Lac Rasoabe – Canal des Pangalanes

Je me suis réveillé tout seul comme un grand, à 4h du mat!!

Faut dire que j’ai des circonstances atténuantes: couché à 21h30, je vois pas comment j’aurais fait pour me lever plus tard…

En plus, la mousticaire m’est tombée sur la gueule vers 3h du mat’… et comme en plus y’avait un sticmou qui s’acharnait sur moi… bref, j’en ai profité pour aller tofer le lever du soleil sur le lac…


Le soleil se lève sur le lac Rasoabe


Premiers rayons de soleil sur la plage


Un petit bateau de pêche…

C’était superbe…

Vers 5h30, tout le monde dormais encore, mais le soleil était déja bien haut dans le ciel. Je me suis alors installé au bord de l’eau, avec un coussin et un magazine… le pied… personne, pas un bruit, pas un brin de vent…


Une petite dernière…

Plus tard, quand tout le monde s’est réveillé, nous sommes allés petit déjeuner dans un petit resto du village (trop dur: 12’000 FMG le p’tit dej pour 8 personnes 😉

Nous sommes ensuite partis à la recherche d’un petit bateau qui pourrait nous amener jusqu’à la bande de terre qui nous sépare de l’océan indien.

On a finalement trouvé quelqu’un.
Nous avons donc traversé le lac en bateau à moteur, assez rapide. Le guide s’est proposé de nous faire une petite ballade dans le canal des Pangalanes.
C’était superbe: le canal est bordé de végétation tropicale, de nénuphards (?), etc…


Le canal des Pangalanes

A la question « y’a t’il des crocrodiles par ici? », le guide nous a répondu: il n’y en a pas ici, dans le lac de Rasoabe, ni dans le canal, car les eaux sont claires, et les crocro préfèrent les eaux troubles.

Par contre, un peu plus loin, il y a un lac avec des eaux noires, et la bas il y’en a. Il nous a proposé de nous y emmener, ca ne dure que 10min…

Certains passages sont « limite », car l’eau est vraiment peu profonde, genre 20cm par endroits, et le bateau raclait un peu le fond… il faut faire attention de pas s’ensabler…
Arrivés au lac, nous avons constaté que les eaux sont effectivement très noires. Il parait que ce sont les algues qui lui donnent cet aspect.


Le lac noir…

Bon, finalement on n’a vu aucun crocro… juste quelques lézards verts pas très impressionnants…

Le guide nous a ensuite laissé sur l’autre berge du lac Rasoabe, il s’agissait de la bande de terre qui sépare le lac de l’océan.

C’est avec stupéfaction que nous avons découvert que sur cette petite bande de terre large d’à peine 100m se trouvait un petit village de pêcheurs.
Des petites cabanes en bois, montées sur pilotis, cachées par les arbres… Des femmes qui sont en train de sécher le poisson… des enfants…


Une petite cabane sur pilotis, au village de pêcheurs…

Nous traversons le village. Avant d’arriver à l’océan, on traverse aussi une voie de chemin de fer, apparemment c’est la ligne qui longe la cote est.


La voie de chemin de fer… Je me demande encore si cette ligne fonctionne toujours…

On arrive enfin sur la plage. C’est une grande plage rectiligne, on n’en voit pas le bout… La mer est déchainée, avec de grandes vagues qui font des rouleaux… parfait pour surfer si ce n’est l’interdiction formelle de se baigner: il y’a des requins, et les courants marins « tirent » les gens vers le large.


L’océan indien, avec quelques pirogues de pêcheurs…


Trop loin pour rentrer à la rame…

Une femme du village vient nous vendre des noix de coco fraiches, comme à Morondava. Ca fait peut être un peu cliché, mais la noix de coco fraiche sur une plage de sable fin de l’océan indien, ca le fait 😉


La femme du village manie la machette avec dextérité…


Une vahiné qui nous a chipé une noix de coco… 😉

En parlant un peu avec la femme, Dorette en vient à lui demander comment ca se fait qu’il y ait autant d’enfants dans le village. La femme lui répond que le village est coincé entre l’océan et le lac, qu’il faut plus d’une heure et demi pour rejoindre l’autre rive, et « qu’ils n’ont pas d’autres loisirs » 😉

Nous rentrons ensuite en bateau jusqu’aux bungalows. On passe le reste de l’après midi à nous baigner puis à chercher le pendentif de Naivo, tombé dans l’eau lors d’un combat de free fight avec Tovo.

A un moment donné, on nous apprend qu’il faut que nous changions de bungalow, parce qu’une autre famille l’aurait réservé avant nous.
C’est naze: l’autre bungalow ne donne pas directement sur la mer (10m de plus à faire), et en plus il est un peu plus pourri…
Bon, on n’a pas trop le choix…

On se fait ensuite une partie de pétanque puis une partie de cartes, avant d’aller manger.

Petite anecdote:

Saholy, qui était partie chercher quelque chose dans notre bungalow, pendant que nous jouions au cartes dans le bungalow des parents revient toute affolée: il y’avait de gros cafards (Kadradraka be) dans notre bungalow!
On commence tous à psychoter un peu du genre: ouais, on va tous dormir dans la voiture, on monte la tente et on dort tous ici dans le bungalow des parents…
Soudain, saholy (encore elle) nous demande « c’est quoi ca? » en pointant son doigt sur une ENORME araignée qui venait de se poser sur le lit ou nous étions en train de jouer aux cartes, juste à coté de la tête de dorette.
Un vent de panique plane sur la chambre jusqu’à ce que Naivo, pris par un élan de courage, écrase la malheureuse contre le lit avec sa Kapakapa, d’un geste héroïque 😉

On va manger dans un des restos de la plage tenu par un Frenchie originaire du sud d’après l’accent.
On se fait un pire resto avec apéro (‘ti punch), steak de thon frais et des crêpes (eh oui!) en dessert.

Bon, ce soir c’est un peu la psychose des cafards, araignées et autres bestioles… bonne nuit 😉

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ohadHélène BARADAT Auteurs de commentaires récents
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Hélène BARADAT
Invité
Hélène BARADAT

Du rêve! J’ai eu la chance de suivre un reportage sur Ô, et j’ai revu le site ou nous passions nos vacances quand j’étais enfant. la gare après Ambila Lemaintsoa en allant vers Tamatave. J’ai revu les 2 lacs Rasoabe Rasoamasay, les plages de l’océan indien, le canal des Pangalanes et un rare petit bout de forêt vierge…Submergée par l’émotion!!! Comme j’aurais aimé faire visiter cet endroit de rêve à mes enfants et mon époux!!!

Merci pour ces photos riches en souvenirs pour moi.