Nous avons eu un peu de pluie cette nuit, et le ciel est bien couvert ce matin (comme quoi, j’ai bien fait de faire des photos hier soir). Petit tour à l’office du tourisme, avant de partir, pour constater qu’il s’agit plutôt d’une boutique de souvenirs.
J’y ai entendu un « vieux » français prendre 4 cartes postales et demander 4 timbres. La vendeuse lui répond en anglais qu’il ne lui reste qu’un seul timbre. Et lui d’insister en français « oui ben je ne comprends pas ce que vous me dites. Je veux 4 timbres… ». Le relou. Il a fallu que j’intervienne pour lui expliquer que « la dame vous dit qu’il ne lui reste plus qu’un seul timbre », pour qu’il parte en râlant et en lui rendant méchamment ses 4 cartes postales. C’est pas comme ça qu’on va améliorer l’image des français à l’étranger (déjà que l’image des français en France n’est pas terrible pour les étrangers…).
Retour au camion. On finalise les rangements avant le départ. On tente d’ouvrir la soute avec les deux bouteilles de gaz. On insère la clef fans la serrure, mais au lieu de s’ouvrir, on reste avec le barillet et la clef dans les mains. Bon, on fait comment maintenant ? Pendant qu’on reste dubitatifs devant notre soute fermée et notre barillet, un camping-cariste français vient nous aborder. Le dialogue en synthèse :
Lui : « Alors, vous êtes de Montpellier ? »
Nous : « Euh, non, de Haute-Savoie, c’est juste qu’on n’a pas changé la plaque, connard… »
Lui : « Moi je viens de Poitiers »
Nous : « Super… Dites, vous vous y connaissez en barillets ?
Lui, après un bref regard sur la clef et le barillet : « ah, vous êtes bien dans la merde ».
Bon, OK, ce n’était pas le bon moment pour nous aborder, mais franchement, sur ce coup-là, à part nous saper le moral, il n’a pas servi à grand-chose…
Finalement, on tente d’ouvrir la serrure avec un tournevis et ça fonctionne. Bon, ce sera comme ça jusqu’à notre retour…
On fait un rapide tour de Å en voiture, puis nous prenons la route touristique principale (la E10) qui traverse toutes les îles Lofoten.
On s’arrête tous les quelques kilomètres pour prendre des photos. Le temps est certes nuageux, mais ces paysages de falaises, de maisons de pêcheurs rouges, de marée basse, et de bateaux de pêche sont malgré tout plaisants.
Nous nous arrêtons à Sakrisoy et nous visitons le « musée des poupées et des jouets » où un passionné a collectionné pendant 25 ans plus de 2500 poupées, ours en peluche et jouets anciens.
Il est presque 13h, nous traversons la rue pour nous rendre à la « poissonnerie café » Sjomat, en face. Nous y achetons des « Fiskburger » (espèces de galettes de poissons ressemblant au steak d’un hamburger), du saumon sauvage fumé, ainsi que du pain. On se fait notre propre picnic avec ces ingrédients dans la voiture (une tuerie). On se finit avec leur brioche à la cannelle (bien costaude !)
On continue notre route en direction de Leknes.
A un moment donné, c’est la panique : en regardant l’écran de l’appareil, après avoir pris une photo, je m’aperçois d’une énorme poussière en plein milieu de la photo. Je commence par nettoyer les objectifs, mais cela n’a aucun effet. Puis tentative de relever le miroir (heureusement, cette fonction existe sur le 5D) et là c’est le drame : une énorme poussière collée sur le capteur. Comment faire pour l’enlever ? on n’a pas de soufflette ici. On tente une méthode archaïque : je remonte le miroir pendant que Poupoussy souffle dessus avec un prospectus des Lofoten plié en 2. Et ça fonctionne ! En tout cas, on ne voit plus la poussière à ce niveau pour le moment. Ouf ! je me voyais déjà devoir retoucher toutes les photos à la main pour enlever cette satanée poussière !
On sort de l’E10 pour aller voir une des rares plages de sable fin des Lofoten
on embarque avec nous deux touristes en sac à dos qui s’avèreront être des français de Chambéry.
On les descend à Leknes où nous nous dirigeons vers l’office du tourisme pour constater qu’il s’agit ici aussi d’une boutique de souvenirs… Décidément.
Le wifi, finalement, on le trouvera à la station-service Statoil. L’article de la veille étant en ligne, la petite ayant joué dans le parc, nous pouvons continuer notre chemin. Nous quittons la E10 pour prendre une petite route qui longe la côte (la RV815).
Nous nous dirigeons ensuite vers Henningsvaer en prenant une autre petite route qui longe la côte (la RV816). Nous embarquons deux autres autostoppeurs belges. Ils font partie d’un groupe de 20 scouts. Ils sont partis (quand) de Reine (près de là où notre ferry nous a déposé hier) et doivent être à Henningsvaer pour une « activité » qui aura lieu ce soir, organisée par leurs chefs, et dont ils ignorent tout. Marrant.
Henningsvaer est un village de pêcheurs toujours en activité, ainsi qu’une centre village avec une forte concentration de galeries en tout genre.
On visite une galerie d’un photographe local (présent lors de notre visite) qui fait de splendides photos d’aurores boréales. Ça donne envie de revenir en hiver ici !
Il est 20h, nous décidons de continuer les quelques derniers kilomètres pour aller jusqu’à la prochaine ville (Svolvaer). En route, on se fait arrêter ainsi qu’une 10aine de voitures avant nous à l’entrée d’un tunnel. Un gars avec un gilet jaune nous explique qu’ils font des travaux de maintenance sur la route et qu’elle est coupée pour une demi-heure. Je demande s’il y’a un autre itinéraire pour aller à Svolvaer, et le gars me dit que non, c’est la seule route.
Bon, Eden ne va pas tenir… on fait demi-tour et on cherche un coin au calme pour nous poser. Après quelques allers-retours dans des chemins de traverse, nous nous arrêtons finalement dans une clairière, entre la route et la forêt. Cela semble assez calme quand il n’y a pas de voitures…
noooon le relou, comme tu dis!! Nous avions presque décidés de nous taire lorsqu’on entendait du français, en particulier le jour où, à Bergen, on avait croisé une famille bidochon.. la mère qui dit à ses enfants: « on va pas acheter ça ici, prenez ça en photos, on les trouvera moins cher sur internet à notre retour! » Au secours!!! Carrément flippant le musée de jouets, moi rien que les poupées je dégage!!! ehhehe J’avais adoré cette route qui passe d’île en île, c’est beau même sous un ciel gris! A notre passage, la plage de sable fin était recouverte de… Lire la suite »
Clair que le relou il aurait mieux fait de f….. sa g…… Mais bon c est comme ça. Enfin les relous car entre le timbre et le « ah ben vous êtes dans la merde » effectivement parfois vaut mieux cacher qu on est français.
du reste une question : vous vous baignez pas ? Je sais pas a combien est la température mais ça donne envie de plonger….
ça donne envie, mais là ça caille trop 😀
C est çe que je me suis dit aussi… Bonne route