La journée débute par le traditionnel p’tit dej, mais cette fois c’est quand même moins pas du même niveau que la veille.
On se dirige à nouveau en direction de Lisbonne qu’on souhaite contourner pour descendre vers le sud. Sur la route, on s’arrête d’abord à la Tour de Belem. Il s’agit d’une tour édifiée en 1515. Elle a servi pendant des siècles à contrôler les navires qui revenaient de contrées lointaines avec de la porcelaine de Chine, des pierres précieuses du Brésil, du tissus d’Inde, etc.
D’après le routard, cette tour était jadis située au milieu du fleuve, mais suite au tremblement de terre qui frappa Lisbonne en 1755, elle se retrouva au bord du fleuve, à son emplacement actuel. Étonnant !
A quelques mètres de là se trouve le musée de l’armée Portugaise, avec à l’extérieur un monument au morts plutôt imposant.
Le monument est entouré d’un mur où sont inscrits tous les soldats morts pour la patrie depuis les années 60. Il y’en a moult.
On se dirige ensuite quelques mètres plus loin pour découvrir une autre statue immense, juste en face du pont du 25 avril, qui permet d’enjamber le Taje pour aller au sud.
Sur l’immense place derrière la statue se trouve une carte du monde représentant les pays « découverts » par les portugais
Un couple de profite de la chaleur (relative) du soleil pour improviser un tango.
On demande ensuite à Juliette de nous emmener de l’autre côté du pont pour avoir une vue d’ensemble de Lisbonne. Elle nous fais complètement contourner la ville pour prendre le pont. Pas sûr que c’était le chemin le plus court, mais passons. En tout cas, la vue depuis le pont est impressionnante. Et encore plus de l’autre côté, quand on peut enfin nous arrêter pour en profiter à Cacilhas
Il y’a là une réplique du Christ Rédempteur de Rio, construite après la seconde guerre mondiale. D’après le panneau d’explication, l’église portugaise avait plus ou moins fait un pari : si le Portugal était épargné par les Nazis, alors ils acceptaient de se lancer dans la construction de cette réplique. La suite, on la connait, et on a donc droit à une statue de… oula… au moins pfiououou plein de mètres de haut… non, c’est vraiment impressionnant !
La main de jésus
Mais le plus impressionnant reste la vue qu’on a sur Lisbonne.
Et le port
Le pont du 25 avril
On continue ensuite notre route en direction de Costa da Caparica. Ici, c’est le paradis des surfeurs. Les vagues sont flippantes (perso, rien que de les voir rentrer dans l’eau j’ai froid pour eux)!
Sinon, à part faire su surf, on peut déambuler sur la belle promenade aménagée.
On y trouve de belles plages qui doivent être bondées l’été ainsi que des café-bar-resto-lounge-pub-boite qui doivent l’être tout autant.
On s’arrêtera dans l’un d’entre eux pour grignoter un truc.
Pendant qu’on mange notre toast, les deux filles à côté de nous ont du enlever leur pull et le remettre au moins une vingtaine de fois : à chaque apparition du soleil elles espéraient capter quelques rayons… 😀
Niveau construction, on voit qu’ils ont du tourisme de masse l’été… C’est plutôt gros hôtels / grands immeubles…
Mais la pêche traditionnelle n’est pas loin… quelques irréductibles pêcheurs sont encore présents
Derrière la promenade, on trouve un concept de banc public plutôt original… ici c’est chacun sa merde !
On poursuit notre route en direction du sud.
Pour les amateurs de nains de jardins, il y’a ici tout ce qu’il faut pour faire un zoo taille réelle du plus bel effet !
On se rapproche de Sesimbra, petite ville côtière cachée par d’immenses falaises de 500m de haut. Il s’agit en fait d’un parc naturel que l’on peut traverser en voiture, tout en longeant la côte.
De belles vues depuis la haut.
De belles plages cachées aussi
Juste avant Setubal, on profite du coucher du soleil sur l’océan
Il est 17h passé, on commence à réfléchir à l’hébergement du soir. Petit hotspot trouvé en quelques minutes à Setubal (décidément il y’a du Fon partout ici). Ce soir on dormira donc à Grandola… petite bourgade au milieu de nulle part. Au bout d’1h30 de route, nous y voilà.
Les gérants de l’hôtel se sont fait un p’tit kiff sur notre lit :
Pour le soir, on se dit que dans ce coin pas trop touristique, on devrait pouvoir trouver un resto local « traditionnel ». Le gérant de l’hôtel nous conseille deux restos à quelques minutes de marche. En regardant depuis l’extérieur, voit quelques vieux assis à des tables de style café PMU, tous scotchés devant un match de foot… On ose quand même rentrer. En fait le resto est à l’arrière 😀
Ce sera donc notre baptême de morue… pas mal, même si la recette n’était pas forcément la meilleure parmi les 365 recettes de morue que compte le Portugal (dixit le Routard). Cela dit, on aura encore le temps d’en essayer d’autres… 😀
Cela dit, le Vino Verde (sorte de vin blanc pétillant) était très bon !
Nice places, nice shots !
Rhaa j’arriverais jamais à être prem’s !
Sinon profitez bien du soleil, même par intermittence, ici il neige bien et ils annoncent des températures négatives avec 2 chiffres 😉
Bah pour être preum’s, faut te réveiller avant midi madame ! 😉
Nanmého, en + il me nargue !!!