On vous a laissé en plein suspens hier, avec notre fuite d’eau. Poupoussy a résolu le problème : il s’agissait d’un des tuyaux d’arrivée d’eau qui était mal enfoncé et qui fuyait du coup dans le placard. Tout est rentré dans l’ordre à présent.
La nuit a été très calme dans notre immense parking. Nous étions bien à l’écart de la route (aucun bruit), et il n’y avait qu’un autre camping-cariste à proximité. Il est d’ailleurs venu nous saluer le matin, tout étonné de voir un Hymer de cette génération. Il a connu les modèles plus récents, mais celui là lui a toujours plu car c’était le dernier modèle sans électronique. Eh oui mon pote, c’est pour ça qu’on l’a pris !
Pour être exact, il y a quand même eu quelques bruits cette nuit. Ils étaient dus à ces deux individus peu fréquentables :
Après le p’tit déjeuner et quelques rangements, nous voilà partis sur la route en direction de Saanen et Gstaad.
On s’arrête en chemin chez un garagiste pour trouver ça :
On a en effet constaté hier en gonflant les pneus que sur la roue jumelée intérieure droite, il manquait ce petit bout, et que du coup c’était compliqué de la gonfler. Après quelques recherches sur internet on a trouvé une photo qui correspondait à ce qu’on cherchait, et on l’a montré au garagiste. (si jamais vous avez besoin de cette pièce, il s’agit d’une rallonge de valve ou prolongateur de valve).
Bref, le garagiste n’en avait pas, mais il nous indique un autre garage où ils en auraient peut être. Et ce dernier, situé à 2km de là nous trouve effectivement ce qu’il nous faut.
On s’arrête ensuite dans une station service pour gonfler le pneu. On n’y arrive pas : quand on branche le compresseur sur la valve, l’aiguille ne bouge pas. Pourtant le compresseur fonctionnel.
On change de station service : même résultat. A un moment donné on se dit qu’on va peut être appuyer sur le bouton + du compresseur, pour voir ce que ça fait. Et là : miracle : ça commence à gonfler la roue. En fait elle était totalement à plat, mais comme c’est une roue jumelée, et qu’elle est à l’intérieur, on ne le voyait pas (et le poids était en plus porté par l’autre roue). Bref, on roulait avec un pneu dégonflé, mais maintenant tout est rentré dans l’ordre.
On s’arrête ensuite dans une jardinerie pour trouver de la bouillie bordelaise, mais ils sont fermés entre midi et 14h. On s’arrête chez Landi (espèce de magasin de campagne qu’on trouve partout en Suisse avec notamment des articles pour jardin), mais ils n’en ont pas non plus. Avis aux Suisses : Comment appelle-t-on la bouillie bordelaise en Suisse ? ça doit bien exister, non ?
Avec tous ces arrêts il est déjà presque 13h, et on décide de nous arrêter pour manger un morceau. On trouve un restaurant charmant en bord de route.
On continue notre périple en direction d’Interlaken, mais en passant par les petites routes.
On arrive d’abord à Spiez qu’on traverse rapidement. A la sortie de la ville on a une belle vue sur son château et ses vignobles.
En arrivant à Interlaken on bifurque à droite, en direction de Wilerswil, puis on continue à grimper dans la vallée.
Cette vallée est très connue par les touristes du monde entier (notamment asiatiques) qui viennent grimper sur la Jungfrau (en train, restons sérieux), voir les plus impressionnantes chutes d’eau de Suisse, ou pratiquer des sports extrêmes. Aussi, la route est plutôt chargée, les villages qu’on traverse également, et on ne trouve que très peu de places pour garer Züüd (surtout pour la nuit, mais ça on verra plus tard).
On arrive un peu avant 16h au fond de la première vallée, à un endroit appelé Schtechelberg. D’ici, un téléphérique permet de monter vers un premier village appelé Gimmelwald, puis un autre téléphérique permet de monter jusqu’à Mürren.
On avait repéré le village de Mürren dans notre guide, et effectivement, il mérite une visite. Perché au dessus de la falaise, il domine largement toute la vallée, et par beau temps doit permettre de voir la Jungfrau et d’autres sommes à plus de 4’000m d’altitude.
On y trouve des chalets magnifiques, des magasins, des hôtels, et même un spa…
On décide de poursuivre la balade en descendant à pieds jusqu’à Gimmelwald, pour ensuite reprendre le téléphérique jusqu’au parking.
On redescend pas le téléphérique, puis on commence à chercher un emplacement pour le soir. La vallée étant très touristique, de nombreux emplacements potentiels ont été fermés par des chaînes, ou alors des panneaux interdisent l’arrêt et le stationnement de camping-cars…
On se rabat sur une première proposition de Park4night qui ne nous plait pas des masses (trop au bord de la route). Une deuxième un peu mieux (mais quand même pas top).
On décide de tenter notre chance en prenant une route de montagne en direction du petit village de Saxeten. Au bout de quelques virages on trouve un emplacement qui pourrait faire l’affaire, mais on décide d’aller jusqu’au village pour voir à quoi il ressemble.
La route est splendide (mais très étroite).
En arrivant en haut, on rebrousse chemin (rien de particulier à faire ici, et impossible de s’arrêter en bord de route). On revient à notre emplacement précédent. Il y a un autre fourgon qui s’y est installé, mais il y a largement de la place pour deux.
En face de nous se trouve un mémorial pour un accident de canyoning qui a coûté la vie à 21 personnes en 1999. Quelques recherches sur internet vous renseigneront sur ce qui s’est passé. Et en lisant la presse on se rend compte que ça a eu lieu pile poil il y a 20 ans et 1 jour. Cela explique pourquoi le mémorial est très fleuri, et pourquoi on a vu plusieurs personnes se recueillir devant…
Yo! Eden a l’air en pleine forme ! 🙂
Salut! Eden a la patate. Et franchement, elle reste sympa après 7km de marche.