Bon, comme prévu la nuit a été assez agitée. Il y avait des jeunes bien motivés avec voitures tunnées (enfin, restons calme : une Subaru Forrester avec des jantes 19″ et un autocollant chromé pour la trappe à essence, c’est pas non plus la folaÿ) qui faisaient péter les watts (enfin, qui essayaient, ça grésillait quand même pas mal) et les pneus sur le parking. Bon, au bout d’un moment (un peu après minuit) ils se sont calmés.
Autre mauvaise nouvelle : c’est le retour de la pluie. La journée d’hier n’était donc qu’une réponse à mon coup de gueule. Je devrais en lancer plus souvent.
Dès l’aube (à 9h30) nous faisons les 3 kilomètres qui nous séparent du parc de Stiklestad pour une petite visite. Quelques explications s’imposent, parce que nous aussi on a découvert ça hier et ce matin. Le village de Stiklestad résonne pour les Norvégiens comme un puissant symbole d’identité nationale. Ils viennent ici par milliers, certains en pèlerinage dans l’église associée à saint Olav, d’autres simplement pour pique-niquer, profiter de l’air pur et visiter les expositions (c’était notre cas). Le 29 juillet 1030, des armées de chefs païens locaux, supérieures en nombre et mieux équipées, défirent à Stiklestad la troupe d’une centaine d’hommes conduite par le roi Olav II Haraldsson. Olav périt dans la bataille, mais cette bataille marqua la fin de l’ère viking et l’avènement de la période médiévale. Malgré la mort d’Olav, la bataille est considérée comme une victoire de la chrétienté et le roi vaincu, comme un martyr et un saint. Saint Olav, donc, a fait des émules dans toute l’Europe du Nord et sa tombe, dans la cathédrale de Nidaros à Trondheim (nous sommes passés devant hier) est devenue un lieu de pèlerinage pour tout le continent. Le village est aménagé comme un parc à thème. La plupart des installations sont accessibles gratuitement, mais il faut payer pour rentrer dans la plupart des bâtiments et pour voir les expositions.
Nous on y a juste passé 1h histoire de voir les vieilles maisons reconstituées (on a notamment zappé le film de reconstitution de la bataille avec une « bande son ponctuée de cris et de râles » dixit le Lonely).
On a aussi eu droit à quelques explications en anglais sur certains bâtiments par des acteurs en habits d’époque.
Il est 11h et des poussières, on décolle de Stiklestad. On reprend la route principale (E6) jusqu’à Namsos. On voulait y visiter une fabrique de bougies, mais en arrivant sur place, le lieu semble abandonné (ont-ils fermé boutique ? déménagé ?).
Bref, on se rabat sur le centre commercial du coin pour trouver de quoi manger ce midi. On finit par acheter des gants Eden (elle a parfois les mains froides au réveil, et de toutes façons ça pourrait lui servir d’ici notre arrivée au cap nord).
Avant de partir, on fait un tour dans un petit parc pour qu’Eden se dégourdisse les jambes avant la route qui nous attend. Quelques minutes après notre arrivée, on se fait arroser par la pluie… décidément.
Puisque c’est comme ça, on reprend la route. A Namsos on a deux possibilités : soit prendre la « route de l’arctique » (en gros, la route E6 principale) qui trace plein nord, soit nous rapprocher de la « route de la côte », la RV17, qui longe la côte depuis Bronnoysund jusqu’à Bodo (avec 6 ferries à prendre en chemin). C’est cette dernière qui nous intéresse. La E6 est certes rapide, mais assez ennuyeuse. C’est bien pour les gens pressés que nous ne sommes pas.
On part donc en direction de Bronnoysund.
En chemin, on a un premier ferry à prendre de Haranes jusqu’à Hofles.
Nous entrons dans la région de Hegeland. Cette côte permet de découvrir 14’000 îles et îlots. Nous avons récupéré une brochure touristique très intéressante qui recense tout ce qu’il y’a à voir sur la route. On va essayer de s’y référer dès demain.
Et puis d’un coup, la rencontre complètement inattendue au bord de la route
Quelle merveilleuse façon de finir cette journée !
Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons au 2ème ferry de la journée. Il est déjà 19h30. Il y’a 4 voitures devant nous et un ferry au débarcadère, mais il ne semble pas en service. On attend 10 minutes, 15 minutes, 20 minutes… rien.
Je sors à la recherche d’informations. Est-ce qu’il y’a encore des bateaux à cette heure-ci ? un samedi ?
Après quelques minutes à essayer de déchiffrer le tableau des horaires en norvégien, je comprends que le prochain ferry est à 20h30. Il est 20h, la p’tite commence à s’impatienter, on décide de rester ici pour ce soir. C’est aussi ça l’avantage du camping-car : pouvoir s’arrêter quand on veut.
On sort donc de la file, et on revient 100m en arrière. Il y’a là une aire de stationnement au bord de l’eau, à l’écart de la route.
gaffe aux élans, ça fait drôle quand y’en a un qui te coupe la route!! 😉
des nouvelles côté chauffe eau?
a demain! :)/
RAS pour le moment. on prend des douches à l’ancienne pour l’instant 😀
Punaise le ciel est vraiment bien bien noir 🙁 Je vous commande un peu de soleil pour les prochains jours ?
Hier on a pensé à vous, on a vu un chouette reportage sur la Finlande, j’imagine que ça va faire partie de votre parcours ?
Volontiers.
En effet, on fait la Finlande au retour. Par contre on n’a pas encore commencé la lecture du Lonely. on est à la bourre.
La machine correspondant a la photo IMG6930 servait certainement a entrainer une scie a bois en long ou une batteuse par un systeme de courriesou un alternateur
J’ai eu ton retour sur le frigo
A plus et bon courage
Merci pour l’info 🙂
Belle vue pour eden au réveil matin. Ca me rappelle mes jeunes années avec mes parents…. Profitez bien pour nous.
bisous
J’adore ces toits végétalisés. Et dire qu’en France on les préconise pour éviter l’effet « îlot de chaleur » en ville!
J’ai cherché mais j’ai pas vu le rayon de soleil sur la photo…