Tsingy du Bemaraha

La nuit fut excellente.
On a dormi avec la fenetre ouverte, donc il faisait relativement frais. J’ai trop bien dormi.
Par contre, le coup du cochon qui gruik à 4h du mat, et du coq qui chante à 5h, c’était moyen… 😉

Finalement on a attaqué le p’tit dej là où on avait mangé la veille au soir.
Notre guide pour les Tsingy, Isaac, est venu nous trouver.
On prend la voiture: les grands Tsingy sont à 17km de piste de Bekopaka. La piste est en mauvais état, avec 2 petites rivières à traverser…
On mettre 1h15 (pour 17 km!).

Arrivés sur place, on suit Isaac jusqu’à « l’entrée » du parc (un panneau). Isaac nous distribue des baudriers et nous explique les règles du parc.
J’en ai retenu une qui m’a bien surpris: le parc étant un lieu sacré (fady), il y est interdit de pointer quelque chose du doigt.
Si on veut monter quelque chose à quelqu’un, il faut le pointer mais en pliant l’index 😉 Véridique!!

Il nous rappelle aussi que le site est classé Patrimoine de l’humanité par l’UNESCO…

On entre dans le parc. On traverse d’abord une forêt clairsemée, puis on arrive rapidement à l’entrée des galeries.
Les tsingy sont en fait des formations calcaires avec des fissures pouvant atteindre 200m de profondeur, et des crevasses très longues.
Les pointes des tsingy sont très acérées, et même certaines parois sont tellement pointues que parfois on ne peut y poser les mains…

On a attaqué par le bas des galleries, on se ballade donc au fond des canyons, fissures larges de 50cm à 1m environ, avec entre 10 et 30m au dessus de nous.
Dans certaines galeries, l’eau recouvre le fond. Il faut donc enlever les chaussures et marcher pieds nus dans l’eau et la boue.
On traverse aussi une « cathédrale » (canyon qui s’est refermé sur lui même)… Lampe de poche indispensable.


La descente dans les canyons.


Les arbres qui arrivent à pousser en haut font descendre leurs racines quelques dizaines de mètres plus bas…


Dans une des galleries…

Ensuite, on a commencé à grimper. Des aménagements ont été réalisés, ça ressemble à une via ferrata.


La montée

C’est plutot escarpé comme montée. Nous ne sommes qu’en milieu de matinée, mais il fait déja très chaud! On arrive au 1er belvédère complètement épuisés (notre guide, lui, n’a pas transpiré du tout!!).
Le spectacle est grandiose: un panorama de 360° sur les tsingy. Des pointes acérées à perte de vue, dans toutes les directions.
Au dela des tsingy, on voit juste la cime des arbres. On a aperçu un gros lémurien blanc, au loin (pas de zoom assez puissant sur mon appareil… grrrr).


Des Tsingy


Des Tsingy de partout…


Des Tsingy de encore et toujours

On continue ainsi à monter et descendre sur les tsingy, on enchaine galeries et belvédères.


Le pont dans Indiana Jones

Finalement, on sort des galleries, et on prend le chemin du retour en passant d’abord par la forêt. Cette forêt regorge d’oiseaux, d’insectes et de lémuriens (on en recense 11 espèces).
Nous, avec le gros blanc de tout à l’heure, et un autre tout petit qu’on a vu sur un arbre, ca nous fait déja 2 espèces…


Un gros mille pattes

On a vu aussi quelques uns des oiseaux propres au lieu, notamment des martins pêcheurs et martins chasseurs, ainsi que d’autres dont je ne me souviens plus du nom…

La ballade dans les tsingy et la forêt aura duré finalement 6h. Le retour se fait sans encombres.

Le reste de l’après midi et de la soirée sera composé d’une bonne douche (toujours dans le confort et le luxe de chez Ibrahim ;), d’une sieste (faut pas déconner ;), et d’une petite partie de cartes…
Julien est allé cueillir des fruits derrière « l’hotel »… Il s’agit de fruits qui ressemblent un peu à de petits poivrons rouges/jaune. La chair n’est pas très bonne, un peu amere, par contre le jus est excellent.

De retour chez Ibrahim… Remarquez la magnifique finition des fenêtres…


Une ENORME araignée nous tenait compagnie près des toilettes…

Le soir on mange (encore) au même restaurant (bon, c’est un peu le seul du village ;). Mmm du zébu!

Petite anecdote: j’ai trouvé une boite de « la vache qui rit ». Sur le couvercle, en plus de « la vache qui rit » (en français), il est écrit la traduction malgache, qui, si on retraduit en français donnerait: « Madame zébu qui rit » ;D

Allez, demain on retourne à Morondava…
Longue piste en vue…

Poster un Commentaire

avatar
  S’abonner  
Notifier de