Le festival du film de rock a bien eu lieu hier soir, mais nous n’avons pas été dérangés. Ce matin après nos traditionnels préparatifs, nous entamons une petite visite à pieds de la ville.
Vers 11h30 nous quittons Cesis et nous dirigeons vers un camping situé à 7km de la ville pour y faire une vidange du camion.
En quittant le camping, on demande à Juju de nous conduire à Sigulda, qui n’est pas le nom d’une ogresse mythique mais bien celui d’une des villes les plus intéressantes de Lettonie. Juju nous embarque dans une « route sans revêtement » qui au départ est assez chaotique, avec beaucoup de tôle ondulée. Ca nous rappelle des souvenirs de mongolie.
Bon, heureusement au bout d’un moment ça se calme et devient plus roulant. Mais on soulève une quantité de poussière phénoménale et ça rentre par les aérations du frigo… Bref, on a plein de poussière partout.
A un moment donné on arrive devant une rivière, mais il n’y a pas de pont pour la traverser.
Le panneau à côté du bac nous donne quelques explications : les premiers bacs sur la Gauja (la rivière locale) sont mentionnés dans des documents datant de 1350. Au 17ème siècle, il y aurait eu jusqu’à 9 bacs sur la rivière, à différents endroits. Celui que nous allons emprunter est le dernier encore en activité. Il a été construit après la seconde guerre mondiale, après que le pont ait été détruit.
Quand la voiture arrivant d’en face s’en va, les gars nous font signe d’avancer. OK, ils doivent avoir l’habitude…
Et effectivement, après quelques réglages et installation de cales, ça passe.
Pour le coup, ça nous a aussi rappelé quelques voyages passés, à Madagascar ou en Mongolie.
La remontée est assez raide. je dois m’y prendre à fois reprises avant d’y parvenir (mais le camion a quand même une grosse patate).
Bref, cette petite escapade hors des sentiers battus a pimenté notre journée (surtout que c’était vraiment un kiff de Juju… avec quelques kilomètres de plus on aurait évité tout ça).
On arrive à Sigulda vers 13h30 et on commence par manger un morceau dans un self-service. Puis on se gare sur un parking du centre et on descend les vélos pour une petite balade dans la ville et ses alentours.
Sigulda ressemble à un croisement entre un musée en plein air et un parc d’attraction. On trouve un nombre impressionnant d’endroits à visiter, mais c’est aussi une des rares villes de Lettonie construite au bord d’une petite vallée (pour info, le mot « montagne » n’existe pas en Letton), ce qui fait que toutes les pentes ont été « exploitées » pour y créer des activités plutôt « sport extrêmes ».
Il est 18h30, on termine notre balade, on charge les vélos et c’est parti pour Riga. Nous avons une chambre dans un hôtel Spa du centre qui nous attend. Le Spa est ouvert jusqu’à 22h, ça devrait le faire.
Saperlipopette, il y a des travaux sur la route, ça bouchonne. On arrive finalement vers 20h. On se gare à proximité de l’hôtel un peu en freestyle, le temps de décharger les affaires. A l’accueil on nous demande notre carte de crédit et nos passeports. Damned, les passeports sont restés dans la voiture. Il les faut absolument pour nous donner notre chambre. J’en profite pour demander où on peut garer la voiture et on me communique l’adresse du parking le plus proche. Le parking est à 3 minutes à pieds, mais beaucoup plus en voiture car il faut faire un gros détour.
20h30, on a enfin nos clefs. On monte et là, surprise : ils ont oublié le lit bébé. Pas de souci, je redescend pour le demander à l’accueil. Ils vont nous l’amener.
On prend une douche rapide et on prépare Eden pour la nuit. Le lit arrive et on la couche. Il est 21h. On se dit que c’est mort pour le Spa ce soir : le temps qu’elle s’endorme, on n’aura plus le temps d’en profiter. On regarde la montre de la télé, et on voit qu’elle affiche 20h. On se dit que YES, en Lettonie c’est la même heure qu’en France, et qu’on a gagné une heure, donc c’est encore possible.
On attend qu’Eden s’endorme avant de descendre. Elle met beaucoup de temps ce soir. Probablement le changement de lieu (elle s’est habituée à notre rituel dans le camion).
Peu après 21h (heure télé) on sent que c’est le bon moment. On enfile nos peignoirs et on descend au Spa. Tient, ça a l’air fermé. Comment ça se fait ? 2 hôtesses éteignent les lumières puis ferment le local. On leur demande l’heure et elles nous répondent 22h10. Arg, la télé n’était donc pas réglée. On a « reperdu » une heure (et la possibilité d’aller au Spa) !
Tant pis. On remonte dans la chambre, on s’habille et on sort pour trouver quelque chose à manger. La rue de l’hôtel est piétonne et est très animée. On trouve facilement un espèce de resto snack bar pub café boite de nuit (oui, on dirait qu’il fait tout ça) et on ramène le tout à la chambre pour un pêtage de bide mémorable.
Rhooo zut pour le spa… Faux-espoir… dur dur !! A défaut, j’imagine que vous aurez profité de la douche pendant de loooooongues minutes 😉
Ah la traversé de la rivière m’a tout de suite rappelé la Mongolie et Madagascar…. d’ailleurs Youtube ne s’y est pas trompé et m’a proposé de revoir Züüd sur le même genre de bac 😀 Je suis sûr qu’ils vont me proposer de regarder des vidéos de ce genre pendant 1 semaine maintenant, c’est malin :p
Il est fort ce Youtube !
Oh noooon y’avait du suspense, un rebondissement, vers la fin j’y ai cru au spa ! 🙁
Tant pis, un pétage de bide c’est bien aussi 🙂