Le parking d’Arèches était calme et les animaux se sont bien tenus pendant la nuit (en tout cas on ne les a pas entendus. « Well done » les bêtes, qui, pour nos amis qui ne sont pas à l’aise avec la langue de Shakespeare, veut dire « bien joué », et non « bien cuit » qui serait quelque peu malvenu dans ce contexte). Après le p’tit déj on lève le camp et on se dirige vers le village de Beaufort. On s’est dit que le meilleur endroit pour visiter la coopérative et voir comment est fabriqué ce fromage était dans le village qui porte son nom (pour info, la coopérative est implantée dans plusieurs autres villes / villages – notamment à Bourg-Saint-Maurice – et on aurait pu faire la visite là-bas, mais on a préféré « l’original » à la copie).
La visite est très intéressante. Elle commence au 2ème étage du bâtiment, avec quelques explications sur l’origine et les caractéristiques du territoire, les vaches, le lait, la fabrication, etc.
Puis continue par une baie vitrée où l’on peut voir les collaborateurs de la coopérative en train de fabriquer le fromage dans de grandes cuves en inox. Il y avait au 4 ou 5 cuves en cours d’exploitation au moment où on était là. On a pu assister à plusieurs étapes de fabrication.
Puis on termine la visite par le 1er étage où se trouve le…… magasin. On n’a pas pu s’empêcher de prendre du Beaufort pour nous et quelques proches amis (autrement dit, si dans les prochains jours vous ne recevez pas de Beaufort de notre part, c’est que vous n’êtes pas suffisamment proches… Rhooo, je plaisante, on en a juste pris pour nous: ça ne se conserve pas très bien le fromage :D)
On quitte Beaufort avec du fromage plein les narines (et le frigo), et on se dirige vers le Massif des Aravis en passant par le Col des Saisies.
Sur la route, on aperçoit une montagne qui nous semble un peu plus haute que les autres. Après vérification, il s’agit bien du Mont-Blanc. On a un peu hésité parce qu’on a l’habitude de le voir par la face nord, et il est vraiment tout blanc, alors que sur la face sud il nous semblait un peu dégarni, mais c’est bien lui !)
Au Col des Saisies, se trouve le village / station des Saisies. Du coup, on n’a pas vu le panneau du col. Tant pis.
On redescend jusqu’à Praz-Sur-Arly. Sur la descente se déroule une course de vélo. On se met de côté quand le leader arrive accompagné par deux motos de la gendarmerie nationale. Puis arrivent les poursuivants (on n’a pas vu de peleton) et il faut également les laisser passer. C’est un peu flippant parce qu’avec notre camion il faut déjà avoir le compas dans l’oeil pour ne pas frotter les parois sur les petites routes de montagne, alors s’il faut en plus vérifier qu’il n’y a pas un vélo qui te colle au c** et profite de l’aspiration avant de tenter un dépassement dans un virage quand toi tu galères pour ne pas mordre sur la ligne ou le trottoir, on n’est pas sorti de l’auberge.
A Praz-sur-Arly on fait le plein (le dernier des vacances ?), puis on reprend la route en direction du Col des Aravis.
La route est magnifique et on se régale à chaque virage.
On arrive enfin au Col des Aravis un peu avant 13h. A la différence de la plupart des autres cols qu’on a passé qui étaient un peu plus « sauvages », le Col des Aravis est un peu le Disneyland des cols. 3 restaurants, 5-6 boutiques de souvenirs, deux bassins avec des truites (pour les restaurants ?), des vaches en train de brouter… ça fait très « carte postale ».
On s’installe dans une terrasse avec vue sur le (maintenant qu’on le sait) Mont-Blanc, et on profite.
Après le repas, les filles partent se reposer pendant que je me ballade aux alentours.
On quitte Disneyland le Col des Aravis vers 16h environ, et on se dirige das un premier temps vers La Clusaz.
On y a repéré une balade sympathique autour du lac des Confins.
Malheureusement, en arrivant, on constate que le lac n’est plus qu’une grosse flaque d’eau, et ça nous coupe l’envie de marcher autour.
On décide de continuer la route pour voir s’il est possible de passer directement au Grand Bornand, mais la route devient piste, et après mon passage en force d’hier au Col de Pré, je sens des regards insistants sur moi provenant du siège passager qui veulent dire « n’y pense même pas » et qui me dissuadent de continuer.
On rebrousse chemin et on retour à La Clusaz. On décide d’y faire un stop et de faire plaisir à Eden (et à son père) en faisant deux descentes sur la piste de luge d’été.
Puis on nous donne une luge où on s’installe à deux avec Eden, et c’est parti pour quelques minutes de glisse. La première descende se fait de manière prudente. Même si je connaissais déjà la piste, je voulais voir comment Eden réagissait. Mais comme elle semble prendre son pied, la deuxième on y va franco, et elle a adoré !
Après cette montée d’adrénaline, on se dirige (par la route) au Grand Bornand. On s’arrête près de l’aire de jeux et on laisse Eden dépenser ses dernières forces de la journée.
On retourne au camion. Pendant que Poupoussy fait prendre une douche à Eden, je pars « en ville » (au centre village quoi) à la recherche d’une pizza pour fêter le dernier jour des vacances (eh oui, déjà).
J’en trouve une (qui s’avèrera être pas mauvaise du tout) juste à côté de la gare routière.
On se finit donc à la pizza et au Monbazillac pour cette dernière soirée.
Dernière photo de la journée : l’espace de travail de votre serviteur avec ce p’tit verre de vin (ici en plastique – sacrilège) me fait penser aux écrivains en manque d’inspiration avec leur verre de whisky on the rocks (mais sans glaçons) devant leur feuille blanche… 😀
Ah trop beau ce grand sourire d’Eden à l’arrivée 🙂
Pas bravo pour le manque de casque (mais tu es un rebelle du casque, toussa, je me rappelle de tes « arguments » pour le vélo).
Bon retour demain… Et bonne préparation de la rentrée !!!
Attends, je reviens commenter par ici pour dire que chez nous, les distributeurs de fromage 24h/24 existent depuis fort longtemps (en tout cas depuis qu’on est là) 😀
Faudra coller un distributeur de pinard à côté parce que du fromage sans vin c’est un peu comme un ciel sans étoile … :-p
Pizza – Monbazillac + verres en plastique… pfff ça devient n’importe quoi ce blog, heureusement qu’y a des belles photos ! (ah oui au fait, je vous l’ai déjà dit ça ? ;-))
Super la luge d’été ! J’avais testé une version sur rails, mais sur une vraie piste qui glisse ça doit être encore plus marrant!