Nuit étonnamment calme dans notre petit parking. On est quand même pas très loin du centre, dans une impasse certes, mais en face d’un terrain de foot, et de salles de sport, d’un début de parc / promenade, et d’un quartier résidentiel. Je m’attendais à quelque chose de plus chahuté, mais finalement c’est plutôt cool.
La météo semble plus favorable aujourd’hui qu’hier. Les températures reviennent à la normale estivale, et il semblerait qu’il y ait quelques rayons de soleil. On va tenter l’aventure et monter au Mont Pilates. Il parait que c’est une expérience à vivre. Et tant qu’à vivre une expérience, autant y aller à fond. On prend donc le « Golden Trip » qui nous permet de partir de Lucerne en bateau, monter en funiculaire jusqu’au Mont Pilates, puis de redescendre avec un téléphérique puis des télécabines, avant de reprendre le bus pour revenir à Lucerne. Tout un programme.
Après les traditionnels rangements et petit déjeuner dans le camion, nous voilà partis en bus pour rejoindre la gare centrale de Lucerne. On achète nos billets dans la boutique des transports de la ville de Lucerne. Pour information, le demi-tarif fonctionne très bien (et heureusement, sinon ça douille), et la carte junior aussi (donc Eden ne paie rien). Puis on se rend sur le quai. Notre bateau va partir dans quelques minutes.
Le voilà qui arriveEt c’est parti pour une balade en bateau de 1h30 🙂Ciao LucerneLes masques ne semblent pas indispensables quand on est sur le pont, cool !Ce bateau a l’air styléLes hôtels de luxe de LucerneLe casinoBon, le Palace est en travaux… il faudra qu’on revienne…Catamaran ?Alors parlons un peu météo : il y a quelques nuages quand même. Là on voit le sommet du PilatusPlein d’endroits sympas autour de ce lac des 4 cantonsOn dirait des hôtels tout en haut…On aperçoit encore le sommet, c’est bon signe. On y croit. Si on voit le sommet d’en bas, c’est qu’on voit le lac d’en haut…La petite maison dans la prairieL’hôtel près du lacDe belles demeures. Rien que le parking du bateau ça doit faire la taille de notre appartement 😀Chacun avec son échelle pour descendre dans l’eauPoupoussy en mode camouflage. On a enfin trouvé une utilité au masque : se réchauffer quand ça souffle un peu trop froid. PS : un message à caractère publicitaire s’est subtilement glissé dans cette photo. Sauras-tu le retrouver ?Des chalets dans la montagneAlors finalement on fait un détour ici. On est tout en bas des hôtels qu’on a vu tout à l’heure sur la montagne. Depuis le débarcadère il y a un funiculaire qui amène les clients directement jusqu’à leur hôtelLes hôtels sont juste là hautEt le funiculaire arrive directement au débarcadère. La classe !Ah, un bateau arrive avant nous… faut qu’on attende qu’il libère le débarcadèreSuperbeHop, le funiculaire repartEt s’engouffre dans la forêtSympa la maison les pieds dans l’eauLe restaurant TellElle a bien travaillé Sophie pour tondre le gazon !Village perchéEn haut : le Pilatus. En bas, Hergiswil (là où on était hier, au musée de Glasi)On se rapproche de HergiswilVoilà notre musée d’hierSommet toujours visible, c’est bon signe
Après cette traversée en bateau, nous arrivons enfin à destination. Tout le monde débarque et se précipite sur les funiculaires. Malheureusement, c’est pas exactement comment on l’avait imaginé. On nous donne un ticket avec l’heure de notre funiculaire. On a 1h30 d’attente. Pas grave, on en profite pour manger un morceau en regardant les funiculaires arriver et repartir.
Finalement c’est à nous. On s’installe masqués tout en haut du funiculaire.
Depuis bien plus d’un siècle, les motrices du Pilatusbahn grimpent jusqu’au sommet de la montagne imposante qu’est le Pilate, en empruntant le trajet de train à crémaillère le plus audacieux du monde. Avec une déclivité maximale de 48 %, il s’agit du train à crémaillère le plus raide du monde, unique dans son genre. Cette déclivité extraordinaire comportait le risque que les dents motrices des systèmes de trains à crémaillère traditionnels de l’époque seraient inefficaces. Les constructeurs ont donc dû créer un système doté d’une crémaillère spéciale.
Jusqu’en 1937, le trajet de 70 à 80 minutes sur une longueur de 4618 mètres était parcouru avec onze voitures motrices à vapeur, en passant par la station à eau et de déviation Ämsigen (à présent un arrêt du train) la station de Mattalp, puis le long de l’Eselwand jusqu’à Pilatus Kulm. Dès 1905 déjà, les possibilités d’un changement du service vapeur en un service ferroviaire électriques étaient à l’étude. Cependant, le projet d’électrification était reporté à cause des coûts exorbitants à l’époque. À partir de 1931, les responsables de la société Pilatus-Bahn se sont penchés à nouveau sur la problématique de l’électrification du service ferroviaire; cette fois ils étaient motivés par le degré d’usure démesuré des véhicules. Le 15 mai 1937, le service ferroviaire électrique avec les nouvelles motrices fut inauguré officiellement. Deux des anciennes motrices à vapeur ont été conservées jusqu’à ce jour. Elles sont exposées en Suisse, au musée des transports à Lucerne, et en Allemagne, dans le Deutsche Museum à Munich.
Notre bateau à quaiEt c’est parti pour une petite grimpetteLe paysage commence à être sympa !
Pas sûr qu’on s’en rende bien compte, mais c’est vraiment super raide !La station intermédiaire. C’est là que les funiculaires se croisentOn commence à voir le sommetMais avant ça, une ultime montéeLes vaches arrivent jusqu’ici !ça monte ça monteAh ouais !impressionnantLe chemin piétonNous dans quelques minutesOn y est presque
Ca y est, on est arrivés. Premier constat : c’est nuageux !
Côté LucerneNotre funiculaire repartDonc il y a vraiment des gens qui montent jusqu’ici à pieds ?Deuxième constat : le temps est hyper changeant ! En quelques secondes, un nuage peut venir tout masquerDeux minutes plus tardDu côté des montagnes aussi, ça change rapidementOn voit bien les sommets enneigés au dessus des nuages. A gauche le TitlisCarte postaleOn décide de grimper sur les quelques sommets aux alentoursLe premier nous donne une petite vue sympa sur la stationOn ira ensuite là hautEden essaie de surfer sur sa mamanJ’ai vu des gens courir sur ces cheminsOn va monter par là aussiTient, ça se dégage un peu sous les nuagesBon, comme je disais, en quelques secondes, on se retrouve là dedans…Voilà voilà…ça devait être une balade dans les tunnels autour du Pilatus, avec à chaque fenêtre des vues fantastiques sur le lac des 4 cantons…Bon, de ce côté ça va toujoursTient ça se dégage enfin ?Publicité mensongère. Quand on lève la tête…Voilà ce qu’on voit 😀La station vue d’en hautIl y a un chemin qui traverse les falaisespetite fenêtre dans les nuagesMais pas pour très longtempsL’hôtel Pilatus KulmYeah, on voit enfin Lucerne!Profitez-en, ça ne va pas durerC’est presque finiPour info, c’est ça qu’on aurait dû voir 😀Allez, il va être l’heure de rentrerDans le Téléphérique du retourOn est passés sous les nuages on diraitLucerneLe lac des 4 cantonsA la fin du 1er trajet, on arrive à la station intermédiaire. Il y a là moult activités : luge d’été…Accrobranches…Mais il nous faut continuer notre descente. On passe en mode télécabineOn traverse la forêtArrivée bientôt?Toujours Lucerne au loinAvec des quartiers sympasOn était passés là ce matin : en haut les hôtels accessibles en funiculaireLe stade du FC Lucerne ?C’est marrant, la fin de la télécabine arrive en centre ville. On survole littéralement les maisonsLes jardinsAllez, au boulotLes terrasses…La piscine derrière le palmier 😀
Terminus, tout le monde descend. On marche quelques minutes pour rejoindre le bus de ville qui nous ramène au centre de Lucerne.
On va faire quelques emplettes en ville.
Avec du soleil ça rend beaucoup mieux quand mêmeN’est-ce pas ?
On termine la journée au Tibits de Lucerne (pour ceux qui ne connaissent pas : un self-service végétarien où ils facturent la nourriture au poids). Délicieux et ça fait du bien quelques légumes 🙂
De retour au camion, il est déjà 20h. Poupoussy va coucher Eden qui est bien claquée après cette longue journée. De mon côté, je vais au bar du coin et branche quelques appareils électriques (PC, chargeur appareil photo, chargeur batterie vélo) en mode manouche 😀
Coucou! Je viens de rattraper mon retard! Eh ben, quel temps! Ici on se prépare à la canicule… et c’est beau la Suisse!
Super souvenir ce Pilatus. On avait fait une belle halte à la place de jeux intermédiaire, et on avait eu tellement chaud (en septembre donc) !!!