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15 août 2020 – Schwarzsee – Chexbres

Très sympa cet hôtel. On a été gâtés par Poupoussy qui nous a proposé de manger au resto de l’hôtel hier soir. Cuisine très raffinée et plats excellents.

Mon suprême de poulet sur lit de risotto aux tomates, courgettes grillées, et sauce maison
La truite saumonée de Poupoussy avec ses petits légumes et sa sauce beurre citron
Et pour Eden, de tendres filets de poulets panés à la chapelure sur leur lit de pommes de terres allumettes, accompagnés de leur sauce œuf – huile.
Oui, chicken nuggets frites mayo… C’est jour de fête.
Et en dessert, un « tête à tête »… Je pense qu’il y avait facile 10 boules de glace là dedans. C’était pas humain. On n’a pas réussi à finir (mais on n’était pas loin !!)

Sinon, la nuit fut excellente dans notre hôtel en face du lac noir. On n’a entendu que les cloches des vaches. Au réveil ce matin on traîne un peu.

Eden : « je suis une japonaise »

On se dirige vers le buffet du petit déjeuner assez tard, vers 10h. On décide d’en faire notre brunch et de sauter le repas du midi.

Une fois rassasiés, on range nos affaires et on charge le camion.

Contrairement à hier, il fait beau aujourd’hui.
Pas de pluie à l’horizon.

On décide de profiter de notre dernière journée de vacances (bon, OK, on a aussi demain – dimanche) et de faire quelques activités dans le coin. On laisse donc Züüd sur le parking de l’hôtel et on regarde ce qu’on peut faire ici.

On commence par les luges d’été. C’est franchement fun et ça procure de bonnes sensations de vitesse.

Prêts pour l’embarquement
Youhouououou

C’est tellement fun qu’on le refait une deuxième fois.

Puis on voit qu’ils ont aussi des trottinettes en location pour faire une descente. La différence ici c’est que c’est des trottinettes géantes, avec des roues bien larges adaptées aux cailloux. Et que je peux prendre Eden avec moi sur la trottinette, ce qui n’était pas possible à Beatenberg. On tente le coup pour ne pas rester sur un « semi-échec » pour Eden. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud 🙂

Nous voilà donc sur le télésiège qui nous amène en haut de la station. De là on loue notre matériel : deux trottinettes géantes.

Une fois le matériel récupéré
Eden est beaucoup plus rassurée comme ça 🙂
ça a de la gueule ces engins !
Avant de démarrer on s’arrête sur cette immense aire de jeux pour les enfants. Eden est contente
Alors que nous on peut se balancer tranquillement sur un banc / balançoire sympathique

Puis il est temps de descendre cette montagne pour de bon. Cette fois, tout se déroule sans accroc.

Poupoussy à bloc
Et nous aussi
Les paysages pendant la descente
On voit Züüd devant l’hôtel 😀
Le parking de la station s’est rempli !
Mes deux bikeuses 😀
Manque plus que la veste en cuir « Hells Angels » avec les franges c’est top !
La fin du parcours

On rend nos trottinettes et on retourne au camion en faisant une petite balade le long du lac.

Il y a des baleines dans ce lac !

Il est temps maintenant de faire les derniers kilomètres qui nous séparent de la maison. Pour prolonger le plaisir des vacances jusqu’au bout, on évite encore les autoroutes et on prend les petites routes de campagne. On va d’abord jusqu’à Montreux où on a repéré une borne qui nous permet de vidanger le camion. Puis il est temps de rentrer.

Home sweet home !

Il faut maintenant tout sortir, ranger les vélos et toutes les affaires, lancer les machines à laver, nettoyer le camion et le remettre à sa place de parc habituelle, faire quelques courses pour la semaine. Tout ça nous prend toute la 2ème partie de l’après-midi.

Et pour finir en beauté (puisqu’on n’a pas encore assez mangé), on se termine dans un resto sympa à Vevey (promis, demain c’est régime).

Le gars a insisté pour nous faire cette attention, alors que Poupoussy avait déjà prévu le coup à la maison 😀
On repart de Vevey en longeant la promenade et en profitant du coucher de soleil
On a trouvé un bon spot ce soir : super paysage, vue de malade, bel emplacement, au calme. Je pense qu’on va rester ici quelques temps 😀

Voilà, il est temps de conclure ce deuxième épisode de nos vacances Suisses. L’année dernière (2019) on avait pas mal roulé (1’800km en 2 semaines), et notre conclusion avait été que la Suisse a d’énormes trésors à offrir pour ceux qui souhaitent s’y attarder. Cet été on a pu nous offrir 3 semaines pour vagabonder. La différence avec l’année dernière c’est qu’on avait très peu préparé / anticipé notre parcours et trajet. On a du coup pas mal improvisé en regardant le soir ce qu’on pourrait faire le lendemain, et la direction qu’on allait prendre. Au final, on a l’impression d’avoir réellement profité de ces vacances. On a fait moins de kilomètres (environ 1500 en 3 semaines), mais on a probablement plus pris le temps de visiter les endroits où nous nous trouvions. Le fait de mixer plusieurs guides et surtout applications est également un point intéressant à mentionner :

  • le guide vert Michelin (format papier et application) est intéressant pour trouver des itinéraires, de belles routes et des points d’intérêt (musées, châteaux, cols, panoramas…)
  • L’application « Family Trips » éditée par l’office du tourisme Suisse permet de trouver des idées d’activités qui vont intéresser les enfants
  • On a aussi utilisé Outdooractive pour des visites / randonnées dans des villes avec les points d’intérêt à voir
  • ainsi que SwissMobile pour les pistes cyclables, les randonnées, etc. (même si elle est plutôt destinée à des utilisateurs sportifs ++)
  • et sans oublier évidemment Park4night qui nous a énormément aidé pour trouver des spots sympa. La version payante vaut le coup car elle permet de filtrer selon de nombreux critères.

Un grand merci à tous les lecteurs et serial commentateurs de ce blog. Cela fait plaisir de savoir que vous nous suivez pendant nos voyages, et de lire vos commentaires et remarques.

Je me pose la question de continuer ce blog dans son format actuel lors des prochains départs. Je trouve l’approche super pour le côté partage (et même d’un point de vue très égoïste, pouvoir se replonger dans un voyage quelques années après et se remémorer certains jours est top). Le revers de la médaille c’est le temps que ça prend tous les soirs. Et j’ai de plus en plus l’impression que ce temps se fait au détriment de l’instant présent. Au lieu de passer des soirées sympa dans le camion, il faut copier les photos, les trier, les éditer, puis rédiger l’article, l’uploader, etc.

Il va falloir que je me pose pour voir si je peux trouver une alternative moins chronophage, mais qui garde quand même l’intérêt du blog avec ses anecdotes, son interaction, et le vécu partagé en temps « quasi réel ». N’hésitez pas à donner votre avis là dessus dans les commentaires.

A suivre 🙂

Voilà, vous pouvez éteindre votre navigateur et reprendre une activité normale. A très vite.

14 août 2020 – Beatenberg – Schwarzsee

Hier soir après toutes nos aventures de la journée, on a fait 500m et on s’est installé sur un des rares parking autorisés dans le coin.

C’était pas foufou comme spot, mais on était tranquilles, et après la journée d’hier, c’est ce qu’il nous fallait.

On émerge, on range nos affaires, prend notre petit déjeuner, puis on reprends la route qui redescend dans la vallée.

On a un beau panorama de l’autre côté même si un peu nuageux

A l’origine on avait prévu de descendre dans la vallée en face de Spiez. Il y avait deux balades qui nous semblaient intéressantes et faisables pour nous. Mais la météo ne semble pas terrible dès la fin de matinée, et on pense que ça ne va pas le faire. Sans compter qu’on a décidé de faire une journée plus tranquille aujourd’hui.

On décide donc de nous rabattre sur Interlaken qu’on souhaite visiter. On se gare en centre-ville et on passe à l’office du tourisme qui nous font quelques recommandations sur les balades possibles dans la ville.

Eden s’est fait une nouvelle amie
Interlaken l’internationale. Les touristes doivent leur manquer ! surtout les étrangers.
L’Aar relie les deux lacs (Lac de Thoune et Lac de Brienz)
Le vieux quartier de Unterseen
Et sa vieille place centrale
Un chien SDF et alcoolique… Il carbure à la vodka le pauvre
Tient ils ont installé une grande roue ici
Les hôtels et les magasins de montres de luxe au centre-ville
Eden a décidé de se mettre au Quidditch.
PS : en cherchant comment on écrit Quidditch, je suis tombé sur cet article qui explique qu’il y a un vrai sport appelé Quidditch moldu, avec une coupe du monde et tout !
Le parc du casino d’Interlaken
Très belle réalisation 😀
Qu’on ne pouvait pas ne pas immortaliser
Il y a aussi cette horloge de fleurs qu’on a eu le temps d’admirer…

A midi on décide de manger local. On s’arrête donc au « Spice village », restaurant indien à Interlaken. Normal.

Une fois repus on retourne au camion et on réfléchit à la suite. Enfin, en réalité je fais une turbo-sieste pendant que Poupoussy prend les choses en main. Quand je me réveille elle m’annonce qu’elle a réservé un hôtel pour ce soir à Schwarzsee, pour finir les vacances en beauté, et accessoirement pour fêter dignement mon anniversaire. La classe !

On prend donc la route de Swchwarzsee, mais en passant par les petites routes, histoire d’apprécier le paysage. On se prend encore pas mal de pluie (cf. réflexions de ce matin).

On arrive finalement vers 17h.

Notre emplacement pour cette nuit
Avec magnifique vue sur le lac et les montagnes…
Non, je déconne. On aura bien la même vue, mais depuis ici 🙂

On s’installe dans nos quartiers. On se change rapidement et on profite de la piscine couverte dans laquelle on est tous seuls.

En route pour la piscine
Elle est bien bonne.

Ce soir on va profiter de ce bel endroit et reprendre la route demain, probablement pour rentrer…

13 août 2020 – Zurich – Beatenberg

La journée avait commencé avec un niveau de seum positif. Après notre bouffe avec les amis hier soir on avait repéré un parking à proximité de leur domicile. En s’y rendant on s’est aperçu qu’il était tout en pente. Même avec les cales, impossible d’être vraiment à plat. Personnellement ça ne m’a pas empêché de dormir, par contre Poupoussy ne l’a pas super bien vécu apparemment.

Le pompon c’était ce matin quand on s’est aperçu qu’il y avait aussi un chantier juste à l’entrée du parking, et que les gars étaient arrivés avec le tracteur à chenilles et du matos bien bruyant pour refaire la chaussée… Niveau de seum en augmentation.

On a donc décidé de lever le camp assez rapidement. Direction : Interlaken, mais en passant par des petites routes sympathiques.

On sort d’abord de Zurich en suivant une route « verte » (qu’on rate finalement – seum +1). Puis on prend l’autoroute pour contourner Lucerne et aller jusqu’à Kriens. Là on s’arrête pour prendre notre petit déjeuner, puis on continue en passant par la vallée de l’Entlebuch. On s’arrête dans une fromagerie et on fait le plein de fromages de fabrication locale. Puis on continue et on arrive à Thun sur les coups de 12h30. On longe le lac de Thun par la rive nord (qu’on n’avait jamais faite jusque là).

Les paysages sot magnifiques de ce côté.

La ville de Spiez. On voit son château à droite
On voit la Jungfrau au fond
une aire de picnic au bord du lac

On décide de nous arrêter près d’une grotte, à quelques kilomètres d’Interlaken. La grotte, on ne va pas la visiter, mais il parait que le resto de la grotte offre une vue magnifique sur le lac et les montagnes en face.

Pour arriver à la grotte / au resto, il y a une petite grimpette d’un quart d’heure, mais une fois sur place, le spectacle est vraiment au RDV.

Vue de notre fenêtre
Y’a pire
Bon, en réalité c’est plutôt un snack qu’un resto. Ils proposaient un plat de spaghettis « spécial famille », servi dans un caquelon. Soit disant sauce pesto – ils y ont ajouté de la crème. Sacrilège ! mais pas mauvais !
On redescend du resto vers le lac et le parking
Pendant que Poupoussy retourne au camion faire une petite sieste, je vais avec Eden à un parc attenant à la grotte
Il y a un p’tit dragon au parc…
Il n’impressionne pas du tout Eden
Elle a réussi à le dompter
Le resto et l’entrée des grottes vues depuis le chemin qui redescend au parking

On retourne au camion, on réveille Poupoussy et on se met en route vers Beatenberg, située à quelques kilomètres de là, au dessus d’Interlaken. On a repéré il y a quelques jours une descente possible en « trotti-bikes » (espèces de grosses trottinettes avec des routes de vélo). On en avait déjà repérées à plusieurs endroits en Suisse, mais à chaque fois il y avait des restrictions d’âge. Souvent 8 ans. Ici, ils prévoient deux tailles de trottinettes, une pour les petits, une pour les grands. Et deux parcours : un de 6km pour ceux qui veulent descendre vite, et un autre de 12km pour ceux qui veulent prendre leur temps et éviter les pentes « trop pentues ».

Bref, on se gare à l’arrivée des télécabines de Beatenberg. La dame de la télécabine nous pose quelques questions. Elle n’a pas l’air inquiète sur l’âge / la taille d’Eden. Par contre elle m’a demandé si Eden savait bien faire du vélo. J’ai expliqué qu’elle sait en faire (ce qui est vrai), mais c’est pas encore 100% fluide. Du coup, elle nous a conseillé le parcours de 12 km moins pentu. Ça tombe bien, connaissant les filles, c’est bien ce que j’avais imaginé. Elle nous dit que ce parcours prend d’habitude entre 1h et 1h15 maximum, et qu’on doit ramener les trottinettes en bas de la télécabine vers à 17h45 maximum parce qu’ensuite ils ferment. Il est 16h, si on compte 10 minutes de montée + quelques minutes pour prendre les trottinettes, ça devrait être large.

On monte directement à la station intermédiaire, départ de cette descente en trotti-bike.

En route

On récupère nos engins et nous voilà partis pour une descente de 12km. Enfin, quand je dis qu’on est partis, tout est relatif. Eden n’est pas très rassurée sur la trottinette. Les premiers mètres sont laborieux. Au bout de quelques minutes la confiance arrive petit à petit. Mais elle reste quand même fébrile. Sur la bitume ça passe encore, mais quand on arrive sur un chemin en terre et cailloux, c’est plus compliqué. Elle se ramasse au bout d’un moment, et perd encore un peu plus confiance en elle. Finalement on revient sur du bitume, et ça repart un peu.

Sur la fin du parcours, ça va vraiment mieux, mais on a déjà perdu beaucoup de temps
On sent qu’elle est bien concentrée

On s’est aussi rendu compte que les 12 km c’était pas uniquement de la descente : il y avait aussi quelques montées. Hyper pratique en trottinette… Le niveau de seum arrive gentiment au Max. On arrive finalement dans le village. Il nous reste encore 3-4 kilomètres jusqu’au départ du télécabine. C’est à ce moment là qu’on a atteint notre niveau de seum maximum.

On s’est pris une grosse rincée.

On s’est abrités sous un porche en attendant que ça passe. Au bout d’une dizaine de minutes, la pluie s’est arrêtée et on a pu continuer. On est arrivés à destination à 19h15, soit 3h (au lieu de 1h). Champions du monde 😀

On va peut être attendre un peu avant de retenter la trottinette…

Pour augmenter un peu le niveau de seum (qui était pourtant élevé), on avait aussi ouvert le lanterneau au dessus du lit avant de partir pour rafraîchir le camion. Du coup notre lit est bien trempé ce soir…

Allez, demain est un autre jour, on garde le moral 😀

12 août 2020 – Zoug – Zurich

Au top notre emplacement de la nuit dernière près de Zoug. Le bruit de la rivière qui nous berce, pas un seul passage hormis quelques cyclistes… Merci Park4night.

Après notre petit déjeuner, on trouve un endroit pour une vidange rapide, puis on se rend au centre de Zoug pour le visiter.

On se gare ici, juste en face de cette église
On longe d’abord les bords du lac, avec sa promenade et son immense jet d’eau
Euh, non, en fait il est tout rikiki 😀
Puis notre « circuit » commence réellement ici
On se balade d’abord dans la partie médiévale de la ville
Très sympa et bien conservée – même si la lumière est un peu violente pour les photos
C’est quoi ça ?
Voilà une partie de la muraille de Zoug au 12ème siècle
Puis on monte un peu et on retrouve les morceaux de la muraille du 15ème siècle
Une autre tour de la muraille du 15ème
Le musée de la ville de Zoug, entouré d’une muraille et de douves
Ce qui semble être l’hôtel de ville
De retour dans la partie plus ancienne de la ville
Ils étaient petits au 12ème siècle

On s’achète de quoi manger le midi (des bretzels garnis – miam), puis on file à Zurich où on a envie de revoie le Zoo qu’on avait visité avec Eden quand elle avait… 6 mois. Elle devrait capter un peu plus d’infos maintenant 😀

Je vais vous épargner 5’000 photos d’animaux en cage, juste quelques unes pour le plaisir.

Déjà cet Emeu qui est devenu notre pote. Il est en « semi-liberté » dans la partie Australie : on entre dans sa zone et on peut le voir de très près sans grillage…
Avouez qu’il est mignon !
Les immenses tortues des Galapagos
Un bébé Alpaga
Un loup
Le tigre, majestueux, qui surveille son enclos
Oh et puis non, une bonne sieste c’est pas mal aussi
Des Yacks au spa : ils leur ont installé un brumisateur 😀
ça gratte entre les cornes !
Ah, ça va mieux !
Alors les gorilles ils étaient au top. Un gardien étaient monté au dessus de leur enclos pour voir comment il pouvait renforcer la clôture sur un des côtés. Ils n’aimaient pas du tout sa présence et lui ont bien fait savoir. A coup de bâtons jetés…
Et de regards bien noirs
Et de tentatives d’intimidations…
Ce Koala, on l’a vu de devant, on s’est dit : « comme il est mignon, il dort en se tenant à la branche… » Puis on est passé derrière lui, et on a vu qu’il était en fait assis sur une branche, le boule bien en place 😀
Le roi des baboins, le king. Il n’a pas arrêté de ken toutes les femelles du coin pendant les 5 minutes qu’on les a regardé… Eden : « Hey, mais on voit son zizi »
L’éléphant : On l’a attendu longtemps, et finalement tout ce que j’ai réussi à prendre c’est cette photo de ses fesses !
ou celle là… guère mieux…
La savane africaine avec ses rhinocéros
ses girafes
Et ses zèbres qui tournent en fond autour du faux baobab
Sans oublier les suricates, avec toujours au moins un qui fait le guet…
Les perroquets africains sont super doués
On termine avec la réserve Masoala, qui reproduit dans un immense espace tout un écosystème de la forêt primaire malgache. Ici un « Fody lahy mena » ou « oiseau mâle rouge » (ils se font pas chier les malgaches pour les noms d’oiseaux :D)

On termine la journée en ayant fait pas mal de marche (entre Zoug et le zoo…). On rejoint des amis près de Zurich pour un repas convivial et on retourne au camion vers minuit.

11 août 2020 – Isenthal – Rigi – Zoug

Hier soir j’ai profité de notre spot magnifique pour faire quelques photos.

Le village de Fluelen
Avec Altdorf au fond
Et toute la vue

Ce matin au réveil, la vue est toujours aussi splendide. Par contre, ça cogne fort dès le matin.

On décide de descendre près du lac et nous mettre à l’ombre pour prendre notre petit déjeuner. On décampe et on reprend la route étroite qui nous ramène au lac.

Super étroite et en épingles à cheveux

En bas de la route on trouve un parking au bord du lac qui nous semble parfait pour un petit déjeuner…

On est bien là
Eden en profite pour se rafraîchir les pieds
Et les mollets

On rebrousse chemin et on retourne à Brunnen. On avait repéré un petit musée qui nous semblait intéressant, mais qui était fermé hier – lundi. Il s’agit du musée Victorinox, le fameux Couteau Suisse. Le musée est gratuit. C’est en fait un mix entre un magasin d’usine, un show-room et un musée, avec quelques parties interactives, et même la possibilité de se construire son propre couteau suisse personnalisé.

Le plus grand couteau Suisse du monde : 141 fonctions, 1,3kg 😀
Super pratique dans la poche…
Et juste à côté, le plus petit au monde : entièrement fonctionnel, fabriqué à la main, existe en 12 exemplaires à travers le monde

On termine le musée et on quitte Brunnen en direction de Goldau. Là un funiculaire (oui, encore!) nous attend pour monter en haut du Rigi. Cette montagne célèbre de Suisse (avec le Pilates) est assez isolée, et permet donc (en théorie) d’avoir un panorama à 360° sur toute une série de sommets des alpes, ainsi que les lacs alentours. On peut même voir jusqu’au Jura… Mais ça, c’est la théorie…

Et c’est parti pour 45 minutes de grimpette
Le paysage pendant la montée
On voit le sommet au loin
Il y a deux trains qui montent au Rigi : le rouge qui vient de Vitznau, et le nôtre – bleu – qui vient de Goldau

En arrivant on prend un truc à manger au self, puis on monte au sommet.

L’ancienne caisse du Self 😀
Alors, on prend le chemin pour les jeunes en pleine forme avec sac à dos, chemise rouge, pantalon vert et bâtons qui arrive au sommet en 5 minutes ? ou le chemin des vieux avec costume gris, chapeau, canne et qui arrive au sommet en 15 minutes ?
Eden hésite…
Allez, le chemin des jeunes
Le panorama de là haut est effectivement magnifique. A droite le lac de Zoug, à gauche le lac des 4 cantons
Le lac de Zoug
Le lac des 4 cantons
Zoug
Lucerne
Le Pilatus
Par contre, on n’a pas vraiment de bol.
Le ciel est globalement dégagé, mais plutôt poisseux.
probablement à cause de la chaleur
Du coup, difficile de reconnaître les sommets alentours
Mais ça reste sympa quand même
On monte sur l’antenne
Tient, les avions volent à nouveau ici…
Eden
vue
depuis
l’antenne
Des trains miniatures en bas
On redescend par le chemin des vieux
Le village de Goldau
Eden est tombée amoureuse de cette vache Rigi
L’hôtel Rigi Kulm
On décide de redescendre une partie du chemin à pieds
Des trains bleus remontent
C’est un vrai ballet
Il y en a moult
Nous on continue à descendre
Il est temps de reprendre le train pour redescendre

On rejoint notre camion et on continue notre route. Il fait super chaud aujourd’hui, on décide de trouver un endroit frais où on pourra se baigner. On tente au début le lac de Zoug, mais il y a peu de plages, quand on en trouve, elles sont soit bondées, soit difficilement accessibles avec le camion (et on ne parle pas du parking). On se replie sur une autre option proposée par quelqu’un de Park4night : le parking des grottes de l’enfer (mwahahaha).

L’emplacement est top, et juste à côté coule une rivière. On fait quelques pas pour trouver un accès, et on en trouve un tout proche de notre emplacement.

Des gens ont aménagé une espère de petit barrage qui permet d’avoir moins de débit sur une partie de la rivière
On eut y barboter tranquillement
Avec cette chaleur ça fait du bien !
De retour au camion
Préparation du repas
Miam !

10 août 2020 – Lac de Klöntal – Brunnen – Isenthal

Nuit super calme sur notre spot. Pas sûr qu’on ait complètement le droit de camper ici : on a entendu 2 gars qui ont klaxonné cette nuit. Soit des jeunes en manque de sensations fortes, soit des vieux grincheux – parce qu’honnêtement, on ne dérageait personne sur ce spot en pleine campagne… m’enfin.

La surprise du matin, c’est qu’on n’a plus de gaz. On a normalement deux bouteilles qui nous tiennent plusieurs semaines. On a fini la première il y quelques jours. D’habitude quand on en finit une on la remplace, mais comme c’était une bouteille française, on a voulu attendre d’être en France pour la remplacer (histoire de consigne). Malheureusement la deuxième a rendu l’âme plus vite que prévu (bizarre – peut être n’était-elle pas complètement chargée ? est-ce possible qu’il y ait des fuites ? elle a dû rester dans le camping-car non utilisée pendant près d’un an…). Bref, pas de gaz ce matin, donc pas d’eau chaude pour le café / chocolat. On bascule rapidement le frigo en 12V histoire d’éviter qu’il se réchauffe trop rapidement. On zappe le p’tit déj et on prend la route.

On a une belle route à faire aujourd’hui. Cette route, c’est le col de Pragelpass. La route est tellement secondaire, qu’elle n’apparaît même pas dans nos guides. On l’a découverte parce qu’il y a des gens qui y ont enregistré des spots pour passer la nuit sur Park4night. Après avoir lu les commentaires, on a compris que cette route était fermée les weekends à la circulation des véhicules à moteur (c’est pourquoi on s’était arrêté au lac de Klöntal hier soir), mais manifestement ouverte en semaine. Heureusement qu’on avait lu les commentaires avant, parce que les panneaux en allemand n’était pas très explicites pour nous (même avec Google Translate), et nous auraient plutôt incité à rebrousser chemin, alors que c’était bien autorisé.

Bref, on passe d’abord tout près du Lac de Klöntal (où on ne s’est pas garé hier car le camping y est interdit dans toute la zone).

Très beau lac

Puis on entame la montée vers le col de Pragepass. La route est effectivement super étroite. On croise difficilement sur certains passages, on fait pas mal de marches arrières où on laisse passer des véhicules dans l’autre sens. Mais ça passe crème.

Les paysages deviennent de plus en plus sauvages au fur et à mesure qu’on monte, et on se marre entre nous en fantasmant sur le beau café-restaurant qu’on aurait aimé trouver en haut du col où on pourrait prendre notre petit déjeuner. Et là, grosse surprise : il y a effectivement un superbe café-restaurant en haut du col. Complètement improbable.

C’est pas beau ça ?
Santé ! des chocolats froids avec du lait de vache de montagne !
Servis dans des verres qui partout auraient fait hurler la team Kitch 😀
Mais la ça passe nickel 😀
Ils ont osé la « working vache avec sa cravate et sa petite mallette en cuir »
la vue est sympa
Il y a une aire de jeux de ouf pour les p’tits
Une petite chapelle

Une fois rassasiés, on reprend la route et on entame la redescente vers Muotathal.

La route est toujours aussi étroite

On arrive à Muotathal, et on s’arrête à un supermarché pour acheter deux bouteilles de gaz. Sauvé ! Maintenant il faut qu’on repasse en France pour déposer les deux anciennes bouteilles vides consignées. Heureusement qu’il y a de la place dans Züüd, on a réussi à les caser (c’est gros ces trucs!).

On continue notre chemin. On traverse rapidement Schwytz (à poser sur un mot compte triple) et on redescend jusqu’à Brunnen. On avait beaucoup apprécié notre passage ici l’année dernière. Du coup, on a décidé d’y refaire un tour. Et surtout, d’aller nous baigner. Il fait super chaud aujourd’hui, et piquer une tête dans le lac des 4 cantons nous parait une bonne façon de nous raffraichir.

On se gare en centre-ville et on prend nos affaires de plage. On rejoint la plage municipale à pieds.

On s’installe sur la cafétéria et on se prend une salade pour nous mettre en jambes.

Y’a pire comme ambiance
Eden commence déjà à se baigner pendant que nous on profite de la terrasse (et on peut la surveiller d’ici, classe)

Au bout d’un moment, on se trouve une place à l’ombre où on s’installe. Je me baigne avec Eden pendant que Poupoussy farniente en mode baleine échouée 😀

Le temps se gâte. Alors qu’il faisait super chaud et grand soleil tout à l’heure, de gros nuages tous noirs commencent à arriver. Ça sent la tempête. On finit de profiter de la plage, puis on se retire.

La place des Suisses de l’Etranger

La Place des Suisses de l’étranger à Brunnen est le port d’attache pour plus de 746 000 Suisses habitant à l’étranger. Elle symbolise le lien entre la Cinquième Suisse et la patrie.

La Place des Suisses de l’étranger est une des rares réalisations construites lors des festivités commémorant les 700 ans de la Confédération helvétique en 1991 qui existe encore. Elle constitue le terminus de la « Voie Suisse » qui entoure le lac d’Uri, le long de laquelle chaque canton est représenté. La place symbolise ainsi l’appartenance des Suisses de l’étranger à la Confédération helvétique et exprime leur attachement à la patrie.

La place est la propriété de la fondation « Place des Suisses de l’étranger Brunnen » fondée en 1988. Le terrain de 5400 mètres carrés a été acquis en 1989 grâce à une vaste collecte de fonds effectuée auprès des Suisses de l’étranger ainsi qu’avec le soutien de la Confédération. A l’entrée de la place, les noms des généreux donateurs venant de la Suisse et de l’étranger sont inscrits sur un bloc en granit.

ça se gâte sur le Grütli en face
wow
Brunnen

On rejoint notre fidèle Züüd qui n’a pas bougé et nous attend sagement sur son parking. On décide de trouver un endroit avec vue pour cette nuit. Il y a un spot au bout du lac des 4 cantons qui semble pas mal. Il faut faire une 20aine de kilomètres pour le rejoindre. Il commence à pleuvoir et le vent souffle fort. Mais un coup d’œil sur la météo nous indique que ce n’est que passager, et que la soirée et la nuit devraient être calmes.

Voilà notre spot pour ce soir
C’est encore agité pour le moment
mais la vue est incroyable d’ici
Tient, un début de ciel bleu
Chambre avec vue 😀

9 août 2020 – Unterschächen – Lac de Klöntal

Super spot la nuit dernière. On a été bercés toute la nuit par le bruit de la rivière. On avait bougé en fin de soirée pour nous rapprocher de l’eau.

Vue d’en haut
Et vue d’en bas
Et vue de la fenêtre du camion – remarquez le téléphérique.

On se prépare à quitter notre beau spot. On retourne à la route « principale », et on continue la montée en direction du col de Klausen.

Sur la route, on s’arrête plusieurs fois pour admirer le paysage. C’est vraiment grandiose. La route monte en lacets, puis longe la montagne sur un belvédère pendant plusieurs kilomètres. On peut admirer la vallée en dessous, ainsi que les montagnes de l’autre côté.

Le cirque où on a dormi cette nuit
Le belvédère
On s’arrête à plusieurs reprises pour admirer la vue
Le village d’Unterschächen en contrebas
Les sommets aux alentours
Oui, le car postal passe également ici
Des chalets à flanc de montagne.

Quand soudain, Poupoussy me dit : « c’est quoi ça ? ». On s’arrête, et là, surprise :

Deux lamas, tranquillou billou, au bord de la route
Genre le truc improbable 😀
Ils ont l’air aussi intrigués par nous que nous par eux
mais WTF ? qu’est ce qu’ils font ici ?
Bref, on immortalise ce moment de forte complicité, et on repart en direction du col
Superbe cascade en contre-jour
On dirait des p’tites maisons collées sur un circuit de train miniature
On arrive bientôt au col
Notre belvédère
Le col, on arrive
La vallée en contrebas
On arrive enfin au col
Une vieille Mercedes qui s’est arrêtée là également
Superbe en mode décapotable
Hop, souvenir de notre passage ici
La route que l’on vient de prendre
Drôle de forme ce rocher
On entame la redescente de l’autre côté
La route tout en lacets

On redescend donc tout en bas de la vallée. On quitte le canton d’Uri et on entre dans celui de Glaris. Ici, on décide de nous arrêter près d’une station de ski familiale. On y monte en funiculaire pour ensuite remonter encore avec des télécabines et faire une petite randonnée à la montagne.

Pas de photo du funiculaire (ultra-moderne), mais voici les télécabines jaunes 🙂
Vue depuis la cabine
Superbe chalet typique
Voilà nos cabines 🙂

On s’arrête en haut des télécabines pour manger notre picnic avec vue sur les montagnes, puis on entame la balade du lutin. Cette balade permet de suivre les traces d’un nain de jardin dans ses différentes activités. Le sujet importe peu, l’important est la carotte pour faire avancer Eden. Et ça fonctionne super bien :D. Elle est au taquet pour retrouver le nain.

La vue pendant le picnic
Le nain a installé des fontaines pour les enfants
C’est parti pour la balade
Il donne des instructions le nain. Parfois il faut mettre les pieds dans l’eau
Suivre les traces du nain
Des poteaux d’incendie en forme de nain
On cherche le nain dans la foret
Dans la prairie. mais il est où ce p**** de nain ?
Bon, on a trouvé son installation hydraulique
Et sa piaule
On redescend
L’arrivée en bas du télécabine qu’on a pris pour monter

On reprend le funiculaire qui nous ramène dans la vallée. On s’achète une glace (il fait super chaud ici), et on reprend la route. Direction le lac de Klöntal où on aimerait passer la nuit. Après vérification, il s’avère que le camping au bord du lac est interdit. On s’arrête donc quelques kilomètres avant le lac, en face d’une prairie avec des vaches, d’un cirque et d’une cascade. On devrait être bien ici 🙂

8 août 2020 – Steingletscher – Unterschächen

Excellent choix ce spot. Une nuit bien tranquille, même si on a été réveillés par les cris des marmottes et des moutons.

On quitte notre emplacement assez tard, le temps de profiter de l’endroit encore un peu. On redescend ensuite la route qui nous relie à celle du col de Susten. Sur le chemin on s’arrête pour apprécier le lac formé par la fonte du glacier.

Mais laissez moi passer bon sang !

Puis on rejoint la route de Susten et on termine les derniers kilomètres qui nous séparent du col. On fait quelques arrêts en chemin pour apprécier la vue incroyable.

Alors que revoilà le glacier d’hier 🙂
Ma princesse 🙂
On voit presque où on était garés hier 🙂

Nous arrivons enfin au col. On se dégourdit les jambes en faisant le tour et en prenant quelques photos.

Il y a de tout ici : des campings-car, beaucoup de motos, et… des quads 😀
C’est bôôôô la Suisse
Vue du col de Susten depuis un peu plus haut
Ici c’est la Suisse !
La montagne des nains
Vue vers l’autre côté du col
Aire de jeux pour enfants avec vue de ouf
Il est tout petit Züüd à côté du monstre derrière nous
We were here !
Eden a trouvé une coccinelle

Nous quittons le col de susten avec des paysages pleins les yeux. Mais ce n’est que le début. La descente de l’autre côté de la vallée est également incroyable. Des paysages dignes d’une carte postale Suisse. Le col de Susten fait indéniablement partie de mon top 5 des cols Suisses pour la beauté de ses paysages.

Nous descendons de presque 1’500m d’altitude. On s’arrête pour manger un morceau au village d’Altdorf. Le village est connu pour avoir été le théatre d’une des plus célèbres histoires qui ont construit l’identité Suisse :

Guillaume Tell en est le héros légendaire du mythe fondateur de la Suisse. Son histoire est évoquée pour la première fois dans le livre blanc de Sarnen. D’après la légende, le bailli impérial de Schwyz (oui, ça en fait des points au Scrabble!) et d’Uri — au service des Habsbourg, qui tentent de réaffirmer leur autorité sur la région —, Hermann Gessler, fait ériger sur la place des Tilleuls à Altdorf un mât surmonté de son chapeau, exigeant que les habitants le saluent comme s’il était effectivement présent. Guillaume Tell passe devant le chapeau en l’ignorant. Gessler le condamne alors à tirer un carreau d’arbalète dans une pomme posée sur la tête de son fils (Walter). Par la suite, Tell tue Gessler d’un carreau d’arbalète en plein cœur alors qu’il passait dans le chemin creux (Hohle Gasse) situé entre Küssnacht et Immensee.

Le récit a donné lieu à de nombreuses controverses historiques portant sur son authenticité. Aujourd’hui, l’histoire est tenue comme une légende.

Bref, nous on est à Altdorf, on a bien mangé, et on se balade dans le centre village.

Sur la place de l’hôtel de ville
Même le bâtiment du Crédit Suisse est stylé
Pour ceux qui connaissent : on dirait pas un peu la Sainte Victoire ?
Drapeau du canton d’Uri
Le fameux Guillaume Tell, son fils Walter, son arbalète, et sa pomme…

Pour finir cette journée, on a envie de se rafraîchir un peu (oui, il fait chaud même dans le canton d’Uri).

On se trouve une coin où on peut se baigner (un peu) dans la rivière, et peut être même passer la nuit.

Bon, la vérité c’est qu’il n’y a qu’Eden qui ose se baigner dans ces eaux glacées. Mais j’ai trempé les pieds (enfin, les orteils)
On n’est pas bien là ?
On va probablement rester ici pour la nuit
Y’a pire comme vue
Quelques voisins au loin qui font un barbecue…

7 août 2020 – Giswil – Steingletscher

Spot mitigé la nuit dernière. Autant le paysage était juste fantastique, autant cette route de montagne sert aussi de circuit d’entrainement pour certains excités de l’accélérateur, qu’ils soient à 2 ou 4 roues… Il y en avait notamment un en voiture qui n’arrêtait pas d’essayer de battre son propre record en montée et en descente jusqu’à tard dans la nuit. Et le matin c’est les motos qui ont repris.

On se console avec la vue lors du p’tit déjeuner.

On redescend de notre promontoire. On retourne vite fait à notre point de vidange d’hier pour en refaire une petite avant de reprendre la route. On s’arrête aussi faire quelques courses puis on part vers notre première destination de la journée. Il s’agit des Gorges de l’Aar, qui semblent être une des attractions touristiques de la Suisse à voir le nombre de voitures qui étaient garées sur le parking.

Situées entre Meiringen et Innertkirchen, les gorges de l’Aar sont particulièrement impressionnantes avec une profondeur allant jusqu’à 200 mètres et une largeur d’à peine plus d’un mètre à l’endroit le plus étroit. Ce défilé spectaculaire a été creusé dans un rempart de rochers, le « Kirchet », qui barrait le passage aux eaux de l’Aar s’écoulant depuis la région du Grimsel. Au cours des millénaires, l’eau s’est frayé plusieurs chemins différents. Les gorges de l’Aar constituent le plus récent d’entre eux.

Depuis le fin du 19e siècle, ce passage long de 1,4 kilomètres est accessible en toute sécurité par des passerelles et des tunnels. Il faut compter environ 40 minutes pour traverser les gorges de Meiringen à Innertkirchen.

L’entrée des gorges
Très étroit par endroits
Impressionnantes ces galeries
De plus en plus étroit
Jolie cascade
C’est fou ces passerelles
On arrive bientôt au bout
Les falaises les plus hautes de la gorge font près de 200m de haut
Poupoussy & Eden
La sortie des gorges

On arrive enfin de l’autre côté des gorges. Un train passe à proximité, et le trajet retour est compris dans le prix du billet, donc tout le monde en profite.
Ça donne pas mal de monde qui attend son train.

Le pont à traverser pour prendre le train
tout le monde attend
Ciao le p’tit train

Une fois arrivés à l’entrée principale, on a une petite faim et on se rend au self pour manger un p’tit truc.

un p’tit truc local 😀
https://youtu.be/NUdXZ_pgDSI
Eden s’amuse sur l’aire de jeux pendant que son papa fait une sieste sur le gazon

Il est temps d’enchaîner avec la deuxième activité de la journée. En effet, à 1km de là se trouvent les chutent du Reichenbach. On avait pris un billet combiné pour les deux activités (pratique).

Une plaque commémorative Sherlock Holmes près du funiculaire rappelle que Conan Doyle fut si impressionné par l’aspect sauvage des chutes qu’il a décidé que son détective mondialement connu Sherlock Holmes y tomberait et y mourrait après un combat avec son ennemi de toujours, le professeur Moriarty.

En 1899, les ingénieurs audacieux ont posé les rails du funiculaire. Il conduit 24 passagers en 7 minutes juste en bas des chutes de 120m de haut. De là, un petit chemin permet de monter jusqu’en haut des chutes pour une perspective très impressionnante.

La première étape consiste à prendre un funiculaire (mais beaucoup moins long / impressionnant que celui du Pilatus).

Puis au bout de 7 minutes, nous voilà au pied des chutes d’eau. On démarre une petite balade qui nous amènera à leur source.

Vue de la station haute du funiculaire
La vallée de Meiringen
Qui a repéré Züüd ?
Le funiculaire continue ses allers-retours
La gare d’arrivée
Vue depuis une plateforme intermédiaire. Les chutes sont juste en dessous
Et là c’est juste en haut des chutes
Eden sur le pont qui surplombe le début des chutes
Allez, on redescend

Poupoussy fait la connaissance d’une famille Malgache qui habite dans la Vallée de Joux. @Alice : si tu lis ce blog, ils te connaissent bien apparemment 😀

On retourne au camion. On se dirige à présent vers le col de Susten. Il parait que la route qui y mène est magnifique. En effet, on n’est pas déçus.

La carte postale Suisse

A quelques kilomètres du col, on bifurque sur une petite route payante qui nous amène au pied du glacier de Steingletscher. Ce glacier est très accessible : il est à peine à quelques centaines de mètres de la route. Par contre, comme tous ses copains de la région, il a tendance à fondre à vitesse grand V. J’ai vu des photos de 2006 et il était bien plus imposant !

Tout au long de la route on trouve pas mal de camping-car, vans et fourgons qui passeront la nuit ici. On va d’abord jusqu’au bout de la route et on s’arrête pour prendre quelques photos au pied du glacier.

Encore des moutons en libre accès.

Puis on redescend de 200-300m et on se trouve un endroit tranquille pour passer la nuit.

Eden s’amuse dans l’eau glacée de la rivière (c’est l’eau qui vient directement de la fonte du glacier – elle dit qu’elle n’est pas froide)

même pas froid

Tandis que moi je prend mon appareil et part faire une petite randonnée dans le coin.

Le col de Susten qu’on prendra demain
Eden joue toujours dans l’eau ? mais elle a les pieds en titane ou quoi ??
Notre petit coin de paradis
Reflets de glaciers
De retour au camion
Cette vue du Glacier :love:

On prépare à manger et on se prépare pour la nuit.

Le coucher de soleil sur les montagnes est magnifique

Pour se mettre dans l’ambiance « glace », on a regardé La reine des Neiges 2 avec Eden. Note pour plus tard : arrêter les dessins animés avec trop de chansons…

Vers minuit je tente une ultime sortie pour des photos d’étoiles. Difficile à dire si le résultat est bon, il faudra voir ça sur un vrai écran.

En tout cas on voit la voie lactée 🙂

6 août 2020 – Lucerne – Giswil

Journée Lucerne aujourd’hui. Après les préparatifs du matin, on descend les vélos et on se dirige d’abord vers le musée des transports de Lucerne. C’est plat, il fait beau, il y a des pistes cyclables partout, bref, ça se passe bien pour la quasi-totalité d’entre nous.

Les jeux à l’entrée du musée des transports

En arrivant sur place on décide de commencer par le planétarium. On achète des billets en dernière minute sur l’appli (pour éviter la queue), et on arrive à rentrer. La projection dure environ 40 minutes. Le sujet est « mission terre ». Ca parle des conséquences du réchauffement climatique avec quelques explications bien pensées, et d’autres un peu moralisatrices. mais dans l’ensemble c’est plutôt réussi. On a droit à un casque avec les explications en Français pendant toute la projection. A la fin, un astronome donne quelques explications complémentaires sur l’état du ciel en ce moment. Malheureusement, c’est uniquement en allemand, donc plus compliqué à suivre.

Une fois cette première aventure terminée, on passe à une autre attraction : la « Swiss Chocolate Adventure ». Une balade d’une demi-heure à bord d’un vaisseau auto-guidé qui nous fait découvrir la fabrication du chocolat (Lindt), depuis la récolte des fèves jusqu’à sa mise en boîte (par Lindt). Avec un peu de pub au milieu pour Lindt… On reste un peu sur notre faim, d’autant plus qu’à la dernière étape du circuit (la dégustation des fameux chocolats Lindt), il n’y avait plus rien à manger :D. La dame de l’accueil à eu pitié de nous et nous a filé 2-3 chocolats Lindt…

On sort de là et on a un peu faim 😀

On reprend nos vélos et on se dirige à nouveau vers le centre de Lucerne.

Le lac
Tient, le pilatus est bien dégagé aujourd’hui !
A l’entrée du musée, cet immense tunnelier
Belle promenade au bord du lac
On prend se reprend une salade chez Tibits, mais cette fois à emporter. On se trouve un banc en face du lac et on profite de la vue

On reprends nos vélos et on cherche la muraille de Lucerne. Il parait qu’on peut monter dessus et voir la ville d’en haut. Après quelques détours on trouve un endroit où on peut monter sur une tour reliée à la muraille.

L’intérieur de la tour
La vue d’en haut
Les tours qu’on peut visiter en marchant sur la muraille
On visite ainsi 3 tours
Belle charpente
La tour de l’horloge abrite des horloges d’églises et d’édifices administratifs de la région qui ont été démontés de leur lieu d’origine et remontés ici
Fin de la balade
C’est quoi cet animal ?

Il commence à se faire tard, et on a encore pas mal de choses à faire aujourd’hui. Première étape : revenir au camion. Les pistes de vélo sont toujours aussi agréables ici à Lucerne.

2ème étape : trouver une laverie automatique. On a besoin de laver quelques affaires. On en trouve une en centre-ville. On y va avec le camion, on se gare en warning, et on fait nos p’tites affaires.

Il y a du matos !
Elle est stylée la laverie
Avec des prises. J’avais oublié de charger ma brosse à dents électrique hier au bar 😀

Il est temps de quitter Lucerne. On décide de revenir sur nos pas. On était venus ici un peu vite car la météo du côté du col de Grimsel était mauvaise. Mais maintenant que le soleil est revenu (et semble-t-il durablement), on décide de faire marche arrière et de reprendre là où on s’était arrêtés ou presque. On revient donc à Giswil pour faire une vidange dans notre super spot de l’aller. Puis on se dirige vers un autre spot pour la nuit. Des gars sur Park4Night conseillent un coin dans la montagne au dessus du lac de Sarnen.

Le spot est vraiment cool
Vue magnifique
sur les montagnes alentours
Et le lac de Sarnen
On va être bien ici. Il y a quelques motards qui passent, mais d’ici la nuit tombée, ils devraient se calmer…
Coucher de soleil depuis le camion

5 août 2020 – Mont Pilates

Nuit étonnamment calme dans notre petit parking. On est quand même pas très loin du centre, dans une impasse certes, mais en face d’un terrain de foot, et de salles de sport, d’un début de parc / promenade, et d’un quartier résidentiel. Je m’attendais à quelque chose de plus chahuté, mais finalement c’est plutôt cool.

La météo semble plus favorable aujourd’hui qu’hier. Les températures reviennent à la normale estivale, et il semblerait qu’il y ait quelques rayons de soleil. On va tenter l’aventure et monter au Mont Pilates. Il parait que c’est une expérience à vivre. Et tant qu’à vivre une expérience, autant y aller à fond. On prend donc le « Golden Trip » qui nous permet de partir de Lucerne en bateau, monter en funiculaire jusqu’au Mont Pilates, puis de redescendre avec un téléphérique puis des télécabines, avant de reprendre le bus pour revenir à Lucerne. Tout un programme.

Après les traditionnels rangements et petit déjeuner dans le camion, nous voilà partis en bus pour rejoindre la gare centrale de Lucerne. On achète nos billets dans la boutique des transports de la ville de Lucerne. Pour information, le demi-tarif fonctionne très bien (et heureusement, sinon ça douille), et la carte junior aussi (donc Eden ne paie rien). Puis on se rend sur le quai. Notre bateau va partir dans quelques minutes.

Le voilà qui arrive
Et c’est parti pour une balade en bateau de 1h30 🙂
Ciao Lucerne
Les masques ne semblent pas indispensables quand on est sur le pont, cool !
Ce bateau a l’air stylé
Les hôtels de luxe de Lucerne
Le casino
Bon, le Palace est en travaux… il faudra qu’on revienne…
Catamaran ?
Alors parlons un peu météo : il y a quelques nuages quand même. Là on voit le sommet du Pilatus
Plein d’endroits sympas autour de ce lac des 4 cantons
On dirait des hôtels tout en haut…
On aperçoit encore le sommet, c’est bon signe. On y croit. Si on voit le sommet d’en bas, c’est qu’on voit le lac d’en haut…
La petite maison dans la prairie
L’hôtel près du lac
De belles demeures. Rien que le parking du bateau ça doit faire la taille de notre appartement 😀
Chacun avec son échelle pour descendre dans l’eau
Poupoussy en mode camouflage. On a enfin trouvé une utilité au masque : se réchauffer quand ça souffle un peu trop froid. PS : un message à caractère publicitaire s’est subtilement glissé dans cette photo. Sauras-tu le retrouver ?
Des chalets dans la montagne
Alors finalement on fait un détour ici. On est tout en bas des hôtels qu’on a vu tout à l’heure sur la montagne. Depuis le débarcadère il y a un funiculaire qui amène les clients directement jusqu’à leur hôtel
Les hôtels sont juste là haut
Et le funiculaire arrive directement au débarcadère. La classe !
Ah, un bateau arrive avant nous… faut qu’on attende qu’il libère le débarcadère
Superbe
Hop, le funiculaire repart
Et s’engouffre dans la forêt
Sympa la maison les pieds dans l’eau
Le restaurant Tell
Elle a bien travaillé Sophie pour tondre le gazon !
Village perché
En haut : le Pilatus. En bas, Hergiswil (là où on était hier, au musée de Glasi)
On se rapproche de Hergiswil
Voilà notre musée d’hier
Sommet toujours visible, c’est bon signe

Après cette traversée en bateau, nous arrivons enfin à destination. Tout le monde débarque et se précipite sur les funiculaires. Malheureusement, c’est pas exactement comment on l’avait imaginé. On nous donne un ticket avec l’heure de notre funiculaire. On a 1h30 d’attente. Pas grave, on en profite pour manger un morceau en regardant les funiculaires arriver et repartir.

Finalement c’est à nous. On s’installe masqués tout en haut du funiculaire.

Depuis bien plus d’un siècle, les motrices du Pilatusbahn grimpent jusqu’au sommet de la montagne imposante qu’est le Pilate, en empruntant le trajet de train à crémaillère le plus audacieux du monde. Avec une déclivité maximale de 48 %, il s’agit du train à crémaillère le plus raide du monde, unique dans son genre. Cette déclivité extraordinaire comportait le risque que les dents motrices des systèmes de trains à crémaillère traditionnels de l’époque seraient inefficaces. Les constructeurs ont donc dû créer un système doté d’une crémaillère spéciale.

Jusqu’en 1937, le trajet de 70 à 80 minutes sur une longueur de 4618 mètres était parcouru avec onze voitures motrices à vapeur, en passant par la station à eau et de déviation Ämsigen (à présent un arrêt du train) la station de Mattalp, puis le long de l’Eselwand jusqu’à Pilatus Kulm. Dès 1905 déjà, les possibilités d’un changement du service vapeur en un service ferroviaire électriques étaient à l’étude. Cependant, le projet d’électrification était reporté à cause des coûts exorbitants à l’époque. À partir de 1931, les responsables de la société Pilatus-Bahn se sont penchés à nouveau sur la problématique de l’électrification du service ferroviaire; cette fois ils étaient motivés par le degré d’usure démesuré des véhicules. Le 15 mai 1937, le service ferroviaire électrique avec les nouvelles motrices fut inauguré officiellement. Deux des anciennes motrices à vapeur ont été conservées jusqu’à ce jour. Elles sont exposées en Suisse, au musée des transports à Lucerne, et en Allemagne, dans le Deutsche Museum à Munich.  

Notre bateau à quai
Et c’est parti pour une petite grimpette
Le paysage commence à être sympa !
Pas sûr qu’on s’en rende bien compte, mais c’est vraiment super raide !
La station intermédiaire. C’est là que les funiculaires se croisent
On commence à voir le sommet
Mais avant ça, une ultime montée
Les vaches arrivent jusqu’ici !
ça monte ça monte
Ah ouais !
impressionnant
Le chemin piéton
Nous dans quelques minutes
On y est presque

Ca y est, on est arrivés. Premier constat : c’est nuageux !

Côté Lucerne
Notre funiculaire repart
Donc il y a vraiment des gens qui montent jusqu’ici à pieds ?
Deuxième constat : le temps est hyper changeant ! En quelques secondes, un nuage peut venir tout masquer
Deux minutes plus tard
Du côté des montagnes aussi, ça change rapidement
On voit bien les sommets enneigés au dessus des nuages. A gauche le Titlis
Carte postale
On décide de grimper sur les quelques sommets aux alentours
Le premier nous donne une petite vue sympa sur la station
On ira ensuite là haut
Eden essaie de surfer sur sa maman
J’ai vu des gens courir sur ces chemins
On va monter par là aussi
Tient, ça se dégage un peu sous les nuages
Bon, comme je disais, en quelques secondes, on se retrouve là dedans…
Voilà voilà…
ça devait être une balade dans les tunnels autour du Pilatus, avec à chaque fenêtre des vues fantastiques sur le lac des 4 cantons…
Bon, de ce côté ça va toujours
Tient ça se dégage enfin ?
Publicité mensongère. Quand on lève la tête…
Voilà ce qu’on voit 😀
La station vue d’en haut
Il y a un chemin qui traverse les falaises
petite fenêtre dans les nuages
Mais pas pour très longtemps
L’hôtel Pilatus Kulm
Yeah, on voit enfin Lucerne!
Profitez-en, ça ne va pas durer
C’est presque fini
Pour info, c’est ça qu’on aurait dû voir 😀
Allez, il va être l’heure de rentrer
Dans le Téléphérique du retour
On est passés sous les nuages on dirait
Lucerne
Le lac des 4 cantons
A la fin du 1er trajet, on arrive à la station intermédiaire. Il y a là moult activités : luge d’été…
Accrobranches…
Mais il nous faut continuer notre descente. On passe en mode télécabine
On traverse la forêt
Arrivée bientôt?
Toujours Lucerne au loin
Avec des quartiers sympas
On était passés là ce matin : en haut les hôtels accessibles en funiculaire
Le stade du FC Lucerne ?
C’est marrant, la fin de la télécabine arrive en centre ville. On survole littéralement les maisons
Les jardins
Allez, au boulot
Les terrasses…
La piscine derrière le palmier 😀

Terminus, tout le monde descend. On marche quelques minutes pour rejoindre le bus de ville qui nous ramène au centre de Lucerne.

On va faire quelques emplettes en ville.

Avec du soleil ça rend beaucoup mieux quand même
N’est-ce pas ?

On termine la journée au Tibits de Lucerne (pour ceux qui ne connaissent pas : un self-service végétarien où ils facturent la nourriture au poids). Délicieux et ça fait du bien quelques légumes 🙂

De retour au camion, il est déjà 20h. Poupoussy va coucher Eden qui est bien claquée après cette longue journée. De mon côté, je vais au bar du coin et branche quelques appareils électriques (PC, chargeur appareil photo, chargeur batterie vélo) en mode manouche 😀

4 août 2020 – Col du Grimsel – Lucerne

Pour ceux qui suivent et qui sont en mode suspens depuis hier soir : nous ne sommes finalement pas restés au col. Vers 20h, un peu après avoir fini d’écrire l’article du jour, on a décidé qu’au vu des circonstances (grosses bourrasques de vent, brouillard, forte pluie, températures proches de zéro, neige annoncée pendant la nuit et route du col fermée entre 21h et 6h du matin pour risque d’éboulement) c’était un peu too much de vouloir passer la nuit ici. On a donc levé le camp et on a descendu le col du côté Bernois. On s’est arrêté quelques kilomètres avant Innetkirchen, dans une clairière au bord de la route du col.

Notre emplacement de cette nuit. Au calme et à plat.

Ce matin il pleut encore. Et la météo s’annonce mouillée au moins jusqu’à 14h dans la région. On décide du plan de bataille pour la journée : un musée pour ce matin histoire de ne pas perdre trop de temps à attendre le soleil, et une balade à Lucerne cet après-midi, quand la pluie aura cessé.

On se dirige donc vers Hergiswil, sur les bords du lac des quatre cantons. En chemin on s’arrête pour faire une petite vidange du camion. On s’arrête à Hergiswil et on se dirige vers le musée Glasi.

Ce musée retrace l’histoire du verre et de la verrerie Glasi Hergiswil. Le musée commence par une mise en scène en sons et lumières qui dévoile les coulisses du travail du verre. Les pièces du musée ont été mises en scène pour retracer l’évolution de l’artisanat à la Glasi Hergiswil ainsi que les fluctuations économiques de l’entreprise. Le musée raconte l’histoire des paysans habillés de feutre, la lutte du pot de terre contre le pot de fer, des patrons contre les ouvriers. Des pièces interactives présentent la grande crise qui a suivi la Seconde guerre mondiale et le sauvetage de la verrerie par Roberto Niederer. Le musée est un film déambulatoire, un théâtre forain, un cabinet de curiosités, une machine à remonter le temps.

Explications sur les premiers « verriers » qui s’installaient dans les vallées, coupaient tous les arbres de la région pour leur fourneaux, puis quand il n’y avait plus d’arbres, passaient à la vallée suivante… pas très écolo tout ça 😀
Toute la première partie de la visite, c’est une mise en scène de l’histoire du verre et de la verrerie
Pendant la guerre, la verrerie a produit des bocaux pour la conservation des aliments. On dirait que ce couloir est immense
Ou alors qu’Eden est un géant 😀
Le vrai camion qui faisait les livraisons à l’époque
Roberto Niederer qui a repris l’usine lors de sa faillite était un amateur de formes artistiques du verre
A la fin du circuit on arrive à la « vraie » usine : le fourneau qui tourne 24h/24 (impossible à arrêter). Les ouvriers sont encore en pause. Ils reprennent à 13h30.
Et c’est parti. Lui il fabrique des espèces de vases rectangulaires
Et voilààà
Une autre équipe de quatre personnes travaillent à la chaîne pour produire…
Pour l’instant ça ressemble à une grosse courgette
Ou une petite aubergine…
Un gros cornichon ?
Hop, on souffle tout ça
On va lui ajouter un p’tit tchitchou au bout
Une fois soufflé, voilà ce que ça donne… alors, c’est quoi ?
vous y êtes ?
Dernier morceau
là ça devient clair
Voilà un magnifique verre à pied
Une 3ème équipe travaille sur du lourd.
Le gars va chercher la matière première dans le fourneau
Attention, chaud devant !
Faites de la place !
Ah zut, ça coule !
C’est pas grave, j’ai mis du papier-ménage en dessous*
Vazy que j’te verse tout ça là dedans
Allez hop
Un p’tit coup de ciseaux et c’est fini
Encore quelques manipulations
Et voilà le résultat

Vraiment très impressionnant cette visite.

On continue par une exposition des pièces d’archives réalisées dans l’usine.

Une exposition de pièces d’archives de l’usine. Ici des objets du 18ème siècle

Puis un labyrinthe de verre

On a des surpantoufles et des gants
C’est assez bluffant, difficile de savoir s’il y a un verre ou non
Un vrai labyrinthe
Avec des jeux de lumière stylés

On finit avec d’autres expérimentations à base de verre…

Un verre déformant 😀
Mwahahah
Heheh
Rhooo
Bon, OK, j’arrête 😀
Des sons différents selon la taille des assiettes
La boule de cristal
Un verre incassable

Ca y’est, on a fini. On passe encore un peu de temps dans la boutique. Ils vendent des trucs hyper stylés. Après vérification, on trouve pas mal de leurs objets dans d’autres magasins, et également en ligne sur leur shop…

Prochaine étape : trouver un truc à manger à 15h. Pas facile en Suisse. Mais on y parvient : ça commence par un Burger, et ça finit par King :D.

Dernière étape de la journée : Lucerne. On y trouve un parking un peu à l’écart du centre historique, mais proche d’un arrêt de bus. Le bus nous amène à la gare, et on suit un parcours « touristique » qui nous permet de nous balader dans le centre historique et de voir les principaux monuments et points de vues.

Certains bus sont décorés avec des dessins de cœurs faits par des enfants 🙂
C’est Meuuuugnoooon
On arrive par la gare de Lucerne. Juste derrière elle se trouve le KKL, le palais de la culture et des congrès de Lucerne. Il s’agit d’un édifice culturel multifonctionnel, construit à Lucerne selon les plans de Jean Nouvel. Doté d’une salle de concert à l’acoustique considérée comme exceptionnelle, le KKL programme des concerts de qualité.
Des bateaux prêts à partir pour une croisière sur le lac
Eden prête à partir pour une croisière avec les canards
Devant la gare de Lucerne
Le fameux pont de la chapelle qui a brûlé en 1993
Sa tour servit tour à tour d’archive, de trésorerie, de prison et de chambre des tortures (sympa)
Le ciel est bien chargé, mais au moins il ne pleut plus !
Le théâtre de Lucerne
Eden essaie de battre le record du monde d’Usain Bolt
L’église des jésuites
Et celle des Franciscains
Hôtel du sauvage
Vitrine d’une ancienne pharmacie
Plein de détails sympa sur les maisons
Gros débit sur la Reuss
Musée historique de Lucerne
Les remparts de la ville
Vue depuis un autre pont
Les dessins à l’intérieur du pont sont assez macabres
Place de Muhlen
Et ses maisons décorées
Magnifiques facades
Une boutique entièrement dédiée au couteau suisse Victorinox
l’hôtel de ville
La confrérie du Golden Bretzel 😀
Eden se rafraîchit à chaque fontaine
Le fameux Lion de Lucerne. Sculpté en 1820, il commémore les officiers et les centaines de soldats du régiment des Gardes Suisses morts au service du roi de France Louis XVI, en 1792, lorsque les révolutionnaires prirent d’assaut le palais des Tuileries à Paris.
S’il y a un avantage au COVID, c’est qu’on a les monuments pour nous tous seuls !
Ass bar. Amis anglophones, je vous laisse traduire. Est ce qu’il y a des « happy hours » ? :p
PS : en vrai, c’est plutôt un truc cool : Ils vendent des produits de boulangerie «frais de la veille» à prix réduit. L’idée : rassembler les invendus d’une vingtaine de boulangeries partenaires et les écouler le lendemain à un prix cassé.
Une marionnette un peu flippante dans un magasin d’antiquités.
Il m’a trop rappelé Benson dans Toy Story 4 O_o
Pendant ce temps, chez Hermès…
Allez, cette fois on l’emprunte ce pont !
Mais d’abord un selfie
Lumière du soir

Il ne nous reste plus qu’à retourner au camion (par bus). Une journée bien remplie… Espéront que demain la météo sera avec nous !

* sopalin

3 août 2020 – Biel – Col de Grimsel

Cet emplacement dans la forêt est décidément un très bon plan. On a passé une excellente soirée hier avec les amis, les enfants dans un des camping-car et nous dans l’autre :D.

Ce matin on se réveille et on regarde la météo. Ils annoncent des nuages mais peu de pluie le matin. Par contre ça risque de se gâter dans l’après-midi. On décide donc de tenter une petite aventure en vélo : Descendre le long du Rhône en vélo, jusqu’à ce qu’on soit fatigués. Ensuite, on n’aura qu’à rejoindre la gare la plus proche et remonter en train avec nos vélos jusqu’à la gare de Biel où nous sommes posés.

Allez ciao les amis, et bonne route !
C’est parti pour une balade en vélo.
Le chemin longe donc le Rhône, tantôt des cailloux, tantôt petite route avec très peu de passage
On traverse des villages valaisans typiques
Cascades
Le train qu’on prendra dans quelques heures
On retrouve le pont suspendu qu’on avait déjà vu l’année dernière – toujours aussi impressionnant
Ce pont permet de relier à pieds les deux côtés de la vallée
Le temps se gâte un peu on dirait
Vue depuis le pont suspendu
De l’autre côté
Joli chalet
Yara est né ici il y a peu apparemment
Le village d’Ernen
Des maisons du 16ème siècle
Même la banque est stylée

En quittant Ernen on a deux possibilités : redescendre directement vers la prochaine gare (Fiesch ou Lax) et rentrer, ou continuer par un chemin qui monte un peu, puis redescend dans la vallée – avec possibilité de prolonger jusqu’à Brig.

On tente la version longue, et nous voilà partis pour une petite montée (rien d’insurmontable a priori).

Hé les mini-biquettes

On grimpe pendant une bonne demi-heure, mais finalement on décide de rebrousser chemin. D’abord parce que certains commencent à avoir des douleurs au genou – on va éviter de forcer. Ensuite parce qu’on s’est rendu compte que ce chemin aurait nécessité de pousser le vélo en montée dans un chemin en terre et cailloux sur 1,5km… et qu’avec Eden et le Follow-me, c’était peut être un peu too much.

Bref, on redescend à Ernen, puis on prend le chemin du bas. On arrive à Lax et on s’arrête pour manger un morceau.

On prend ensuite le train qui nous ramène à Biel.

A la gare de Lax
Le train permet de revoir les mêmes paysages, mais avec un angle de vue différent.
Le fameux pont suspendu
Nous voilà arrivés

On rentre au camion, et on range les vélos et toutes les affaires. Puis on se dirige vers le col de Grimsel.

De plus en plus froid à mesure qu’on grimpe. Et la pluie n’arrête pas de tomber
On y est. Il fait p**** de froid ! et ça flotte !

On décide de trouver un endroit où passer la nuit ici, en espérant que demain il fera meilleur et qu’on pourra y voir quelque chose. C’est un peu frustrant d’être arrivé jusqu’ici et de ne rien voir.

On est pas bien là ?
Magnifique vue, en théorie
Vue panoramique depuis le poste de conduite.

Bon, il fait 3°C à l’extérieur, un vent de malade, et une pluie qui ne cesse pas. On vient de voir que les autorités cantonales ont décidé de fermer la route du col cette nuit entre 21h et 6h car il y a un risque de glissement de terrain.

Il est 19h, on va voir si on reste ici ou pas. La suite demain 🙂

2 août 2020 – Col du Saint Gothard – Col de la Furka – Biel

Nuit très calme au col du Saint Gothard. On a entendu quelques cris de marmottes le matin, mais impossible de les repérer. Elles savent se fondre dans la masse ces p’tites bestioles !

Après nos traditionnels préparatifs, on commence à descendre de l’autre côté du col du Saint Gothard.

Ciao le col

On prend d’abord la « nouvelle route », parce que l’ancienne route est coupée à la circulation. Mais ensuite on trouve un endroit pour prendre l’ancienne route, bien plus sympa.

L’ancienne route au milieu, la nouvelle à droite
La vallée est magnifique
Ils construisent plein d’éoliennes sur le site du Saint-Gothard
On n’a pas trop compris l’utilité de cette construction. Quelqu’un aurait une explication ?
Vallée glaciaire typique

On arrive en bas du col. On fait un petit détour pour aller voir le « pont du diable »

On se gare un peu en dessous, puis on démarre une petite marche pour le rejoindre
La balade emprunte l’ancienne route qui est maintenant un chemin piéton / une piste cyclable
De belles cascades se jettent dans la rivière en contrebas
Est ce que vous voyez quelque chose sur cette paroi ? un truc qui vous choque ?
Y’a des gens qui font une via ferrata – de grands malades !
ça monte super haut en plus !
Un monument en mémoire d’une bataille qui aurait eu lieu ici entre les forces françaises et russes il y a 2 siècles…
Le monument est accroché à la falaise
Les fameux ponts
Avec un train qui passe
La balade nous fait passer par des anciennes galeries creusées dans la roche
Et ça grimpe
Très impressionnante la construction de ces ponts
Hop, encore un train
On était sortis par le trou de la galerie en face
Explications sur la bataille et le monument
Le départ de la via ferrata
même pas peur
OK, il y a de petites échelles plantées dans la roche, mais quand même !
j’arrête, je ne regarde plus
Beaucoup de nuages aujourd’hui
Le fameux monument
Et l’enchevêtrement de ponts
On repart vers la voiture en passant sur l’ancien pont

On rejoint le camion et on rebrousse chemin. On repasse par Andermatt, puis on se dirige vers le col de la Furka. On l’avait déjà emprunté l’année dernière, mais il avait fait moche, et on n’avait pas vu grand chose.

Seule photo qu’on avait fait lors de la montée et descente du col de la Furka l’année dernière.

Cette année le temps est plus clément.

La montée vers le col, côté Uri
Tient, faudrait penser à enlever les décos…
Encore une magnifique vallée glaciaire
Il fait quand même meilleur que l’année dernière
Ancien restaurant / refuge au col de la Furka ?
La route que l’on vient de parcourir
Vue de l’autre côté du col de la Furka. A droite, le belvédère avec l’accès vers le glacier du Rhône qu’on a visité l’année dernière. Au fond, la montée vers le col de Grimsel qu’on devrait prendre demain
Superbe route
Col de Grimsel
Ils vont galérer ceux qui seront derrière nous demain
Accrochez vous avec une vitesse de pointe de 15km/h 😀

Une fois redescendus, on s’arrête pour manger un morceau, puis on se dirige vers notre spot d’il y a deux jours à Biel. On y retrouve des amis qui ont également loué un Camping-car pour 2 semaines de vacances en Suisse et en Italie. Les enfants s’amusent ensemble pendant que les grands prennent l’apéro et préparent le repas du soir.

Rencontre des manouches en vacances 😀
Eden et ses copains 🙂

Ce coin est vraiment paisible. Pas de passage de voitures, et vraiment au calme.

1er août 2020 – Biel – Col de Nufenen – Col du Saint Gothard

Superbe emplacement hier soir. Pas un bruit, à peine quelques randonneurs ou cyclistes qui passaient par là, vraiment cool.

C’est le 1er aout – fête nationale Suisse. On décore Züüd pour l’occasion.

On prend notre temps le matin pour nous préparer. On part vers 10h à la recherche d’un point de vidange pour les toilettes. Notre première tentative est un échec. Park4Night nous avait pourtant prévenus. Il s’agit d’un camping pas très loin de la route. Le propriétaire refuse de laisser ceux qui font du camping sauvage utiliser ses installations sanitaires, même contre rémunération. Et il l’explique en argumentant que s’il fait ça, il encourage le camping sauvage, et que personne ne viendra plus payer sa place de camping chez lui. Autant je peux comprendre son raisonnement, autant je pense qu’il fait fausse route : Nous qui faisons du camping sauvage, ça ne nous incite pas du tout à aller chez lui (ou dans un autre camping – mais ça c’est une autre histoire). Et ceux qui s’arrêtent dans des campings ça ne les fera pas changer d’avis non plus sur leur pratique.

Bref, on tente un autre camping sur notre chemin, et la réponse est la même. Tant pis, on verra ça plus tard. On bifurque de la route principale et on prend la direction d’Airolo, en passant par le col de Nufenen. Ce col est situé à 2’478 mètres, ce qui en fait le deuxième plus haut col routier des Alpes Suisses.

La route pour atteindre le col est vertigineuse. On fait des pointes à 15 km/h 😀

Arrivés en haut du col on fait une petite halte pour admirer la vue et nous dégourdir les jambes.

Belle vue depuis le col
Les montagnes où on s’est baladé hier (Aletsch)
Et le glacier de Blinnenhorn
Deux gars qui sont arrivés jusqu’au col avec des Mini
Quelques secondes après ce selfie la pluie s’est mise à tomber 😀
Je surfe sur la vibes 😀
On voit les gouttes dans l’eau ?
La bas c’est le tessin
On quitte donc le Valais
La descente va être folklo
Remarquez cette déco de malade : les moins Suisses de Suisse décorent leur voiture 😀

On reprend la route et on descend le col de Nufenen. Aujourd’hui on doit rencontrer Pierre, un ami de Poupoussy qui traverse la Suisse pour descendre rejoindre sa famille en Italie. On lui avait donné RDV au col deu Saint-Gothard, mais finalement on lui propose de nous voir à Airolo parce qu’on n’arrivera pas à temps au Gothard. On se retrouve donc à la gare d’Airolo après que Pierre soit monté puis redescendu depuis le col du Saint Gothard pour rien (désolé Pierre 😀 – En plus, le pauvre a flippé à l’aller et au retour car il avait un souci de frein à main. Il se disait que s’il lui arrivait un pépin avec le frein, il était mal…).

Bref, on se cherche un parking par trop loin du centre (pour ne pas lui faire un autre détour de ce type), mais pas trop central non plus (pour qu’on puisse faire un barbecue à l’écart des regards indiscrets).

Ce sera finalement le parking de la remontée mécanique d’Airolo. On trouve même une vieille table en bois qui va bien nous servir.

Poupoussy, championne du Barbecue
La table, le auvent, le barbecue – la grande classe
Cette déco de ouf
Le roi de la saucisse cramée : c’est bibi 😀
Bon, franchement, ça allait bien. On a tout terminé !
Merci Pierre d’avoir fait le déplacement. Et merci pour le gâteau. Et encore désolé pour la montée inutile au Gothard 😀
Et merci pour la couronne de princesse d’Eden

On quitte Pierre qui continue sa route jusqu’au sud de l’Italie. Nous on fait un petit détour d’une dizaine de km pour trouver un point pour vidanger nos toilettes. On en profite pour faire une vidange complète.

On revient à Airolo, puis on commence à grimper au col du Saint-Gothard nous aussi.

Tient, on voit notre magnifique parking à Barbecue au fond : les 3 terrasses à gauche de la maison avec le toit bleu
Le début de la route du Saint Gothard
Airolo
Il pleut là bas

Il y a deux routes qui montent au col en fait : l’ancienne (Tremola) et la nouvelle. On a commencé par l’ancienne, puis on a bifurqué sur la nouvelle pour essayer de trouver un premier emplacement pour la nuit. Il ne nous a pas plu, du coup on est redescendu un peu pour reprendre l’ancienne route et finir par cette route là.

L’ancienne route est magnifique avec ses pavés et ses lacets
Superbe route
On trouve un très bel emplacement au bord de la route, à 300m du col. On est seuls, pas un bruit à part le cri des marmottes à côté.
Vue depuis notre emplacement
On décide de faire une « rando-marmottes-glaces »
entend bien le cri des marmottes qui sont en face de nous, mais impossible de les repérer, même avec le gros zoom ou les jumelles…
A défaut de marmottes
Puisqu’il n’y a pas de marmottes, allons jusqu’au col
Au col, les camping-cars sont tous entassés… très peu pour nous
Il y en a vraiment partout
L’auberge du Saint-Gothard
Bon, alors la glace s’est transformée en Rösti aux champignons 😀
La vue depuis le col
Dans l’auberge, un « autel » à la gloire du groupe Gotthard et de son chanteur Steve Lee – qui a apparemment été fauché par un camion alors qu’il était arrêté au bord d’une route sur sa Harley…

On revient au camion et on se prépare pour la nuit.

31 juillet 2020 – Zermatt – Eggishorn – Biel

Encore une nuit sympa sur cet emplacement (le même que la veille), même si la circulation démarre assez tôt. Hier soir on a élaboré plusieurs plans pour la suite du voyage, en fonction de la météo et de l’humeur du matin. Au réveil on est parti sur une des options : un parc où on peut expérimenter en vrai le fonctionnement des bisses du valais. On range les affaires, prend notre petit déjeuner, puis nous voilà partis pour cette destination.

Notre bel emplacement

Plus on avance, plus on se dit que finalement une des autres options nous semble plus pertinente. On avait en effet regardé s’il était intéressant d’aller voir le glacier d’Aletsch, mais la météo nous avait refroidi : ils annonçaient des orages dès le milieu de la journée, et pas mal de nuages bas. Mais quand on regarde le ciel à 10h du matin, eh bien pas un nuage à l’horizon. On décide donc de changer de plan et de partir directement en direction de Fiesch d’où on peut prendre deux télécabines qui nous amènent à l’Eggishorn, point de vue le plus exceptionnel sur l’Aletsch.

Nous voilà donc à bord d’un premier télécabine – seuls donc sans masque 😀
On enchaîne ensuite avec un autre engin, plus volumineux (avec masque donc)

On arrive sur la plateforme de l’Eggishorn.

Voilà le spectacle qu’on voit en sortant de la cabine
Au centre le Münch (sauf erreur), à droite (en noir), l’Eiger
On a l’impression d’être tous prêts, mais on a vu un hélicoptère passer près du glacier, il était minuscule !
Eden dans un tonneau
C’est presque abstrait
On fait quelques balades pour changer de point de vue. On décide de monter à la pointe de l’Eggishorn
Finalement on rebrousse chemin et on se trouve un spot pour le pique-nique du midi
Probablement qu’aucun sandwich au monde n’a jamais eu un tel paysage 😀
Le sommet qu’on n’a finalement pas fait. Le chemin était trop funky
Un autre glacier
La vallée en contrebas
Moult parapentistes
Ce glacier d’Aletsch est hypnotisant
Allez, quelques selfies avant de redescendre
Encore une photo d’Eden, elle est douée 🙂
Des abricots du Valais en dessert
Vue panoramique
Il est temps de repartir, snif

On reprend le télécabine et cette fois on s’arrête à mi-chemin. Le « village » de Fiescheralp est en fait composé d’hôtels et de chalets en location.

La vue y est tout aussi incroyable
et les vaches s’y promènent à l’open bar
Ici, c’est les habitants qui sont entourés de grillages électrifiés pour éviter que les vaches ne viennent brouter les jardins 😀
Y’a des vaches partout j’vous dit !
Ça devient compliqué par endroits 😀
Bon, ils ont quand même une belle vue

La température à Fischeralp est déjà plus élevée qu’à Eggishorn – il y a plusieurs centaines de mètres d’altitude de différente. Mais c’est rien comparé à ce qui nous attend en bas, à Feisch.

Allez, on redescend dans la vallée
Qui arrive à repérer Züüd ?
Et maintenant ?

En arrivant en bas on constate la température et on se dit qu’il va falloir qu’on trouve une solution pour ce soir, parce que dormir dans la vallée ça va être trop « caliente ».

On s’arrête dans une Coop pour faire quelques courses (bières à mettre au frais, glaces), dans une boucherie pour acheter quelques saucisses à griller pour demain (fête nationale Suisse :D), et nous voilà partis. On continue notre chemin et on remonte le Rhône.

Nous arrivons dans un petit village en bord de route dans lequel on trouve un « parcours Kneipp ». Pour ceux qui ne connaissent pas (c’était notre cas jusqu’à cet après-midi), Sebastian Kneipp, fondateur de la méthode Kneipp, était un prêtre d’origine bavaroise (1821-1897). Il était apparemment un grand fan de la médecine naturelle – d’après la légende, il se serait guéri lui même d’une grave tubercusole, considérée comme incurable à l’époque, en prenant deux à trois fois par semaine un bain par immersion totale dans l’eau glaciale du Danube et en procédant aussi à des affusions froides avec un arrosoir! Bref, il aurait fait quelques expérimentations pendant des années sur l’application de l’eau, l’utilisation de plantes médicinales, des recommandations sur une nourriture équilibrée et sur une activité physique et aurait élaboré un système de traitement approfondi, dans lequel il intégrera en tant que prêtre, le soin des âmes. Alors toute la partie spirituelle, toussa, c’est pas trop notre truc. Par contre, il y a des sentiers de randonnée qui s’inspirent de sa méthode et qui sont plutôt fun, surtout quand il y a des jeux d’eaux (et qu’il fait une chaleur à crever).

La première étape consiste à rejoindre le début du parcours depuis le parking
Le paysage est plutôt sympa dans le coin. On va monter tout en haut derrière les plus hauts chalets
Ensuite, il suffit de suivre les instructions : par endroits on enlève les chaussures et on marche pieds nus
Ensuite, on a droit à des applications d’eau un peu partout : ici les bras
Là il faut boire de l’eau glacée
Ici carrément marcher dans la rivière et remonter
Enfin, c’est carrément la douche à l’eau glacée
On n’avait pas pensé à prendre nos maillots de bains, donc on fait au mieux 😀
Courageuse !
Poupoussy fait carrément un shampoing
Bref, c’est vraiment sympa et rafraîchissant !

Le chemin retour est un peu moins bien indiqué, mais après quelques allers-retours dans la forêt, on retrouve finalement le camion.

Sur la place du village

La température commence à baisser, il est bientôt 20h. On décide quand même de trouver un emplacement à l’ombre. Par chance, Park4Night nous suggère une aire de repos où manifestement rien n’indique qu’on ne peut pas se garer.

On va être plutôt bien ici, entre les arbres…
Il y a même un barbecue pour demain (bon, on sera probablement déjà partis :D)

30 juillet 2020 – Zermatt – Gornergrat

La journée a démarré tôt pour une fois. D’abord parce que même si cet emplacement est fort sympathique, on entend quand-même un peu la route et le train qui passent vraiment juste à côté. Alors certes, c’est pas aussi bruyant que les boguets de Savièse, mais moi ça m’a réveillé. Mais sinon (et surtout) parce qu’on veut profiter de la météo qui semble plus clémente ce matin que cet après-midi. Il faut donc qu’on se lève tôt. On émerge donc vers 7h30 (en vacances, c’est un exploit). On s’habille rapidement, p’tit déjeuner, puis on se prépare. On a 10 minutes à pieds pour rejoindre la gare de Runda, d’où un train nous amènera jusqu’à Zermatt. Pour aller plus vite, on décide de donner à Eden son vélo pour éviter qu’elle traîne en route (on était un peu juste pour l’horaire du train, et si on ratait celui-là, le suivant était 30 minutes plus tard, et tout est décalé d’autant).

Une jolie coccinelle « Split » pour les connaisseurs. C’est une très vieille.

En arrivant à la gare, on se rend compte qu’on a oublié le cadenas du vélo d’Eden. Qu’à cela ne tienne, on est en Suisse. On le pose derrière le panneau de la gare de Runda, et on croise les doigts pour qu’on le retrouve là en fin de journée quand on reviendra.

Le train arrive dans 2 minutes

On monte dans le train, et on mets nos masques (ça c’est la partie pénible).

On repasse devant le camion mais en train cette fois. J’avais pas remarqué le reflet d’Eden sur la vitre du train :love:

En arrivant à Zermatt on ne perd pas de temps. On sort de la gare et on fait 50m pour rejoindre la gare du train qui part vers Gornergrat, notre destination de la journée.

Gornergrat, c’est d’abord une plateforme panoramique ensoleillée et accessible toute l’année, située à 3’089 m d’altitude, et qui figure depuis 1898 sur la liste des plus belles excursions de Suisse. Le Gornergrat Bahn était le premier train à crémaillère du monde. Aujourd’hui, ce train moderne et durable se déplace grâce à un mécanisme de rétroaction qui récupèrent l’énergie, garantissant des trajets sobres. Grâce à cette méthode, l’énergie pour une à deux nouvelles montées en montagne est gagnée par trois descentes. Le train à crémaillère le plus haut d’Europe en plein air transporte ses passagers 365 jours par an de la gare de Zermatt (1’620 m) au sommet du Gornergrat. Le trajet dure 33 minutes et franchit un dénivelé de 1’469 mètres. Sur 9.4 km de voie il passe par des ponts impressionnants, des galeries ainsi que des tunnels et longe des forêts de mélèzes et d’arolles, des gorges et des lacs de montagne. Le panorama de là-haut est juste fantastique : massif du Mont Rose avec la plus haute montagne de Suisse (Pointe Dufour, 4’634 m), vue sur le deuxième plus grand glacier des Alpes – le glacier du Gorner – ainsi que sur 29 sommets culminant à plus de 4’000 mètres. Sans oublier le Cervin, plus proche que jamais.

Après environ 30 minutes de montée (masqués), nous descendons un arrêt avant le terminus. Cet arrêt permet, après une petite marche de 10 minutes, de rejoindre le lac Riffelsee dans lequel, par temps clair, le Cervin se reflète.

Il nous faut encore descendre pour arriver jusqu’au lac
Nous voilà au bord du lac. Quel spectacle incroyable
La météo est effectivement avec nous. A cette heure, il n’y a que très peu de nuages dans le ciel, c’est bôôô
On ne s’en lasse pas 🙂
On se fait quelques selfies en bon touristes que nous sommes
Elle a grandi 🙂
Elle non, par contre :D. Photo prise par Eden
Je vous préviens, vous allez bouffer du Cervin aujourd’hui 😀
On retourne à la gare et on rate de 2 minutes le train pour continuer jusqu’au sommet. Heureusement il y a un train qui passe juste après.

Nous voilà donc arrivés au sommet du Gornergrat. La vue est époustouflante de tous les côtés.

Les crevasses du glacier
Tient, il commence à y avoir des nuages au sommet du Cervin
Le sommet du « petit cervin ». Sauf erreur, il y a une station de ski qui fonctionne toute l’année là bas…
Il est beau ce glacier
De plus en plus de nuages
Vue panoramique depuis la plateforme la plus élevée
Castor et Pollux (véridique)
Détails crevasses
Sacré couche de neige / glace
La terrasse ensoleillée du restaurant d’altitude
De plus en plus de nuages. Ceux qui viennent maintenant, c’est mort pour voir le sommet…
La piste de ski au fond
Un corbeau qui s’aventure à plus de 3’100m d’altitude
Un p’tit selfie avant de redescendre
Le magasin de la distillerie de Gin située sur la plateforme. Ils ne vendent leurs produits qu’ici
Allez, on redescend
Eden a trouvé un cor des alpes et a commencé à en jouer.
Elle se débrouille super bien !
Depuis le train retour, on ne voit plus du tout le sommet
D’ailleurs, voici ces fameux trains à crémaillère
Ils ont de la patate pour grimper tout ça
Vue de la montée. A droite, des pistes pour descente en VTT
Allez, adieu le Cervin, c’était cool
Arrivée à Zermatt, vue depuis le haut

On est enfin de retour. Il commence à faire faim. On trouve un p’tit resto traditionnel Suisse qui ne paie pas de mine, et est super bon.

Une fondue aux tomates après tous ces efforts 😀
PS : il fait peut être chaud chez vous pour une fondue, mais ici il fait entre frais et bon 🙂

Une fois rassasiés, on se fait une balade dans Zermatt.

Les vieux chalets du centre village
Remarquez le ciel bien blanc – il pleut par intermittence, avec des nuages qui couvrent le ciel…
C’est qui qui avait raison de partir tôt ce matin ? c’est bibi 😀
Certains chalets datent du XVème siècle
Ils sont montés sur pilotis. C’est souvent des greniers ou des fumoirs
Vraiment sympa ces ruelles
Le centre de Zermatt est composé de magasins de luxes et d’hôtels haut de gamme
Fontaine bonhomme
Derrière l’église se trouve le cimetière de tous les alpinistes qui ont été tués dans la région.

Le cimetière des alpinistes est le témoin touchant des malheurs survenus dans les montagnes entourant Zermatt. Un lieu commémoratif pour les alpinistes décédés. Les inscriptions le prouvent: des femmes et des hommes du monde entier ont péri sur le Cervin, le Täschhorn, le Weisshorn, le Liskamm, le massif du Mont Rose ou l’Obergabelhorn. Au cimetière des alpinistes se dressent les pierres tombales de 50 alpinistes décédés. La plupart d’entre elles datent du XIXe siècle, certaines même du début du XXe siècle. La pierre tombale de deux célébrités s’avère ici une exception. En effet, ils ne sont pas décédés dans la montagne, mais de mort naturelle: Peter et Peter Taugwalder, père et fils. Ils étaient tous deux les guides du premier alpiniste à gravir le Cervin, Edward Whymper. Seules ces trois personnes sont revenues saines et sauves à Zermatt. La première ascension réussie date du 14 juillet 1865. Leurs quatre camarades de cordée ont chuté, dont Michel-Auguste Croz, guide de montagne de Chamonix. Il repose désormais en paix aux côtés des deux Peter. Deux des Anglais décédés sur trois sont enterrés autour de l’English Church: D. Robert Hadow dispose d’une pierre tombale à l’extérieur, le révérend Charles Hudson repose dans l’autel de l’English Church. Le troisième Anglais ayant trouvé la mort, Lord Francis Douglas, n’a pas de sépulture car son corps n’a jamais été retrouvé. La pierre tombale de l’alpiniste la plus célèbre des XIXe et XXe siècle se dresse aussi au cimetière des alpinistes: Eleonore Noll-Hasenclever (1880 – 1925). Elle fut emportée par une avalanche le 18 août 1925 en redescendant du Bishorn. Les pierres commémoratives sont aujourd’hui encore décorées en partie par les proches et les camarades des défunts avec des bougies et des fleurs. Parfois, on peut même lire les raisons de l’accident: avalanche, chute de pierre, crevasse. Une pierre arbore une phrase saisissante en mémoire d’un jeune alpiniste: « I chose to climb », soit « j’ai choisi l’escalade ». La pierre se pare du pic à glace rouge ayant appartenu au défunt ainsi que d’un drapeau américain.

La tombe de ceux qui ont chuté lors de la première ascension réussie du Cervin
La suite de notre balade nous amène sur ce célèbre point de vue du Cerin. Malheureusement le temps n’est vraiment pas avec nous
On dirait vraiment le logo de Toblerone 😀
Toblerone | L'origine des logos
La maison des deux guides qui ont accompagné la première ascension réussie du Cervin
J’ai remarqué plusieurs maisons de ce type avec une partie en dur et une en bois. Un style local ?
La fontaine aux marmottes
Le mode de transport pour Ze hôtel de Zermat

Ah oui, parce qu’il y a une petite particularité ici à Zermatt : il n’y a pas de véhicules à moteur thermiques dans le village, uniquement des véhicules électriques (ou cette calèche).

Du coup, il y a des petites camionnettes électriques un peu partout. On a même vu la police là dedans (mais pas assez rapides pour la prendre en photo).

Avant de quitter Zermatt et reprendre le train on fait quelques rencontres… D’abord un ours
Mais surtout Wooly 😀

On reprend donc le train pour revenir à Ronda.

Bonne nouvelle, le vélo d’Eden est toujours là 😀 Vive la Suisse !

On retourne au camion, et on passe la fin de la journée à farnienter et préparer la suite de l’aventure…

29 juillet 2020 – Nax – Sion – Leukerbad – Sierre – Zermatt

Wow, ce spot de rêve. Pas un bruit de toute la nuit, réveil avec toujours cette vue de malade. Le pied.

Après quelques rangements et petit déjeuner avec vue, on descend de notre spot et on rejoint la vallée. On se dirige vers Sion où on veut visiter un château. Sur la route on est attirés par un panneau de ferme en auto-cueillette. Ça a l’air sympa, bio, local (forcément), donc on fait un petit détour pour nous y rendre. Sur place, c’est vraiment cool : chaque « client » prend un gros panier vert, et un couteau, et peut se balader dans les allées et cueillir ce qu’il veut. A la fin, on pèse les fruits et légumes, on paie, et voilà.

Plein de serres où on peut se balader librement
C’est un peu haut pour Poupoussy
Mais elle y arrive finalement !
Oh les belles aubergines !
Il y a moult salades !
Allez on en prend une !
Yeah !

Bref, trêve de mondanités, on continue notre route et on se gare à proximité du château de Tourbillon, à Sion.

C’est un peu avant 1300 que Boniface de Challant (eh oui), évêque de Sion, entreprend la construction du Château de Tourbillon, terminé par ses successeurs. Le château est incendié et démantelé lors des guerres de Rarogne, en 1417. Au milieu du siècle, l’évèque Guillaume VI de Rarogne le rénove en lui donnant l’aspect qu’il gardera jusqu’à la fin du XVIIIème siècle et que l’on connait par de nombreuses gravures. Devenu résidence estivale de l’évêque, Tourbillon est peu à peu délaissé, surtout au cours du XVIIIème siècle. L’incendie de Sion, le 24 mai 1788, qui ravage un bon tiers de la ville, emporte le château dans ses tourbillons enflammés. Il ne sera jamais reconstruit. Il faut attendre la fin du XIXème siècle et la prise de conscience de la valeur du château comme monument historique pour que les premiers travaux de consolidation stoppent la ruine de l’ensemble.

Le musée d’Art de Sion – c’est par là qu’on est arrivé vers le château
Une jolie maison aux volets bleus
adossée à une superbe tour. Tient, des ruches en haut
la rue des châteaux (oui, il y en a deux)
Tu vois, c’est là haut qu’on va !
Oh pinaize, ça grimpe
En face, la Basilique de Valère qui possède un orgue du XVème siècle encore en état de marche
Vue sur Sion dans la montée
Allez, on ne lâche rien
Courage
On est arrivés aux remparts… c’est fini ?
Non, il reste encore une bonne grimpette !
Ca y’est, on est en haut !
L’intérieur des ruines de Tourbillon
La tour de garde
Vue côté nord
L’intérieur de la tour
Eden en mode Zen
vue sur la vallée. Au fond, Sierre
La porte d’entrée
Eden fait une démonstration de danse médiévale 😆
Allez, il est temps de redescendre
On se dirige vers le centre ville pour trouver de quoi manger
L’hôtel de ville
Et juste à côté, la brasserie du Grand Pont qui – d’après un collègue connaisseur de Sion – serait d’un super rapport qualité/prix
Il a vu juste. on s’est régalé avec ce Poke Bowl thon mariné
Des tomates fraiches mozzarella di Buffala et basilic du jardin
et un risotto aux chanterelles pour Eden

Après le repas, je décide de faire un régime et d’aller perdre quelques kilos de cheveux. La situation n’est effectivement plus tenable, et avec la chaleur de ces derniers jours, il faut agir, et vite. On hésite entre (je vous jure que c’est vrai):

  • Myst’hair coiffure Marisa
  • Jupit’hair
  • Nouvel Hair

Finalement ce sera Coiffure Carmelo, plus sobre, mais efficace.

Avant
Après

Je suis tout léger !

Prochaine étape, Sierre, où on a repéré un magasin vrac où on va pouvoir faire quelques emplettes. Facile à trouver, il est bien équipé, et on trouve ce qu’on voulait.

On continue notre chemin, et on se dirige vers les bains de Leukerbad (Loëche-les-Bains). Malgré le Covid, ils restent ouverts avec quelques restrictions pas vraiment contraignantes. On y passe 3 heures à barboter dans des eaux un peu chaudes pour la saison, mais avec la brise de la fin d’après-midi, tout à fait acceptables. Avec Eden on se régale avec les toboggans et avec Poupoussy ce sera plutôt bulles et jacuzzi…

Il est 20h passés quand on sort des bains. Il nous faut partir car on a réservé un billet de train spécial demain (teasing). On prépare un sandwich rapide qu’on mange en route, et c’est parti pour une petite heure de route jusqu’à (presque) Zermatt. On s’arrête près de Täsch, sur le parking d’un hôtel qu’on a repéré sur Park4night. Les propriétaires (un couple d’Italiens très sympa) mettent à disposition le parking de leur hôtel pour les camping-car pour 10 CHF la nuit. C’est appréciable, car dans la vallée il y a très peu d’emplacements pour Camping-car, et manifestement ceux qui ont essayé du camping-sauvage se sont fait rattraper par la patrouille… On va éviter.

Eden s’était déjà endormie sur la route. Poupoussy la couche pendant que je m’installe sur la terrasse de l’hôtel avec un petit cocktail pour rédiger l’article de cette journée.

Faut pas se laisser abattre 😀

28 juillet 2020 – Savièse – Nendaz – Nax

Bon, on ne pourra pas nominer le bivouac d’hier soir au top 10 des « best-spot-awards »…

Dernière photo prise hier soir – la vue était très sympa quand même !

Nos doutes ont commencé quand en début de soirée on voyait entendait passer les p’tits jeunes avec leur boguet. On s’est dit que ça allait se calmer pendant la nuit. Que nenni…

Enfin, si, ça s’est quand même calmé à un moment… mais c’était sans compter sur les travaux qui ont démarré très tôt le matin. On a eu droit à la tronçonneuse du voisin, puis carrément au marteau piqueur ! Plus les gens qui trouvaient normal de venir jeter leurs bouteilles de verre dans la poubelle prévue à cet effet (sans déconner). Il parait qu’un voisin s’est fighté avec sa femme vers 4h du mat’ parce qu’elle l’a trompé cette nuit… Moi j’ai rien entendu, mais Poupoussy apparemment oui…

Bref, on émerge un peu plus tôt que prévu, puisqu’on est déjà réveillés. On descend au village à proximité et on s’installe sur un banc entre la maison de la commune et l’église pour le p’tit déjeuner.

Y’a pire comme endroit pour le croissant du matin

On fait quelques courses dans la supérette du village, puis on se dirige vers la commune de Nandaz, plus précisément au village de Veysonnaz où on a repéré une balade sympathique à faire au bord d’un Bisse.

Pour les néophytes (comme on l’était jusqu’à hier), et pour la faire courte, les Bisses sont des canaux d’irrigation. Ceux du valais datent probablement du XIVème siècle. Les gens de l’époque se sont rendus compte d’un paradoxe : ils avaient de l’eau en abondance dans les torrents lors de la fonte des neiges et des glaciers, mais leurs champs et cultures étaient secs car non irrigués correctement. Ils ont donc décidé de dévier ces torrents, ou au moins une partie, pour l’irrigation de leurs cultures. Aujourd’hui ces bisses viennent irriguer les vignes et les abricotiers du valais (oui, ceux-là même que vous achetez au bord de la route – il y en a moult à Nendaz !)

Si le sujet vous intéresse, j’ai lu cette courte description qui donne pas mal de renseignements historiques.

Sur la route qui mène à Veysonnaz
Incroyables ces chalets à flanc de montagne
Vue vers la vallée du Rhône
Voilà donc le début du bisse
Un p’tit ruisseau avec un chemin à côté pour se balader
De temps en temps, on peut voir le paysage en bas
Mais la plupart du temps on est bien à l’ombre
ça tombe bien, parce qu’il fait bien bien chaud aujourd’hui
On a fait plein de concours de bateaux avec Eden
Elle est un peu mauvaise perdante – elle tient ça de son père 😀
Quelques passages un peu plus aériens, mais rien d’insurmontable
Beaucoup de verdure. D’ailleurs une dame ramassait des « épinards sauvages » pour en faire une tarte…
Il y a carrément des intersections de rivières et de bisses ! ils peuvent tout rediriger de part et d’autre !
C’est très bien aménagé en tout cas !
Au bout du bisse : une famille ours
Et c’est reparti pour le chemin retour
On y est presque !

On termine la balade le long du Bisse, et on se cherche un endroit pour pique-niquer. On monte jusqu’à la station de Thyon, et on se fait quelques sandwichs.

Après une courte sieste (eh oui, c’est les vacances), on redescend dans la vallée, et on se dirige vers le lac souterrain de Saint-Leonard.

Témoin privilégié de la formation des alpes, ce lac souterrain navigable se niche dans le coteau entre 30 et 70 mètres de profondeur sous le vignoble. Avec une longueur de 300 mètres, c’est le plus grand lac souterrain naturel et navigable d’Europe.

La grotte étant complètement immergée, toutes les visites se font à bord de bateaux à rames pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes. A cause du COVID, il faut absolument réserver sa place sur internet avant la visite. On n’a pu réserver que pour deux personnes (tous les bateaux étaient pleins). Poupoussy s’est donc sacrifiée et nous a laissé visiter avec Eden.

Voilà le lac souterrain
Pas facile à prendre en photo dans l’obscurité
Des poissons ont été introduit dans le lac il y a quelques années. Ils ont bien la dalle !
Eden floue sur le bateau 🙂

On termine la visite et on sort du lac souterrain. Le temps s’est gâté et il pleut des cordes. On court jusqu’au camion pour nous abriter. Poupoussy a profité de ce temps pour faire une vidange du camion – Bravo 🙂

On cherche un endroit pour passer la nuit. L’expérience d’hier nous pousse à chercher un endroit plus à l’écart. On trouve un parking qui sert au départ d’une Via Ferrata. On est seuls, et on a une vue de malade mental sur Sion et toute la vallée !

Notre emplacement de ce soir
La vue n’est pas dégueu !
Les filles se reposent pendant que je prend quelques photos
Cette vue !
Tient, on dirait qu’il pleut là bas au bout
Ah ben il pleut ici aussi maintenant !
ça se calme
C’est bô
L’aéroport de Sion

Allez, on se quitte là dessus ce soir. Le temps s’est rafraîchi et c’est tant mieux. On va passer une bonne nuit ici !

27 juillet 2020 – Marécottes – Savièse

Notre emplacement était on ne peut plus calme. On n’entendait rien à part le bruit du vent dans les feuilles des arbres, le chant des oiseaux, et quelques animaux de la forêt (c’est quoi ce bruit ? 0_o).

Eden ce matin : « on peut aller à la piscine ? »

Après le p’tit déj et les traditionnels préparatifs, on décide de redescendre dans la vallée, puis de remonter pour aller jusqu’au barrage de Mauvoisin (Totoro).

Dans la redescente, on a une belle vue sur la vallée du Rhône

On s’arrête dans la descente pour acheter des abricots du Valais (ça tombe bien, on y est…).

A côté du kiosque on retrouve le pont qui est juste au dessus du cou / des gorges / de la nuque / du pharynx du Trient qu’on a visité hier. On y fait une petite balade avec Eden.

On arrive tout en bas de la vallée du Rhône, on prolonge jusqu’à Martigny (le coude), puis on remonte en direction du Grand Saint-Bernard, avant de bifurquer vers la gauche direction Verbier. Puis on monte jusqu’au pied du barrage de Mauvoisin.

C’est parti pour 45′ de montée jusqu’au barrage…
Le camion garé en bas
ça y est, on aperçois le barrage
La montée est plutôt raide au début
Agrémentée de panneaux explicatifs sur la construction du barrage dans les années 50
Ensuite on entre dans une galerie qui présente d’autres panneaux
Et qui nous amène par une pente bien raide jusqu’au barrage
On y est presque
Au pied du barrage
Impressionnant !
Encore quelques mètres de grimpette dans des galeries, puis on arrive sur le barrage
On y est !
La vue est superbe depuis là haut !
De belles cascades jaillissent d’un peu partout
Le beau lac artificiel de Mauvoisin
Et le barrage vu de l’autre côté
Un chemin permet de faire le tour du lac… il y en pour 4h aller, et 4h retour. Une autre fois peut être 😀
Papillon, papillon !
Sur le barrage, on a droit à une exposition d’art contemporain. Alors Valentin, j’ai rien contre toi, vraiment… Je respecte ton travail, et tout…
Mais honnêtement, le coup des mulets, c’était too much pour moi. Même Eden fait mieux…
On entame le retour vers le camion par un autre chemin qui longe les falaises…
ça y’est, on retrouve le camion !

Il est 14h passés, et l’estomac crie « famine » !

On décide de manger un morceau à l’hôtel restaurant de Mauvoisin. Excellente salade Mauvoisin avec des produits du coin, et profiteroles pour finir.

Puis on revient dans la vallée, et on se dirige vers Sion où on a repéré un espace où Eden va pouvoir nager. Il fait bien chaud (déjà au barrage ça chauffait bien, sauf dans les galeries où il faisait bien frisquet), mais quand on descend dans la vallée du rhône, c’est carrément Caliente !

Les « îles » de Sion sont un petit paradis, sauf quand il y a du monde (ce qui était le cas aujourd’hui). Mais on a quand même pu trouver un coin tranquille pour faire plouf

Après cette petite escapade aquatique, il est déjà temps de chercher un endroit pour passer la nuit.

On décide de remonter un peu au dessus de Sion pour profiter de l’air un peu plus frais. La première tentative n’est pas satisfaisante (parking certes à l’écart, mais qui ne nous plait pas beaucoup).
La deuxième est plus sympa. C’est certes un peu près de la route, mais avec une vue de ouf !

Eden attaque la soirée avec un abricot d’ici 🙂

26 juillet 2020 – Chexbres – Marecottes

Les dernières semaines ont été éprouvantes.

Je ne sais pas vous, mais moi, au début du confinement, j’avais fait la liste de tous les trucs que je voulais faire pendant cette période et que je n’avais pas le temps de faire d’habitude.

Alors certes, je ne dis pas que je n’ai rien foutu, mais quand même… la liste est restée bien remplie. Dans cette liste il y avait notamment réfléchir aux vacances de cet été. Bon, il était entendu qu’au vu de la situation sanitaire on ne s’éloignerait pas trop… voire qu’on resterait en Suisse. M’enfin, on aurait quand même pu mieux préparer ce voyage.

Sans compter qu’après le confinement (qui, rappelons-le, en Suisse n’a été qu’un « semi-confinement ») est venu le temps du déconfinement. Et ce serait mentir que de dire qu’on s’est tourné les pouces pendant la période. Côté boulot c’était plutôt du genre intense. Et ce, jusqu’à la dernière minute…

Bref, tout ça pour dire qu’on a plus ou moins terminé le boulot vendredi soir, et que samedi on était tellement KO qu’on a décidé de rester à la maison et préparer tranquillement le voyage et le camion.

Pour une fois on démarre donc nos aventures un dimanche.

Ce matin, donc après avoir chargé les affaires, rempli les réservoirs, chargé la batterie, nous sommes prêts pour décoller à l’aube vers 11h30.

Et c’est parti !

On décide de partir vers l’Est. Bon, de toutes façons, côté Ouest c’est Genève, rien d’excitant. Au sud c’est la France, et au Nord le Jura… à l’Est, il y a les montagnes, les alpes, le Valais… bref, ça semble pas mal.

Bon, j’ai quand même eu un peu de temps hier (samedi), pour au moins regarder quelques activités à faire dans le Valais.

On se dirige vers notre premier point de chute, et il s’agit justement de chutes : la cascade de la Pissevache !

Elle porte bien son nom

Sympathique

Je vous ai passé le repas du midi, qui, comme le veut la tradition, s’est déroulé dans un Fast Food :miam:

Une fois cette 1ère étape terminée, on continue notre périple et on se dirige vers les gorges du Trient.

Les billets se prennent chez le fleuriste (va savoir). On entre dans les gorges et Eden me demande si « c’est ici le cou du Trient ? » (la gorge, le cou, la nuque, c’est pareil) 😀

Il y’a de gentils lutins qui nous accueillent à l’entrée de la nuque
très sympa

Le cou du trient, c’est une rivière (le trient du coup – vous suivez ?) qui a creusé la roche sur plusieurs centaines de mètres. Et un petit chemin en bois a été disposé le long de la paroi verticale…

C’est quand même très étroit par endroits !

Une fois cette attraction gorgesque terminée, on quitte la vallée du Rhône et on prend la route qui monte dans la vallée du Trient.

On se dirige vers le Zoo des Marécottes. Il s’agit d’un zoo d’altitude, accolé à une piscine semi-naturelle (creusée en partie à même la roche). Dans le zoo, on peut voir de près des animaux de la région (donc des éléphants, tigres, et girafes…)

Magnifique ce Lynx
Ne pas trop s’approcher non plus…
J’adore les poils en pointe sur les oreilles

Il y avait aussi quelques biquettes en libre service dans le zoo avec possibilité de les caresser ou de se faire manger le pantalon…

Sur l’enclos du Lynx, un panneau à destination des cerfs, genre « Faisez gaffe, n’entrez pas » 😀
Et la traduction approximative en anglais 😀

Pendant la visite on fait un coucou aux amis restés à Paris.

On termine notre visite par une p’tite glace, puis on cherche un spot pour la nuit. Le premier est sympa mais on se le fait piquer par un gars qui est arrivé 20 secondes avant nous. Qu’à cela ne tienne, on en tente un 2ème un peu plus aventureux (ancien chemin d’exploitation de la forêt), mais avec une vue de dingue. Ce sera ici pour ce soir !

Notre spot
Et la vue depuis là haut

Bon, je ne résiste pas à vous partager la récolte des tomates qui ont poussé sur la terrasse :love:

10 août 2019 – Siat – Chexbres

Il a plu cette nuit, malgré les prévisions qu’on avait regardées la veille qui disaient le contraire. Bon, nous ça ne nous a pas beaucoup dérangé. Mais ce matin il pleut encore, et le ciel est très bas.

On prend notre petit déjeuner, on prépare les affaires, et on se sépare de nos compagnons de soirée d’hier.

On a pas mal de route à faire pour rentrer aujourd’hui, et des choses intéressantes qu’on veut voir en chemin.

On décide de prendre la route qui n’est pas forcément la plus courte en kilomètres ni en durée, mais qui nous semble la plus jolie et la plus intéressante. En redescendant dans la vallée depuis notre spot d’hier soir on s’aperçoit qu’un voyant rouge est allumé :

Quand c’est rouge, c’est pas bon signe…

Une rapide recherche sur Google nous indique ceci :

Ce voyant remplit un rôle double : il signale une baisse de pression du circuit de freinage, et un niveau de liquide de freins trop faible. Ces deux alarmes sont très importantes, car elles indiquent que les capacités de freinage du véhicule sont affectées de manière significative.
Les freins sont constitués de disques ou de tambours. C’est la pression élevée du circuit qui permet de fournir l’énergie nécessaire au freinage. Toute chute de la pression diminue l’efficacité du dispositif et doit conduire à une intervention rapide. Elle peut être le résultat d’un niveau de liquide trop faible à la suite d’une négligence d’entretien (c’est pourquoi le témoin fait double emploi).

Il peut également s’agir d’une fuite dans un point quelconque du circuit, ou de la présence d’air dans les tuyaux.
Dans tous les cas, il est impératif d’intervenir rapidement, par ses propres moyens ou par le truchement d’un garagiste.

On s’arrête et on vérifie le niveau de liquide de frein : RAS, il est au max. On avait refait le circuit de frein (arrière) avant de partir, on était plutôt sûrs de notre coup. On a aussi vérifié s’il n’y avait pas de fuite de liquide de frein au niveau des roues : RAS de ce côté là également.

Par acquis de conscience, on s’arrête au premier garage ouvert qu’on trouve et on leur demande leur avis. Les deux garagistes examinent le circuit de freinage, le frein à main, font 2-3 essais rapides et nous indiquent que d’après eux ce serait plutôt un capteur qui dysfonctionne, car tout leur semble en ordre. Rassurés, nous continuons notre périple (en faisant quelques essais de freinage au préalable : c’est pas comme si on avait 2-3 cols à plus de 2’000m d’altitude à passer aujourd’hui (et donc à redescendre)).

Bref, notre premier col est l’Oberalppass, qui s’élève à 2046m. La route a l’air sympa, et le paysage l’est probablement autant.

Mais on ne le saura jamais parce que nous, ce qu’on a vu, c’était ça :

On arrive quand même au col et on immortalise cet instant

On redescend de ce col et on attaque le col de la Furka à 2’436m. La route a l’air sympa, et le paysage l’est probablement autant.

Mais on ne le saura jamais parce que nous, ce qu’on a vu, c’était ça :

On arrive quand même au col et on immortalise cet instant…

Bref, tout ça pour dire que vers midi on arrive à notre premier point de chute de la journée. Il s’agit du glacier du Rhône qu’on peut approcher de très près depuis la boutique de souvenirs accolée à l’hôtel Belvédère. Pour les moins téméraires que nous sommes, l’approche se résume à se rapprocher du glacier et à visiter une grotte de glace creusée directement dans le glacier.

Quand on arrive sur le site, le ciel est encore très bas. On ne voit presque pas le paysage en contrebas du site, et on ne comprends pas vraiment où on est et où est le glacier…
On voit juste une descente vers ce qui semble être un lac
Difficile à comprendre ce qui se passe avec ce brouillard.
Bref, on se rapproche du truc blanc au fond qui semble être le glacier
En fait il s’agit de bâches blanches posées sur le bout du glacier, sur la partie où est creusée la grotte, permettant de le protéger au maximum pour éviter qu’il ne fonde complètement 🙁
On pénètre dans la grotte de glace
Il s’agit en fait d’une grotte qui a été creusée depuis la fin du 19ème siècle. Chaque année le glacier avance de plusieurs dizaines de mètres, et ils creusent la grotte d’autant
Il fait un peu frais dans la grotte !
En sortant de la grotte, on se rend compte que les nuages commencent à se dissiper
On peut admirer le bout du glacier dans toute sa splendeur
Ainsi que l’amoncellement de bâches blanches pour protéger la grotte
Et enfin, le lac glaciaire en cours de formation, avec ses icebergs
Le nuage se lève de plus en plus
Iceberg dans le lac glaciaire
Voici donc le tout début du Rhône. Les gouttes qu’on trouve ici finiront leur parcours dans la Méditerranée.
Le glacier qui se jette dans le lac glaciaire
En remontant
Remarquez la cordée à droite de la photo
Vue depuis le glacier vers le bas. En 1850 le glacier arrivant jusqu’à l’hôtel que l’on vit à droite de la photo
Tout ça, c’était recouvert de glace…
Début du Rhône

On termine la visite et on retourne au camion. On descend avec Züüd jusqu’en bas du col, et on s’arrête pour manger dans un self-service qui se situe à l’emplacement de l’hôtel où arrivait le glacier en 1850.

Pendant qu’on mange, un train à vapeur touristique se prépare à escalader le col de la Furka.

Après le repas, on continue notre route et on trace en direction du canton du Valais.

En chemin on aperçoit une drôle de structure au dessus de la vallée. On s’arrête pour voir de quoi il s’agit.

Il s’agit en réalité d’un immense pont suspendu pour piétons, au dessus de la vallée.
On le traverse histoire d’avoir quelques sensations fortes
Vue d’en haut
Vue de l’autre côté
Et c’est reparti dans l’autre sens

Après cette étape improvisée, on fonce vers la « vraie » étape qu’on avait prévu. On voulait finir nos vacances en beauté, en nous détendant dans des bains chauds. On a opté pour les bains de Saillons qui ne se trouvent qu’à une heure de chez nous, et qu’on n’a jamais testé jusqu’à aujourd’hui.
Verdict : c’est très agréable, et bien aménagé.

Il faut maintenant rentrer à la maison. Il est déjà 19h30. On s’arrête pour manger un morceau en route, et finalement nous voilà chez nous un peu après 21h.

Voilà, vous pouvez éteindre votre navigateur et reprendre une activité normale. Pour nous, ces deux semaines étaient un premier survol, un premier aperçu de ce que la Suisse a à offrir du point de vue touristique. On se doute bien qu’on n’a fait qu’effleurer le potentiel, qu’il y a encore 1’000 choses à voir et à découvrir : des milliers de km de randonnées, des balades à faire en vélo, des montagnes à escalader, des musées / châteaux / galeries à visiter, des spécialités à goûter, du folklore à découvrir, des cols à passer, des points de vue à apprécier…

On y retournera, c’est sûr !

Merci de nous avoir suivi. Merci aux fidèles commentateurs et lecteurs, et à très vite pour la suite des aventures.

9 août 2019 – Susch – Siat

Le spot de cette nuit était pas mal du tout. Isolé malgré la route qui passait pas très loin, aucun passage, et surtout belle vue sur la montagne d’en face.

Avec le soleil qui nous réveille tranquillement le matin, que demander de mieux ?

Après le p’tit déjeuner, on décide du plan de bataille de la journée. Comme il fait encore beau, on décide de trouver des activités qui nous permettent de profiter du temps.

On démarre par une petite visite d’un village typiquement Engadinois : Zuoz.

De belles maisons colorées
et toujours cette architecture typique
La place centrale du village. Il va manifestement y avoir un évènement ce soir…
On a remarqué qu’ils aiment bien les rues pavées dans le coin.
Construit en 1564, rénové en 1952. pas mal !
La ruelle la plus étroite du village
stylées les fenêtres…
L’hôtel du village
Détail des fenêtres.
SuperSuisse, le héros de tous les Suisses (avec son verre de rouge à la main)
Un drapeau Suisse cousu main (dessous de plat ?)

Très sympa cette balade.

On continue notre chemin, et on s’arrête dans un premier camping pour demander si on peut faire une vidange.

Il s’agit du camping Cul (véridique)

La dame de l’accueil accepte (gratuitement!), mais au moment de nous installer, un gars se prétendant le patron du camping nous interdit de le faire en indiquant que c’est réservé uniquement aux clients du camping. Décidément, il porte bien son nom ce camping. On fait quelques kilomètres, et le camping suivant accepte de nous laisser faire une vidange pour 5CHF…

On a plusieurs options pour nous rapprocher de la maison. Celle qu’on a finalement retenu consiste à reprendre la route du col de l’Albula (là où nous avions dormi), mais de la faire dans l’autre sens, et cette fois avec du beau temps.

On a le temps d’apprécier le paysage avec cette montée. Vu la pente, on roule à 15-20km/h…
En arrivant au col on profite de ce paysage déjà vu, mais cette fois avec un ciel bleu et sans pluie !
ça change vraiment tout !
Pas loin de notre emplacement de l’autre nuit
Plein de petits ruisseaux de part et d’autre de la route
Même photo que l’autre jour, mais avec le beau temps…

On décide de manger au refuge (le bâtiment à droite sur la photo)

Elle est mieux cette photo 🙂

On redescend du col de l’Albula, et on tombe sur un « groupe » qui joue du cor des alpes. On s’arrête (comme on peut), pour écouter.

Pas beaucoup de places pour s’arrêter. On est un peu penchés 😀 Remarquez : on n’est pas sur la route, on ne gêne personne 😀
Ils étaient nombreux !
Au bout d’un moment ils font une pause
C’est le moment qu’on choisit pour continuer notre chemin…

On a envie de se dégourdir un peu les jambes. On décide de retourner sur un des sites qu’on avait voulu voir (l’ancienne route près de Davos que le tunnel a remplacé) mais qu’on a dû abandonner pour cause de sieste et pluie. En arrivant sur place, Eden se plaint d’avoir mal au ventre. On la laisse se reposer et au bout d’un moment on lui donne un médoc pour calmer la douleur. Une heure plus tard elle semble aller mieux, alors on attaque la petite marche. Mais au bout de quelques mètres, cela reprend. On décide de faire deux groupes : un groupe qui va se reposer dans le camion (Eden & Poupoussy), et un groupe qui va continuer la petite randonnée (Ohad). Je pars donc seul à l’aventure sur cette ancienne voie de communication convertie en sentier de randonnée.

Le sentier longe la voie de chemin de fer
Au début on marche le long de la rivière
Puis on traverse quelques tunnels
Assez rapidement on se retrouve au bord de la falaise
Le chemin de fer passe là dessus
des torrents se jettent dans la rivière. Ici le torrent a creusé un tunnel avant de rejoindre la rivière.
on imagine bien les carrosses, puis les voitures emprunter cette route…
ça devient vite très vertigineux
a gauche, le vide
A mi chemin, on a une cascade qui plonge dans la rivière. Vue d’en dessus c’est assez impressionnant. Remarques la voie de chemin de fer qui enjambe la cascade avec un pont qui relie deux tunnels. ils étaient forts les ingénieurs de l’époque !
Le même pont vu d’au dessus la cascade
Sur la deuxième partie de la balade, on quitte la « route », pour emprunter un sentier pédestre plus classique, mais toujours aussi vertigineux
La passerelle sur laquelle on était passé sous la pluie (en cherchant le pont du train)
J’arrive enfin à la gare de Wiesen.
Le prochain train qui me ramènera au camion est dans 15′. Pile le temps de me prendre une p’tite bière pour me rafraîchir.
Et c’est parti pour 8′ de trajet en train beaucoup moins intéressant que la balade du coup (oui, parce qu’on est presque tout le temps dans des tunnels, et quand on en sort, c’est tellement rapide avant qu’on entre dans le suivant qu’on a à peine le temps de comprendre où on est qu’il fait déjà tout noir…

On retrouvant Eden et Poupoussy, le mal de ventre d’Eden a l’air d’avoir passé. En tout cas elle ne refuse pas la glace que je lui ai acheté à la gare de Wiesen.

Nous décidons de nous avancer le maximum pour faire un peu moins de route demain. On prend donc le chemin le plus rapide qui nous rapproche du canton du Valais qu’on veut traverser demain. Le moteur chauffe un peu avec toutes les montées et descentes qu’on lui fait subir. Surtout que dans certaines voies « rapides », il ne faut pas trop traîne (on crée rapidement un ralentissement).

On consulte Park4Night pour savoir où dormir cette nuit. La région est assez pauvre en emplacements indiqués. On finit par en trouver un qui nous semble pas mal. Il faut « juste » monter pendant 5 kilomètres pour sortir de la vallée. La montée est finalement assez longue car on roule très doucement tellement la pente est raide. En arrivant sur place on rencontre un couple de Vaudois qui voyagent avec un Volkswagen T6 Westfalia. On sympathise et on prend l’apéro avec eux, qui se prolonge en repas du soir. On se quitte un peu avant minuit après avoir passé une excellente soirée en leur compagnie.

8 août 2019 – Col de Stelvio – Susch

Le spot de la nuit dernière était définitivement le plus impressionnant qu’on ait eu depuis le début du périple Suisse. La nuit a été un peu froide (et pour une raison qu’on ignore, on n’a pas réussi à faire démarrer le chauffage – l’altitude peut-être ?), mais quel paysage au lever du jour, en ouvrant la fenêtre !

On est tout au bout à droite
La route est dégagée
Vue d’ensemble
Zoom sur un premier glacier
Et un deuxième
et un troisième
Et un quatrième

Quel spectacle. ça fait du bien de se lever avec cette vue. On est hyper contents de pouvoir profiter de ça. On imagine qu’il est difficile de trouver des emplacements aussi uniques sans camping-car (ou tente au pire).

La route qui serpente en dessous de nous est déjà empruntée par des motards et des cyclistes, mais ils ne nous ont pas dérangé cette nuit.

On se fait un p’tit déjeuner avec vue sur les glaciers, puis on attaque notre journée. On décide de descendre non pas par la route qui était sous nos pieds (et qui reste en Italie), mais par une route qui retourne en Suisse, puis nous permet de repasser ensuite en Italie (oui, c’est compliqué).

Bref, on remonte un tout petit peu et on redescend vers ce point où on peut tourner à droite pour repartir en Suisse
Ca change tout avec du soleil et un ciel bleu ! ENFIN !
Paysages en redescendant vers la Suisse
La route est sympa de ce côté également 🙂

On redescend jusqu’au fond de la vallée de l’Ofen, puis on tourne à droite en direction de l’Italie. Le dernier village avant la frontière s’appelle Müstair. On y trouve un couvent et une église classés au patrimoine mondial de l’Unesco, notamment pour les fresques du IIXème et du XIIème siècles.

Voilà le complexe. On va se contenter de l’église (à droite)
Exemple de fresques…
On est pas des experts, mais ils ont pas l’air super en forme les gars…
Là aussi, c’est pas une histoire de bisounours si on a bien compris…
Bref, voilà quoi
L’architecture est sympa par contre…
Détail du plafond
Ah oui, et il y avait aussi ça sur un mur d’une pièce… un peu glauque…

Bref, après cette sympathique visite qui nous a remonté le moral, on décide de poursuivre et visiter le village.

Les façades sont effectivement typiques de la région, souvent peintes et richement décorées.
Les portes aussi sont sympa

On poursuit notre route et on traverse la frontière (à nouveau) avec l’Italie. Notre objectif est de descendre la vallée de l’Engadine depuis la frontière avec l’Autriche. Pour cela, il nous faut faire une petite incursion en Italie.

Des châteaux sur la route

On s’arrête manger dans un petit self en bord de route, qui a l’énorme avantage de disposer de prises électriques (pour recharger le PC) et d’une aire de jeux à proximité (pour recharger Eden). Repas sympa pour un tarif Italien (comprendre : bien moins cher qu’en Suisse).

J’ai trouvé un nouvel ami au resto.

On repart et on termine les derniers kilomètres qui nous séparent de l’Autriche.

Eden nous demande : « Donc maintenant on est en autruche » ? 😀

Juju nous fait faire des détours par des p’tites routes de montagne fort sympathiques.

C’est étroit, mais c’est beau !
Ah cette couleur !

On passe en Autriche, et quelques kilomètres plus loin, on repasse en Suisse. 4 passages de frontières aujourd’hui. Qui dit mieux ? 😀

Côté Suisse, c’est toute la vallée de l’Engadine qui nous attend, avec ses villages typiques et ses paysages à couper le souffle.

On démarre par le village de Sent.

La place centrale
Les maisons sont vraiment particulières ici
Eden teste toutes les fontaines pour nous dire si l’eau est potable ou non.
Village avec les montagnes en fond
très particulières ces maisons…
Tiens, un camion de la RTR : Radio télévision Suisse Romanche 🙂

Pour ceux qui se demandent ce qu’est le Romanche : il s’agit de la 4ème langue officielle en Suisse, après le Français, l’Allemand et l’Italien. Il est parlé par environ 60’000 personnes, principalement dans le canton des Grisons. J’ai récemment appris qu’il y avait en fait 5 dialectes / variantes du Romanche, et qu’ils se sont mis d’accord en 1982 pour en créer un « officiel » qui est désormais enseigné à l’école et utilisé dans les documents administratifs. Pour plus d’infos, lisez ceci : https://fr.wikipedia.org/wiki/Romanche.

Bref, après notre tour dans le village de Sent, nous rejoignons un autre spot conseillé par notre guide. Il s’agit d’une balade à faire au dessus du village de Tarasp. Cette courte marche (quelques minutes) offre un panorama sur toute la vallée.

Et c’est parti.
La vue de là-haut
Le village de Sent (où on était tout à l’heure), c’est celui du haut
Il y a aussi un château en face
Et plein de sentiers de randonnée
Et ce petit étang avec une grosse boule à facettes au milieu (mais pourquoi ?)
Allez un p’tit selfie à 3
Et c’est reparti
Café restaurant dans le village

On repart, et on prend une petite route qui longe la vallée par le haut. On traverse 3-4 petits villages tous avec les mêmes constructions particulières.

La château de l’autre côté

On cherche un endroit pour se poser ce soir. Pas très facile dans cette vallée étroite. Il y a peu de parkings disponibles, et pas mal d’entre-eux sont interdits aux campings-cars. C’est finalement Park4Night qui nous aide à trouver un emplacement de 1er ordre, en remontant depuis Susch vers Davos, un peu à l’écart de la route.

Le coucher de soleil sur les montagnes d’en face est de toute beauté.

On finit la journée avec le repas du soir en mode apéro dînatoire, avec pour dessert un ApfelStrudel : gâteau typique autrichien qu’on a acheté en route.

7 août 2019 – Col de l’Albula – Col de Stelvio

Il a plu toute la nuit. Quand on avait regardé la météo dans les Grisons avant de partir, on avait bien vu qu’il pleuvait tout le temps, mais là ça fait 10 jours que ça n’arrête pas dans le coin. Heureusement qu’on a passé une partie des vacances dans le Centre, le Nord et l’Est de la Suisse, et qu’on ne s’est pas concentré sur ce canton :D.

On démarre notre journée par la redescente depuis le col de l’Albula vers La-Punt-Chamues-ch (bizarre ce nom de village), qui se trouve dans la vallée de l’Engadine.

Redescente dans la vallée

On bifurque en direction de Saint-Moritz, mais qu’on évite pour nous engager dans la vallée de la Bernina, en direction du col qui se trouve à 2330m d’altitude.

On s’arrête une première fois à Pontresina en milieu de journée. On s’y balade pendant une petite heure, pendant une petite accalmie.

Rapide l’accalmie, fallait profiter.
L’église
Un des nombreux palaces
Un bâtiment typique de la région
Entre deux gouttes d’eau, on aperçoit au loin le glacier qu’on voulait voir de plus près

Une petite randonnée permet en effet de se rapprocher de ce glacier qui surplombe la vallée. On se rend sur place après déjeuner.

Malheureusement, comme c’est le cas depuis hier, il pleut. Et plutôt fort. On est obligés d’abandonner l’idée.

Sur le parking du départ de la randonnée vers le glacier, le Bernina Express passe devant nous
Des cascades partout

On continue notre périple et on grimpe jusqu’au col de la Bernina. Pas moyen de s’arrêter en chemin pour prendre des photos : il pleut. Pas moyen de sortir nous balader quand on arrive au col : il pleut.

D’ailleurs, il pleut tellement que par moment ça finit par rentrer à l’intérieur 😀
Col de la Bernina
Nuages bas, pluie, cascades…

On continue notre périple et on redescend de l’autre côté du Col

Toujours sous la pluie

Le style des habitations change, on sent beaucoup plus l’influence italienne. Les panneaux sont également écrits en italien et en allemand.

Parfois le train passe carrément sur la route. Il faut attendre qu’il ait fini son arrêt en gare pour pouvoir avancer…
Parfois il fait des virages de forme hélicoïdale pour monter ou descendre…

Vers 16h on passe la frontière avec l’Italie et on s’arrête à Tirano, après avoir fait près de 2’000m de dénivelé négatif. On s’arrête près du centre et on visite la ville historique – il ne pleut presque pas, profitons-en.

On n’a pas pris le Lonely de l’Italie, donc pas trop d’idée de ce à quoi correspond cette tour.
Une oeuvre d’un artiste qui a voulu symboliser le long chemin que doivent parcourir des femmes et des enfants dans certaines parties du monde pour accéder à l’eau potable. Le labyrinthe est composé de briques dans lesquelles sont plantées des herbes / plantes comestibles
Cour intérieur de la mairie

Vers 17h, après avoir fait quelques courses dans un supermarché italien (mmm, de la Scarmoza), nous voilà repartis en direction du col de Stelvio, situé à 2800m.

Pour changer, il pleut, et les nuages sont super bas, donc peu de photos…

petit arrêt en bord de route. On ne voit pas trop, mais la falaise à côté de nous est impressionnante.
Des cascades dans toutes les directions
Il y en a partout, on dirait que l’eau serpente de tous les côtés de la montagne

On termine la montée et on arrive au col.

Voilà la route qu’on vient de faire…

On s’arrête d’abord sur un promontoire, sur le parking d’un restaurant d’altitude qui offre un beau panorama de la route qu’on prendra peut être demain (il y a deux possibilités de redescente).

Remarquez le parking avec 3 véhicules blancs au niveau du 1er virage. C’est là qu’on va passer la nuit 🙂

Puis on se trouve une place pour la nuit. Ce parking situé en haut de la route nous semble parfait. Voilà la vue qu’on a depuis la fenêtre

Pas mal !
La partie haute du glacier est cachée, mais on a bon espoir que demain les nuages seront partis…
Vue depuis le camion vers le bas
Et en bas de la vallée…
Sinon, voilà à quoi ressemble un paquet de chips acheté à 400m d’altitude quand on le monte à 2800m… Il y en a un autre qui a carrément explosé. Eden nous avait parlé d’un bruit bizarre, mais on n’a compris ce que c’était que quand on a ouvert le placard 😀

6 août 2019 – Bad Ragaz – Col de l’Albula

Nous avons eu droit à un petit orage cette nuit. Rien de bien méchant, mais ça nous a obligé à nous réveiller en pleine nuit pour fermer les lanterneaux qui étaient restés ouverts pour qu’on n’ait pas trop chaud. D’ailleurs, la météo semble très changeante aujourd’hui. A priori on va avoir droit à des alternances de soleil et de pluie… il va falloir échapper aux gouttes.

Le rituel du matin est un peu chamboulé par les besoins logistiques du camion (vidanges à faire).
On fait donc une dizaine de kilomètres jusqu’à trouver une station de vidange près d’un concessionnaire de Camping-cars.
Pendant que Poupoussy s’occupe de cela, je fais quelques courses avec Eden à la Coop pour le p’tit déjeuner.

Une belle GMC qui traînait par là

La vidange a été faite sous le soleil, mais dès qu’elle est finie, la pluie revient.

Une fois la vidange faite et le p’tit déjeuner englouti, nous voilà partis sur les routes des Grisons. Notre première destination est Davos. Connue pour le forum économique mondial qui s’y tient tous les ans, la station séduit par ses contrastes. Le centre est densément construit avec des hôtels de luxe, le casino, des restaurants, etc. Alors qu’à quelques pas du centre on trouve une campagne encore préservée.

On s’arrête une première fois au bord du (minuscule) lac de Davos pour se dégourdir les jambes. Il fait beau, faut en profiter.

Parking au bord du lac
Et c’est parti pour une petite balade
Quelques maisons de l’autre côté du lac
On peut faire du pédalo
Le train passe juste à côté
L’eau est transparente !

On continue ensuite vers le centre et on se gare d’un côté de la « ville ». On décide de la traverser, quitte à rentrer en bus au retour. Nous voilà donc partis sur la « promenade » qui relie les deux parties de Davos. C’est assez couvert quand on démarre la balade, mais il ne pleut pas. Par contre quand on arrive de l’autre côté de la ville, la pluie nous rattrape.

Temps couvert sur Davos
Tiens, un magasin d’enfants seconde main. Ça peut être intéressant si tu veux te débarrasser du tien, ou en prendre un deuxième sans passer par tout le processus habituel (conception, grossesse, accouchement…)
Un gros pied
Alors Monstein c’est un p’tit village situé à quelques kilomètres de Davos où se trouve une micro-brasserie. Ils se vantent d’être la plus haute brasserie d’Europe, d’où leur slogan : Last beerstop before heaven 😀
Le centre des congrès. Peut être là que se tient le WEF ?
La bibliothèque de Davos
Un des palaces ***** de Davos. On a regardé rapidement sur Booking, c’est pas si cher que ça en fait… Même le restaurant parait accessible.

On mange une pizza dans le centre, histoire d’échapper aux gouttes, et on reprend ensuite la route quand il fait beau.

Même photo au retour au camion : le ciel est bleu !

En continuant la route depuis Davos on s’arrête avant l’entrée d’un long tunnel. Il s’agit d’un tunnel qui a été construit dans les années 70 pour éviter l’ancienne route qui subissait de trop nombreux éboulements. Cette ancienne route est maintenant ouverte aux piétons et cyclistes, tandis que les voitures passent par le tunnel. L’ancienne route permet de marcher dans des gorges et d’admirer la rivière en contrebas, ainsi que quelques ouvrages d’art traversés par les trains de la région. Les plus célèbres (Bernina et Glacier Express) sont parait-il des lignes à faire une fois dans sa vie.

On voulait faire cette randonnée aujourd’hui : 1h30 pour faire l’aller, puis revenir avec le train. Malheureusement deux évènements nous ont contraint à abandonner :

  • d’abord l’envie de certain(e)s de siester…
  • et ensuite la pluie qui a repris de plus belle

En attendant, on voit passer les trains devant nous

Certains sont plutôt récents
D’autres sont des trains historiques / touristiques

Au réveil, on décide de continuer notre route, mais quelques kilomètres plus loin, on est interpellés par un panneau indiquant un célèbre pont ferroviaire. On prend la petite route qui y mène. Depuis la gare où on doit se parquer, un panneau indique que le pont se trouve à 5 minutes de marche. Il pleut, mais on décide d’y aller quand même avec les parapluies. Nous voilà partis en mode « marche rapide », au cas où un train passerait sur le pont pour faire « ze photo ». Au bout de 10 bonnes minutes de marche rapide en montée, on se rend à l’évidence : on s’est planté de chemin… On redescend, et on voit un train passer, non pas sur le pont, mais sur une voie le long de la falaise… sympa, mais c’est pas ce qu’on voulait voir.

C’est haut !
On a marché là dessus
Voilà notre train… ça, c’est fait.

On n’abandonne pas : on part dans l’autre sens, toujours sous la pluie avec nos parapluies.
Cette fois, effectivement, au bout de 5 minutes on arrive au magnifique pont. On le traverse et on a droit à une belle vue sur lui, sous la pluie. On attends quelques minutes, mais pas de train à l’horizon.

Sur le pont du train
Voilà ce que ça donne quand on regarde vers le bas

On revient au camion, et on on voit passer un train devant nous… ça, c’est fait 😮

Dernière étape de la journée, le col de l’Albula situé à plus de 2300m d’altitude. C’est là qu’on a envie de dormir ce soir.

Pour s’y rendre, la route monte, monte, et monte encore… On fait presque tout sous la pluie et le brouillard, mais on peut quand même profiter parfois de quelques dégagements.

On arrive au col vers 19h30.

On y est !
Le parking au col

Tout est encore sous les nuages, mais on sent que ça va bientôt se lever. On fait quelques centaines de mètres histoire d’éviter le panneau d’interdiction de camper au col.
On trouve un superbe spot au bord de la route, mais juste sous les belles montagnes de part et d’autres

Notre emplacement ce soir
Vue depuis la fenêtre…

Ce soir c’est soupe pour se réchauffer, et si on y arrive, un p’tit film.

De toutes façons, on ne capte rien ici, donc l’article du jour ce sera pour demain…

5 août 2019 – Säntis – Bad Ragaz

On avait un petit doute hier soir quand on s’est garé sur le parking du téléphérique du Säntis. Il y avait en effet un panneau au tout début de la route qui indiquait qu’il était (exceptionnellement) interdit de camper sur le site entre le 5 août à 7h du matin et le 12 août à 7h du matin. Et comme nos amis Suisses sont assez ponctuels, on s’est dit qu’il n’est pas impossible qu’on se fasse réveiller le matin par des gars qui commencent à bosser pour on ne sait quelle raison. D’ailleurs, la raison on ne la savait toujours pas le matin, mais on a vu débarquer des camions chargés de barrières métalliques, de planches en bois, et de plusieurs dizaines de toilettes chimiques. On ne sait pas ce qu’ils organisent ici, mais ça va envoyer du lourd.

Bref, on s’est quand même levé pas trop tard, mais comme ils n’avaient manifestement pas l’intention de nous faire bouger, on a pris notre p’tit déjeuner tranquillement.

On a ensuite étudié la météo : un peu nuageuse, mais le sommet du Säntis semblait dégagé. On décide de tenter l’aventure et de prendre le téléphérique qui nous emmène tout en haut. Décision est prise à 9h48, sachant qu’il part toutes les demi-heures. A 10h pétantes on est dedans et on démarre l’ascension.

Allezn c’est parti.
Voilà les places qui sont interdites, et les camions qui commencent à emmener des matériaux.

En fait on a eu le temps de demander à l’accueil ce qui allait se passer cette semaine. Il s’agit d’une compétition de Schwinget (autrement dit, la lutte – sport national Suisse)

Voilà ce qu’ils sont en train de préparer
Et voilà à quoi ça va ressembler dimanche 😀

Bref, en attendant, nous on monte 🙂

Une fromagerie qu’on visitera au retour…
La falaise du Säntis est impressionnante. On a vu des chemins de randonnée qui montaient sur la partie du bas, mais par où ils passent pour monter ??

On arrive en haut du téléphérique au bout de 10 minutes. Quelques infos sur le Säntis :

On peut en théorie depuis le sommet apercevoir en même temps la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein, la France et l’Italie. Du haut de ses 2502 m d’altitude, le Säntis est le plus haut sommet de la région de l’Alpstein.

Le Säntis est l’emblème de la région du lac de Constance. Ce sommet, visible loin à la ronde, est également connu pour ses conditions météorologiques extrêmes, qu’on ne trouve d’habitude qu’en haute montagne. On y a installé une première station météorologique en 1882, occupée depuis lors par un gardien.

Le téléphérique Schwägalp-Säntis, qui compte parmi les plus fréquentés de Suisse, permet d’accéder aisément au restaurant panoramique construit au sommet. En hiver, quand le brouillard envahit la plaine, les marcheurs montent à Schwägalp pour profiter du soleil ainsi que des chemins de randonnée d’hiver et des sentiers raquettes. En été, le Säntis est au centre d’un vaste réseau de chemins pédestres et d’itinéraires de montagne dans la région de l’Alpstein. Bien entendu, avec vue panoramique sur six pays alpins.

En arrivant au sommet, on tombe nez à nez avec une famille Suisse typique. Ils ont l’air sympa, mais ça manque un peu de métissage (mais je crois que c’est réglé à présent)
On met nos vestes (on est prévoyants!), et on sort de la station pour profiter du paysage
Il y a un refuge ici qu’ils sont en train de rénover. Un hélicoptère fait des allers-retours depuis la vallée pour amener des matériaux de construction.
La vue est relativement dégagée
Trop beau cette vision des montagnes les unes derrière les autres !
Des marcheurs sur la crête…
pas tranquilles !
et le chemin en zig-zag !
Les sommets alentours
Sauf erreur, la ville de Saint-Gall
Rah, je ne m’en lasse pas !
S’amuser avec Toblerone – pub géante sur l’entrée de la station météorologique…
Poupoussy & Eden sur le toit de la station
Vue depuis le toit de la station
Au loin, à gauche, on voit le lac de Zurich
Y’a des mecs qui montent… vous les voyez ?
Et là aussi sur la crête… brrrr
ça c’est de la montagne !
là on voit mieux le lac de Zurich
A droite, le parking où on est garés (la grosse tache blanche, c’est Züüd). A gauche, le terrain de lutte qu’ils sont en train d’aménager…
Eden sur un banc Edenweiss
Allez, un p’tit panoramique pour finir

Après avoir fait le tour du sommet, nous revenons sur nos pas et entrons dans la station météorologique. Il y a 4 ou 5 étages au moins, avec un magasin de souvenirs, deux restaurants, des salles de séminaires, et tout une exposition super bien faite et très pédagogique sur la station météo de Säntis, et sur la météorologie en général. On y passe un bon moment – pour une fois les explications sont en plusieurs langues, dont le français et l’anglais.

A la fin de l’exposition, ce miroir magique nous a beaucoup plu
Enfin, manifestement surtout à moi…
Je suis partout
Bon, il est déjà temps de redescendre…
Le plus grand drapeau Suisse du monde devait être déployé pour la fête nationale (1er août). Mais la météo en a décidé autrement. Ils prévoient du coup de le déployer l’année prochaine.

Voir cet article : https://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Le-deploiement-du-drapeau-XXL-au-Saentis-annule-21424202

Le parking c’est bien rempli depuis cette nuit!!
Remarquez le nombre de toilettes chimiques qu’ils ont installé derrière Züüd !
Et voilà, on est de retour !
Décidément, le « Grand tour » nous suit !
Tiens, des chèvres à l’entrée du restaurant !
ben oui !
Jolie coccinelle garée pas loin de nous

Bon, il est temps de quitter les lieux. On est très contents de notre petite escapade en altitude.

On continue notre route et on traverse des paysages typiques de la région : prairies vallonnées, maisons en bois richement décorées, forêts, pentes escarpées…

A midi on s’arrête à Wattwil, et on mange un morceau à la Migros.

Puis on repart en direction des chutes de Seerenbach. Pour y accéder, il faut d’après notre guide aller jusqu’au village de Betlis, et de là marcher environ 3 kilomètres jusqu’au chutes. Malheureusement, à 3km du village de Betlis nous sommes arrêtés par un panneau indiquant que pour la suite notre véhicule doit faire moins de 2m de large et 2m30 de haut… On n’ira pas plus loin : 3+3km à l’aller, et autant au retour, ça va être un peu too much pour Eden.

Tant pis pour les chutes, on continue notre périple en direction de Werdenberg. Cette bourgade composée d’habitations médiévales en bois, dont la plupart ont été conservées et sont encore habitées, est nichée au pied d’une colline rehaussée du château du même nom, dans la vallée du Rhin saint-galloise. La bourgade de Werdenberg compte environ 40 maisons, qui ont eu la chance d’être épargnées par les grands incendies. Ces habitations en bois présentent une étonnant