Ce matin après le réveil, le p’tit dej et les préparatifs, réunion au sommet. Compte tenu du temps qu’il nous reste, et des endroits qu’on souhaite encore visiter, il faut faire des choix. On décide de faire machine arrière, et de ne pas pousser jusqu’au cap Kolka. A vrai dire, c’est surtout la définition de « route côtière » qu’on ne partage pas vraiment avec le Lonely. Pour nous, une route côtière, c’est une route où on voit la côte (et donc la mer). Pour le Lonely, on dirait qu’à partir du moment où on est à moins de 10km de la côte, c’est une route côtière. Mais du coup, quand on est en plein dans la forêt et qu’on ne voit pas la mer, pour nous c’est une route Finlandaise, pas une route côtière. Et qui dit route Finlandaise, dit « aucun intérêt ». Bref, on replanifie notre journée en raccourcissant notre parcours mais en faisant la part belle aux endroits à visiter plutôt qu’aux « belles routes ».
On doit quand même continuer quelques kilomètres sur la route que nous avions pris hier.
Voici donc la route côtière du Lonely
A droite, derrière les arbres et la petite butte, c’est la mer. Super.
PS : oui, le camion est crado !
Sinon, l’état des routes en Lettonie, c’est ça :
Quelques kilomètres après notre départ, on s’arrête pour vérifier le gonflage des roues.
On continue notre route et on s’arrête dans la banlieue de Talsi. On y trouve un énorme hangar qui fait du lavage de poids-lourds et autobus. On demande aux deux jeunes qui travaillent là s’ils peuvent laver le camion et ils sont OK.
En 10 minutes, il ressort comme neuf !
Après il y’a eu un énorme coup de kärcher (mais pas celui des stations service, un kärcher professionnel qui envoie du gros) qui a tout nettoyé.
Voilà le résultat :
On arrive au petit village de Sabile vers 12h30. Ce village a la particularité d’avoir sur son territoire le vignoble le plus septentrional au monde (eh oui ! c’est pas fini), inscrit au Guinness Book des records. On fait une rapide visite du vignoble, et on achète la bouteille de vin la plus septentrionale du monde (avis au amateurs, on vous attend à Thonon pour la dégustation).
Juste à côté du vignoble le plus septentrional du monde, on tombe sur cet étrange endroit où se trouvent des poupées grandeur nature.
Étonnant.
On fait quelques courses dans le supermarché du village, et on pique-nique sur le parking.
On repart après une turbo-sieste en direction du manoir de Rumene qui serait, d’après le Lonely, l’un des plus beaux d’Europe. En arrivant on constate que le portail est fermé et qu’il n’est pas possible de le visiter.
On s’informe auprès du café attenant, et le cuisinier nous explique que les propriétaires y habitent pendant l’été (depuis début août), et que quand ils sont là, il n’y a pas de visite. ça, c’est fait…
Pas grave, on continue notre route en direction d’un autre château situé près de la frontière avec la Lituanie. Il s’agit du château de Rundale, qui serait d’après le Lonely une « ode à l’excentricité aristocratique du 18ème siècle, et un chef-d’oeuvre architectural de la campagne lettone ». Rien que ça.
La route pour y accéder est toujours aussi mauvaise, sauf quelques portions de route nationale qui relie les capitales baltes entre-elles.
A plusieurs reprises, Juju tient absolument à nous faire prendre des « routes sans revêtement » (même si on lui a dit de les contourner). On a rebroussé chemin à un moment donné et fait un détour de 40km pour avoir des routes bitumées. Faut pas déconner, on vient de laver la voiture, c’est pas pour nous envoyer encore des tonnes de poussière !
On finit par arriver au château, mais avec tous ces détours, il est déjà 19h et le château est fermé. On décide de faire un petit tour dans le coin, puis de revenir dormir sur le parking du château afin d’y être demain dès l’ouverture.
Sur un panneau d’information près du château, on a repéré un autre château à proximité qui a l’air joli (sur le dessin). On décide d’aller y jeter un coup d’oeil.
En arrivant, on découvre que le château est en fait complètement en ruine !
On repart de ce château abandonné et on s’arrête dans l’école du village où l’on trouve un parc pour qu’Eden se défoule un peu avant la nuit.
Pendant qu’elle monte et descend les marches du toboggan et qu’elle crapahute partout, je m’installe sur la balançoire pour commencer à rédiger l’article du jour.
Nous revenons au château et on s’installe sur le parking (quasiment vide à cette heure) pour la nuit. Le soleil est sur le point de se coucher, aussi je décide d’aller faire un petit tour à pieds à l’extérieur du château pour voir s’il y’a une lumière qu’on peut exploiter.
Très belles photos du château (le beau, hein… Pas le décrépi) et du coucher de soleil. Surtout les effets avec les arbres