme on voulait prendre le p’tit déj avec les soeurs qui devaient partir « à 8h au plus tard », on s’est levé tôt pour être prêts.
Bon, au final on a eu le temps de faire jouer les p’tites dans l’aire de jeux du camping, de faire un méga p’tit déj dans le camion, de faire quelques concours de grimaces…
Bref, à 8h tapantes -> 9h30, la famille nous a quitté.

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Notre emplacement

Dans le camping, on trouve ce genre de véhicules, probablement des restes des 4 jours du rassemblement de 4×4 de Valloire

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Pamal

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celui là est carrément dément ! 6×6 sur base Mercedes Sprinter. ça doit coûter un bras !

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les cousins

Nous on a profité des installations du camping (vidange, eau, etc.), puis on a quitté valloire en direction de Saint-Michel de Maurienne.

On pensait qu’on allait descendre tout le long, mais en fait il y a un col avant d’arriver dans la vallée de la Maurienne : le col du Télégraphe.

Du coup on s’est arrêté pour la photo souvenir.

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Pendant ce temps, mes soeurs sont reparties en sens inverse. Elles repassent le col du Galibier et m’envoient de splendides photos du glacier de l’Homme

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On descend ensuite jusqu’à Saint-Michel de Maurienne, et on découvre cette partie de la vallée de Maurienne. Alors, Mauriennois, Mauriennoises, on n’a vraiment rien contre vous, mais faut quand même avouer que vous n’avez pas de bol. Vous habitez dans une vallée hyper encaissée, et vous devez subir une route nationale, une autoroute, des voies de chemin de fer, et une rivière canalisée presque tout du long, le tout avec des industries tous les 2-3 km. C’est quand même ballot !

Jusqu’à Modane, on avoue n’avoir pas vraiment kiffé le paysage. Mais ensuite ça s’améliore rapidement.

A Modane on s’arrête pour admirer la « maison penchée ». Construite en 1939, la maison penchée était à l’origine un blockhaus d’observation et de défense pour l’entrée du tunnel ferroviaire du Mont-Cenis, mis en service en 1881. En 1944, lors du repli allemand, on fit exploser deux wagons bourrés d’explosifs à l’entrée du tunnel. Le souffle projeta le blockhaus à quelques dizaines de mètres de son emplacement initial, sans le détruire ! Il se retrouva planté dans le sol et incliné selon deux angles assez invraisemblables.

La visite donne le tournis ! en fait notre cerveau est tellement habitué à voir le sol horizontal et les murs verticaux que quand ce n’est pas le cas, on ressent un espèce de malaise, et on a rapidement la tête qui tourne. Sentiment très étrange car dès qu’on ressort de la maison, tout rentre dans l’ordre…

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Il y a une table d’orientation depuis la maison penchée, mais la vue n’est pas si géniale que ça.

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On continue notre route et on s’arrête à Aussois. Il y a dans ce petit village plusieurs forts alignés appelés les forts de l’Esseillon. Construits par les souverains de Savoie entre 1820 et 1850, ces forts empêchaient l’accès à la Haute-Maurienne et au col du Mont Cenis. Longue de trois kilomètres pour 250 m de dénivelé, cette barrière se compose de 5 forts portants les noms de souverains du royaume : la redoute Marie-Thérèse, le fort Victor-Emmanuel, le fort Charles-Félix, le fort Marie-Christine et le fort Charles-Albert inachevé. Tous ces forts orientés vers l’ouest avaient pour objectif de décourager l’ennemi potentiel. Lors des périodes de paix, les forts accueillaient des garnisons et servaient essentiellement de prison militaire. La vie militaire assez austère était rythmée par les tours de garde et l’entrainement. Les soldats vivaient ainsi assez isolés surtout en hiver. Ils disposaient de quelques fours à pain mais le ravitaillement en laitage et produits frais se faisait à Aussois. De nombreux dessins et graffitis subsistent et témoignent de la vie de ces garnisons.

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arrivée à Aussois

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vue du fort Victor-Emmanuel (qu’on visitera en fin d’après-midi)

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On commence la visite par le fort Marie-Christine. De forme hexagonale, ce fort (le plus haut des 5) avait pour objectifs de protéger les autres forts ainsi que le plateau d’Aussois. Une association a entrepris des travaux de « sauvegarde » du fort à partir des années 70. Aujourd’hui on y trouve un restaurant, un gîte, et on peut le visiter en partie.

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Fort Marie-Christine

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Vue depuis le fort

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L’usine ONERA

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Après un déjeuner dans le camion et une p’tite sieste pour accompagner la p’tite, on redescend vers le Victor Emmanuel où nous démarrons une visite très bien indiquée.

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Notre emplacement près du fort Marie-Christine

On démarre par les maisons qui avaient été construites par ceux qui ont édifié les forts

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il ne reste que quelques ruines

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L’entrée principale avec un pont dormant et un pont levis

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Le fort est constitué de 8 bâtiments reliés entre-eux par des rampes

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Pendant notre visite des militaires effectuent un entrainement avec tout leur matos

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Une des cours

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Vue sur la rotonde Marie-Thérèse, de l’autre côté du lac

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Départ de la tyrolienne qui passe au dessus de la rivière

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une belle cascade

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d’immenses portes dans ce fort

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Le four à pain. Chaque solidat avait droit à une ration de 900g de pain pas jour !

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sur le parking

On reprend la route pour essayer de trouve le fameux « pont du diable ». Il doit enjamber la rivière et on ne l’a pas vu jusqu’à présent. Au lieu de trouve le pont, on aperçoit une immense cascade à quelques mètres de la route. On s’arrête et on visite le très beau parc aménagé autour de la cascade.

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On reprend la route et on arrive finalement à un grand parc de type accrobranches où l’on trouvera enfin le fameux pont du diable.

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vue sur le Fort Marie-Christine

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Vue sur le fort Victor Emmanuel. Remarquez le ravin entre le premier plan et les suivants

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Le fameux pont du diable

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Brr

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le mont froid

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D’autres montagnes environnantes

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Le parcours d’accrobranches

On quitte Aussois avec le sentiment d’avoir accompli notre mission de la journée. On se dirige vers l’Est, toujours sur la Route des Grandes Alpes, mais on décide de bifurquer à droite pour bivouaquer au Col du Mont-Cenis, près du lac du même nom.

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La route qui mène au col est très large. Probablement pour laisser passer des poids lourds qui viennent d’Italie

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Le lac est splendide, couleurs magnifiques

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et les montagnes majestueuses

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On avait repéré sur Park4Night un coin au bord du lac qui semblait intéressant. Malheureusement il semblerait qu’on ne soit pas les seuls à avoir eu cette idée

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Du coup on se met à l’écart, au bord de la route principale, mais au moins, on n’est pas entassés avec les autres en bas…

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Belle vue sur le barrage

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Le coucher de soleil offre encore une fois de magnifiques couleurs (non Lolo, aucune retouche à part « contraste auto », redimensionnement et enregistrement).

Le temps semble orageux ce soir. Voyons comment cela va se passer cette nuit.

28 août 2016 – Monetier-les-Bains – Valloire

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de mon neveu, il a 6 ans. Quand nous nous sommes réveillés (après une nuit très calme – encore un emplacement au top), ma sœur lui avait préparé une surprise : ballons, banderole « joyeux anniversaire » accrochée sur le auvent, gâteau en forme de « minion », bougie « 6 ans », cadeaux… la totale.

Le petit s’est réveillé, a eu la surprise de sa vie (c’est pas tous les jours qu’on fête son anniversaire à la montagne, en pleine nature), et moi j’ai mitraillé avec mon appareil photo. Jusqu’au moment où je me suis rendu compte que… je n’avais pas remis la carte mémoire dans l’appareil après l’avoir déchargé hier sur le PC…

Bref, pas de photos de l’anniversaire, snif !

Bon, heureusement qu’il y avait quelques téléphones qui ont immortalisé la scène, et que je me suis rattrapé un peu après coup…

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Ce qu’il restait du gâteau. Pôv minion

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Mmmm un donut !

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Notre emplacement

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Juste derrière nous, la rivière coule (un peu)

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Pendant qu’on festoie, on est intrigués par deux stormtroopers qui déplacent de grandes boites en bois à quelques mètres de nous.

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Après quelques minutes de réflexion, on arrive à la conclusion qu’il s’agit de Stormtroopers apiculteurs…

Après tant d’émotions, il nous faut nous relaxer. On se dirige vers les « Grands bains de Monetier », qui d’après les infos récupérées sur internet, seraient des bains chauds bien sympa dans la région. En arrivant sur place, on se rend compte que tout est fermé ! zut ! leur site n’était pas hyper précis (voire inexistant), et on avait des doutes, mais là, on avait bien envie d’eau chaude.

Conseil de guerre : qu’est ce qu’on fait ? on décide de tenter la piscine de Briançon. Ça ne fera que la 4ème fois qu’on traverse la vallée de Serre Chevalier… tout va bien.

Arrivés sur place, on trouve une super piscine intérieure et extérieur, avec même quelques bubulles (jacuzzis) et un toboggan. On y passe la fin de la matinée jusqu’à 13h.

A la sortie les petits semblent KO !

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Comme :

  • il se fait tard
  • on n’a pas envie de préparer à manger et que ça prenne du temps
  • c’est mon neveu qui choisit l’endroit où on va manger
  • qu’on est passés devant au moins 4 fois
  • et qu’on a envie d’un peu de junk-food

(rayez la mention inutile)

on se termine chez McDonald (petite jouissance régressive)

Tout le monde est claqué (piscine + repas hautement gastronomique), une sieste s’impose.

On voit passer dans l’autre sens plein de 4×4 magnifiques. Ils redescendent tous de Valloire (notre destination du jour) où s’est tenu depuis 4 jours la foire du tout terrain. On voulait y faire un p’tit tour (OK, on n’a pas 4 roues motrices, mais on a fait la Mongolie, ça compte, non ?), mais on va va probablement arriver trop tard.

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Sur un des 4×4 – belle devise !

Au réveil, on attaque les choses sérieuses. Deux cols nous attendent : Le col du Lautaret, et le col du Galibier.

On reprend donc pour la 5ème fois la fameuse route qui traverse la vallée de Serre-Chevalier, mais cette fois on continue plus loin.

La route est belle et large, on crée quelques bouchons, mais globalement ça se passe plutôt bien.

Les montagnes qui apparaissent au fur et à mesure qu’on monte jusqu’au col sont splendides.

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Le col du Lautaret – on n’a pas trouvé le panneau.

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Mais on a quand même apprécié le paysage

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Le glacier de l’Homme, sur le massif de la Meije

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Un emplacement apparemment apprécié par les camping-caristes

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Vue sur la vallée

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Et sur le col du Galibier

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Avec la table d’orientation

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En arrivant au col du Lautaret, il est 17h30. On fait une rapide visite du jardin alpin du col du Lautaret. Il s’agit d’une structure qui depuis plus d’un siècle arrive à marier accueil du public, formation des étudiants et recherche sur les plantes et les écosystèmes alpins. On y trouve donc une impressionnante diversité de plantes de montagne du monde entier.

Quelques extraits :

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En sortant du jardin alpin on dévalise le magasin situé à l’entrée. Il vend tout ce qu’on peut imaginer à base de miel (boissons, pâtes à tartiner, pastilles pour la toux, sirop pour la gorge, crèmes de visage, savon…)

Puis on reprend la route, cette fois en direction du Col de Galibier.

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Allez, un dernier panorama avant de continuer

 

On s’arrête à plusieurs reprises sur cette magnifique route, pour apprécier le paysage. J’ai cette fois la chance d’avoir la voiture de ma soeur qui nous suit et qui a pris quelques belles photos / vidéos du camion en train de (péniblement) arriver au sommet à plus de 2’600m d’altitude.

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La vallée de Serre-Chevalier

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La route du col du galibier

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On aperçoit Briançon au fond de la vallée

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Il y avait même des vaches en liberté près du col

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On y est presque

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Dernier virage

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ça monte 😉

On arrive enfin au col du Galibier.

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La route qu’on vient d’emprunter

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Avec la vallée derrière

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Eden ne voulait pas donner la main pour traverser la route. Tant pis, elle ne sera pas sur la photo 🙂

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Le tunnel pour ceux qui ne veulent pas monter jusqu’en haut

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On repart en direction de Valloire où on a trouvé un camping (eh oui, batterie à plat. Bon, elle a tenu 4 jours quand même, c’est mieux que rien) qui dit avoir de la dispo (malgré les nombreux 4×4 qui doivent encore sillonner la région.

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En arrivant à Valloire, il reste encore quelques 4×4 à certains endroits, et la route pour aller dans le centre est bloquée, mais on tombe sur une exposition temporaire de sculptures en paille et en foin. On s’arrête pour prendre quelques photos :

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avec un mètre étalon

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Le vainqueur du concours

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Hmmm

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On finit la journée au camping de Sainte-Thècle. Personne à l’accueil, mais il faut manifestement se mettre où on veut et régler le lendemain.

Dernier repas tous ensemble, demain la famille s’en va et on continue notre périple tous les trois.

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27 août 2016 – Col de l’Izoard – Monetier-les-Bains

Sympa de dormir sur un col. La vue le matin est juste magnifique

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Au réveil, on décide de préparer les enfants rapidement et de descendre jusqu’à un endroit où on capte histoire de mutualiser p’tit déj et envoi de l’article de la veille.

On descend donc le col de l’Izoard en direction de Briançon.

Après les premiers virages, on s’arrête pour admirer le fameux refuge de Napoléon

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La descente du col de l’Izoard vers Briançon est très agréable. La route est large et assez facile. Eden s’amuse bien dans les virages, son fauteuil s’incline selon la vitesse à laquelle on roule.

En arrivant à Briançon, on s’arrête au parc de Schappe pour le p’tit déj (et donc l’upload de l’article de la veille). Picnic dans le parc à l’ombre des grands arbres, miettes offertes généreusement aux canards, et jeux pour amuser les enfants.

On quitte le parc vers 11h30 et on se dirige vers la station de Serre-Chevalier, plus précisément à Chantemerle, où on emprunte le télécabine récemment rénové (2013) jusqu’à la première station.

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En arrivant on s’installe au restaurant offrant les jeux les plus fun pour les enfants (un énorme château gonflable), ce qui nous permet de passer un moment tranquille pendant le repas 😀

Eden fatigue et n’est plus en état pour faire la dernière partie, elle redescend donc avec sa mère au camion pour une sieste pendant que nous montons jusqu’au sommet avec le téléphérique de Serre-Chevalier.

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La vue depuis là haut est splendide.

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De belles pistes pour VTT

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Des troupeaux de moutons paissent paisiblement. On entend leurs cloches jusqu’au sommet

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Des randonneurs au loin

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Les gars descendent en VTT hyper équipés

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On va redescendre

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Selfie frère et soeurs avant de descendre

En arrivant à la station, on laisse Eden finir sa sieste, puis on se dirige vers le village du Lauzet à la découverte d’un Ranch Américain. Il parait qu’ils ont des grands chevaux sur lesquels on peut monter pour faire des balades dans la pampa de la vallée.

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Ah, oui, ça a l’air américain ! On se croirait dans le far west !

Mais les chevaux ils sont où ? (non pas là)

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Ben oui, ils sont où ?

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Ah ben ils sont là !

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Baptême de poney réussi pour Eden, même pas peur !

Y’a juste le poney tiré par Poupoussy qui avait manifestement la dalle et allait brouter de l’herbe à la moindre occasion.

On termine cette sympathique journée par un aller-retour à Briançon pour faire quelques courses, puis un bivouac quelque part dans la vallée de Serre-Chevalier, à l’écart de toute présence humaine, seuls face à la montagne

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Pour terminer, un tag trouvé à Serre-Chevalier (en haut de la station) que j’ai trouvé très bien vu 🙂

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26 août 2016 – Guillestre – Col de l’Izoard

Au risque de me répéter, on a passé une bonne nuit. Les emplacements sont assez éloignés les uns des autres dans ce camping, et on n’a pas l’impression de se marcher dessus. On profite de toutes les installations : (longue) douche chaude, vidange du camion, eau propre, recharge de la batterie.

En quittant le parking on fait une rapide pause courses au supermarché, puis nous voilà partis en direction du col de l’Izoard.

Nous sommes rejoints par mes deux soeurs et les deux enfants de l’une d’elles quand nous sommes en plein coeur des gorges du Guil. Ma soeur a en effet loué un petit van (Volkswagen T6 California – une tuerie!) pour quelques jours et va partager les joies du camping itinérant avec nous.

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les gorges du Guil – derrière le barrage

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On continue donc la route à deux camions, mes soeurs étant obligées de subir la vitesse de notre monture 😀

On passe près de Chateau Queyras, mais on ne s’y arrête pas.

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Au lieu de ça, on emprunte une toute petite route sinueuse qui nous amène jusqu’au lac de Roue.

Au niveau du lieu dit de Souliers, on quitte la route pour emprunter une petite piste sur quelques kilomètres. On enfume au passage quelques randonneurs, mais cette route est autorisée à la circulation. On en aura la confirmation quand on arrivera aux abords du lac : plusieurs voitures stationnent ici.

Le lac de roue est un petit paradis caché dans la forêt. Il est recouvert de nénuphars ou jacynthes d’eau, mais les reflets des montagnes dans ses eaux sont juste magnifiques.

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la forêt qui entoure le lac

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vue en arrivant au lac

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Fifi, riri et louloutte

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cette forêt a quelque chose de particulier

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on s’y sent bien je trouve

On fait le tour d’une partie du lac, puis on rejoint un chemin qui nous amène à un point de vue sur les environs

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d’abord sur le chateau Queyras en contrebas

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puis sur d’autres villages et montagnes environnants

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sympa le village accroché à la montagne

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et la route qui y mène

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les gorges du Guil

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On retourne au lac, puis on se trouve une table pour un picnic

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Après le repas, on s’accorde (enfin, surtout Eden) une sieste bien méritée, puis vers 16h on reprend la route en direction du col de l’Izoard.

On finit d’abord la piste, avant de retourner sur la « route principale » (restons calmes). Notre premier arrêt est au niveau de la Casse Déserte, deux kilomètres avant le col.

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le paysage est impressionnant, mais la lumière est encore un peu dure

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on est déjà à 2220m

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et la route passe en plein dans les pierriers

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détails

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impressionnante cette route !

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interdiction de s’arrêter, risque important de se prendre des cailloux sur la tête

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Photo de famille

On fait les deux derniers kilomètres qui nous séparent du col. En arrivant, on part d’abord faire une petite rando au Col Perdu. D’après le site « Envie de Queyras », il s’agit d’une « rando facile, pour toute la famille, pour se dégourdir les jambes après être monté jusqu’au col.

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le démarrage est effectivement assez tranquille

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Route en direction de Briançon, et le fameux refuge de Napoléon

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mais plus on s’approche

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plus le chemin devient étroit

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raide

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glissant

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pentu

si bien qu’il y a quelques abandons parmi les troupes. Je reste seul avec ma courageuse nièce qui me suivra jusqu’au sommet du col perdu.

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vue au sommet

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la crête

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les premiers abandons

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les derniers. Elle était arrivée presque en haut !

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fantastique

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on a rencontré deux jeunes qui venaient de prendre ce chemin !

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Bravo !

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souvenir

On redescend comme on peut jusqu’au col de l’izoard

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et on s’achète une glace bien méritée après tous ces efforts

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la traditionnelle photo du col

après quelques minutes de repos, les plus courageux repartent pour une seconde balade appelée « les balcons de la casse déserte ». Il s’agit d’une balade plus tranquille sur un chemin à peu près plat (sauf 2-3 montées) qui amène à plusieurs points de vues sur la Casse Déserte.

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au départ de la balade

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en haut de la première butte

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le chemin qui mène à la deuxième butte passe en plein dans le pierrier

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mais le jeu en vaut la chandelle

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A ce moment, une scission se crée dans le groupe. Il y a ceux qui veulent continuer à la deuxième butte (moi) et ceux qui veulent rentrer au camion (tous les autres). Bref, je continue mon chemin tout seul dans ce désert d’altitude jusqu’à la deuxième butte.

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au milieu du pierrier

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en arrivant sous l’arche

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vue sur la Casse Déserte

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magnifique

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je ne m’en lasse pas

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le camion est tout petit

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la route qu’on a pris pour monter

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un nuage vient perturber ma séance photo

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mais il repart rapidement

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Je reviens au camion heureux d’avoir pu apprécier ces paysages magnifiques et rares.

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Je repère des jeunes qui viennent d’arriver au col. ils enfilent un casque, montent sur un skate, et commencent à dévaler la pente à fond la caisse !!


O.M.G ! des grands malades !

On prépare à manger pour toute la smalla. On profite des deux cuisines pour aller plus vite : les pâtes chez nous, la sauce dans le combi de ma soeur.

mais on se retrouve tous dans le camion pour manger 🙂

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y’a de la place en fait !

Il est 22h30, je n’entends plus un bruit. Je pense qu’on a fatigué tout le monde aujourd’hui 😀

Sinon, juste pour l’anecdote, voilà 24h de questions d’Eden (attention, il y a quelques combos – sauras-tu les reconnaitre ?) :

– pourquoi tu es allergique au pollen Maman ?
– Pourquoi il fait nuit ?
– pourquoi le soleil il s’est couché ?
– pourquoi il a des mains le papillon ?
– pourquoi il fait des gros yeux le cochon ?
– pourquoi j’ai le hoquet ?
– pourquoi on met la ceinture ?
– pourquoi elle est là la mouche ?
– pourquoi elle est ouverte la porte ?
– pourquoi il y a du vent ?
– pourquoi tu fermes la porte ?
– pourquoi tu mets le GPS ?
– pourquoi on attend?
– pourquoi il y a un bouchon ?
– pourquoi il y a beaucoup de voitures ?
– pourquoi il faut que j’aille à la douche ?
– pourquoi je suis sale ?
– pourquoi tu t’assois pas pour faire pipi ?
– pourquoi on garde les sandales pour prendre la douche ?
– pourquoi la marmotte elle mange pas la salade ?
– pourquoi on prend pas la douche avec l’arrosoir ?
– pourquoi tu coupes la saucisse ?
– pourquoi il vole pas le papillon ?
– pourquoi on est sur la route des grandes alpes
– pourquoi tu fais chauffer de l’eau ?
– pourquoi t’as un bouton?
– pourquoi t’as les dents cassés?
– pourquoi il ne fait pas froid ?
– pourquoi c’est pas maman qui ouvre les rideaux ?
– pourquoi il y a plus de feu sur la bougie ?
– pourquoi tu mets pas ce t-shirt ?
– pourquoi il pue ?
– pourquoi tu as transpiré ?
– pourquoi tu as fait de la randonnée ?

 

25 août 2016 – Vars – Guillestre

Toujours sympathique notre emplacement. Calme la nuit, c’est juste le matin que quelques conn**** ont dû trouver l’idée marrante de klaxonner pour nous réveiller. Merci les gars.

Petit dej dans le camion (il fait un peu frisquet ce matin).

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Jolie vue depuis notre emplacement

On démarre la journée en (re)parcourant la route vertigineuse vers le val d’escreins.

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Eden est prête à prendre la route (et le volant)

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Le panneau qui nous avait dissuadé de dormir là haut hier soir

La route est toujours aussi impressionnante.

En arrivant sur place on se gare au parking au bout de la route, et on démarre le « parcours de la faune », qui, contrairement à ce que son nom semble indiquer, ne nous a pas permis de rencontrer bambi, marmottes, gazelles, girafes, éléphants et lémuriens. Il s’agit en réalité d’un parcours « artistique et poétique » dans les ruines du village d’Escreins.

Oui, parce que pour la petite histoire, l’existence des hameaux qui constituaient le val d’Escreins est ancienne et est attestée par des écrits du Moyen-Age (1295). Ces hameaux servaient d’habitat pour les forestiers et berges. Les terres étaient favorables à la culture céréalière, et à l’élevage. Comme dans le Queyras, le Val d’Escreins n’était à cette époque occupé que l’été. En 1710 : 9 familles y vivent à l’année. En 1843 les hameaux du Val d’Escreins comptaient 90 habitants. Mais en 1857 de graves inondations détruisent une partie du village. Il n’y a plus que 3 familles en 1902 qui y habitent à l’année, et en 1906 Escreins n’a plus d’habitants permanents et devient un village estival.
En août 1916, le village d’Escreins est victime d’un incendie accidentel, dont l’origine a été inexpliquée. Les familles se réfugient alors sur les autres villages de Vars, Ste Marie, St Marcellin et Sainte Catherine, ainsi qu’à Guillestre. Nous sommes en pleine deuxième guerre mondiale, les hommes sont au front. Le Val d’Escreins, qui comprenait plusieurs hameaux (Escreins, Haute et Basse Rua, les Pouents) est alors abandonné. Il ne reste que quelques ruines, dont la chapelle qui sera rénovée en 1982. Aujourd’hui, ces hameaux et plus globalement la Val d’Escreins servent l’économie touristique, quelques troupeaux y pâturent également en estive et le Refuge de Basse Rua n’est ouvert que pour la saison d’été.
Nous voilà donc partis pour ce « parcours de la faune » à la recherche des ruines du village d’Escreins.

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Départ de la balade et passage au dessus de la rivière

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Vue sur les massif d’escreins

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Les premières ruines rencontrées, avec cette main sortie de nulle part

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Mais c’est énorme

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Montre moi ta main

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D’autres maisons en ruine

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Installation originale sur le chemin. Il parait que la nuit ça brille (c’est pour ça qu’on voulait monter hier soir…)

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ouga ouga ouga

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allez, j’attrape les boules

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Autres ruines aperçues, c’est le début de la « rue principale » du village

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Et la chapelle reconstruire fin du siècle dernier

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Oui c’est une œuvre d’art

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Une cheminée d’une maison qui est restée debout (alors que la maison est depuis longtemps détruite)

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Sur le chemin du retour, on se perd un peu dans la boucle, mais on finit par retomber sur nos pattes et retrouver la route pour rejoindre le parking

Très sympa cette petite balade. On ne connaissais ni l’histoire de ce massif, ni toutes les possibilités de rando qui sont possibles (on a fait la plus courte, mais il y a plein de choses à voir ici.

On redescend par la fameuse route du val d’escreins. Cette fois, c’est « l’heure de pointe », et on a du faire 3-4 marches arrières pour laisser passer des voitures venant en sens opposé.

On retourne sur la « route principale », et on descend jusqu’à Guillestre. Les paysages de la région sont magnifiques, et les montagnes qui entourent Guillestre sont majestueuses (il y a même un peu de neige sur certains sommets).

En arrivant à Guillestre on a noté plusieurs points intéressants à voir, mais il est déjà 11h30, et pour éviter que le bébé ne crie famine, on décide d’aller en centre-ville dans un premier temps pour nous trouver quelque chose à manger. On gare le camion près de la mairie et on se balade un peu dans le centre-village. L’office du tourisme au top. Ils louent même des vélos électriques (on se renseigne pour peut-être en prendre un en fin d’après-midi).

Après le déjeuner, on constate que la batterie va prochainement mourir. On décide de nous arrêter dans un camping pour faire le plein. Il y en a 6 autour de Guillestre, on choisit celui qui nous parait le moins « usine » et on s’y installe. Pendant qu’Eden fait la sieste, la batterie se recharge, et nous on planifie la journée et le lendemain.

Au réveil on attaque la deuxième partie de la journée. On commence par prendre une belle route qui nous amène sur les hauteurs de la vallée, en face de Guillestre.

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La vallée, avec au premier plan, la Durance.

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Le fort de Montdauphin

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Et les montagnes environnantes

On redescend ensuite vers la « Fontaine pétrifiante ». Il s’agit d’une fontaine naturelle dont les eaux s’engouffrent dans dans un premier temps dans les profondeurs de la terre et en ressortent chargées de divers minéraux qui se déposent lentement pour former une tête qui ressemble à une tête de monstre, ainsi que plusieurs vasques en aval.

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Les vasques de la partie inférieure

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Petit ruissellement

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La tête de monstre

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de plus près

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Un chemin permet d’accéder au dessus de la fontaine, au niveau de la source d’eau chaude (26°)

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Eden montre ses atouts à la forêt

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Ecorce

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Vue d’ensemble

En revenant au camion, Eden essaie de battre le record du monde du 100m de Usain Bolt. Remarquez la technique des bras. Il y a peut être quelque chose à reprendre.

On termine notre balade à la fontaine et on se dirige de l’autre côté de la vallée (à 2 kilomètres) pour voir le « Plan de Phazy ». Il s’agit d’une autre source d’eau chaude (même origine que celle de la fontaine) également chargée en divers minéraux, et qui aurait des vertus thérapeutiques (rhumatismes, maladies de la peau, etc. ). C’est assez « open bar » (à l’extérieur, sans vraies infrastructures, etc.

Bon, là pour le coup ça ne nous donne pas super envie de nous baigner. Il y a quelques personnes dans l’eau, mais on se dit qu’elles ont forcément un truc à guérir, donc nous une saloperie à attraper 😀

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Dernière balade de la journée, le chemin des marmottes. Il est connu dans toute la région. Il s’agit d’un petit chemin en contrebas du fort de Montdauphin. Une famille de marmottes a élu domicile dans les rochers en bas du fort, et le chemin permet de les apercevoir de près. Plutôt sympa. Bon, nous on a juste été offusqués par les incivilités des visiteurs. Il y a deux indications à l’entrée : ne pas traverser les barrières pour ne pas déranger les marmottes sur leur lieu d’habitation, et ne pas donner à manger aux marmottes. Bien sûr, une famille a décidé de faire le contraire. On était tranquillement en train d’observer des marmottes à quelques mètres, quand le gamin et sa mère ont décidé de passer la barrière pour aller voir les bêtes de plus près. Super. Et quelques minutes plus tard, on les voit débarquer avec un sachet de salade… OK

Enfin, on a vu des marmottes et ça c’était fun.

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On les voit d’abord de loin

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Mais devant l’insistance de la famille Pierrafeu à vouloir leur donner à manger, elles rappliquent…

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d’abord méfiantes

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Puis intéressées

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Elles finissent carrément par leur manger dans la main

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Bref, ça fait des photos sympa

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même si pas très éthiques

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Les montagnes environnantes

 

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On revient au camping. On profite des sanitaires (eau chaude à volonté!). Puis picnic près du camion à la belle étoile.

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24 août 2016 – Barcelonnette – Vars

Notre emplacement était encore une fois très sympa. Décidément on se débrouille pas trop mal ces derniers temps pour trouver des endroits calmes.

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Barcelonnette de bon matin

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On a pris le p’tit dej sur le banc devant le panneau

Après le p’tit déj, on descend au magasin de vélos et on en loue un avec siège bébé.

On décide de faire un tour dans toute la ville de Barcelonnette pour admirer notamment ses belles villas mexicaines.

Pour la petite histoire, la l’économie de la vallée de l’Ubaye a longtemps reposé sur l’activité textile associant manufacture de laine et filatures de soie. Elle a donc depuis toujours été ouverte au commerce et aux échanges. Les habitants de l’Ubaye, formés très tôt à « l’art d’être marchand » quittaient la vallée pour aller vendre leur production de draps et soieries en Provence, en Dauphiné, en Piémont, en Flandre… Au milieu du XIXe siècle, l’émigration définitive remplace l’émigration saisonnière et conduit les entrepreneurs de la Vallée jusqu’aux Amériques, d’abord en Louisiane au Souvenir Français, puis au Mexique où Jacques Arnaud (1781 – 1828) installe vers 1818 – 1820 un magasin de tissus, associé à ses frères Dominique et Marc-Antoine, ouvrant ainsi la voie aux soyeux du Mexique.
Destination privilégiée depuis le Second Empire, le Mexique va concentrer la plus importante communauté d’émigrants originaires de l’Ubaye, appelés les Barcelonnettes, donnant naissance à plusieurs générations d’industriels, négociants et banquiers, qui seront les « interlocuteurs préférentiels » (Jean Meyer) de la jeune république des États-Unis du Mexique entre 1870 et 1910.

C’est entre 1870 et 1930 que naitra un « parc de villas » construites de retour du Mexique par les anciens négociants et industriels textiles, originaires de la vallée de l’Ubaye.

On a récupéré un plan de la ville avec les principaux monuments et l’emplacement des villas mexicaines, et on en a fait le tour en vélo.

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D’abord les villas mexicaines à l’ouest de la ville. Celle ci a été transformée en hôtel

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Celle-là en cabinet de notaire

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Le monument aux morts

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Certaines villas sont bien cachées derrière des portails, barrières, végétation…

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D’autres sont plus accessibles

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On traverse à nouveau le centre ville. ici la rue principale

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Et la place centrale. c’était les fêtes mexicaines il y a quelques jours, d’où les fanions aux couleurs du mexique

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L’église

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Une autre place

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Les coiffeurs, je croyais qu’on avait un deal !

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Un vendeur de t-shirts

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plutôt marrant

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la fureur de la marmotte 😀

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Spéciale dédicace à Julie. Si tu veux participer, tu as toutes les infos !

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Place du marché

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Une vieille 2CV en piteux état

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Villa du côté Est de la ville

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On pensait louer le vélo pour la demi-journée, mais finalement le tour est fait assez rapidement. On le ramène donc au magasin et on retourne au centre à pieds pour nous trouver un endroit sympa pour manger. Ce sera à « l’instant gourmand », petit resto / snack / traiteur sans prétention mais très bon.

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Mais c’est énorme !

Nous retournons au camion bien rassasiés, et sortons de la ville pour trouver un « Mr. Bricolage » (on a besoin d’un nouveau multimètre pour essayer de trouver l’origine de notre problème électrique). Il est fermé entre midi et 14h. Eden réclame une sieste. On se trouve donc un endroit à l’écart, près de l’aérodrome, sous les arbres, à l’ombre (il fait très très chaud).

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Les filles font la sieste à l’intérieur tandis que je m’autorise une siestounette sous les arbres, posé sur un tapis de sol à l’ombre.

On a juste oublié un petit détail : un aérodrome sert à faire décoller et atterrir des avions et des hélicoptères. Il y en a eu toutes les 10 minutes. Impossible pour la p’tite de trouver le sommeil. Vers 15h on lève le camp, on passe rapidement chez Mr. Bricolage pour acheter notre multimètre, puis direction la piscine de Barcelonnette pour aller se raffraichir un peu.

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Eden est ravie

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Et nous aussi. Une piscine avec ce paysage, c’est top !

On quitte la piscine, on passe rapidement faire quelques courses et on dit adieu à Barcelonnette. Direction le col de Vars.

La route est large et nous fait passer par de sympathiques villages (notamment celui de Jausiers).

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Puis on passe devant le fort de Tournoux que je voulais visiter, mais le timing est trop serré (et probablement pas adapté avec Eden).

La forteresse de Tournoux est composée de plusieurs forts s’échelonnant sur 700 mètres de dénivelé. Elle fût construite au milieu et fin du XIXe siècle pour verrouiller le débouché du col de Larche. Elle est composée de :

  • L’esplanade « Pellegrin » (1 290 m)
  • La batterie B12 (1 350 m)
  • Le fort moyen (1 500 m)
  • Le fort supérieur (1 700 m)
  • La batterie des Caurres (1 800 m)
  • Le Serre de l’Ault (2 000 m)

On voit très bien la forteresse depuis la route.IMG_9200

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Impressionnants ces escaliers creusés dans la roche

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A partir de la bifurcation vers Vars la route devient un peu plus étroite, mais reste tout à fait praticable.

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Les montagnes environnantes sont magnifiques

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La fin de la route est très sinueuse et ça grimpe sec. On roule à 15-20km/h, et on se demande si on ne va pas se faire doubler par des cyclistes 😀

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On est presque en haut du col

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Finalement, on arrive en haut du col et on s’arrête pour la traditionnelle photo souvenir 😀

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2109m, c’est petit joueur pour nous…

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Coucher de soleil sur les montagnes

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Si jamais il se met à neiger cette nuit, faut qu’on fasse gaffe !

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On pousse un peu notre route pour descendre à Vars (la station), puis on continue encore quelques kilomètres pour atteindre le val d’Escreins. Là on a repéré une balade qu’on peut faire de jour comme de nuit (des statues sont éclairées la nuit et ça a l’air sympa). Malheureusement, pour atteindre le val d’escreins, il faut emprunter une route très étroite, et au début de la route il y a un panneau qui interdit aux campings cars d’y rester la nuit. On tente quand même d’aller y faire un tour en nous disant qu’on regarde juste à quoi ça ressemble le soir et qu’on reviendra demain. On fait une partie de la route (vertigineuse !!), puis au bout de 5minutes on rebrousse chemin en nous disant que c’est trop long, et qu’on reviendra demain.

Petits extraits de la route (en basse qualité – on ne capte pas très bien d’ici) !

On se gare donc sur la route de vars, sur un belvédère qui domine la vallée.

Après le dîner, on regarde les étoiles.

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23 août 2016 – Valberg – Barcelonnette

Nuit très agréable sur les hauteurs de Valberg. Au calme, pas un bruit. La batterie est chargée à bloc, on va voir combien de temps cela va durer. On profite des installations locales jusqu’au bout : bonnes douches x 3 puis vidange et remplissage du réservoir. Normalement on est parés à toute éventualité.

On démarre la journée par une belle descente depuis Valberg vers Guillaumes (spéciale dédicace!)

La route offre de magnifiques paysages de montagne avec des formations rocheuses en point assez étranges.

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Vue depuis Valberg

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Puis en descendant vers Péone

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Intéressants ces pics

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On dirait de mini châteaux

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Le village de Péone

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On traverse Guillaumes sans nous arrêter, et on fait un détour d’une dizaine de kilomètres pour rejoindre les Gorges de Daluis. Il s’agit de gorges qui ont été creusées par le Var dans des roches de couleur rouge appelées pélites et datant du Permien. Cette entaille spectaculaire de plus de 900 mètres a fait la réputation des lieux en tant que « Colorado Niçois ».

On les traverse dans un premier temps sans nous arrêter, et sans prendre de photos. Eden réclamait un tunnel, elle a été servie, puis qu’on a eu droit à un panneau annonçant 17 tunnels ! En fait cette route a été construite sur l’ancienne voie de tram datant du début du siècle dernier (abandonnée en 1929). Du coup, les tunnels n’ont été prévus que de la largeur d’un tram et la plupart ne sont pratiqués que dans un sens (la route dans l’autre sens fait le tour de la falaise).

On s’arrête près du pont de Berthéou et on entame une balade sur les hauteurs des gorges qui nous amènera jusqu’au belvédère de « Point sublime ». Balade prévue pour 1h30 aller-retour, on mettra un peu plus avec la p’tit qui marche seule au début, puis sur le dos de Poupoussy par la suite.

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Le pont de Berthéou

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On a été accompagnés par plein de papillons colorés

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Le début de la balade est assez costaud pour Eden

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On commence à grimper

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Puis rapidement, on voit la roche rouge. Les pavés sont une ancienne voie de transhumance

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La roche forme des strates très caractéristiques

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Certaines parties sont quand même un peu raides

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Eden se fait finalement porter (en fait c’est nous qui avons insisté un peu pour éviter de faire durer la balade trop longtemps…)

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Beaux contrastes de couleurs

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Au loin, la route des gorges

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On se rapproche du point de vue

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zoom sur la texture de la roche rouge

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Ca y’est, on est en haut. A droite, le var qui continue son chemin vers la méditerranée

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Et la route qui passe tout en bas

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A gauche, les gorges. Elles sont profondes de plus de 300m

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Et cette route complètement incroyable !

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On s’arrêtera là au retour

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Hey

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Brrr

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On ne s’en lasse pas

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Eden pensait qu’on avait fait un col

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Mais a tenu à poser

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avec plein de variantes différentes

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You’ve got the rythme

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Oh yeah baby

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Plein de plantes différentes sur la route

 

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A la fois des plantes qui nous font penser à la provence

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Mais aussi des fleurs plus montagneuses

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On termine notre balade vers 12h45. En arrivant au camion on se fait un bon p’tit picnic qu’on mange sur place. Il fait très chaud, mais avec les fenêtres ouvertes, l’air circule pas mal.

En repartant, on en profite pour filmer la descente dans la route qui longe les gorges. Voici quelques extraits en exclusivité mondiale (les crottes d’oiseaux sont cadeaux, c’est pour vous!)

 

On s’arrête à plusieurs reprises pour prendre des photos des gorges. Malheureusement la plupart ne sont pas exploitables (contre jour trop prononcé).

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Une cascade au fond des gorges. Il y avait des gens qui se baignaient dans le var juste devant la cascade

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Le pont de la mariée. Selon l’histoire, le 30 juillet 1927, un couple en voyage de noces alla visiter les gorges à la nuit tombante. L’homme revint affolé, déclarant que sa femme, trompée par l’obscurité, avait sauté le pont. L’enquête conclut à un accident. La légende fleurit d’elle-même, d’une jeune femme qui, le soir de son mariage, s’est jetée de ce pont par désespoir d’amour parce qu’elle n’avait pu épouser l’homme qu’elle aimait. Le mystère reste entier…

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Vue depuis le pont. sujets au vertige, passez votre chemin

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Aujourd’hui, le saut à l’élastique est pratiqué depuis le Pont de la Mariée.

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On retourne à Guillaumes qu’on traverse à nouveau sans nous arrêter. Nous avons un nouveau col à franchir aujourd’hui, et pas des moindres : le col de la Cayolle, qui culmine à plus de 2300m !

La route pour y accéder est juste fantastique.

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On traverse d’abord la vallée d’entraunes et plusieurs jolis villages

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Puis la route monte de plus en plus haut

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A chaque virage on se demande bien par où on va pouvoir passer tant cela semble abrupte

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Et ce qui nous surprend toujours, c’est de voir qu’on continue à grimper alors qu’on avait l’impression d’être arrivés au point culminant

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On y est presque !

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Encore un effort

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Derniers virages

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Ouf on y est !

On se gare sur le parking du col et on part faire une toute petite balade pour nous amener à un point de vue sur la vallée

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Allez, on y va

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côté Ubaye

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côté Var

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Vue sur les sommets alentours

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Et la route qu’on vient d’emprunter

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Petit selfie familial

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Allez on redescend

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La traditionnelle photo du col

On reprend la route pour redescendre jusqu’à Barcelonnette. 32 km de descente de folie, dans une route hyper étroite, à flanc de falaise !

Du pur délire. On a dû faire marche arrière plusieurs fois (heureusement qu’on a installé la caméra de recul !)

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Ici, même les ponts sont pas larges !

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Faut pas se rater !

En arrivant à Barcelonnette, on se gare près du centre et on fait un p’tit tour en ville.

On en profite pour acheter un cadenas dans un magasin de vélos (histoire d’éviter qu’on se fasse chourer le vélo de Poupoussy) et d’en réserver un pour une balade pour demain.

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La rue principale de Barcelonnette

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Eden et sa glace (ça c’est l’état « avant ». je ne vous montre pas l’état « après »)

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Des jeunes qui ont fait une petite démonstration de trail sur la place centrale

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Ils sont forts !

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Le clocher de la place centrale

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Eden dans un magasin de jouets. c’était difficile de la faire sortir

On passe rapidement par l’office du tourisme pour voir ce qu’on peut faire demain.

Le soir on se trouve un parking un peu à l’écart du centre ville. Repéré sur Park4night, il est indiqué qu’on y sera tranquille et qu’on bénéficiera d’un point de vue sympa sur la ville et les environs.

On est en effet deux camions garés quand on arrive (4 maintenant), et la vue est magnifique.

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soleil couchant sur les montagnes en face de Barcelonnette

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Les toits de la ville

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Les toits des fameuses « maisons mexicaines ». On ira voir ça demain

22 août 2016 – Col de Turini – Valberg

Hier soir, après avoir publié l’article du jour, on a eu un peu de compagnie sur le parking.

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Sortie de la pénombre, une biche fait son apparition

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Elle commence par s’éloigner de nous

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Puis fait demi-tour et revient dans la lumière

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Avant de disparaitre de là où elle est venue

Du coup, la nuit on entend quelques bruits assez proches de notre camion. Il y en a surement eu d’autres qui sont venus.

Au petit matin, la température est fraiche, même à l’intérieur du camion (15°).

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Notre emplacement de la nuit

On range les affaires et on redescend au Col de Turini.

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ça c’est la belle vie : p’tit dej sur le parking du col de Turini, par un beau soleil

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Petite promenade pour Eden (pas encore coiffée)

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Vue depuis le col

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On voit la route qui redescend

Vers 10h, on emprunte une petite piste plutôt étroite pour rejoindre la « Ferme des lamas du Mercantour ».

Il s’agit d’un endroit isolé tenu par Christian, passionné qui a réalisé son rêve d’enfant : vivre en pleine nature entouré d’animaux. Après des années de vie urbaine, il décide de tout plaquer après avoir eu un coup de foudre pour la région. Il arrive après quelques années à acheter un terrain dans le Mercantour, près du Col de Turini, et s’y installer. Pour entretenir son terrain, après quelques hésitations, il s’entoure de lamas et tombe amoureux de ces animaux attachants. S’en suit une aventure humaine assez exceptionnelle, où Christian a réussi l’alchimie entre sa passion et la nécessité de gagner sa vie. Il accueille donc des groupes (sur réservation) pour leur faire découvrir ces animaux attachants, leur donner à manger, les brosser… Puis on enchaine avec une promenade d’une heure 30 autour du domaine. Ceux qui le souhaitent peuvent finir avec un repas préparé par Christian et des Wwofers (voir plus loin) qu’il accueille régulièrement.

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Les lamas à notre arrivée

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On est un groupe d’une 20aine de personnes

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Premier contact avec les lamas. En fait ils sont en semi-liberté, et viennent naturellement vers nous

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Ils sont assez curieux. D’ailleurs, les lamas ne crachent pas vraiment (seulement quand ils ne sont pas contents)

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très mignons

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Hey, salut toi

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Eden et le lama

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Un intrus s’est incrusté dans cette conversation. Sauras-tu le retrouver ?

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Après les présentations et quelques explications par Christian, on fait entrer quelques lamas dans un enclos plus petit

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Pour leur donner à manger. Saviez-vous que le lama ne sent pas mauvais ? en fait il ne sent presque rien (bien moins qu’un chien)

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Même Eden a pu lui donner à manger

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Ensuite, séance brossage

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Les lamas sont tondus environ une fois par année

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Beau pelage

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Christian et son lama

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Salut beauté !

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Toi aussi !

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Pendant la balade

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le lama promène Eden

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Puis poupoussy traine le lama qui a faim

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Ainsi que le gros chien (Flunch)

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Le chemin devient très étroit par endroit

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Mais le panorama qui s’offre à nous en valait la peine

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No comment

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Flunch

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Devant la vallée

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Il est énorme ce toutou

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En mode starlette

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Retour à la ferme

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Eden fatigue un peu, mais tient à promener le lama

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Une fois de retour à la ferme, on continue la découverte avec un repas préparé par Christian et quelques Wwofers

Christian fait de la cuisine végétarienne et Bio. On a eu droit à une soupe de melon et menthe fraiche du jardin en entrée, une salade de lentilles et une lasagne aux légumes en plat, et une tarte aux myrtilles en dessert. Un délice.

Et en plus on a pu découvrir le concept du Wwofing. Il s’agit d’un mouvement qui permet des échanges de savoirs et d’entraide entre individus de tout horizon et des agriculteurs bio, des particuliers « écolos ». Les valeurs de base sont la confiance, la tolérance et la générosité. Christian accueille des Wwoffers du monde entier. Il leur offre le gîte et le couvert en échange de travaux divers (accueil des groupes, préparation des repas, travaux de réparation des enclos, etc.). Le concept nous a bien plû !

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On avait 4 Wwoofers à notre table + Christian

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Eden ne voulait pas partir sans essayer le tracteur

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Ouf

Bref, si vous passez dans le coin, vous ne pouvez pas repartir sans avoir fait un tour chez Christian pour voir ses lamas. Vraiment !

Quelques liens :

Nous quittons la ferme des Lamas vers 16h.

petite vidéo de la piste qui amène à la ferme

Nous descendons ensuite le Col de Turini. Nous passons rapidement de 1’600m à 500m d’altitude. A La Bollène-Vésubie nous bifurquons vers la droite et entamons la montée vers le col de Saint Martin.

La largeur de la route est très variable. Par endroits c’est très large, et on pourrait se croiser à deux camions sans problème. Parfois c’est hyper étroit, et vraiment à pic.

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Eden profite des virages pour piquer un somme…

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Les paysages sont grandioses sur la route

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Arrivée au col de Saint Martin. Il y a une petite station de ski pas très jolie

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Yeah ! 1500m

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En redescendant du col

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On entame enfin la dernière montée du jour, jusqu’au col de la Couillole.

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Le village médiéval perché de Roubion

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Très impressionnant

Et la route toujours aussi incroyable. On se croirait dans « les routes de l’impossible ».

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Record à battre : 1678m

On arrive au col de la Couillole vers 19h30.

On pensait au départ rester ici (il n’y a rien, mais c’est beau). Mais on a (encore!!) un souci de batterie. Elle ne tient pas la charge. Il doit y avoir un problème quelque part, mais on n’arrive vraiment pas à mettre la main dessus. On va avoir besoin d’aide (Papy ? tu es là ? :)).

En attendant, on décide d’aller la recharger dans une aire prévue pour Camping-cars. Il y en a une à 10km d’ici. On s’y rend. Elle est quasi vide (un seul camping-car y stationne). Pour 10€, on peut y rester la nuit et recharger les batteries, faire les vidanges, etc.

Ce sera parfait pour ce soir.

En plus, le coucher de soleil est de toute beauté, avec de magnifiques couleurs.

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21 août 2016 – Col d’Eze – Col de Turini

Nuit très calme dans sur notre emplacement dans la forêt. A part une camionnette qui s’est garé à côté de nous vers 1h30 et qui a un peu fait flipper Poupoussy (moi j’ai dormi). Le matin on a vu que c’était simplement un couple d’Espagnols qui ont aussi trouvé cet emplacement.

Ah, et puis il y a eu les deux vieux qui sont arrivés le matin vers 8h et qui on trouvé qu’on se garait « n’importe comment, et qu’on s’en foutait des autres ». C’est vrai qu’on a cherché l’endroit où on était le plus à plat sur toute la place, mais restons calmes, il y avait suffisamment de place pour tout le monde.

Bref, après le p’tit déj, on lève le camp et on se dirige vers La Turbie, petit village qui surplombe la Principauté de Monaco.

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Vue en quittant notre spot de la nuit

En arrivant à La Turbie, on gare le camion et on emprunte une petite route qui monte dans la montagne et qui nous mène à « La tête de chien », le meilleur point de vue sur Monaco.

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Le village de La Turbie

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Avec ses belles maisons à flanc de montagne

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Et puis ses immeubles…

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De très belles demeures

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En route

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La camionnette de « chasseurs d’orages »

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On a bien fait de ne pas monter jusqu’ici avec le camion, tous les parkings ne sont pas prévus pour nous

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La vue en montant

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Allez les filles, on y est presque !

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Quelques maisons abandonnées

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ça y’est, on y est. vue sur Nice, Antibes, Cannes…

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Sur les 500 derniers mètres, la grande a porté la petite

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La route qui monte qui monte

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Et tout en haut, la vue sur Monaco !

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Splendide

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Le port

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Et ses yachts de luxe

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I was here

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Le stade

Et soudain, on aperçoit un câble tendu entre deux falaises, au dessus du vide. Et des jeunes en train de se préparer.

Non, ils ne vont quand même pas faire ça !?

OMG ! si, ils vont le faire !

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Oh pinaize, le fou !

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peur de rien !

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On dirait qu’il marche sur le front de mer 🙂

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Attention les hôtels

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Plan large

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Vue d’ensemble

On revient sur nos pas et on reprend la route. On longe d’abord la côte en passant derrière Monaco, puis on arrive jusqu’à Menton. Là, on tourne à gauche et on quitte définitivement (pour ce voyage) la méditerranée.

On s’arrête faire quelques courses dans un supermarché ouvert le dimanche matin (juste avant la fermeture) et j’en profite pour envoyer l’article écrit la veille mais qu’on n’a pas pu envoyer faut de réseau.

La route serpente dans la montagne, et au bout de quelques dizaines de minutes on arrive à Sospel, petit village encastré dans la montagne.

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Sur la route de Sospel

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Un ancien pont

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Le village de Sospel

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Un vieux pont en centre ville

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Et les vieilles maisons

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On s’arrête pour manger un morceau, puis on repart en direction du col de Turini.

La route devient de plus en plus impressionnante. Suffisamment large sur la plupart des tronçons pour croiser d’autres voitures, mais vraiment à flanc de falaise par endroits.

On passe près de Notre dame de la Menour, mais on ne peut pas s’arrêter, faute de place. On s’arrête donc près d’un kilomètre plus loin. Les filles attaquent une sieste, tandis que j’attaque le chemin retour jusqu’à la chapelle.

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Bonne nuit les filles

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La chapelle au loin

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Paysage escarpé

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En s’approchant

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Le pont sous lequel on est passé

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Hop, je monte

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La route par laquelle on est arrivés

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Impressionnantes ces falaises

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Allez j’y suis presque

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Vue sur les alentours depuis la chapelle

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wow

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Deux papillons en plein sexe

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la route au retour

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Ouf, le camping car n’a pas bougé en mon absence…

On est à environ 750m d’altitude. Le col de Turini se trouve à 1600m. C’est parti !

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Sur la route, des ruches

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Allez, encore quelques virages

On monte tout tranquillement, entre 20 et 30km/h.

Finalement, on arrive au Col de Turini. On se gare sur le parking « central ».

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Nous y voilà !

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Devant l’hôtel des trois vallées

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Célèbre pour accueillir une des étapes du rally de monte carlo

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Eden au Col de Turini

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Bon, une gaufre pour se réchauffer (ça caille ici !)

On décide de monter encore 2 km jusqu’à la station de ski. ce sera moins passant qu’au col.

On trouve donc un emplacement à la station.

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On va être bien ici

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20 août 2016 – Lac de St-Cassien – Col d’Eze

Notre emplacement était plutôt calme. Quelques passages de voitures et de camions au petit matin, mais rien de très perturbant. Nous le quittons vers 9h30 après un rapide petit déjeuner et quelques rangements.

Direction, le port de la « Marina – Baie des anges » à Villeneuve-Loubet, petite commune récemment mise en lumière pour avoir été une des premières à interdire le port du Burkini sur ses plages. Nous y avons repéré un loueur de vélos qui pourrait nous dépanner.

On tourne un peu avant de le trouver, puis avant de trouver une place pour nous garer, mais finalement on y est. Il a bien des vélos et même deux sièges bébés, mais les deux semblent cassés. Le premier ne tient pas bien en place, et le second penche beaucoup trop en avant… Il appelle son collègue à Juan-les-Pins, et ce dernier nous réserve le siège bébé.

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Les coiffeurs, il va falloir arrêter vos délires ! ça dépasse les bornes des limites du bon goût !

Le temps qu’on arrive à Juan-les-Pins, qu’on trouve un endroit pour nous arrêter (une vraie galère la côte d’Azur!), et qu’on procède à la location et il est déjà presque midi. On retourne à notre emplacement de tout à l’heure (Marina – Baie des anges) et on démarre notre balade.

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Ma monture

On avait en effet repéré avant de partir une sympathique balade à faire en vélo, en partant de la Marina – Baie des anges, et en allant jusqu’à la promenade des anglais à Nice. Il s’agit d’une section de la EV8 – Méditerranée – aussi appelée EuroVélo. Le principe des cette piste est simple : c’est un grand itinéraire touristique cyclable traversant onze pays européens du sud de l’Espagne à Chypre. Une fois achevé en 2020, l’EuroVelo 8 devrait totaliser près de 6’000 km. Dans les Alpes-Maritimes, plusieurs tronçons sont déjà réalisés dont celui qu’on a emprunté, appelé « la Littorale », piste cyclable qui longe la mer sur 15 km entre le port de Nice et Marina Baie des Anges, à Villeneuve-Loubet.

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Départ de notre balade

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La piste pour vélo est très bien aménagée

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Tiens des poissons !

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De belles terrasses au bord de l’eau

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Les yachts, le parachute, l’avion qui atterrit à l’aéroport de Nice

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Le pont qu’on a traversé

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Et l’arrivée sur la promenade des anglais

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superbe

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Encore de belles terrasses

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Welcome to Miami Beach

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Très beaux bâtiments le long de la promenade

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Puis tout d’un coup, un mémorial improvisé nous rappelle ce qui s’est passé ici il y a un peu plus d’un mois

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Juste devant le Negresco

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Et puis le « vrai » mémorial improvisé.

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Les photos se passent de commentaires 🙁

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Nous finissons « le sens aller » de notre balade au bout de la promenade des anglais

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Le midi on quitte le tumulte et le bling-bling de la promenade des anglais et on se perd dans les ruelles du vieux Nice. On trouve un sympathique restaurant encore ouvert à 14h30 et qui nous servira de bons p’tits plats d’été.

Eden commence à fatiguer (d’habitude elle fait la sieste à cette heure ci, mais comme on a tardé à démarrer notre balade, elle doit continuer avec nous). Pour la réveiller un peu on trouve un joli plan d’eau ou des dizaines d’enfants s’amusent en hurlant…

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Vue d’ensemble

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Eden est assez méfiante au début

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Mais se décoince rapidement

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et finit par complètement se lâcher

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Allez, le toussik !

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Youhou

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Allez on court !

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Oh y’a plus d’eau

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Salut les copains

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Ah ça redémarre !

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On repart ensuite en direction inverse. Eden est encore un peu claquée, mais elle tient le coup malgré tout (avec quelques petits chouinements de temps en temps…)

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Allez on se rhabille

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Hop on repart

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Les dalles de la place de Nice

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Sur le chemin du retour

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Promenade des anglais

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le Casino Royal avec quelques fôtes d’ortograf

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Je veux une glace !

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Bon d’accord

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Et voilà le résultat

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On revient à la baie des anges

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Le festival de la moule

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De retour au camion

On ramène les vélos à Juan les pins, puis nous voilà partis à la recherche du début de la route des grandes Alpes. Juju nous fait passer par des chemins pas possibles (limité à 2m30 en largeur alors que le camion fait 2m20…) ça passait juste !

Mais finalement, on trouve le début de la route. ça grimpe sec dès le démarrage. On s’arrête près du col d’Eze, premier col de cette route mythique. On a repéré un petit parking, point de départ d’un parcours sportif un peu à l’écart de la route. L’endroit est paisible et on est tous seuls !

Vue depuis en haut :

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Pendant que poupoussy prépare à manger pour le soir, on part faire une petite balade avec Eden.

Elle en profite pour me fait une démonstration de danse :

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ainsi que quelques grimaces

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J’aime bien la texture des écorces d’arbres !

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Notre emplacement pour cette nuit. on est tous seuls

 

19 août 2016 – Aix-en-Provence – Lac de St-Cassien

L’objectif de la journée était double :

  • Déposer plainte pour le vol du vélo
  • Trouver une solution pour notre problème électrique

et accessoirement, repartir sur la route.

[Spoiler]On peut dire au bout de la journée que notre mission est parfaitement remplie.[/spoiler]

Comme d’habitude, on se lève à l’aube (8h30) et on commence par quelques recherches sur internet pour trouver des concessionnaires de camping-car dans le coin. A 9h, début du marathon des coups de fils. Poupoussy les enchaine un à un, avec pas mal de contacts sympa, plein de bonne volonté, mais complètement overbookés et qui ne peuvent pas nous donner RDV.

Finalement, plusieurs concessionnaires nous conseillent un certain « Pascal » qui sévit chez Caravar, à Septèmes-les-Vallons. Pascal nous propose un RDV à 14h. Pas mal.

Entre-temps j’emmène Eden voir « la police » pour déposer plainte. [le gars qui débarque] Apparemment les vols de vélos sont très courants à Aix[/le gars qui débarque]. Bon, OK, je ne suis pas si naïf… je m’en étais déjà fait voler un quand j’étais petit. Mais ça fait toujours ch… C’est un peu comme une impression de ne pas être à l’abri.  Le policier nous explique que c’est soit des bandes bien organisées qui viennent de Marseille et récupèrent les vélos pour les revendre là bas, soit des « p’tites frappes » des quartiers d’Aix qui nous ont repéré dès qu’on est arrivés. Il penche plutôt pour cette solution, et nous dis qu’il va transmettre le signalement du vélo aux équipes qui patrouillent. Comme c’est pas un vélo « courant » dans le coin, tout espoir n’est pas complètement perdu.

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Au retour du commissariat, petite pause au parc

A midi on profite de manger avec mon père, puis départ pour Septèmes-les-Vallons. Pascal est un type qui a l’air de s’y connaitre en camping-car. Cela fait 16 ans qu’il travaille dans le domaine. Cela dit, le discours qu’il nous tient est différent de ce qu’on a entendu jusqu’à présent. Pour lui, l’autonomie complète avec un camping-car ça n’existe pas. Les panneaux solaires ne sont là que pour « prolonger un peu l’autonomie des batteries », mais ne sont pas capables de les recharger. D’après-lui, notre batterie est morte. On devrait la recharger au 220V pendant 12h tous les 7 jours l’été, et tous les 3 jours l’hiver (en gros, arrêt obligatoire au camping avec ces fréquences, alors que nous sommes plutôt adeptes des arrêts « sauvages »). Cela nous semble pas complètement déconnant… et ça expliquerait pourquoi on galère toujours du côté électrique…

Bref, il teste notre batterie et conclut qu’elle est morte. On va donc la remplacer. Pour les panneaux solaires, il y a manifestement aussi un souci, mais ça il faudra qu’on regarde à notre retour. Mais avec la batterie neuve (et si on suit ses préconisations), on devrait tenir la charge sans soucis.

On revient à la maison, passe encore un peu de temps avec la famille.

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On appelle toute la famille

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Et on donne à manger aux poissons !

Puis cette fois c’est le grand départ pour de bon. On trace en direction de Nice par l’autoroute. On sort près de Fréjus, et on s’arrête au bord du Lac de St-Cassien. Il y a plein d’endroits sympas au bord du lac, prévus pour les voitures et les camping car.

On admire le coucher du soleil sur l’eau.

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Vue depuis le camion

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Au bord de l’eau

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Give me five !

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Oh, des shabloub !

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des petits voiliers

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Pour l’anecdote, j’ai expliqué à Eden qu’on va essayer de quand même faire du vélo demain. Elle m’a demandé si on allait faire du vélo « en haut ». Je crois qu’elle n’a pas complètement compris la différence entre voler et voler 😀

18 août 2016 – Livron-sur-Drôme – Aix-en-Provence

La journée avait pourtant bien commencé. La nuit a été plutôt tranquille dans notre emplacement sur les hauteurs de Livron. On n’avait juste pas anticipé qu’un riverain allait vouloir scier toute une série de barres de fer à la scie métallique dès l’aube. Bon, de toutes façons, c’était le moment de lever le camp.

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On est plutôt bien à l’abri

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Le fameux boulodrome avec la lumière du jour

Après un rapide p’tit dej, nous mettons le cap vers le sud et retournons sur l’autoroute A7. Pas mal de monde ce matin, mais ça roule quand même plutôt bien.

On arrive à destination un peu avant midi. Nous avons RDV avec Maud pour parler d’un futur projet photo qui devrait voir le jour dans les prochains mois. A suivre sur www.ohadbarel.com dans quelques temps…

Nous décidons ensuite de manger dans un restaurant de haute gastronomie, puisqu’on sait pas trop ce qu’on trouvera sur la route dans ces contrées reculées.

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Mmmm un burger

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Tandis qu’Eden mange un repas équilibré

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Mais tente quand même de commander un dessert à la fin

Après quelques courses rapides, il est déjà 15h.

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Une installation originale à l’extérieur du centre commercial

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Nous garons le camion près de chez mes parents, et passons un peu de temps en famille pendant que la p’tite fait sa sieste.

Puis vers 17h, je descend avec mon père au camion pour mieux diagnostiquer un problème électrique (eh oui, encore – décidément, pas un voyage sans un pépin à ce niveau !). Nous avons en effet remarqué depuis ce matin que la batterie cellule ne semblait pas bien chargée et aimerions comprendre d’où vient le problème. En arrivant devant le camion, surprise :

 

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Mon vélo a disparu ! Il ne reste que le vélo de Poupoussy !

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Les batards ont coupé le cadenas à la pince

La haine ! C’est Eden qui va être triste, c’est le vélo sur lequel elle faisait toutes ses balades avec moi 🙁

On regarde quand même niveau électrique ce qui se passe. Apparemment c’est le panneau solaire qui ne recharge plus la batterie. Au niveau du régulateur, il n’y a rien qui arrive depuis les panneaux. Mais où se situe le problème ? il faut qu’on trouve quelqu’un pour nous aider demain.

On passe rapidement au commissariat pour déposer plainte pour le vélo volé, mais il y a trop de monde. Les policiers nous conseillent de revenir demain à 8h.

En fin de journée, nous sommes invités par les cousins pour passer une soirée en leur compagnie. Pour Eden c’est l’occasion de revoir sa cousine Julia et de faire plein d’activités.

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Un peu de piano à quatre mains

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Puis des gommettes

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Ah oui, les gommettes, on adore

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Puis arrosage des plantes

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Trop fun

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Ouh, mais c’est un vrai arrosoir de bonhomme celui là, pas comme nos p’tits arrosoirs rouges

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Et si on allait chercher de l’eau à l’intérieur ?

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Hey, c’est coincé !

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Bon, je commence à arroser le gazon.

Si quelqu’un connait un (bon) concessionnaire de camping cars dans la région, ou un (bon) électricien, on est preneurs…

17 août 2016 – Thonon-les-Bains – Livron-sur-Drôme

Ma journée a commencé par une discussion sur les problématiques du domaine « Finances » de mon client actuel en lien avec le projet de GED (Gestion Électronique des Documents) qu’il souhaite mettre en œuvre. Il rencontre en effet un souci avec des fichiers Excel qu’il utilise depuis de nombreuses années, et qui sont liés entre eux (les budgets et consommés des années précédentes sont automatiquement reportés et consolidés dans les fichiers de l’année en cours. Évidemment, la solution de GED proposée par l’informatique ne permet pas de faire ces liens de manière simple. Il a donc fallu faire parler le client pour comprendre concrètement quelles étaient les difficultés qu’il avait, quels fichiers étaient concernés, qui utilisait ces fichiers et pourquoi, et voir si des solutions de contournement étaient possibles.

Une fois cette petite réunion terminée, je rentre à la maison pour retrouver les filles qui avaient tout rangé (enfin, surtout la grande… Eden a plutôt tendance à foutre le bazar…)

On file retrouver le camion sur son emplacement.

Manifestement ça fait un moment qu'on ne l'a pas utilisé : une araignée Gypsi a même tissé sa toile entre le camion et la route !
Manifestement ça fait un moment qu’on ne l’a pas utilisé : une araignée Gypsi a même tissé sa toile entre le camion et la route !

Après avoir tout rangé dans le camion, nous retournons à la maison chercher les vélos, puis nous voilà partis en direction de notre borne d’eau habituelle (Merci Park4night).

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Il est environ 15h, nous mettons les voiles, direction le Sud !

Il fait chaud, très chaud, même. Je tente de mettre la climatisation, mais… euh… attendez… il n’y a pas de clim ici.

Tant pis, on va juste mourir

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c’est monté à plus de 35° dans le camion

Nous passons un premier col (bon, OK, il n’est qu’à 800m, et n’a rien à voir avec la Route des Grandes Alpes, mais c’était pour le kiff)

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Eden fait la sieste jusqu’à presque 17h30, ensuite, elle s’occupe comme elle peut (en gros, elle passe son après midi à nous poser des questions du genre : pourquoi il y a la route ? pourquoi le camion est noir ? pourquoi le soleil il va dormir ? pourquoi tu klaxonnes ? …)

Après une rapide pause gouter, on traverse Valence, puis on décide de s’arrêter à Livron-sur-Drôme, dans un charmant petit parking conseillé par Park4night (encore !) qui domine la vallée du Rhône. Le parking est à l’écart du village, juste à côté du boulodrome ou quelques jeunes sont en train de jouer et picoler.

Pendant que Poupoussy fait quelques rangements supplémentaires, je sors dégourdir les jambes de la p’tite.

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La vue depuis notre emplacement

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une vingtaine de « pistes » de boules

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Allez, vas-y, crapahute !

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la fameuse Nationale 7 passe par ici

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Pour le repas, on décide de manger à l’extérieur du camion. La chaleur est encore pesante bien qu’un petit vent frais commence à faire son effet.

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Eden mange sur le banc juste devant le camion

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Et nous sur un muret face à la vallée

Demain, direction le grand sud !

 

Un camping-car, c’est fait pour rouler !

Au retour de Scandinavie, nous avons décidé de garder le camion. Certes il est encombrant, consomme sa maman en diesel, et on n’a toujours pas trouvé d’emplacement pour le mettre à l’abri pendant l’hiver. Mais c’est quand même le pied intégral de pouvoir partir sur un coup de tête, sans planifier, sans réserver…

Du coup, on a passé quelques weekends à le bichonner, réparer tout ce qui pouvait l’être et le préparer pour de nouvelles aventures. Nous avons aujourd’hui (liste non exhaustive) :

  • un nouveau frigo qui fonctionne !
  • un nouveau chauffe eau qui fonctionne !
  • un système de gaz conforme aux dernières normes en vigueur
  • une installation électrique rénovée (régulateur, coupleur séparateur)
  • de nouvelles batteries (moteur et cellule)
  • des pneus neufs
  • un réservoir d’eau propre rénové (le trop plein ne fonctionnait pas bien)

On a profité de ce luxe (ah, une bonne douche bien chaude !) pour faire de petites sorties sympathiques dans les environs. De manière non exhaustive :

  • Weekend prolongé dans les volcans d’Auvergne
  • Weekend à Bienne
  • Weekend à Gruyères
  • Weekend dans le Valais

Bref, maintenant que le camion et nous sommes bien rodés, il est temps de reprendre la route pour de bon. OK, mais pour partir où (non pas là :o), sachant qu’on ne peut pas se permettre de prendre 2 mois de congés tous les ans… ?

Il y a quelques mois, nous tombons sur un épisode d’Echappées Belles consacré à la « Route des Grandes Alpes » (disponible ici). Cette route mythique traverse les alpes françaises du nord au sud, en partant de Thonon-les-Bains (c’est une coïncidence!) et en allant jusqu’à Menton ou Nice, le tout en traversant 16 cols dont 6 à plus de 2000m d’altitude…  Les images de l’émission sont incroyables. Ces paysages de montagnes, parfois complètement lunaires, nous semblent fantastiques. Et tout ça à portée de camion !

C’est décidé, ce sera notre prochaine destination.

Départ dans 15 jours !

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Bilan

Voilà, cela fait un peu plus de deux semaines que nous sommes rentrés maintenant. Il est l’heure de tirer un premier bilan de ce voyage.

Les faits, les chiffres :

  • Durée du voyage : 64 jours
  • Pays traversés : Suisse, France, Allemagne, Danemark, Norvège, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Autriche, Liechtenstein
  • Distance parcourue : 12’745 km
  • Nombre de jours de pluie : 16 jours
  • Température maximale : 35°
  • Température minimale : -3°

Le camion

  • Consommation gasoil : 1692 Litres
  • Soit une consommation moyenne de : 13,3 Litres / 100km
  • Plus longue distance réalisée avec un plein : 467 km
  • La casse / les réparations / les galères :
    • Aucune casse mécanique (si ce n’est la roue crevée qu’on a mis un peu de temps à détecter) – Vive Mercedes !!
    • Nos aventures avec le frigo (d’abord celui d’origine, puis celui acheté en Allemagne)
    • Le chauffe eau qui nous a lâché au bout de quelques jours
    • L’ordinateur portable qui a cramé…
    • Le store du lanterneau qui est sorti de son rail
    • Le bouchon de cassette des WC tombé dans le trou d’évacuation
    • La serrure du coffre à gaz qui nous est restée dans les mains
    • Le support du GPS qui n’a pas supporté la route Lettone

Quelques mots appris en chemin (et retenus jusqu’ici !)

  • Takk for besoket – probablement « merci de votre visite » en norvégien
  • Hej – Bonjour
  • Vegbom – Barrière. On en a vu plein en Norvège, souvent avant de monter sur un col
  • Feirist – Barrière canadienne. Ce sont les passages destinés à empêcher les animaux (souvent des moutons) de sortir de leur enclos.
  • Bilvask (norvégien), Autopesu (finnois), Avtomoika (russe), Autopesula (estonien), Plovykla (lituanien) – Lavage auto

La bouffe / les prix :

  • Contrairement à ce qu’on a entendu avant notre départ, la bouffe en Norvège n’est pas si mauvaise que ça. On a mangé plein de super poissons (saumon très bon – mariné, fumé, en pavé… steak de poissons aussi appelés FiskSteak, sardines…). Et leurs gaufres à la confiture de fraise et à la crème… quel délice. Alors c’est vrai qu’il y’a énormément de fast-foods, et qu’on peut s’acheter un hotdog ou un burger dans toutes les stations services et à chaque coin de rue, mais on peut aussi très bien manger en Norvège. La difficulté, par contre, c’est le prix. C’est effectivement extrêmement cher. En gros, compter entre 30% et 80% plus cher qu’en France. Ça peut surprendre quand on voit le kilo de tomates à 6€, ou LE yahourt à 1,5€. Dernier point : il y’a assez peu de diversité dans les supermarchés. Au bout d’un mois on avait l’impression d’avoir fait le tour des produits locaux. Et on trouve assez peu de produits étrangers.
  • En arrivant en Finlande, les choses s’améliorent sur ces deux derniers points. Déjà au niveau du prix qui se rapproche de ceux pratiqués dans nos contrées. Ensuite au niveau de la diversité des produits – beaucoup de produits importés. On sent aussi l’influence Russe avec par exemple pas mal de poisson mariné. Et puis ne quittez pas la Finlande sans avoir goûté les baies polaires !
  • En arrivant dans les pays baltes, on peut vraiment s’éclater. La viande est super bonne (Miam, les shashlik). On a par exemple mangé au resto à nous 3 pour 12€. Ou alors, la boule de glace à 60cts…

Et puis un bilan n’est rien sans tout ce qu’on a ramené…

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Quelques magnets des différents pays traversés. Il nous manque le Danemark

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Un peu de sardines

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Quelques chips norvégiennes, finlandaises, et baltes

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Du cidre norvégien, le vin le plus septentrional du monde, de la bière norvégienne, du fanta à la mandarine (on ne l’avait pas celui-là), et de la confiture de fraise maison !

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Mmmm les soupes norvégiennes sont très bourratives ! De la pâte à tartiner estonienne, de la salade de cornichons, du chocolat Firklover (ça a fonctionné une fois, je retente le coup !), et des gâteaux en forme de Mozart ramenés de Salzburg…

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Petite vue d’ensemble, avec le parapluie le plus beau du monde (spéciale dédicace à Alice :D)