J-1. La fin du voyage approche à grands pas. On a une longue journée de route qui nous attend aujourd’hui. C’est donc tout logiquement qu’on fait une grasse mat’ (tous, Eden compris) et qu’on n’émerge qu’à 9h. Le camping a un petit magasin. On y achète du lait et du pain pour le p’tit dej. Avant de partir, on vidange une dernière fois le camion, puis on fait le plein de gazoil. Il est 11h, on paramètre juju et on démarre.
On s’arrête quelques kilomètres plus loin pour s’expliquer avec Juju. Elle tient absolument à nous faire passer par l’Allemagne, et nous on veut rester en Autriche. Alors certes, le tunnel entre l’Autriche et la Lichtenstein est fermé et en travaux jusqu’en novembre 2015, mais il y’a la route du col qui reste ouverte et accessible. Alors OK, merci juju de nous avoir alerté sur la fermeture du tunnel, mais tu aurais pu nous trouver l’alternative. Bref, après quelques batailles de paramétrage, on arrive à dominer la machine et nous voilà partis (encore une demi-heure de perdue…)
Il est à peine 11h30 et il fait déjà chaud. Je pense que je vais avoir un coup de soleil localisé sur l’avant bras gauche.
On traverse plusieurs fois la frontière.
Bon, on profite du fait qu’il n’y a pas de limitation de vitesse sur les autoroutes allemandes pour tester les limites du camion.
Le premier que j’entends me dire que c’était pas la peine d’aller en Allemagne pour rouler à 126km/h, il sort !!
Le fait d’avoir choisi cette route en Autriche plutôt que les autoroutes allemandes n’est pas anodin. Non pas qu’on a quelque chose contre les autoroutes allemandes (en fait si, plein de griefs mais c’est une autre histoire…), mais c’est surtout que c’est relativement plat et monotone par là bas. Alors qu’ici c’est beau et varié (préjugé à peine visible).
On déjeune vers 13h sur une aire d’autoroute peu après Innsbruck, puis on continue notre route. L’autoroute cède la place à une voie rapide, qui elle même cède la place à une route de montagne et on commence à grimper (rappel : e tunnel est fermé). Mais ça grimpe sec, genre une route de montagne en Norvège, mais avec des camions et des voitures qui te coursent et ont envie de dépasser. Au début on fait les kékés derrière un camion qui roule assez doucement. Ca nous permet de faire croire aux autres véhicules derrière nous que « c’est pas nous qui sommes lents, c’est le camion devant… ». Mais au bout d’un moment il mes les gaz et nous largue… et nous on se traine lamentablement à 15km/h avec 25 véhicules derrière nous qui s’impatientent. Petit moment de solitude, mais ça se passe bien finalement. On arrive au col et on immortalise fièrement ce passage le plus septentrional haut de notre périple.
On se prend une petite glace bien méritée (par cette chaleur), puis on entame la redescente.
En bas de la descente (et après 30 km), c’est le principauté du Liechtenstein que nous arrivons.
Ce minuscule Etat situé entre la Suisse et l’Autriche, au delà d’être celui qui possède le plus haut PIB par habitant et le plus bas taux de chômage au monde (2,5%… prends en de la graine François) nous permet surtout de compléter notre collection de magnets des pays que nous avons traversé.
Nous arrivons donc au Liechtenstein vers 18h, et nous mettons à la recherche d’une piscine. On ne sait jamais, sur un malentendu il y’en a encore une qui serait ouverte. Il fait bien chaud, et ça nous ferait le plus grand bien.
On en trouve une première mais qui semble fermée. Une jeune fille qui jouait au tennis à côté nous indique une autre piscine située à 2km de là. On s’y rend et YES : c’est ouvert jusqu’à 20h. Alors OK, c’est une piscine extérieur, et l’eau est à 21° (autrement dit : glacée pour moi), mais on est bien contents de s’y baigner après cette longue journée de route.
On décide de rester sur le parking de la piscine (il est à plat, à l’écart, et il n’y a presque plus personne.
Pour fêter l’avant dernier jour du voyage, je vais faire un tour « en ville » pour voir s’il y’a quelque chose à ramener.
Tout semble fermé vers 20h (ah la la, les horaires suisses!) sauf le Kebab… Eh bien puisque c’est comme ça, on va fêter la dernière soirée avec un kebab et du rivella. Et toc !
Ca y est. Plus qu’un petit pas et c’est la France. Comme dit le sage : « Toutes les bonnes choses ont une fin » ! Bravo la technologie … nous avons voyagé avec vous. Merci pour ces bons moments.
A lundi, au boulot !!! Pensez juste aux collègues sympas qui seront tout contents de vous revoir 🙂
Un consulat de Monaco au Liechtenstein … mais allo quoi 🙂 c’est pour quoi exactement ?
sinon, ta poubelle va moins vite que l’Opel de la dernière fois 😉
Clair pour le consulat ! c’est un peu la bonne planque !
Ma « poubelle » va certes moins vite que l’Opel Astra de 2006, mais on peut y faire à manger, dormir, prendre une douche… 😀
C’est super joli l’Autriche, c’est dommage que vous n’ayez pas plus de temps. Enfin c’est pas loin, vous aurez plus facilement l’occasion d’y retourner.
Bonne dernière soirée 🙂