Notre emplacement était encore une fois très sympa. Décidément on se débrouille pas trop mal ces derniers temps pour trouver des endroits calmes.
Après le p’tit déj, on descend au magasin de vélos et on en loue un avec siège bébé.
On décide de faire un tour dans toute la ville de Barcelonnette pour admirer notamment ses belles villas mexicaines.
Pour la petite histoire, la l’économie de la vallée de l’Ubaye a longtemps reposé sur l’activité textile associant manufacture de laine et filatures de soie. Elle a donc depuis toujours été ouverte au commerce et aux échanges. Les habitants de l’Ubaye, formés très tôt à « l’art d’être marchand » quittaient la vallée pour aller vendre leur production de draps et soieries en Provence, en Dauphiné, en Piémont, en Flandre… Au milieu du XIXe siècle, l’émigration définitive remplace l’émigration saisonnière et conduit les entrepreneurs de la Vallée jusqu’aux Amériques, d’abord en Louisiane au Souvenir Français, puis au Mexique où Jacques Arnaud (1781 – 1828) installe vers 1818 – 1820 un magasin de tissus, associé à ses frères Dominique et Marc-Antoine, ouvrant ainsi la voie aux soyeux du Mexique.
Destination privilégiée depuis le Second Empire, le Mexique va concentrer la plus importante communauté d’émigrants originaires de l’Ubaye, appelés les Barcelonnettes, donnant naissance à plusieurs générations d’industriels, négociants et banquiers, qui seront les « interlocuteurs préférentiels » (Jean Meyer) de la jeune république des États-Unis du Mexique entre 1870 et 1910.
C’est entre 1870 et 1930 que naitra un « parc de villas » construites de retour du Mexique par les anciens négociants et industriels textiles, originaires de la vallée de l’Ubaye.
On a récupéré un plan de la ville avec les principaux monuments et l’emplacement des villas mexicaines, et on en a fait le tour en vélo.
On pensait louer le vélo pour la demi-journée, mais finalement le tour est fait assez rapidement. On le ramène donc au magasin et on retourne au centre à pieds pour nous trouver un endroit sympa pour manger. Ce sera à « l’instant gourmand », petit resto / snack / traiteur sans prétention mais très bon.
Nous retournons au camion bien rassasiés, et sortons de la ville pour trouver un « Mr. Bricolage » (on a besoin d’un nouveau multimètre pour essayer de trouver l’origine de notre problème électrique). Il est fermé entre midi et 14h. Eden réclame une sieste. On se trouve donc un endroit à l’écart, près de l’aérodrome, sous les arbres, à l’ombre (il fait très très chaud).
On a juste oublié un petit détail : un aérodrome sert à faire décoller et atterrir des avions et des hélicoptères. Il y en a eu toutes les 10 minutes. Impossible pour la p’tite de trouver le sommeil. Vers 15h on lève le camp, on passe rapidement chez Mr. Bricolage pour acheter notre multimètre, puis direction la piscine de Barcelonnette pour aller se raffraichir un peu.
On quitte la piscine, on passe rapidement faire quelques courses et on dit adieu à Barcelonnette. Direction le col de Vars.
La route est large et nous fait passer par de sympathiques villages (notamment celui de Jausiers).
Puis on passe devant le fort de Tournoux que je voulais visiter, mais le timing est trop serré (et probablement pas adapté avec Eden).
La forteresse de Tournoux est composée de plusieurs forts s’échelonnant sur 700 mètres de dénivelé. Elle fût construite au milieu et fin du XIXe siècle pour verrouiller le débouché du col de Larche. Elle est composée de :
- L’esplanade « Pellegrin » (1 290 m)
- La batterie B12 (1 350 m)
- Le fort moyen (1 500 m)
- Le fort supérieur (1 700 m)
- La batterie des Caurres (1 800 m)
- Le Serre de l’Ault (2 000 m)
On voit très bien la forteresse depuis la route.
A partir de la bifurcation vers Vars la route devient un peu plus étroite, mais reste tout à fait praticable.
La fin de la route est très sinueuse et ça grimpe sec. On roule à 15-20km/h, et on se demande si on ne va pas se faire doubler par des cyclistes 😀
Finalement, on arrive en haut du col et on s’arrête pour la traditionnelle photo souvenir 😀
On pousse un peu notre route pour descendre à Vars (la station), puis on continue encore quelques kilomètres pour atteindre le val d’Escreins. Là on a repéré une balade qu’on peut faire de jour comme de nuit (des statues sont éclairées la nuit et ça a l’air sympa). Malheureusement, pour atteindre le val d’escreins, il faut emprunter une route très étroite, et au début de la route il y a un panneau qui interdit aux campings cars d’y rester la nuit. On tente quand même d’aller y faire un tour en nous disant qu’on regarde juste à quoi ça ressemble le soir et qu’on reviendra demain. On fait une partie de la route (vertigineuse !!), puis au bout de 5minutes on rebrousse chemin en nous disant que c’est trop long, et qu’on reviendra demain.
Petits extraits de la route (en basse qualité – on ne capte pas très bien d’ici) !
On se gare donc sur la route de vars, sur un belvédère qui domine la vallée.
Après le dîner, on regarde les étoiles.
Vous êtes un peu fous ????
Mais non mais non ?
Coucou,
Top la nuit étoilée !!!! Mais Eden n’est pas sur la photo du col de Vars…. Il faut la refaire !!! (Eden ressemble à sa maman mais quand même….) ???
Bon courage pour la suite. ?
On a hésité à la réveiller pour faire la photo, mais on s’est dit que ce ne serait pas correct