Notre spot n’était finalement pas si bien que ça : la route principale passait juste à côté, et on entendait beaucoup les voitures (sans compter sur les kékés de la ville qui sont passés plein de fois en motos et scooters).
Bref, on se lève vers 8h et on se prépare. Les filles profitent du terrain de jeu à côté de notre emplacement pendant que je prépare l’itinéraire de la journée.
J’ai repéré la veille des gorges qui semblent sympa à visiter, mais très peu d’informations sur leur emplacement exact. Juju ne trouve pas grand chose, et on ne trouve pas d’office de tourisme. Finalement, on trouve un nom de rue qui ressemble au nom des gorges et on tente le coup. C’est à 18km de notre position. En arrivant, on trouve un panneau qui nous amène vers un parking où il y a quelques indications. Il y’a deux façons d’accéder aux gorges : soit via une marche de 3,3 km dans chaque sens, soit par un chemin de 1km dans chaque sens. On choisit la version courte.
On se gare en plein dans la forêt, comme indiqué, puis on démarre notre petite balade.
Au bout de quelques centaines de mètres, le chemin passe à travers des zones plus humides. Des planches ont été installées pour qu’on ne patauge pas dans la boue (pratique avec des sandales).
J’ai bien aimé ces planches (photographiquement parlant), aussi, vous allez en bouffer 😀
On se rapproche des gorges, les parois se resserrent
On continue un peu sur le chemin pour voir la suite
Puis on repart dans l’autre sens
Sur le chemin retour on entend le tonnerre gronder. Il faisait pas beau ce matin ? En arrivant au camion, la pluie démarre (fort). On refait le chemin inverse (piste de terre) pour rejoindre la route principale, puis on continue notre route en direction de Varkaus, à 40km de là. Juju nous fait passer par des routes secondaires qui s’avèrent être des pistes. Elles sont très roulantes (70km/h), mais avec la pluie et la boue, on dégeulasse le camion (dommage, il était tout propre hier).
à Varkaus on se cherche quelque chose à manger. On avait repéré dans un guide un petit resto au bord de l’eau qui faisait des buffets qui semblaient sympa sur la photo, mais en arrivant cela ne nous emballe pas (pour les légumes on a le choix entre papates bouillies, purée de patates, ou patates frites. Et la viande n’est pas identifiable – encore du renne ?). On se rabat sur un chinois. Eh oui, un Franco-Israélien et une Malgache qui vont manger dans un restaurant Chinois en Finande, c’est aussi ça la mondialisation. Le chinois s’avère très bon et copieux (toujours en mode buffet), et en plus il nous ouvre son wifi privé pour qu’on puisse uploader l’article de la veille. On repart ensuite pour 120km de route pour arriver jusqu’à Savonlinna.
En quittant Varkaus on prend quelques photos de sa zone industrielle.
On s’arrête aussi à la sortie de la ville pour voir l’écluse qui relie les deux lacs.
On arrive à Savonlinna au bout d’environ 1h30 de route monotone (c’est vraiment dommage : on passe par plein de petites îles, mais on ne voit rien, que des forêts).
A l’entrée de la ville, on tombe sur un rassemblement de véhicules américains. J’adore les véhicules américains, aussi, vous allez en bouffer 😀
Au début ils sont tous garés sur le parking du supermarché.
mais à un moment donné quelqu’un donne le signal, tout le monde monte dans sa voiture et démarre son engin, et c’est parti pour un tour en ville.
On arrive au centre de Savonlinna et on cherche l’office du tourisme. Juju nous amène là où il devrait être mais il y’a un restaurant à la place. Un peu plus loin on trouve un panneau « informations » avec l’adresse de l’office du tourisme. On saisit l’adresse sur Juju, mais elle nous amène au même endroit. Finalement, on se rappelle qu’on a pris plein de prospectus à Oulu, dont un sur Savonlinna. Il est plein de bons conseils et on y trouve une carte du centre ville avec les monuments intéressants.
Voici donc un rapide tour de Savonlinna.
On traverse ensuite la vieille ville avec pas mal de jolies maisons en bois datant pour la plupart du 19ème siècle (la plus vieille date de 1820)
On passe devant la marina avec de vieux bateaux reconvertis en bateaux de croisières pour faire le tour de quelques îles du coin
On retourne au camion après cette belle balade et on se cherche un petit spot pour la nuit. On trouve un parking juste en face de la marina, presque vide. A priori le coin a l’air tranquille ici.
Bonsoir
Le lien entre les copeaux de bois et l’usine électrique s’appelle la biomasse, une chaudière brule du bois pour faire de la vapeur qui fait tourner une turbine électrique et le tour est joué.
A titre indicatif on a cela à Aix en Provence a coté du Mac DO, eau chaude pour chauffer Encagnane et usine électrique un procédé écolo
A plus
Merci pour l’info.
On apprend plein de trucs sur ce blog finalement 😀
Entrée les planches et les voitures mon cœur balance… Quitte à bouffer des photos je choisis les voitures ? et ils sont fous ses finlandais : un lapin en laisse. J avais déjà vu un furet en laisse à Paris mais un lapin, quoi….
Perso je suis fan des planches 🙂 Vraiment chouette !!
A la Vallée de Joux ils utilisent le bois du Risoux (notre belle forêt, mais bon toi t’aimes pas ça apparemment) pour des chaudières centralisées : une par village, les habitants qui le souhaitent peuvent s’y raccorder, ils appellent ça des « plaquettes » ou du bois déchiqueté…
Hmmm t’es sûr que c’est pas le mensonge le plus septentrional d’Europe ? As-tu bien planché ton sujet ? (huhu… c’est bon, tu l’as, ou je te l’explique ? ;-))
j’en perds le nord avec toutes ces vannes…
Wahou, y a la voiture des gostbusters customisée en noire, et une tentative d’imitation du camion de l’agence tourisque dans ton rassemblement ! c’es tun defile cinématographique en vrai !