Le gérant de l’hôtel nous a proposé hier soir de nous amener les p’tits déj dans la chambre ce matin. Après réflexion, on se dit qu’il préfère faire ça plutôt que d’installer tout le matos dans la salle à manger, tout ça pour un ou deux couples qui occupent l’hôtel.
A 9h30 tapantes, donc, comme indiqué, on le voit débarquer avec un énorme plateau :
On change l’emplacement de tous les meubles de la chambre pour nous installer face à la mer (trop dure la life)
Une fois terminé, on range nos affaires et nous voilà partis pour une nouvelle journée à longer la côté Algarve.
On commence par une visite aussi spectaculaire qu’inattendue (on est un peu tombés dessus par hasard en suivant un panneau) : la ponta de piedade. Cette pointe située tout au bout de Lagos présente d’impressionnantes falaises frappées par l’eau et le vent. Ces derniers ont creusé des grottes, des arcs, on isolé certaines falaises, etc.
Le résultat est superbe.
On descend et on remonte par un long escalier jusqu’en bas des grottes
Vue d’ensemble du site
A certains endroits, le chemin anciennement aménagé s’est écroulé sous l’effet de l’érosion. On ne passe plus à cet endroit
De l’autre côté, une roche en forme de tête de chameau
On enchaine ensuite par une visite du centre ville historique de Lagos. On en avait eu un bref aperçu hier soir, mais on voulait revoir cette charmante ville de jour. On pénètre dans l’enceinte des remparts avec la voiture à la recherche d’une place. Malheureusement, les ruelles sont extrêmement étroites, et seules des places pour les riverains sont disponibles. On se gare donc à l’extérieur des anciens remparts et on se balade à pied dans les ruelles de la vieille ville.
Les maisons sont soit blanches, soit très colorées
Les rues, comme dans de nombreuses villes, sont pavées avec des motifs géométriques.
Une des églises de la ville et son reflet dans le petit plan d’eau
Dans la ville, des orangers sont à la disposition des passants
On termine notre visite puis on continue en direction de l’est. Notre prochain arrêt se fait à Prahia da Rocha, station balnéaire qui présente, d’après le lonely, une partie de côte encore préservée.
En arrivant, on trouve en effet une belle plage naturelle
On descend on on se balade un peu entre les falaises
A un moment, on est bloqués par entre une falaise et la mer. On décide de monter pour la contourner. Une fois en haut, voilà ce qu’on découvre de l’autre côté :
Une immense (et très belle plage) de près de 3 km de long
mais au dessus de la falaise : les méfaits du tourisme de masse : d’immenses hôtels à l’architecture parfois pas des plus ont été construits sur la falaise, tout au long de la côté. ça gâche un peu.
Le midi, on trouve un petit restaurant local qui sert des hamburgers…
Remarquez les prix carrément plus bas que chez nous… (l’indice Bigmac prend ici tout son sens!)
On continue notre route.
Notre prochaine escale on la fait au village de Carvoeiro. Il s’agit d’un ancien village de pêche maintenant reconverti au tourisme. Ici, pas de grandes barres d’hôtels. La tendance est plutôt au lotissement de luxe. D’ailleurs, on a a failli se perdre plusieurs fois tant ils sont immenses. On pense parfois se rapprocher de la mer, et on se retrouve à tourner / retourner / tourner encore dans ces lotissements sans trouver la sortie…
Toujours est-il qu’ici aussi on a droit à de très belles criques, avec leurs falaises creusées par la mer (eh oui, vous n’avez pas fini d’en bouffer des criques et des falaises :D)
Les escaliers qui permettent de descendre depuis la falaise
Une petite piscine naturelle creusée par la mer. Ça reste assez agité quand même.
Un peu plus haut, une autre piscine naturelle, beaucoup plus calme celle là
Des cavités creusées par la mer
Pendant quelques minutes, le soleil fait une (rare) apparition. On en profite bien
L’église de Carvoeiro
Et la vue d’en haut
Le village de Carvoeiro au soleil
En continuant notre chemin, on s’enfonce dans des lotissements à n’en plus finir. Plus tard, on se retrouve coincés dans une ville côtière aux immeubles des années 70 pas finis, sans jamais pouvoir apercevoir un bout de mer.
Finalement, on atterrit un peu par hasard sur cette plage : Prahia Grande.
D’un côté : une immense plage déserte (au moment où nous la visitons). De l’autre, une zone humide ou manifestement des milliers d’oiseaux viennent se reposer (on s’est un peu documenté après avoir vu cette affiche) :
L’objet du conflit : le gouvernement portugais aurait autorisé le lancement d’un nième plan de « développement » de la région, visant à remplacer la zone humide par 3 hotels, une zone commerciale, un lotissement, et un golf 18 trous. On comprend la colère des habitants tant le coin est splendide en l’état.
Et puisqu’il y’a une part de paradoxe dans chacun d’entre nous, juste après s’être indignés de la construction desdits hôtels, on se rend… dans un de ces établissements, justement.
L’établissement qu’on a déniché à Albufiera est comme hier un ****, mais au prix d’un F1 chez nous…
L’établissement propose, outre les services qu’on a eus jusqu’à maintenant, une piscine intérieure et un jacuzzi qu’on s’est empressés de tester (et d’approuver)
Le soir, on se rend au centre ville de Albufiera. Ca nous a d’ailleurs surpris : d’habitude, dans les villes, on arrive par les quartiers périphériques qui sont plutôt résidentiels / pavillonnaires, et le centre ville est plutôt immeubles.
Là c’est l’inverse : toute la périphérie de la ville est composée d’hôtels avec plusieurs étages (voir vraiment beaucoup pour certains), et le centre ville est au format « ancienne ville de pêcheurs », avec de petites maisons d’un à deux étages, et des mini ruelles pavées.
En nous baladant dans la ville, on sent très bien l’affluence qu’il peut y avoir ici l’été. On imagine bien les rues noires de monde, les restos blindés, les bars bondés, etc.
Bon, pour nous c’était plutôt ça :
Y’a quelqu’un ?
Youhou ?
Alo ?
Non, mais sérieux ? y’a personne ?
Bon d’accord.
On a quand même trouvé de quoi grignoter avant de rentrer le soir à notre hôtel.
Allez Ohad, dis moi que je suis prem’s….
bien joué Alice 🙂
J’adore ces côtes sauvages.
Ella me demande quelle princesse vit dans la maison rose… Réponse ?
Hahaha…
on n’a pas demandé… dommage!