Pour ceux qui suivent et qui sont en mode suspens depuis hier soir : nous ne sommes finalement pas restés au col. Vers 20h, un peu après avoir fini d’écrire l’article du jour, on a décidé qu’au vu des circonstances (grosses bourrasques de vent, brouillard, forte pluie, températures proches de zéro, neige annoncée pendant la nuit et route du col fermée entre 21h et 6h du matin pour risque d’éboulement) c’était un peu too much de vouloir passer la nuit ici. On a donc levé le camp et on a descendu le col du côté Bernois. On s’est arrêté quelques kilomètres avant Innetkirchen, dans une clairière au bord de la route du col.
Notre emplacement de cette nuit. Au calme et à plat.
Ce matin il pleut encore. Et la météo s’annonce mouillée au moins jusqu’à 14h dans la région. On décide du plan de bataille pour la journée : un musée pour ce matin histoire de ne pas perdre trop de temps à attendre le soleil, et une balade à Lucerne cet après-midi, quand la pluie aura cessé.
On se dirige donc vers Hergiswil, sur les bords du lac des quatre cantons. En chemin on s’arrête pour faire une petite vidange du camion. On s’arrête à Hergiswil et on se dirige vers le musée Glasi.
Ce musée retrace l’histoire du verre et de la verrerie Glasi Hergiswil. Le musée commence par une mise en scène en sons et lumières qui dévoile les coulisses du travail du verre. Les pièces du musée ont été mises en scène pour retracer l’évolution de l’artisanat à la Glasi Hergiswil ainsi que les fluctuations économiques de l’entreprise. Le musée raconte l’histoire des paysans habillés de feutre, la lutte du pot de terre contre le pot de fer, des patrons contre les ouvriers. Des pièces interactives présentent la grande crise qui a suivi la Seconde guerre mondiale et le sauvetage de la verrerie par Roberto Niederer. Le musée est un film déambulatoire, un théâtre forain, un cabinet de curiosités, une machine à remonter le temps.
Explications sur les premiers « verriers » qui s’installaient dans les vallées, coupaient tous les arbres de la région pour leur fourneaux, puis quand il n’y avait plus d’arbres, passaient à la vallée suivante… pas très écolo tout ça 😀Toute la première partie de la visite, c’est une mise en scène de l’histoire du verre et de la verreriePendant la guerre, la verrerie a produit des bocaux pour la conservation des aliments. On dirait que ce couloir est immenseOu alors qu’Eden est un géant 😀Le vrai camion qui faisait les livraisons à l’époqueRoberto Niederer qui a repris l’usine lors de sa faillite était un amateur de formes artistiques du verreA la fin du circuit on arrive à la « vraie » usine : le fourneau qui tourne 24h/24 (impossible à arrêter). Les ouvriers sont encore en pause. Ils reprennent à 13h30.Et c’est parti. Lui il fabrique des espèces de vases rectangulairesEt voilààà Une autre équipe de quatre personnes travaillent à la chaîne pour produire… Pour l’instant ça ressemble à une grosse courgetteOu une petite aubergine…Un gros cornichon ?Hop, on souffle tout çaOn va lui ajouter un p’tit tchitchou au boutUne fois soufflé, voilà ce que ça donne… alors, c’est quoi ?vous y êtes ?Dernier morceaulà ça devient clairVoilà un magnifique verre à piedUne 3ème équipe travaille sur du lourd. Le gars va chercher la matière première dans le fourneauAttention, chaud devant !Faites de la place !Ah zut, ça coule !C’est pas grave, j’ai mis du papier-ménage en dessous*Vazy que j’te verse tout ça là dedansAllez hopUn p’tit coup de ciseaux et c’est finiEncore quelques manipulationsEt voilà le résultat
Vraiment très impressionnant cette visite.
On continue par une exposition des pièces d’archives réalisées dans l’usine.
Une exposition de pièces d’archives de l’usine. Ici des objets du 18ème siècle
Puis un labyrinthe de verre
On a des surpantoufles et des gantsC’est assez bluffant, difficile de savoir s’il y a un verre ou nonUn vrai labyrintheAvec des jeux de lumière stylés
On finit avec d’autres expérimentations à base de verre…
Un verre déformant 😀MwahahahHehehRhoooBon, OK, j’arrête 😀Des sons différents selon la taille des assiettesLa boule de cristalUn verre incassable
Ca y’est, on a fini. On passe encore un peu de temps dans la boutique. Ils vendent des trucs hyper stylés. Après vérification, on trouve pas mal de leurs objets dans d’autres magasins, et également en ligne sur leur shop…
Prochaine étape : trouver un truc à manger à 15h. Pas facile en Suisse. Mais on y parvient : ça commence par un Burger, et ça finit par King :D.
Dernière étape de la journée : Lucerne. On y trouve un parking un peu à l’écart du centre historique, mais proche d’un arrêt de bus. Le bus nous amène à la gare, et on suit un parcours « touristique » qui nous permet de nous balader dans le centre historique et de voir les principaux monuments et points de vues.
Certains bus sont décorés avec des dessins de cœurs faits par des enfants 🙂C’est MeuuuugnoooonOn arrive par la gare de Lucerne. Juste derrière elle se trouve le KKL, le palais de la culture et des congrès de Lucerne. Il s’agit d’un édifice culturel multifonctionnel, construit à Lucerne selon les plans de Jean Nouvel. Doté d’une salle de concert à l’acoustique considérée comme exceptionnelle, le KKL programme des concerts de qualité. Des bateaux prêts à partir pour une croisière sur le lacEden prête à partir pour une croisière avec les canardsDevant la gare de LucerneLe fameux pont de la chapelle qui a brûlé en 1993 Sa tour servit tour à tour d’archive, de trésorerie, de prison et de chambre des tortures (sympa)Le ciel est bien chargé, mais au moins il ne pleut plus !Le théâtre de LucerneEden essaie de battre le record du monde d’Usain BoltL’église des jésuitesEt celle des FranciscainsHôtel du sauvageVitrine d’une ancienne pharmacie Plein de détails sympa sur les maisonsGros débit sur la ReussMusée historique de LucerneLes remparts de la villeVue depuis un autre pontLes dessins à l’intérieur du pont sont assez macabresPlace de MuhlenEt ses maisons décoréesMagnifiques facadesUne boutique entièrement dédiée au couteau suisse Victorinoxl’hôtel de villeLa confrérie du Golden Bretzel 😀Eden se rafraîchit à chaque fontaineLe fameux Lion de Lucerne. Sculpté en 1820, il commémore les officiers et les centaines de soldats du régiment des Gardes Suisses morts au service du roi de France Louis XVI, en 1792, lorsque les révolutionnaires prirent d’assaut le palais des Tuileries à Paris. S’il y a un avantage au COVID, c’est qu’on a les monuments pour nous tous seuls !Ass bar. Amis anglophones, je vous laisse traduire. Est ce qu’il y a des « happy hours » ? :p PS : en vrai, c’est plutôt un truc cool : Ils vendent des produits de boulangerie «frais de la veille» à prix réduit. L’idée : rassembler les invendus d’une vingtaine de boulangeries partenaires et les écouler le lendemain à un prix cassé.Une marionnette un peu flippante dans un magasin d’antiquités. Il m’a trop rappelé Benson dans Toy Story 4 O_oPendant ce temps, chez Hermès…Allez, cette fois on l’emprunte ce pont !Mais d’abord un selfieLumière du soir
Il ne nous reste plus qu’à retourner au camion (par bus). Une journée bien remplie… Espéront que demain la météo sera avec nous !
Trop chouette Lucerne. On y avait passé un week-end prolongé, trop de bol, 3 jours sans pluie !