Après avoir rangé notre studio d’une nuit et rendu les clefs à l’accueil, on décide d’aller faire un tour sur la dune de sable qui nous a été conseillée la veille.
Notre studio était au 1er étage.
On traverse tout d’abord un pont flottant au dessus du bras de mer, puis là on a le choix entre prendre le mini-train qui mène à la dune ou faire le trajet à pieds. On opte pour le trajet à pieds.
Le pont flottant au dessus du bras de mer
La « mini gare » de départ du « mini-train »
On marche donc le long de la « mini voie de chemin de fer » pour rejoindre la plage
Sur place, on découvre une immense plage de sable fin, rien que pour nous
L’histoire du lieu est assez étonnante. Il y’aurait eu il y’a quelques dizaines d’années un petit village de pêcheurs de thons sur cette bande de sable. La ressource s’étant épuisée avec le temps, les pêcheurs sont partis. Leurs anciens cabanons ont été restaurés et transformés en café, bar, resto… Le lieu est devenu un site touristique très prisé. Les ancres des bateaux de pêcheurs ont été disposées sur la plage comme souvenir.
Il y’en a moult
Ce que je n’ai pas réussi à trouver, c’est si le train était déjà là à l’origine (par exemple pour amener la marchandise sur la terre ferme, ou s’il est arrivé avec les touristes…
En tout cas on a trouvé le réaménagement du lieu tout à fait réussi
On se prend un mini p’tit dej sur place
Sur le chemin du retour on croise un p’tit oiseau au bec long en train de se chercher à manger
On reprend ensuite la route. Nous souhaitons arriver jusqu’à la frontière orientale du Portugal avec l’Espagne, puis commencer notre remontée vers le nord.
Notre première escale, on la fait à Cacela Velha, minuscule village surplombant la mer et bénéficiant d’une vue sympa sur tout le littoral.
Le village n’est composé que de quelques maisons
Mais la vue est belle
Derrière l’église, de fausses plantes en métal
On continue notre route en direction de l’Est. Arrivés à Vila Real de Santo Antonio, on commence notre remontée. Attirés par un panneau « Réserve naturelle » avec des photos de flamands roses, on bifurque de notre itinéraire pour prendre un chemin de terre et de cailloux sur plusieurs kilomètres. On a pu observer :
Le pont de l’autoroute qui enjambe la rivière qui fait office de frontière entre le Portugal et l’Espagne
Des vaches en train de brouter
Des vaches en train de brouter devant le pont de l’autoroute qui enjambe la rivière qui fait office de frontière entre le Portugal et l’Espagne
Des vaches en train de brouter les pieds dans l’eau
Des cigognes
Mais pas de flamands roses. Déçus, on rebrousse chemin et on continue notre trajet vers le nord.
Notre prochaine étape se situe à Alcoutim, qui, d’après le routard, serait une petite ville qui mérite une petite visite. On y reste une dizaine de minutes, le temps de sortir de la voiture, de tourner dans le centre ville et de chercher un abri car la pluie commence à être assez forte…
Notre prochain arrêt est lui aussi improvisé. Intrigués par un panneau représentant des dolmens, on quitte encore une fois notre itinéraire pour nous payer une autre piste caillouteuse. On a alors la possibilité d’admirer deux beaux menhirs qu’Obelix aurait largement pu porter s’il n’avait décidé de s’exiler en Belgique ou en Russie…
Ils dateraient d’environ 3500ans avant JC.
Quelques 40 km plus au nord, on arrive à Mértola en passant par dessus le pont qui enjambe la Guardiana
On laisse notre voiture et on se lance dans une visite de cette ville musée qui nous en apprendra d’avantage sur la rivalité entre les Maures et les Chrétiens.
L’église de la ville
Le château fort datant (au moins) du XIIème siècle
La vue du pont depuis le fort
et la ville vue d’en haut
Avant de partir, on s’arrête à un snack au bord de la route pour manger des « patisseries salées » : sortes de croissants avec fromage ou viande ou jaune d’oeufs, etc.)
Pas mauvais
PS : le repas pour deux nous est revenu à 5,40€ !
On poursuit notre périple en prenant plein Est pour rejoindre Mina de Sao Domingos.
Sur la route, chaque poteau électrique porte son nid de ciigognes
Mina de Sao Domingos est une ville qui permettait de loger les 6000 mineurs qui travaillaient à la mine de cuivre abandonnée dans les années 60 (tout a été dynamité). On peut observer beaucoup de choses qui sont encore en place.
Les bâtiments administratifs
La rampe de chargement vers les trains
Ce qui reste de la mine
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Remarquez la couleur encore noire de l’eau, et la bande de corrosion sur le bord
Notre prochaine étape s’appelle Serpa. La particularité de la ville, outre le fait qu’elle soit entourée de remparts et qu’ils ont oublié d’indiquer quelles rues étaient interdites aux voitures / sans issue réside dans la couleur blanche de TOUTES les maisons (ou presque)
La place centrale
Une petite ruelle
Une autre ruelle, avec les remparts derrière
Les fameux remparts vus de l’extérieur
Et un magasin de souvenirs locaux
Bon, on arrive un peu tard pour en profiter avec la lumière du jour, mais on pense avoir compris le principe.
Notre dernière étape de la journée se fait à Béja. Nous cherchons un hôtel en arrivant sur place et en nous connectant chez MacDO. Ce sera donc un hôtel familial en plein centre ville. La gérante qui habite l’étage au dessus de notre chambre nous fait la visite des lieux, la chambre, la salle à manger, le salon… Chaque pièce est décorée avec un style différent. Nous avons droit à la chambre rouge »
Dîner dans un « Pasta Bar » et discussion avec le gérant très sympa qui nous explique tout ce qu’il faut faire demain à Béja.
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